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Biographie
Formé peu de temps auparavant, Poison My Blood ne débute véritablement son histoire qu'avec l'enregistrement de leur demo 4 titres intitulée Harito en 2005. Originaires du nord de la Belgique, ils écument les planches des salles de concert et des maisons de jeune de la région, parvenant à écouler les 200 copies de leur demo par cet unique biais en moins d'une année. Après avoir connu plusieurs changements de line-up, la nouvelle formation se stabilise et leur permet de développer un son plus personnel et plus adulte. Malgré leur jeune âge, Poison My Blood peut déjà se targuer d'avoir tourné en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, et ce en compagnie de groupes renommés comme The Chariot, Architects, The Warriors, Cold as Life, Born From Pain entre autres. Le 16 décembre 2008 marque une étape importante pour le groupe qui sort son premier album : Monuments. ChroniqueMonuments ( 2008 )Malgré une relativement petite taille et ses quelques 6 millions d'âmes, la Flandre (la région néérlandophone de la Belgique dans ce cas) s'est affirmée depuis un bon nombre d'années comme un vivier musical prolifique, nous réservant régulièrement d'intéressantes découvertes. Les nouveaux venus de Poison My Blood ne semblent d'ailleurs pas vouloir déroger à la règle avec Monuments, leur premier disque, qui même s'il ne deviendra certainement pas un monument de l'histoire de la musique, vient malgré tout poser les premières pierres d'un édifice aux contours plutôt séduisants. Le groupe nous propose pour cela neuf titres qu'on classera dès les premières notes dans la case un peu fourre-tout du metalcore. Pour être un peu plus précis, on les rapprochera volontiers de deux de leurs influences proclamées : Misery Signals et Shai Hulud. En moins "éparpillé" et techniquement démonstratif que les premiers mais sonnant définitivement plus metal que les seconds. Toujours proches d'une énergie hardcore grâce notamment à la sobriété de la section rythmique, mais transpirant le metal moderne de toutes ses notes de guitare, cet album ne pêche finalement que par le manque de variations proposées par le hurleur en chef. Je ne vais pas personnellement réclamer du chant clair vu que j'ai plutôt tendance à détester ça dans ce genre musical, mais la dimension émotionnelle offerte par la musique du combo mériterait peut-être de se voir mise en évidence par des lignes de chant moins monolithiques et plus communicatives. Et on pourrait alors imaginer un avenir des plus radieux pour cette jeune formation. Tracklist : 1. Black Water ; 2. Solitude ; 3. Crash and Collapse ; 4. Set Sail ; 5. Monuments ; 6. The Dead ; 7. Wasteland ; 8. The Arsonist ; 9. Echoes |