Lundi 13 avril 2020

Nouvelle découverte express avec Hilary Woods et son second album, Birthmarks, qui est sorti le mois dernier chez Sacred Bones Records.

Une pochette dérangeante à l'image de celles de Pharmakon, qui elle aussi, de manière esthétique et glauque, met en scène des corps dans des situations malaisante ou répugnante. Hilary Woods, à l'instar de ces musiciennes comme Lingua Ignota, Pharmakon, Helen Money, Puce Mary ou Uboa, dérange à travers une musique expérimentale et sombre. Birthmarks, son second album, n'est sans doute pas aussi extrême que les noms cités précédemment, mais rien ici, n'évoque pourtant une quelconque clarté. La musicienne y convoque, Noise, Drone, Néo Classique, Darkwave, en somme, une musique qui dépeint des paysages mornes et tristes. Les violons sur Lay Bare évoquent au mieux une marche mortifère, alors que The Mouth est une tempête magnétique où rien ne semble réellement discernable. L'album se clôture sur There Is No Moon, tel une inéducable marche vers le caveau. Intéressant de noter, comme on peut le faire de temps en temps sur le site, qu'Hilary Woods, si elle n'est pas affiliée aux musiques extrêmes, joue pourtant une musique bien plus sombre et déprimante que bon nombre de groupes de Metal.

Ecouter : Bandcamp, Spotify, Youtube.

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