Samedi 22 juin 2019

Et voilà la première véritable journée de ce Hellfest qui peut commencer : et celle ci démarre en fanfare avec l’annonce par le festival de l’annulation de Manowar (présent la veille mais parti entre temps). Ca doit donc être ça le fameux “Other Band Play, Manowar Kills”, beaucoup de rumeurs circulent sur les raisons de l’annulation mais officiellement le groupe accuse les organisateurs et le festival laisse sous entendre que le groupe s’est barré sans véritable raison. La suite nous dira qui avait raison, en attendant les fans ont perdus l’occasion de voir cette tournée d’adieu; le créneau manquant est comblé par Sabaton (déjà là la veille, au Knotfest). Mieux que rien, ou double peine ? A vous de juger ! En parallèle de ce report, toutes nos photos sont en ligne par ici !

En ce premier jour de Hellfest, la Mainstage 2 ne met à l’honneur que des groupes français. Après Fallen Lillies, le groupe des gagnantes du tremplin Voice Of Hell, c’est Klone qui offre une trop courte demi-heure de Prog intense et à fleur de peau, massif et pourtant aérien. L’interprétation et le son sont incroyables de précision, rendant encore plus facile pour la musique de Klone de se charger en émotion. Un vocaliste peu loquace entre les titres et un jeu de scène très épuré (les musiciens ne se permettant que quelques coup de cervicales, servis avec parcimonie) finissent de créer un aura de magie autour de la performance du quintet, qu’on aurait volontiers laissé se prolonger.

La tradition du Hellfest qui programme des groupes français d’excellente qualité pour inaugurer chaque matin les “petites” scènes du festival est encore respectée cette année. Parmi ces groupes se produisent les parisiens de Sublime Cadaveric Decomposition en cette matinée timide de première journée. Véritables patrons de la scène Goregrind à tendance Brutal Death française, le trio réveille à sa manière les premiers festivaliers à se balader du côté de la Altar et par la même occasion nous communique sa bonne humeur, au beau fixe de plus de 20 ans d'existence du groupe.

Gloryhammer, c’est du Power-Heavy-Speed-Symphonique avec le chanteur de Alestorm, ici aux claviers. C’est moins ouvertement crétin que son autre groupe, mais on se dirige néanmoins vers la Mainstage 1 pour une dose de bonne humeur, histoire de bien commencer la journée. Et au final, on se laisse prendre au jeu ! On est venus en touristes, sans trop connaître autre chose que leur récent clip, mais en fait quand on a pas peur du kitsch, Gloryhammer c’est vraiment très bon ! Bon par contre, tous les clichés du genre sont là (et on conçoit que ça en freine certains), mais les Écossais semblent en être conscients et en jouer. Les titres s’enchaînent, et tous sonnent comme des hymnes en puissance. Encore un concert trop court.

Les conditions pour voir Cult Leader ne sont pas optimales, le groupe joue à 2 mètres de haut sous la Altar et ne bénéficie clairement pas d’un son à sa mesure. Les basses sont très fortes, le tout surnage dans le mix, et le batteur tape comme un sourd comme à son habitude. Donc vraiment, pour reconnaître les morceaux, faut être au taquet. Début sur I Am Healed / Curse Of Satisfaction : malgré tout on est dedans, le chanteur dégueule son mal-être, la basse claque autant que le batteur est à fond. Si on aime ce type de Hardcore / Metal chaotique et viscéral, difficile d’y rester insensible. Great I Am ou Suffer Louder du premier album sont également joués. Pas de temps morts, peu de pause, le maître mot reste la violence et les titres calmes du dernier albums ne seront pas joué aujourd'hui. Alors certes, le fait de voir Cult Leader sur ce type de scène en début de journée n’est pas le top, surtout après un concert à même le sol et avec un bon son à Rouen, il y a deux jours, mais il se dégage toujours ce truc méchant, violent et cathartique quand on les voit, et c’est bien là le principal !

C’est triste à dire, mais Gloryhammer a fait un meilleur concert de Sonata Arctica, que Sonata Arctica eux-mêmes. Les choix de setlists sont peu judicieux, seules Fool Moon et Black Sheep se démarquent comme vrais hits (alors que les Finlandais en ont à la pelle, où sont Wolf And Raven, Don’t Say A Word, Letters To Dana…?), les autres titres joués seront sans réel impact sur la foule qui attend que la sauce prenne, en vain. Le son n’aide pas, le synthé est trop discret, la grosse caisse est trop présente, le tout fait un peu “carton”. Tony Kakko semble aussi un peu fatigué, avec sa dégaine de vieux qui veut faire jeune et sa voix un peu poussive.

Originaire de Portland aux États Unis, malgré un son très emprunt à la scène polonaise, Uada n’aura pas laissé le public indifférent en ce premier jour de festival, réussissant à nous transporter dans leur ambiance glaciale et sombre malgré un contexte festival qui ne se prête pas souvent à cette atmosphère ; surtout quand on joue à l’heure du déjeuner. Malgré un aspect visuel qui peut rebuter les festivaliers qui passent par curiosité avec ce lightshow minimaliste (inexistant) poussé à l’extrême, le public s’était amassé en nombre pour profiter de ce Black à tendance mélodique, qui plus est avec un son excellent. S’il est exécuté ainsi, le « Black à capuche » a encore de belles années devant lui, et c’est tant mieux.

Si vous suivez un peu l’actualité du site et les chroniques que l’on y publie, vous n’avez pu passer à côté du raz-de-marée qu’a été la sortie de You Won’t Get What You Want, le nouvel album de Daughters. Unanimement encensé par la critique et les publics de tous horizons, les américains enchaînent les tournées suite à une demande toujours plus importante dont celle de l’équipe du Hellfest qui a été jusqu’à les faire venir sur notre continent pour une date unique, avant qu’ils ne refoulent le sol européen pour une vraie tournée des festival au mois d’août. Débutant sur The Reason They Hate Me, le groupe ne proposera aucun extrait de leurs anciens albums pour se concentrer sur You Won’t Get What You Want en enchaînant entre autres sur les excellents Long Road, No Turns, Satan In The Wait ou encore Less Sex. Malgré quelques problèmes techniques notamment au niveau de l’amplification du guitariste Nick Sadler qui était à deux doigts de quitter la scène de rage, le groupe livrera un set aussi excellent que frustrant de part sa durée et terminera de détruire ce qu’il nous reste de neurones avec le combo Guest House / Ocean Song sur lequel le chanteur Alexis Marshall profitera de faire quelques bains de foule assez chaotiques.

My Sleeping Karma et le Hellfest c’est une grande histoire d’amour qui dure depuis presque 10 ans maintenant. J’ai encore le souvenir de l’édition 2013 où les allemands débutaient leur concert sous une Valley au public clairsemé jusqu’à ce que la météo se gâte et que des trombes d’eau s'abattent sur Clisson et poussent le public à s’abriter sous une tente rapidement pleine à craquer. Sur scène les allemands n’en revenaient pas et marquaient de plusieurs temps d’arrêt leur set pour s’extasier de la réception dithyrambique de ce public surprise et nous remercier chaleureusement à répétition. Nous sommes en 2019 et le constat est à peu de chose prêt le même si ce n’est que la météo est excellente et que si la Valley est déjà bien remplie avant le début de leur set, ce n’est pas un hasard cette fois. Bien que l’actualité du groupe soit inchangée depuis la sortie de Moksha en 2015, très représenté dans la setlist aujourd’hui, on ne peut cacher son plaisir devant une si bonne performance. Espérons seulement que pour leur retour en terre clissonnaise, les allemands auront dans leurs bagages des nouveaux titres à nous interpréter.

Si la terre a tremblé près de vous et que vous étiez dans les dix kilomètres à la ronde autour de Clisson Rock City, vous avez sans doute subi les chocs et fracas causés par Power Trip et la bande de sauvages qui les ont acclamés tout au long du set. Leur Thrash Crossover en main, les Texans ont à peine eu à lever le petit doigt pour retourner la fosse, déjà chaude bouillante et acquise à leur cause dès les premiers morceaux. Marée humaine, gestes brusques et en rythme avec des coups de médiators aussi lourds qu’agiles, l’Altar a vu son sol solidement labouré. La faute à des titres beaucoup trop efficaces, déjà connus depuis un moment (Nightmare Logic en 2017) et qui ont fait leur chemin dans les caboches et les cœurs. Power Trip n’a pas démérité, et est reparti en fier vainqueur, lâchant au passage un nouveau titre qui ne présage que du bon pour l’avenir.

Enfin ! Il aura fallu quatorze longues années entre la sortie de Touched By The Crimson King et la présence au Hellfest du groupe Demons And Wizards récemment reformé. S’il était évident que les deux protagonistes seraient bien là, Jon Schaffer et Hansi Kürsch sont accompagnés pour le live par un backing-band de luxe, composé de membres de leurs groupes respectifs, Iced Earth et Blind Guardian. Le sextet propose d’ailleurs une reprise de chacune de ces formations (Burning Times de Iced Earth, et Welcome To Dying de Blind Guardian).
Un problème de guitare sur l’excellent Crimson King oblige Jon Schaffer à assurer seul les parties de six-cordes. Mais en dehors de cet incident, le son est excellent sur les autres titres. On aura droit à un best-of des deux albums (malheureusement aucun inédit), et un final en beauté sur Blood On My Hands et le poignant Fiddler On The Green. Vivement la suite.

Dream Theater : les papas du Prog n’ont pas de backdrop, rien à projeter sur les écrans derrière eux. En plus, James Labrie n’est vraiment pas en forme, sa voix est poussive, fébrile, et le frontman semble s’essouffler très rapidement. Et pourtant l'interprétation virtuose, fidèle à la réputation des gaziers, ainsi que la sonorisation optimale et les bons choix de setlists font que l’heure attribuée à Dream Theater est incroyable. L’excellent dernier album est mis à l’honneur sur la moitié des pistes jouées, les autres allant taper dans les vieilleries à la fois Heavy, efficaces, et relativement courtes (As I Am, Peruvian Skies, The Dance Of Eternity, et Lie). Lors du final Pale Blue Dot, le vocaliste semble mieux réussir à placer sa voix, pour qu’on parte sans regret, avec de vraies étoiles dans les yeux.

La palme du groupe cra-cra du jour revient sans hésiter à Impaled Nazarene, passablement pas très intelligent (bon, on était prévenus) et balançant des titres sonnant comme une lune de miel de bulldozers. Alors c’est rigolo quelques minutes mais dans l’absolu, pas facile donc de rentrer dans le trip, notamment à cause d’une prestation scénique proche du néant, avec un chanteur faisant les cent pas et arborant le charisme d’un gibbon malade. A tel point qu’il en perd son public, râle gentiment en ne désignant qu’un petit groupe de « vrais fans », ce qui n’arrange pas forcément la situation. Le concert décolle enfin un peu lorsque le son s’améliore et que la set-list prend un tournant plus Thrashy ou Rock n’ Roll (toute proportion gardée quand même), sans convaincre franchement.

On n’attendait pas grand chose du concert de Kvelertak. On se trompait. Le nouveau chanteur a semble-t-il redonné une âme au groupe et surtout une flamme ! Quelle patate ! Les vieux morceaux font plaisir à attendre. La foule est ultra réactive, ça pogote, ça lance même des walls of death. Tout le groupe est à fond et clairement le nouveau chanteur instaure une dynamique incroyable dans ce concert. Kvelertak c’est le Rock’n Roll, la bonne humeur, le Motorhead norvégien. Même les passages mid-tempo sont plutôt cool et ne font pas redescendre la température. On en attendait pas tant et on a passé un super moment !

Ultra Vomit, on aime ou on n’aime pas, mais ça ne laisse personne indifférent. Et visiblement ce soir le public du Hellfest a choisi son camp. Incroyable de voir autant de monde au pied de la main stage qui accueille en ce début de soirée les désormais (trop ?) célèbre nantais. Impossible de marcher dans ce bourbier, il vous faudra des chaussures de golf… Les blagues (pas toujours inspirées) fusent, fétus et ses comparses sont en forme, visiblement contents d’être là, et enchaînent leurs tubes pendant une petite heure. De Boulangerie Pâtisserie à Evier Metal en passant par Maïté Ravendark, on ne voit pas le temps passer tellement la bonne humeur semble s’être répandue à toute l’assemblée. Quelques guests (Tagada Jones, Black Bomb A, un sosie de Calogéro…), quelques surprises (une chorale de gospel sur Jesus), et on repart de la Mainstage, si ce n’est grandi ou plus intelligent, au moins les zygomatiques détendus...

Du côté de la Warzone Hank Von Hell (ex chanteur de Turbonegro) vient défendre son album solo devant une scène bien vide. Et à l’image de son album plutôt fade le concert peine à vraiment être fun. Dommage, on attendait Hank sur le live.

Possessed a remis les pendules à l'heure sur ce qu'est le Death Metal Old School. Avec un jeu de scène très statique et solennel lors des morceaux (n'empêchant pas de grands sourires du chanteur lors des interludes), les Américains ont déroulé un set bardé de riffs tous plus méchants les uns que les autres, combinant à merveille la vélocité du riffing Thrash aux gammes infernales du Death, sans omettre le quota de lourdeur par morceau. Possessed délivre un Death Metal racé, très classe et enlevé dans son exécution sans forcer quoi que ce soit. Le groupe n'est ni particulièrement mélodique, lourd, lent, rapide ou technique, des attributs sur lesquels misent beaucoup d’autres formations en choisissant particulièrement une voie précise. Les Américains de leur côté conjuguent à merveille toutes les facettes du genre avec des musiciens parés à toute épreuve et aidés par un son très fin et dosé sous l'Altar. Une leçon de Death Metal.

Pour cette fin d’après midi, une belle surprise nous attend sous la Valley. Si Uncle Acid And The deadbeats nous propose depuis quelques années déjà des albums de très bonne qualité, s’installant de plus en plus confortablement sur la planète Doom, nous avons été soufflé par leur prestation scénique. A mi chemin entre Rock psychédélique et Doom, les anglais jouent fort, très fort même, et choisissent bien leur setlist : sans jamais s’enfermer dans une succession de titres qui auraient pu tourner en rond, Tonton Acide transforme peu à peu la Valley en fournaise. Le déroulé du concert est assez fou : un premier titre assez timide, puis le soleil se couche, les lights s’installent, se mêlent aux extraits de films des années 70 projetés sur un écran, et la Valley au départ assez vide se remplit, les gens dansent, ferment les yeux, pendant que le groupe enchaîne les cartons Doom / Psyché avec une énergie folle. Un des meilleurs concerts de la journée, sans aucun doute...

Le concert de Triumph Of Death revêtait une importance historique certaine pour le Metal Extrême, tout simplement parce que Hellhammer n'avaient jamais pu faire de concerts et la plupart de leurs chansons n'avaient jamais été jouées sur scène. En connaissant Tom Warrior, on pouvait s'attendre à ce que cet hommage à son groupe devenu culte et pionnier du Black Metal ne se contente pas de baigner dans la nostalgie. Ces chansons ont donc été réimaginées avec un accordage plus grave et un rythme légèrement plus lent que les versions studio, ce qui fonctionne particulièrement sur The Reaper. Il est d'ailleurs presque étrange de les entendre avec une production « normale » de concert Metal, venant d'un groupe connu pour la qualité légendairement mauvaise de ses enregistrements. La performance ne fait pas un pli, les musiciens sont très appliqués et le son est excellent, massif. Les classiques comme Maniac, Aggressor sont joués, des titres qui ont donné leurs noms à des grands acteurs de la scène Black Metal norvégienne. Bien sûr, ce concert est un bon rappel qu'un certain nombre de chansons d'Hellhammer sont de piètres contrefaçons de Venom, et que leur meilleure sortie reste Apocalyptic Raids. De fait, c'est une interprétation qui reste fidèle à l'héritage du groupe, tout en y apportant une nouvelle approche.

On a déjà vu Sabaton hier soir, du coup c’est de loin qu’on jette une oreille distraite sur leur prestation d’aujourd’hui. La set-list est la même, et l’énergie (déjà pas bien dingue la veille) est plus basse. Le chanteur n’a plus de voix et assure le minimum syndical, ”parce que nous, on n’annule pas”. On le verra scotcher les paroles devant ses musiciens pour qu’ils l’aident à assurer les parties vocales, et les titres où la chorale militaire est présente riment avec absence du frontman.

Gojira : On rigole, on rigole, mais c'était la première fois que Gojira jouaient de nuit au Hellfest depuis un long moment, de quoi leur laisser un contexte plus propice pour envoûter le public avec leurs visuels soignés. Au niveau de la setlist, les landais ne prennent aucun risque et optent pour du classique et rodé : une ouverture sur Oroborus, suivie de Backbone et il y aura peu de sorties fantaisies, mis à part la plus rare et biscornue Blow Me Away You(niverse), qui sera pour l'occasion jouée dans une version allongée se terminant dans une sorte de jam psychédélique, un exercice assez surprenant de la part de Gojira. Le reste ne surprend guère mais fait très plaisir avec Clone, Terra Inc ou même le nouveau incontournable Silvera avec ses lignes de tapping harmonisée. C'est l'occasion pour Joe Duplantier de remercier le Hellfest et les groupes français qui ont partagé la scène avec eux pour cette journée spéciale « groupes français ». On a également droit à un solo de guitare de Joe Duplantier très planant, qui renvoie aux rythmes hypnotiques de The Shooting Star. On a presque envie de soupirer avec le final sur Vacuity, tant cette chanson a trusté leurs fins de set, mais c'est sans compter une dernière surprise du quatuor, qui balance The Gift Of Guilt très mélodique, toujours avec de belles lignes de tapping. On regrette juste ce moment gênant où le feu d'artifice a commencé à exploser pendant le final du morceau, venant ainsi le gâcher royalement. Mais ne boudons pas notre plaisir, Gojira est venu, a vu et a vaincu avec un son très musclé, une mise en place toujours aussi chirurgicale et une setlist qui aura mis le plus grand nombre d'accord. Un concert qui restera sans doute dans l'histoire du festival.

Sum 41 au Hellfest. Qui l’eut cru ?! Deryck Whibley semble toujours avoir 17 ans, à la fois physiquement et vocalement. L’énergie est au rendez-vous, mais la spontanéité pas toujours. Si les titres les plus récents ne trouvent pas forcément écho, les Still Waiting, Motivation, The Hell Song, Fat Lip, et autres In Too Deep fédèrent une Warzone complètement sursaturée de monde, au point d’en être tout à fait impraticable. Mention spéciale pour les reprises un peu WTF : Another Brick In The Wall (de Pink Floyd) vient ménager une pause dans le set avec son interprétation assez fidèle à l’originale, alors que We Will Rock You (de Queen) est accéléré à fond et joué le plus Punk possible. Un concert qu’on devait à l’adolescent qu’on était il y a encore pas si longtemps...

Tops 3 du jour :
Bacteries : Daughters, Uncle Acid And The Deadbeats, Diamond Head
Chazo : Gojira, Godsmack, Kvelertak
Florian : Fu Manchu, Descendents, Dropkick Murphys
Méo : Uncle Acid And The Deadbeats, My Sleeping Karma, The Necromancers
LeLag : Uncle Acid And The Deadbeats, Gojira, Daughters
Neredude : Possessed, Gojira, Power Trip
Nonohate : Daughters, Possessed, Gojira
Pentacle : Daughters, Possessed, Gojira
Skaldmax : Possessed, Daughters, Power Trip
Zblrah : Manowar.

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Commentaires

B@rneyLe Samedi 22 juin 2019 à 19H05

♫ ♪♪ Denver, le dernier dinosaure, ♫♪ c'est mon ami et bien plus encore ♪ ♫

B@rneyLe Samedi 22 juin 2019 à 18H58

Mouais pas terrible, de toute façon le meilleur c'était Denver, ça c'était du gratteux ! Agile des doigts, souple du buste malgré sa masse imposante, et très flexible des rotules, un jumper en tout genre, en live il envoyait du bois, même des troncs il pouvait ! Et avec sa grande queue, y'avait pas besoin de sécu, le premier fan ivre qui montait foutre le bordel sur scène, se retrouvait scotché dans le mur du fond de la salle à chercher ses habits ! Quel phénomène ce Denver, à tout jamais gravé dans nos coeurs !

hip hip hip, Denveeer
hip hip hip, Denveeer !

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