Kickback à lui tout seul c'est bien pire que cette phrase, le groupe et ce qu'il véhicule est tout ce qu'il y a de plus dégueulasse. Il ne faut certainement pas s'attendre à du féminisme ou du droit des hommes avec eux, mais plutot au plaisir de l'égoiste bassesse humaine de la haine et de la chair. Ca fait partie de l'identité du groupe. Certains adorent, d'autres détestent, certains le prennent au sérieux, d'autres pas... on est en tout cas dans quelquechose de vraiment différent. Enfin quelque soit la manière dont on le prend, leur hardcore musicalement est tout simplement haut de gamme.

Oui je pense comprendre l'intention de l'auteur pour coller à l'ambiance de l'album mais la comparaison est un peu maladroite.
Je travaille dans le milieu féministe et suis de plus en plus sensible à ce genre de choses. Il ne s'agit pas de nier une des réalités de la prostitution mais je trouve que c'est tourné de façon à rendre très banal (et donc quasi acceptable) un comportement d'humiliation et de soumission, pas loin du viol collectif.
Désolé Raikage de dériver de la musique vers une "simple" tournure de phrase dans la chronique (qui m'a d'ailleurs donné envie d'écouter le groupe) mais je trouve important de le signaler. Je ne veux pas censurer mais attirer l'attention sur ce point, surtout que j'imagine bien que ce n'était pas intentionnel.

Baptiste08 je ne dis pas que j'approuve cette phrase mais pour en citer une autre "Tout est pensé pour mettre à mal le corps et l'âme", je pense que c'est fait pour coller à l'esprit de l'album. Après je peux me tromper, ce n'est pas mon truc donc je n'ai pas écouté bien longtemps et je n'ai pas cherché à comprendre les paroles.

Je n'avais jamais écouté, c'est pas mal du tout. ça envoie du lourd! Ce sera ma bande son de ce matin ;-)

Par contre, je suis vraiment très gêné par cette phrase de la chronique : "Les Parisiens manipulent les riffs et les breakdown comme on ferait tourner une pute dans un bordel de Pigalle".
Je ne veux pas trop faire la police de la bienpensance, mais je tiens à dire que ça me gêne. Peut-être le formuler autrement à la limite...

Faut que j'écoute ce groupe...

Merci Raikage pour la chronique et rendre justice à un album légendaire!