Impure Wilhelmina - Prayers And Arsons - 18 / 20 Le 03/12/2008 à 14H23

Voilà des lunes que je n'étais pas tombée sur une chronique autant au antipodes de ma pensée... C'en est troublant

Impure Wilhelmina a enfin terminé son travaille d'enterrement de "i can't believe ..." qui plaisant tant au coreux/noiseux. Place nette pour l'intelligence, la subtilité et mort aux vieux clichés au sein des quels certains ce vautre encore, avec délice (impardonnable). Prayers and Arsons est accessible à tous du moment ou l'on parviens a retirer ces œillères d'intégriste. Il est vrai que d'aucun ne se remettrons jamais de "i can believe.." tant pi pour eux, VAE VICTIS! L'impure de ces cinq dernière années porte à bout de bras un bébé qu'il couvait depuis le début. L'identité impure W. est vivante dans ce disque -qui n'est pas un disque de saison, un disque de période, dépendant d'une mode d'enregistrement, d'une mode d'accord noise et autres niaiseries-. Là nous avons la chance de tomber la tete en avant dans leur univers. C'est enfin abouti. C'est ce qu'ils voulaient (Si, si c'est vrai).

Serge Moratel s'est parfaitement plié au demande du groupe, c'est comme ça que ça devait sonner. La basse pour exemple à été enregistré avant les guitares, pour la mettre en avant intelligemment, le son "lisse" de cet album est du à un vrai travail. pas à une erreur et certainement pas à une faute de goût. La batterie sonne extraordinairement bien! elle est chaleureuse (bon, pas zouk pour autant hein...), ronde. Adieu ces trucs d'ados à la con "raaaah comme j'ai la haine, je crache et c'est tout", là on va bien plus loin. La haine et la douleur sont maîtrisées, présentes mais asservies de telle sorte qu'elles ne sont plus le boss. Elles sont toujours un moteur mais usité avec intelligence.

Je ne veux pas tomber dans l'élitisme suintant de fatuité mais si, manifestement d'aucun n'ont pas su tendre l'oreille comme il fallait, c'était au dessus du pelvis et de l'estomac qui fallait écouter. Ce n'est plus de la musique instinctive d'ados. c'est de l'orfèvrerie. ça rigole plus là. Pas de mosh pit et autre conneries. On est dans l'écoute. On est dans le recueillement. On intellectualise un brin, histoire de se soulever (ça arrive trop rarement) du marécage dans lequel on s'enfonce tout le reste du temps et on arrête de s'ouvrir les bras pour y graver des conneries. On se fait mal pour de vrai...

ps: virez moi ce "style: poste hardcore" on est pas dans le khelvin ou le cult of luna ici...

ha oui et je suis outrée de voir des commentaires disparaitre... fusse-t-ils vindicatifs

Overmars - Born Again - 18 / 20 Le 23/01/2008 à 16H19

J'ai vomis d'émotion lors de la première écoute. Sur sène ce fut encore pire. J'ai horreur des classements et des notes mais mon album de la baffe dans ma gueule 2007