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Killing Joke - Hosannas From the Basements of Hell - 18 / 20 Le 10/09/2010 à 15H08
En 2003, Killing Joke publiait un album inattendu, le plus violent et enragé qu'ils aient jamais composé, une sorte de pamphlet anti-Bush sans concession. La rythmique était assurée pour l'occasion par un Dave Grohl encore une fois pachydermique.
Fever Ray - Fever Ray - 18 / 20 Le 10/09/2010 à 15H04 Oubliez tous ce que vous connaissez et aimez. N’écoutez pas mais ressentez. Voici les seules recommandations que je peux vous donner avant que vous vous plongiez dans ce tourbillon créatif. Ce disque regorge de…sensations. Tout d’abord, il y a cette sorte de pulsation monotone et sourde, et puis cette profonde et chamanique voix qui vient vous chercher pour vous plonger dans l’obscurité. Cette voix est celle de Karen Dreijer Andersson moitié du duo electro suédois The Knife. Mais contrairement au production de The Knife, Fever Ray nous emmène vers le côté sombre et froid de sa créatrice. Cet album est un enchaînement parfait d’aventure surréalistes où se croisent des éléments diamétralement opposés mais si complémentaires, pour former au final une sorte de cauchemar dans lequel on avance pas à pas, avec pour seul guide cette voix troublante et possédée, tantôt chamanique, tantôt céleste. Le monde de Fever Ray peut paraître effrayant et repoussant, mais l’on est irrémédiablement envahi par l’envie de voyager et expérimenter les sensations procurées par ce territoire indescriptible où nos peurs enfantines nous rattrape. L’emprise et totale, impossible de s’échapper mais en avons-nous vraiment envie… Karen Dreijer Andersson signe ici une œuvre organique et riche, une expérience unique comme il est rare dans rencontrer dans le paysage musical actuel.
Nine Inch Nails - The Downward Spiral - 18 / 20 Le 06/01/2010 à 18H33 "The Downward Spiral"...rien qu'avec ce titre, on à déjà des certitudes sur l'état de Reznor à la sortie de ce disque. Après le succès de "Pretty Hate Machine" (800.000 copies vendues) et "Broken" (Top 10 au Billboard américain), Reznor avait semble-t-il tout pour être heureux et se complaire à nous servir des perles électro-pop et des morceaux rageurs. Voilà donc dans quel contexte sera conçu "The Downward Spiral". Avec ce titre on sent que Reznor continu l'introspection entamé sur "Pretty Hate Machine", mais on ne se rend pas encore compte à quel point cela va aller loin. Le disque démarre sur des coups de massue qui nous pousse à se laisser emmener dans cette spirale descendante. La question est de savoir s'il va réussir à se relever. Trent Reznor signe avec "The Downward Spiral" l'album introspectif ultime, qui restera intact avec le temps. J'espère que cette chronique vous a donner envie de découvrir ou redécouvrir ce chef d'œuvre.
Incubus - Light Grenades - 16.5 / 20 Le 17/08/2007 à 15H07
Même avec déjà plus de dix ans d'éxistence et six albums au compteur, trouver une vraie faille dans le parcours d'Incubus reste encore mission presque impossible, car même si "A Crow Left Of The Murder" n'a pas était bien reçu à sa sortie, je connaît plus d'un groupe qui aimeraient sortir un album de cette trempe. Toujours est-il que ce n'est pas avec Light Grenades qu'on va commencer à tirer à boulets rouges sur la bandes de Brandon Boyd. Parce que même si effectivement ce nouvel opus n'atteint pas la perfection de "Morning View", il contient tout de même une belle tripotée de chansons énergiques, groovy et mélodiques, qui vous font taper du pied et dodeliner de la tête sans vous en apercevoir ("A Kiss To Send Us Off", "Anna Molly", "Light Grenades"). Et c'est là toute la force d'Incubus. Car, sans faire de bruit, le groupe s'est petit à petit imposé comme l'une des formations incontournables du paysage rock américain au même titre que System Of A Down ou les Deftones. Allez, encore un ou deux disques comme ça, et Incubus sera bientôt élevé au même rang que les Red Hot Chili Peppers et Pearl Jam.
Incubus - A Crow Left Of The Murder - 18 / 20 Le 17/08/2007 à 14H06 Après les déboires du groupe avec son label et le départ de son bassiste Dirk Lance, nombreux étaient les petits malintentionnés qui doutaient de la capacité de Brandon et sa clique à donner à "Morning View" un successeur digne de ce nom. Désolé pour eux, mais Incubus reste, dans sa catégorie, l'un des meilleurs groupes que les États désunis du rock US nous ait donné à écouter depuis des lustres. Dès le titre d'ouverture de ce A Crow Left Of The Murder, les choses semblent on ne peut plus claires: le combo californien n'a rien perdu de sa prestance lorsqu'il s'agit de vous visser en tête d'impeccables mélodies rehaussées de guitares furibardes. "Megalomaniac" a tout du hit imparable et donne le la d'un disque promis à l'excellence. Pour autant, si le quintet ne renie rien de ses bonnes habitudes, à savoir détrousser, en tout bien tout honneur, une pop un brin mijaurée pour l'habiller d'apparats plus saillants, on ne peut s'empêcher de constater que la musique du groupe a imperceptiblement évolué. Ainsi, là, où, dans le sillage de ses aînés (Faith No More et les Red Hot en tête), Incubus se contentait jusqu'à présent de porter haut et fort l'étendard d'une ceratine idée de la fusion rock, le combo semble prendre un subtil virage rapprochant sa musique de certains groupes estampillés grunge. Comment, en effet, ne pas penser, à l'écoute des déflagrations punkoïdes de "A Crow Left Of The Murder" ou les mélodies entêtantes du refrain de "Beware! Criminal", à Kurt Cobain et sa bande? Et que dire de ce "Made For TV Movie" que ne renieraient sans doute pas Eddie Vedder et consorts? La présence de Brendan O'Brian, producteur attitré de Pearl Jam, semble d'ailleurs attester de cette évolution somme toute assez naturelle et compréhensible: à flirter de la sorte avec des mélodies accrocheuses, à épurer de plus en plus leur musique autrefois un tantinet démonstrative, il semblait logique que le groupe se révèle un jour ou l'autre plus pop rock. Le groupe semble cependant avoir grandi et se permet aujourd'hui des incursions simplement rock du meilleur effet. Ancienne excellente formation fusion rock, avec cet album INCUBUS DEVIENT UN EXCELLENT GROUPE TOUT COURT!!!!
Dredg - Catch Without Arms - 17 / 20 Le 16/08/2007 à 14H37 Parfois, on se demande ce que les français attendent de la musique. Pardonnez l'entrée en matière, mais à l'écoute du 3ème opus de Dredg, un groupe peu connu dans notre hexagone hormis des experts en la matière, c'est ce que l'on est amené à se demander. En 1998, les californiens sortent leur premier album, "Leitmotif", et créent déjà la sensation sur leur continent. 4 ans plus tard, "El Cielo" sonne comme une révélation aux yeux de tous. L'album est défini comme magique, transcendant, céleste, et les chroniques dithyrambiques pleuvent. Pourtant en France, difficile de se le procurer à part en import. Alors, pour la sortie du troisième, Catch Without Arms on espérait vraiment que notre pays allait s'ouvrir à ce groupe. Certes, Catch Without Arms n'atteint pas la perfection de son prédécesseur, mais il se montre résolument plus rock. Les parties électro ("Zebraskin"), les doux arpèges et les effets envoûtants sont toujours là ("Ode To The Sun", "The Tanbark Is Hot Lava"), et le tout est attelé dans une production limpide qui laisse place au rêve et à l'imagination. La mélancolie palpable sur "El Cielo" se retrouve tout de même sur des morceaux comme "Not That Simple" ou "Jamais Vu", et la voix aérienne de Gavin Hayes nous transporte littéralement dans un autre univers, celui de Dredg. Inimitable. Un disque fabuleux, au sens premier du terme, qui mérite vraiment l'attention de tous les amateurs de rock.
Soulfly - Dark Ages - 15.5 / 20 Le 16/08/2007 à 14H10
Il y a bien longtemps que nous n'attendions plus rien de Soulfly, surtout après le décevant 3ème opus. Et puis vient la Prophecy, annonciatrice d'un renouveau artistique pour l'ancien leader de Sepultura. Le vent divin avait en fin tourné, chuchotant ainsi les secrets de l'alchimie musicale à l'oreille de Max Cavalera. Loin d'être une simple parenthèse, ce retour d'inspiration se confirme avec Dark Ages. Prophecy avait dit juste, un nouveau Soulfly est né, délivrant un métal intelligent et novateur, résolument ouvert sur le monde.
Hurt - Vol. 1 - 16 / 20 Le 13/08/2007 à 16H48
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Hurt est une formation surprenante à maints égards. En clair, ce Vol.1 est un album qui appuie là où ça fait mal, et en l'occurence, ça fait du bien de se faire du mal.
Porcupine Tree - Deadwing - 17 / 20 Le 13/08/2007 à 16H38
Porcupine Tree est un caméléon. Une entité vivante, sans cesse en mouvement, reflet des aspirations d'un Steven Wilson qui n'arrête jamais d'apporter de nouvelles couleurs à sa palette musicale. Ambitieux et surtout différent.
A Perfect Circle - Thirteenth step - 19 / 20 Le 13/08/2007 à 14H44
Mer de noms, le premier album du combo emmené par Billy Howerdel et Maynard James Keenan, avait remporté tous les suffrages à sa sortie. Le goût du risque a toujours été créatif.
Soulfly - Prophecy - 14 / 20 Le 13/08/2007 à 14H29
Il est évident que Max Cavalera N'a rien fait de très palpitant depuis son départ de Sepultura. Si Primitive a montré que le groupe possédait un certain potentiel, on a surtout découvert sur 3 qu'il n'avait de cesse de s'enfermer dans un style redondant. En s'échappant des sphères métal habituelles, Max semble finalement avoir trouvé sa voie.
Rage Against The Machine - Rage Against The Machine - 20 / 20 Le 12/08/2007 à 21H54
album des annéés 90
Porcupine Tree - Fear of a Blank Planet - 18 / 20 Le 12/08/2007 à 21H42
Steve Wilson marquera sensiblement l'histoire de la musique. Indéniablement plus sombre que Deadwing, ce Fear of blank planet gagne en cohérence par rapport à son prédécésseur qui était déjà de très bonne facture. Cet album nous offre du rock progressif parfaitement maîtrisé où les mélodies et les riffs heavy cohabitent merveilleusement avec les ambiances planantes et glauques concoctées par Steve wilson. 6 titres pour environ 50 minutes de pur plaisir auditive.
Nine Inch Nails - Year Zero - 18 / 20 Le 05/08/2007 à 11H50
Incroyable, impensable, inespéré, imprévisible, miraculeux... Les superlatifs manquent concernant Year Zero, ou plutôt son arrivée improbable 2 ans seulement après With Teeth. Trent rompt avec son habitude légendaire: s'enfermer dans un mutisme interminable et laisser patienter nos petites esgourdes avides de gros son en quête d'un hypothétique disque de remix ou d'un single balancé sur la BO d'un film obscur.
Nine Inch Nails - Pretty Hate Machine - 16 / 20 Le 04/08/2007 à 18H54
Très bonne entrée en matière pour Trent qui nous montre déjà ses talent de compositeur avec des titres fédérateur comme Head Like A Hole, Down In It, Terrible Lie, qui n'ont pas pris une ride.
Deftones - Saturday Night Wrist - 16 / 20 Le 04/08/2007 à 18H40
J'avais de grandes craintes avant la sortie de cet album, vu le climat qui régnait au sein du groupe mais cet album une super surprise de part la qualité et la diversité des morceaux, puisque l'on retrouve des morceaux dans la lignée de White Pony avec un côté très planant (Beware, Hole In The Earth, Xerces, Cherry Waves) et d'autres plus rentre dedans qui nous ramène plus en arrière, à l'époque de Around The Fur (Rats Rats Rats, Rapture, Kimdacrula).
Machine Head - The Blackening - 17 / 20 Le 04/08/2007 à 18H26 Disque métal de l'année,c'est le master of puppets de Machine Head. La classe tout simplement
Slayer - God Hates Us All - 15 / 20 Le 04/08/2007 à 18H17 Cet album signe le retour en force des rois du thrash, après un Diabolus In Musica en demi-teinte. ◄1► |