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Boris - Heavy Rocks - 16.5 / 20 Le 26/05/2011 à 13H44

En apprenant qu'un nouveau Boris allait sortir (en fait 2 le même jour exactement), je fus tout émoustillé. En effet, que l'on adore ou que l'on haïsse jusqu'au fond de notre âme, Boris reste un des rares groupes qui sache autant nous surprendre à chaque album, par l'éclectisme de leur musique qui évolue continuellement (parti du drone le plus primaire avec Absolutego pour arriver à un album de J-pop avec New Album). Cependant, mon excitation fut vite remplacée par de l'appréhension en apprenant qu'un des 2 albums porteraient le même nom que leur petite perle stoner de 2002, Heavy Rocks. Mais alors, qu'est-ce qu'il se passe ?? On a plus d'idée nos amis japonais, on fait un remake d'un de vos classique ?? Déçu....Mais bon, comme c'est souvent le cas avec tout, on parle toujours avant de savoir de quoi il en retourne, et on a la plupart du temps tort. Et ici, bien heureusement j'ai eu tort de m'en faire.

Si l'album s'appelle Heavy Rocks, ce n'est bien évidemment pas un hasard, et le groupe a voulu poser les bases, sortir un album qui révolutionnerait le rock bien lourd....bon, je ne pense pas que cet album soit une révolution, mais il reste une bonne vague d'air frais d'excellent facture qui restera longtemps, très longtemps dans les sommets du groupe japonais.
L'album ne reprend pas le premier trait pour trait, au contraire, en gardant l'esprit "heavy", ils vont prendre en compte les évolutions récentes de leur musique (l'electro stoner de Smile, le rock bluesy de Rainbow, le stoner bourrin mais accessible de Pink) et donner une sorte de quintessence de tous ses styles, assemblés en un tout (rassurez-vous, le drone d'origine est présent par moments). On retrouve le stoner classique mais épique sur des morceaux tels que "Riot Sugar", le tube borissien par excellence avec son riff démentiel (merci Wata) et sa batterie pachydermique (merci Atsuo) et Window Shopping, une petite perle stoner quasi instrumental qui rappelle "Electric" de l'album Pink. Cependant, dès ses morceaux soit disant basiques, l'originalité pointe son nez. "Riot Sugar" a un rythme lent, une voix lancinante qui lui donne un aspect groovy et même sensuel, surprenant. "Window Shopping" avec ses choeurs qui accompagnent le rythme effréné de la musique, a un côté festif taillé pour le Live. J'allais oublier, le punk crado d'Akuma No Uta est présent sur un morceau, "Galaxians". Le rythme est typique d'un Ibitsu et connait de multiples variation. Seule vraie innovation, les effets sonores qui parsèment la chanson offre un décalage avec la puissance sonore qui se déferle sur nous. Un hit en puissance.
Après ses "lieux communs", on passe au rayon nouveautés, et le groupe nous en a laissé pleins, plus ou moins réussies. "Leak-Truth, yesnoyesnoyes" et "Tu, La La" sont des morceaux surprenants de la part de Boris, on s'éloigne assez du stoner pour naviguer dans des terres plus proches de la pop. Mais attention, ça reste Boris, on pourra donc appeler ça de la "Heavy Pop", tant le son bourrin de la guitare et de la batterie sur certains passages des présentes chansons nous rappelle à qui nous avons affaire. Cependant, ces morceaux ne sont pas de totales réussites malgré leur originalité, le côté plus mainstream fait un peu grincer des dents (enfin pour Tu, La La ça passe encore, notamment grâce à son riff accrocheur et son break borissien). S'il y a un morceau qui réussit mieux à passer le simple cap de l'expérimentation "Heavy Pop" pour en faire une réussite indéniable, c'est bien "Jackson Head". Profitant d'une durée très courte, moins de 3 min, le titre a le temps de dérouler tranquillement sans trainer en longueur. Ses parties instrumentales sont loin d'être exceptionnel, surtout pour du Boris mais servent incroyablement à un côté punchy de la chanson qui lui donne son rôle de tube incontournable de l'album.
On arrive déjà à la moitié de la durée de l'album, et il reste seulement 4 chansons. Bien évidemment, Boris nous fait le coup de placer des morceaux de plus de 10 min qui sont au nombre de 2, suivis de petites perles instrumentales de moins de 2 minutes. Retour aux origines drones ?? Pas vraiment en fait. Le morceau qui s'en rapproche le plus, c'est certainement "Aileron". Il débute lentement, à la "Feedbacker" (cette fois sur 2 minutes, pas 12) puis part pour 10 minutes de Drone. Enfin, un drone plutôt original, la voix de Takeshi n'a jamais était aussi classe dans toute la discographie (sauf peut être Rainbow), et apporte un contraste avec la puissance instrumental en parallèle, comme si elle osait affronter les instruments mêmes, et le fait très bien, elle monte dans des accents aigus très maitrisés dont on ne lui soupçonnait pas. De plus, l'apparition d'un piano au fur et à mesure en fin du morceau surprend mais se marie bien à la puissance du son, avant de monopoliser l'espace musical sur quelques notes en toute fin, terminant cette magistrale pièce monolithique de manière apaisée. Le morceau clôture parfaitement bien l'album, suivi du "Czechoslovakia", dernière courte instrumentale qui résonne comme un hommage aux groupes trash des années 80 avec son riff qui mute tout au long des 1 min 30 du morceau. Enfin, certainement le morceau de l'album, l'immense duo Missing Pieces/Key, deux chansons qui s'accordent parfaitement pour former un tout de 14 minutes d'une classe phénoménale.....Un morceau qui puise ses racines dans le Naki Kyoku d'Akuma No Uta et dans Rainbow. Une sorte de slow bluesy, avec ses passages épiques, des passages plus calmes, des soli magnifiques et même un passage noise digne des premiers albums du groupe, où tout devient inaudible, avant que le calme revienne et reparte pour une dernière montée épique. Key clôt le diptyque tout calmement, avec son solo magnifique en fond, tranquille, apaisant.....

Voilà, Boris continue de me faire rêver d'année en année, et même s'il y a eu quelques ratés, le groupe a cet incroyable talent de pouvoir se remettre en question à chaque album, de pousser l'expérimentation encore plus loin et de nous livrer des pièces aussi fortes que ce Heavy Rocks. Et encore, vous n'avez rien vu, et encore moins entendu car un autre album est sorti le même jour, le sublime Attention Please.

Le top des chansons :
8-Leak-Truth, yesnoyesnoyes
7-Tu, La La
6-Galaxians
5-Jackson Head
4-Window Shopping
3-Riot Sugar
2-Aileon/Czechoslovakia
1-Missing Pieces/Key

Marilyn Manson - The High End Of Low - 15 / 20 Le 27/05/2009 à 18H08

Qu'attendre de Marilyn Manson en 2009. Il nous en a fait voir de toutes les couleurs. De l'icône trash des années 90 qui enchainait scandale sur scandale à la personnalié assagit qui parle intelligemment et fait un virage complet dans sa carrière musicale. Avant tout Manson reste une vrai icône, le "God Of Fuck" a marqué le monde de la musique avec sa trilogie quasi parfaite (Antichrist Superstar-Mechanicals Animals-Holy Wood) puis s'est enfoncé dans un univers plus propre avec le décevant The Golden Age Of Grotesque avant de sortir le romantique et intéressant Eat Me, Drink Me qui présentait un Manson empli d'émotion et plus mature. Alors qu'en est-il de son 8ème album, certains annoncés un retour en source, d'autre s'attendait à une suite pure et dure de Eat Me, Drink Me. A l'écoute de The High End Of Low, on se rapproce plus du dernier album que les premiers, bien évidemment. Manson ou plutot Brian Warner, n'est pas stupide au point de nos ressortir une recette qui avait fureur dans les 1990 mais qui sentirait le réchauffé. Au lieu de ça, il livre un album moins intimiste que Eat Me, Drink Me et plus engagé comme au bon vieux temps avec une musique toujours aussi sombre et mature.
Le retour de Twiggy Ramirez qui s'en était allé chez A Perfect Circle montre que l'album n'est pas seulement l'oeuvre d'un seul homme. Ce qui explique certainement ce côté moins intimiste que le précédent opus et au contraire, un retour (léger certes mais retour quand même) à des horizons industrielles, tout en conservant les, sonorités rock du précédant.

L'album s'ouvre sur Devour et on constate que Manson nous mène dans quelques choses de vraiment nouveau, plus adouci, plus mélodique et une voix encore plus marqué par l'émotion. On tombe sous le charme de cette douce première chanson qui se renouvelle sur la fin avec un final tout en décadence : éclats de guitares distordues, batterie martelante et un Manson qui hausse le ton. Manson est très intelligent, il choisit certainement l'un des meilleurs titres de l'album en introduction et nous conquis dès les premières notes mais c'est vrai, on constate une nouvelle évolution, positive pour certains, d'autres seront déconcertés. La chanson s'arrète net, très surprenant.
Seulement l'album n'est pas non plus un groupement d'ovni dans la carrière de Marilyn Manson. On retrouve par endroits un Manson à l'ancienne, notamment avec Pretty As A Svatiska (titre provoc), un titre burné avec quelques expérimentations indus et un refrain dévastateur. Avec l'excellente Blank and White, Manson se la joue plus The Golden Age Of Grotesque (les bons côtés bien évidemment). Un titre aux orientations rock très entrainant qui hausse le ton par moments. De même pour We're from America, ces refrains popisés, sa violence dans les refrains et son solo destructuré nous rappelle encore une fois les bons côtés de The Golden Age Of Grotesque. Enfin, il réutilise les anciennes recettes, obscurité de Antichrist Superstar, pop de Mechanicals Animals et Décadence de The Golden Age Of Grotesque pour forgé deux excellents titres : Wight Spider et I Have To Look Up Just To See Hell. La première se démarque par ses riffs incisifs et un final épique tandis que la seconde dégage une véritable atmosphère étrange, peu rassurante.
Marilyn Manson aurait pu s'asseoir sur ses lauriers en nous servant ce même menu sur tout l'album mais il offre aussi de magnifiques originalités à l'image du titre d'ouverture. Malgré quelques titres faiblards, je pense bien sur à Unkillable Monster (un peu trop facile et trop simpliste), l'entrainante Leave A Scar (qui fait quand même plus image de tube pour radio), la ballade un peu trop facile Running To The Edge Of The World (malgré certains passages intéressants) et la ballade finale Into Th Fire (en demi-teinte), l'album nous réserve de véritables perles. Tout d'abord, le premier single de l'album, Arma-Goddamn-Motherfuckin-Geddon, dont le titre nous laisser penser à une grosse tuerie violente, mais à la place surprise, il s'agit d'une chanson empreint de pop entrainante et d'une certaine décadence propre à certains des single de Manson (This Is The New Shit, Mobscene, The Fight Song et I Don't Like The Drugs But The Drugs Like Me) et s'impose comme un des nouveaux hymnes de Manson (mention spéciale au solo vraiment spécial). Ensuite, Manson nous surprend en se la jouant Tom Waits, avec SA ballade qui fait presque office de country, l'excellente Four Rusted Horse. Un rythme entrainant dans les couplets, de magnifiques refrains et un break où se mèle la guitare électrique placent cette chanson parmi les meilleures composées par Manson (rien que ça). On retiendra aussi les ovnis de l'album, WOW et 15, qui font offices d'excellents titres indus. NIN a son Closer et Manson a son WOW (bon, les 2 chansons ne jouent pas non plus dans la même cour). Vraiment space dans sa seconde partie, on suppose que Mr Manson a consommé quelques substances illicites avant de la composer. 15 est certainement la ballade de l'album, ici pas de guitare acoustique mais des effets par foison et la voix de Manson. Par moment, on a l'impression de reconnaitre Lamb Of God, Coma White ou même Speed Of Pain mais non, ne cherchez pas, cette chanson est vraiment à part, et ne ressemble à aucune autre de Manson.
Enfin cette chronique ne servirait à rien sans évoquer LA chanson de l'album, I Want To Kill You Like They Do In The Movies. Une véritable atmosphère se dégage de cette chanson, la plus longue jamais composée par Manson. Elle va vous tenir en haleine pendant 9 minutes. Vraiment classieuse, c'est avec ce type de Manson montre son génie, sa voix torturé se mèle de très belles manières à la basse menaçante tandis que la guitare poser par moments quelques notes. Dans une seconde moitié où tous nos repères disparaissent, Manson se lancent dans de véritables expérimentations folles mais gardant toujours un sens, une rationnalité qui permet à cette chanson ed faire un tout. En tout cas, à placer aux côtés des bijoux que sont Man That You Fear, Great Big White World et Coma Black.

Cet album va surement en lacher plus d'un mais après tout, Manson ne serait pas un aussi bon artiste s'il ne savait pas se renouveler à chaque album car la trilogie Antichrist Superstar-Mechanicals Animals-Holy Wood se démarquait surtout par sa divertsité. Cela fait donc plaisir de retrouver un Manson en forme, même si Eat Me, Drink Me n'était pas aussi nul que certains le disait mais au contraire était certainement plus personnel. The High End Of Low, lui est tout de même supérieur et pourrait, peut-être, être le premier opus d'une nouvelle série d'album monumental. En tout cas, c'est le plus grand mal qu'on souhaite à Mr Manson.

Classement des Chansons :
1-I Want To Kill You Like They Do In The Movies
2-15
3-Four Rusted Horses
4-WOW
5-Devour
6-I Have To Look Up Just To See Hell
7-Arma-Goddamn-Motherfuckin-Geddon
8-Wight Spider
9-We're From America
10-Running To The Edge Of The World
11-Into The Fire
12-Blank And White
13-Pretty As A Svatiska
14-Leave A Scar
15-Unkillable Monster

Classement albums :
1-Antichrist Superstar
2-Mechanicals Animals
3-Holy Wood
4-The High End Of Low
5-Eat Me, Drink Me
6-The Golden Age Of Grotesque
7-Portrait Of An American Familly
8-Smells Like Children

Nine Inch Nails - The Slip - 17.5 / 20 Le 20/04/2009 à 12H04

En 2008, Trent Reznor aura très bien su gaté ses fans avec un album d'instrumentales nous plongeant au plus profond de son âme et vendu à un petit prix sur internet, et The Slip, album de 10 titres téléchargeable gratuitement sur internet. Démarche peu surprenante venant de Mr Reznor étant donné son rapport avec le monde de la musique et son côté anarchiste s'opposant à l'empire des majors, mais tout de même, ce n'est pas tous les jours qu'on a le droit à un album gratuit d'un des meilleurs groupes de tous les temps.

Trent Reznor est donc actuellement en surchauffe d'inspiration vu que Year Zero était sorti un an plus tôt (chef d'oeuvre absolu par ailleurs) et qu'il avait en plus produit Saul Williams pour son dernier très bon album. De plus il repart pour une tournée de malade avec divers musiciens de génies (Robin Fick, Josh Freese,...) et avec 2 autres très bons groupes, le mythique Jane's Addiction (dont Trent produit leur dernier album) et Street Sweeper (avec Tom Morello). Mais Toute cette activité n'en ferait pas pâtir à la qualité de la musique de Nine Inch Nails, c'est ce que nous allons voir avec ce nouvel opus de celui qu'on appelle Dieu.

L'album démarre par une instrumentale courte et au titre étrange 999,999. Mais que veut bien dire ce chiffre? Il faudra que j'approndisse mes recherches. En tout cas le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle a un côté très Year Zero, avec son bruit de vaisseau extraterrestre. Mais cette chanson est plutôt un complément de celle qui suit 1,000,000, et là on ressent la vrai pâte NIN, avec cette batterie martelante, cette distorsion bruyante digne d'un indus de pur cru. Pourtant ce titre se place plus dans l'optique With Teeth à l'image de Getting Smaller avec ce côté punk qui est esquissé, peut être moins qu'avec le titre de With Teeth, mais en tout cas il s'agit d'un bon tube qui s'annonce efficace en live. Trent se joue encore de nous avec le titre suivant, puisque la chanson suivante nous renvoie encore plus loin, proche de The Downward Spiral voir Broken, avec un titre survitaminé, violent et destructeur digne des March Of The Pigs et autre Gave Up, sans oublier You Know What You Are?. En tout cas, encore une fois la qualité est au rendez-vous, même s'il ne s'agit pas encore de chanson mémorable mais qui risque d'éclater en live.

C'est avec l'enchainement qui suit, Discipline/Echoplex/Head Down, trois titres de haute voltige qu'on à le droit aux vrais hit de l'album. Le premier, très With Teethien (pardonnez moi le néologisme à 2 sous), est un très morceaux popisés suffisamment pour être entrainant et se rapproche des hits de With Teeth comme The Hand That Feeds ou Only. Le second, Echoplex, est une excellent ballade indus, avec une mélodie sombre et lancinante, appuyé par un chant doux et des effets de toute beauté. Cette chanson est à ranger plus du côté de Year Zero avec In This Twilight ou The Warning, et se positionne comme l'un des titres les plus intéressants de l'album, de plus le break est vraiment excellent avec la superposition de plusieurs guitares. Enfin Head Down, le troisième titre, est un pur titre indus, avec son rythme décousu, ses effets par milliers et son rythme destructeur rappelant des machines. Le morceaux entre With Teeth et Year Zero, ce qui reflète très bien l'impression de l'album, celle d'un album situé entre les 2 précedamment nommés.

Pourtant, The Slip n'est pas qu'un simple mélange des deux derniers albums de NIN et il le prouve avec son triptique final et original composé de 4 chanson qui s'enchainent parfaitement, nous emmenant dans un voyage mystique. Le premier pallier de ce voyage se nomme Lights In The Sky et est un titre plein de douceur et de tristesse mais qui possède une atmosphère vraiment étrange. C'est la première fois depuis Right Were It Belongs qu'une chanson de NIN n'est composé que d'un piano et du chant, pourtant on est vraiment touché par la mélancolie qui émane de ce petit chef d'oeuvre (de plus les paroles sont vraiment étranges puisqu'elles nous parlent d'un enlèvement par des lumière dans le ciel, telles des extraterrestres). Ensuite, on enchaine sur un véritable ovni dans la discographie de NIN, l'effrayante Corona Radiata, instrumental de 7 min 30 s où il ne se passe quasiment rien pendant les 5 premières minutes si ce n'est un bruit étrange rappelant encore une fois un vaisseau extraterrestre (impression qui confirme ce qu'entamé Lights In The Sky). Après ces 5 minutes mystiques, quelques effets apparaissent et ous plonge encore plus profondément dans cette atmosphère étrange. En tout cas il s'agit certainement de l'un des titres les plus intéressants jamais composé par Trent Reznor. Suit une nouvelle instrumentale, The Four Of Us Dying, plus conventionnelle que la précédente mais qui conserve une atmosphère étrange grâce aux nombreux effets et à cette basse particulière. Le voyage mystique continue de plus belle mais atteint son apothéose avec le dernier pallier, Demon Seed, Le titre de l'album. Avec son rythme de batterie complètement décousue et ses effets une atmosphère apocalyptique, digne de Year Zero, est installée. De plus les paroles que scandent Trent Reznor contribuent à cette atmosphère, en effet le sens des paroles peut être interprété de plusieurs manière, soit en rapport direct avec Trent ou encore dans l'optique de l'album et l'annonce du fin proche avec la venue d'un démon destructeur sur terre. Le break mystique continuent de nous assomer avant que le grand final nous achève et nous rammène peu à peu sur Terre après ce fameux voyage.

Comme dit précédemment, cet album est un peu le parfait mélange entre With Teeth et Year Zero, puisqu'il réunit des ambiances similaires, pourtant avec son grand tryptique final, Mr Reznor nous offre un véritable voyage mystique original qui continue à nous plonger dans cette univers apocaliptyque que Trent a mis en place depuis Year Zero. La qualité est donc toujours au rendez-vous, bien qu'il ne s'agit pas d'un pur chef d'oeuvre, mais en même temps on ne peut pas demander à Trent Reznor de nous ressortir à chaque fois des The Downward Spiral, The Fragile ou Year Zero, et ceux qui attendent un retour en source de Nine Inch Nails, je pense qu'ils n'ont jamais compris la musique de NIN, celle d'aller avec chaque album de nouveau vers l'avant et de visiter de nouvelles contrées musicales, Trent Reznor a une démarche musicale en constante évolution. De plus il s'agit tout de même d'une galette largement supérieur à ce qui se fait actuellement, et pour le prix dérisoire auquel il est vendu (soit gratuit) pourquoi s'en priver?

Classement des chansons :
1-Demon Seed
2-Lights In The Sky
3-Corona Radiata
4-Echoplex
5-Head Down
6-The Four Of Us Are Dying
7-Discipline
8-Letting You
9-1,000,000
10-999,999

Classement des albums :
1-The Downward Spiral
2-The Fragile
3-Year Zero
4-Pretty Hate Machine
5-Broken
6-The Slip
7-With Teeth

Smashing Pumpkins - Siamese Dream - 19 / 20 Le 22/03/2009 à 12H19

A l'aube des années 90, le grunge était maitre mot au sein de la musique américaine, là où le métal s'essouflait (Metallica qui sortait son dernier très bon album, l'éponyme, avant un vide musical). Pourtant, d'autre style avait réussi à survivre, comme la fusion (Faith No More, Red Hot Chili Peppers et Rage Against The Machine en sont le parfait exemple, et d'autre encore naissait et se développer, comme l'alternatif (My Bloody Valentine et Jane's Addiction en sont les précurseurs). Ce style, au départ, n'attirer que les fanas de musiques underground, mais avec la mort du grunge (coincidant avec la mort de Kurt Cobain), ce style a explosé et a aujourd'hui imprégné le monde de la musique (suffit de voir l'influence de Radiohead dans le monde de la musique actuel), mais on oublit souvent de citer que même sous l'ère du grunge, certains groupes ont bousculer et repousser la musique alternative à son retranchement, Smashing Pumpkins en fait partie et en est, en quelque sorte, le leader attitré. Tandis que certains se touchent sur Mellon Collie And The Infinite Sadness, considéré comme le meilleur album des citrouilles, d'autre sont restés au côté plus underground de Siamese Dream (je l'avoue j'en fait partie, même si Mellon Collie est aussi un chef d'oeuvre).
Cet album, un peu trop oublié à tort, est sorti dans une année charnière de la musique et surtout dans un contexte de rivalité important. En effet, en 1993, sortait 2 chefs d'oeuvres, In Utero de Nirvana et le présent Siamese Dream, hélas, la popularité du premier groupe aura poussé aux oubliettes le second, surtout que dès le départ, les 2 groupes étaient rivaux (l'ex de Billy Corgan l'ayant quitté pour les bras de Kurt Cobain). Mais on ne se plaindra de cette rivalité poussée à son paroxisme puisque les 2 groupes nous ont sortait sorti 2 perles.

Bon, revenons à nos moutons, l'important ici, c'est la musique et nous le showbiz'. L'album commence avec l'une des meilleurs introductions possibles, la magnifique Cherub Rock, véritable monument de la musique alternative (et de la musique tout court). Les citrouilles éclatées entament cet album avec tout simplement la meilleure chanson de leur discographie, mais qu'est-ce qui au final en fait un chef d'oeuvre ? TOUT. Du roulement de tambour de l'intro au solo dantesque en guise de final, tout exprime la magnifiscience des Smashing. Chaque musicien sont les artisans de cet hymne d'une génération de loser blasé de la pop trop envahissante et de la simplicité du grunge (pas si simple que ça), même si le groupe joue de ces mélodies popisés et use du son crade et caractéristique du grunge, sublimé par la voix féminine et particulière de Billy Corgan.
Mais Siamese Dream ne peut pas seulement être réduit à Cherub Rock, d'autres tubes en puissance parcours cet album. Today, en premier lieu, beaucoup plus doux et pop que le précédent avec sa mélodie accrocheuse, pourtant le titre se démarque lui aussi par le son crade des grats (en fait il sera présent dans quasiment tout l'album) et son chant particulier. L'autre c'est Disarm, single ultra réputé avec ce son de cloche et ses violents qui apparait par moment et qui apporte vraiment quelque chose. Mais là où la batterie se fait absente, le chant et la guitare accoustique se font profonds et lors de quelques envolées lyriques accompagnées par le violon, l'émotion est à son comble et ne tombe jamais dans la niaiserie insupportable, loin de là. Une vrai perle d'émotion.
D'autes chansons remplies d'émotions ponctuent l'album à des endroits clefs. Tout d'abord Spaceboy, qui reprend un peu la formule de Disarm : Chant + grat accoustique + violons dans les refrains. Mais les Smashong ne sont pas stupides au point de refaire une chanson similaire. Au lieu de faire dans les flots de larmes continuent, ils préfèrent opter pour un côté optimiste, peut-être la présence de la batterie cette fois-ci y est pour quelque chose, mais en tout cas cette chanson nous fait relever la tête au lieu de nous mettre à terre. Ensuite, il y a Soma, chanson dont émane une ambiance particulière à la fois lourde et chaleureuse, comme si effectivement nous nous trouvons dans le soma, ce corps cellulaire, au sein d'une cellule de notre organisme. A l'écoute de cette chanson on se sent vraiment protéger. Les Smashing Pumkins nous montre vraiment leur génie lorsque retentit la 2 ème partie de la chanson, dantesque, au riff salvateur et sa batterie percutante, en contraste total avec la première partie. Mais c'est surtout le solo épique qui nous fait vibrer jusqu'à sa fin avant de nous replonger quelques temps dans le Soma initial.
Le groupe sait aussi nous montrer une facette destructrice avec Quiet, Geek USA et Mayonnaise. La première a un rythme volontairement violent qui nous fait HeadBanger gràace à ses riffs incisifs et à un Jimmy Chamberlin gonflé à bloc et ça se ressent sur sa batterie. La deuxième commence de la même manière, mais s'échappe un peu plus tard dans des contrées psychédéliques avec son break magnifique qui alterne son torturé et douceur avant de éclaté de nouveau avec une combinaison batterie/guitare salvatrice. La dernière choisit plutôt une optique alternative et posé qui sait éclaté par moment à la manière de Cherub Rock.
On peut aussi noter le très bon enchainement Hummer/Rocket qui opte toutes les 2 pour des mélodies lancinantes et rafraichissantes grâce au sublime travail du duo de guitariste James Iha/Billy Corgan. Hummer se démarque plus que Rocket grâce à son final à fleur de peau et la basse ronronnante de D'arcy.
La fin de l'album est remarquable. L'enchainement Silverfuck/Sweet Sweet/Luna vous assome complèrement et difficile de s'en remettre. Tout d'abord, Silverfuck, qui alterne phase planante, destructrice, épique et douce est surement la piéce maitresse de l'album (derrière Cherub Rock). Son break venu d'ailleurs, oppressant et sombre est tout simplement magnifique mais il vaut mieux vous laisser écouter par vous même ce chef d'oeuvre. Ensuite, peut-être la chanson la moins bonne de l'album, Sweet Sweet, n'en reste pas moins anecdotique puisqu'elle permet de faire transition de belle manière entre 2 des meilleurs titres de l'album. Oui, car Luna est aussi un chef d'oeuvre. Douce et ambiente, elle termine l'album de la plus belle manière, vous endort quasiment grâce à sa basse ronronnante et son chant à fleur de peau. On est entrainé dans une spirale d'émotion où il est difficile d'en ressortir.

Au final, il s'agit donc d'un album trop oublié à tort de la discographie des Smashing Pumpkins, généralement connu pour ses tubes Cherub Rock, Today et Disarm. Pourtant il suffit de pousser la porte un plus fort pour rentrer dans un univers onirique alternant mélodie douce et magnifique, parfois sombre, avec des moment de destruction et saturation musicale rarement vu dans le milieu alternatif. Tout ça est servi par un quatuor d'artiste imprégné d'immense talents. Pour sur, un chef d'oeuvre dans le monde de la musique à posséder absolument.

Classement Chansons :
1-Cherub Rock
2-Silverfuck
3-Luna
4-Soma
5-Hummer
6-Geek USA
7-Disarm
8-Today
9-Mayonnaise
10-Quiet
11-SpaceBoy
12-Rocket
13-Sweet Sweet

Classement albums :
1-Siamese Dream
2-Mellon Collie And The Infinite Sadness
3-Adore
4-Machina/The Machine Of God
5-Machina 2/The Friends And Enemies Of Modern Music
6-Gish
7-Zeitgeist

Prodigy - Invaders Must Die - 15 / 20 Le 24/02/2009 à 19H45

Cette année 2009 sera marqué par le retour de nombreux groupe que l'on attendait plus, comme Limp Bizkit (avec son line up originel), Faith No More (même si pour l'instant ce n'est pas vraiment offciel), Massive Attack, Alice In Chains mais aussi, et surtout celui qui nous intéresse aujourd'hui : The Prodigy.
Mais qu'attendre d'un groupe pionner de l'electro, maître des rave party (avec leur pote les Chemical Brothers et Fatboy Slim) dans les années 90, 17 ans après la sortie de leur premier album, qui avec le temps parait totalement rincé ? Surtout que 5 ans plus tôt, le maître à bord Liam Howlett nous avait pondu un opus mitigé (même si avec le temps l'album se révèle plus qu'efficace). Tout d'abord, notons le grand retour de Maxim et un des emblèmes du groupe, Keith Flint, le mythique chanteur punk à crêtes indescriptibles. Ensuite, aux premiers écoutes des chansons dévoilés sur le net, cela s'annonçait plus que bons. Ces bonnes augures seront-elles justifiées ou tout l'album est simplement dit dans ces 3 ou 4 chansons ?

Invaders Must Die, un nom très évocateur qui annonce le retour des rois de l'electro à tout les jeunots de la nouvelle scène, débute avec un titre éponyme brutal et aux sonorités plutôt old school, nous faisant passé à certains titres des deux premiers albums. On entend scandé "We are The Prodigy", et démontre qu'ils sont belles et bien présent avec une introduction entrainante et on reprend émormément de plaisir à bouger la tête comme au bon vieux temps de Fat Of The Land. Suit le premier single de l'album, Omen, un titre court mais très efficace avec une batterie rentre dedans et une rythmique qui donne envie de jumper partout, un titre vraiment taillé pour le live. Omen est en faite un dyptique puisque plus tard dans l'album on retrouve Omen Reprise, la huitième chanson exactement, qui change d'orientation pour un côté atmosphérique et planant, hélas un peu trop court (2 min 14) qui aurait gagné à être plus long pour prolonger le plaisir.
On découvre ensuite une sorte de clône moderne de Out Of Space, se nommant Thunder, car on retrouve un chant reggae(peut-être moins poussé) qui s'arrête par moment pour laisser éclaté les basses, les effets et la batterie puis enfin les deux s'entremèlent jusqu'un final très réussi. Ce titre renvoie Out Of Space à l'âge de pierre et cela permet de souligner l'incroyable évolution de la musique électronique en à peine 15 ans.
Colours est un bon titre mais on ne peut s'empêcher de noter une ressemblance avec l'excellente Memphis Bell dans le précédent album au niveau de la rythmique mais la chanson se ratrappe au refrain par un changement d'orientation vers des contrées plus psychédéliques. Au final il s'agit surement du titre le plus faible de l'album, mais la qualité est au rendez-vous et le final est tout simplement excellent.
Mais qu'en est-il des hits dantesques dignes de Firestarter, Smack My Bitch Up, Poison ou encore Spitfire ? Ne vous inquitez pas les Prodigy ont su ponctués l'album de véritable bombes nucléaires. En premier on retrouve Warrior's Dance, dévoilés en live sur le net et se révèlant tout simplement excellente, celle-ci est le savant mélange entre l'électro et la soul démarqué par une atmosphère étrange et perturbante en introduction et au break qui contraste avec la chaleur des basses et du chant, culte !! Ensuite on retrouve un autre hit à la plage 9, World's on Fire dévoilé au tout début au Rock Am Ring est tout bonnement le meilleur titre de l'album et va rejoindre aux panthéons les cultissimes Firestarter et cie, dont le potentiel est multiplié par mille en concert. Cet chanson est dans la veine des titres cités précédemment mais au lieu de mettre la gomme dès le début, celui-ci monte en puissance avant d'éclaté dans un déluge d'effets dans les refrains, et puis le final est tout simplement dantesque. Enfin le dernier hit est Stand Up, la dernière chanson de l'album, beaucoup plus planante à la manière de Climbatize ou de The Narcotic Suite, mais avec un côté groovy et dance pas déplaisant, et ferait tout simplement bonne figure en rave party.
L'album regorge aussi de titres originaux, l'excellente Piranha qui nous plonge dans une atmosphère déjanté voir punk et flippante par moment grâce aux effets de Mr Howlett, Maxim qui rap dessus complémente le tout et voici l'un des meilleurs titres de l'albums. Run With The Wolves avec Dave Grohl en guest à la batterie se démarque par....sa batterie (tiens bizarre), mais aussi sa guitare aux riffs salvateurs. Tout ceci constitue l'un des titres les plus rocks (voir hard rock) à la manière fuel my fire de la discographie du groupe.
Enfin pour terminer, il y a le cas Take Me To The Hospital, un titre renouant avec le côté old school d'un Jericho ou Charly (avec cette voix si particulière) et des effets et basses modernes, et, surprise Prodigy nous dévoile l'un des meilleurs titres de toutes leur discographie, qui n'a pas vraiment de file directeur, la chanson changeant d'horizon à plusieurs moments, puis de nouveau effets s'accumulant. Un pur moment de plaisir et le final ne sera pas là pour nous contredire.

A la fin de l'album, on pousse d'abord un gros soupir, celui d'être soulagé, Prodigy est bel bien de retour au devant de la scène et éclipse toute la nouvelle scène comme The Chemical Brothers l'avait fait avec leur dernier opus. Ensuite un large sourire apparait sur notre visage, celui de la joie que nous procure le plaisir de s'être défoulé dans cette grosse tuerie et de l'ajout de nouveaux titres dévastateurs pour une future soirée. Enfin, on se surprend à remettre le cd en marche une nouvelle fois pour se reprocurer ce plaisir à la manière d'une drogue.
Oui!! Prodigy c'est bon et on en redemande, à en devenir accro. De plus, l'annonce de concerts (particulièrement le 15 mars au Zenith de Paris, j'y serai !!), nous laisse présagé d'une tournée monumentale et épique !!

Classement des chansons :
1-World's On Fire
2-Take Me To The Hospital
3-Warrior's Dance
4-Run With The Wolves
5-Dyptique Omen
6-Stand Up
7-Piranha
8-Thunder
9-Invaders Must Die
10-Colours

Classement des albums :
1-The Fat Of The Land
2-Music For The Jilted Generation
3-The Prodigy Experience
4-Invaders Must Die
5-Always Outnumbered, Never Outgunned

Metallica - Death Magnetic - 15 / 20 Le 26/10/2008 à 13H59

Nouvel album de Metallica depuis 5 ans, forcément, c'est un véritable évènement, même après le très (injustement?) décrié St. Anger qui avait complètement divisé les fans du groupe. Mais rassurez-vous, cet album ne sera pas un véritable blasphème puisqu'il renoue avec un métal plutot heavy à la manière du Black album.
Oui! Heavy, mais aussi ayant quelques cotés trash à la manière du très énervé et très bon premier titre: That Was Just Your Life. D'autres titres aussi ont un certain coté trash comme The Judas Kiss, My Apocalypse et en quelques sortes All Nightmare Long (principalement l'intro).
En tout cas, le très bon point de cet album, c'est que l'on ressent les musicos en harmonie, notamment un Lars Ulrich, qui confirme une nouvelle fois son statut de très bon batteur reconnaissable par mille grâce à ce son de caisse raisonnante, apportant de la puissance. Robert Trujillo qui avait déjà montré l'étendue de ces talents, nous assome complètement sur certains titres notamment Cyanide. Enfin, les 2 gratteux reviennent à des compositions plus complexes même si le son se veut gras et lourd à la manière du précédent album, et surtout reviennent aux soli qui pénalisaient St. Anger de leur abscence. Mais les soli restent tout de même de qualité relatives car autant on peut trouver des solos ingénieux et vraiment bons (That Was Just Your Life, The Unforgiven III, The Judas Kiss et Suicide and Redemption), autant on peut être déçu par la banalité de certains (Quelques parties de The Day That Never Comes, The End Of The Line, Broken, Beat & Scarred).
De plus, on peut retenir une certaines homogénité tout au long de l'album qui le pénalise si on l'écoute en entier mais qui ne pose pas problème en écoutant les titres séparémment. On peut aussi regretter que certains titres soit un peu gnan gnan avec des mélodies qui frisent parfois le ridicule: The End Of The Line, et All Nightmare Long , même si on peut trouver quelques parties intéressantes dans chacune de ces chansons.
Heureusement, Metallica on sut se surpasser et permettent ainsi à certains titres de faire partie des meilleurs de leur discographie, Cyanide (chanson aux changements de rythmes maitrisées et avec un break de dingue), The Unforgiven III (chansons ultime de l'album, qui mélange émotion et puissance et qui atteint son paroxisme niveau qualité au break) et My Apocalypse (titre puissant, rapide qui renoue avec la période trash et faste du quatuor).
Finalement, The Four Horsemen n'est pas encore mort et le démontre avec ce nouvel opus qui malgrès de nombreux défaults de répétitivité et d'ennui sur certains titres (en même c normal après 25 ans de carrière et 9 albums dans les pattes). Certainement le meilleur album du groupe de puis le Black Album!!

Classements Songs:
1-The Unforgiven III
2-Cyanide
3-My Apocalypse
4-That Was Just Your Life
5-The Day Thar Never Comes
6-Suicide And Redemption
7-The Judas Kiss
8-The End Of The Line
9-All Nightmare Long
10-Broken, Beat & Scarred

Classement albums:
1-Master Of Puppets
2-...And Justice For All
3-Metallica (Black Album)
4-Ride The Lightning
5-Kill'em All
6-Death Magnetic
7-St. Anger
8-Load
9-Reload

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