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Slipknot - The End, So Far - 18 / 20 Le 20/09/2022 à 22H18

Le mieux si vous ne l'avez pas encore écouté, c'est de vous faire votre propre avis.

Bon alors qu'on dise tout d'abord des évidences : "la pochette est horrible de chez horrible" et "TOUS les musiciens sont au top dans cet album". Voilà, maintenant on peut se lancer dans l'album chanson par chanson.

Adderall : C'est une vraie musique et pas seulement une intro. Elle est vraiment prenante avec une basse très présente (comme dans bon nombre de morceaux tels De Sade, Acidic ou Finale). D'ailleurs, le fait que la basse soit aussi présente et presque jazzy dès fois me fait penser à Mate, Feed, Kill, Repeat. Chant clair, mélodique, on est dans le nouveau Slipknot, celui des émotions.

The Dying Song (Time to Sing) : Efficace sans être géniale, elle coche toutes les cases d'un bon Slipknot. Violente et entraînante, rythmée pour le live.

The Chapeltown Rag : On la connaît, c'est une énorme claque. Tellement puissante, avec un chant nouveau dans l'approche sur le pré-refrain, une batterie à 100 à l'heure, et puis ce final ... tellement lourd ! Un des meilleurs titres de l'album et de leur carrière.

Yen : Dans une toute autre approche que la précédente, cette chanson n'en est pas moins un monument. Les montées sont puissantes, efficaces. En moins bien, peut-être le break avec les scratchs.

Hivemind : LE meilleur morceau de l'album pour moi. L'apogée de Slipknot, tout y est, l'agressivité, les mélodies, les émotions, la violence ... Avec son faux air de (sic) au début, les 9 nous emmènent très loin.

Warranty : Chanson scandée comme sait les faire Slipknot (Pulse of The Maggots, ...), je ne l'ai pas aimée tout de suite. Peut-être que cela vient du son, je l'ai trouvée brouillonne. En tout cas, elle ne fait pas dans la dentelle, avec un énorme passage Deathcore sur la fin (surprenant mais pas si bien que ça). Après plusieurs écoutes, c'est beaucoup mieux quand même.

Medicine for the Dead : La chanson la plus longue de l'album. Surprenante, lancinante mais agressive quand même. Très bien construite, avec ce refrain presque joyeux et hurlé. Un vrai succès, pas du tout dans la lignée d'un Slipknot "classique".

Acidic : Va bien avec la précédente. Surprenante également. A découvrir car tout cela sonne nouveau.

Heirloom : LA déception. Chant clair uniquement, assez monotone. Un peu trop "adolescente".

H377 : Dans la lignée de Eeyore, Get This ... mais en moins bien je trouve. C'est sûr que c'est un parpaing mais elle est un peu longue peut-être, là où Red Flag était dans WANYK très punk-hardcore dans l'âme ce qui ici aurait pu être reproduit.

De Sade : Un début avec les percussions (à la Prosthetics) et une chanson là aussi bien construite, surprenante dans l'alternance du chant clair et des hurlements. Et puis ces "De Sade" hurlés sur la fin, ça défoule !

Finale : Excellente, même si, là aussi, on est sur un Slipknot alternatif, avec un chant clair assez présent. Clôture bien l'album mai pourrait aussi l'ouvrir. Se termine sur du chant féminin symphonique et des notes de piano.

A toujours les meilleurs ? A vous de juger. Pour moi c'est oui, de part ce qu'ils véhiculent, ce qu'ils créent, de ce qu'ils entreprennent. Aucun album n'est le même, il y a dans Slipknot une diversité qui m'a toujours transporté. Je le retrouve ici, même si je suis parfois désarçonné. Merci à eux.

Archspire - Relentless Mutation - 19 / 20 Le 13/12/2019 à 14H35

Tout est dit dans la chronique ! Une énorme claque sur cet album. Masterclass du death technique.

Korn - The Nothing - 15 / 20 Le 19/09/2019 à 15H33

Sentiment mitigé en ressortant des quelques écoutes de l'album ...
Tout d'abord l'impression (mais n'est-ce qu'une impression ?) que tous les titres sont construits sur le même modèle : couplet, refrain, couplet, refrain, pont, couplet couplet (du classique quoi) ... Et cette impression est décuplée par la simplicité des riffs de guitare. Ici pas trop d'emmerdes avec la mélodie ou la technique, tout est basé sur le rythme. C'est d'ailleurs un réel choix je pense et non un manque de créativité. Du coup, on se focalise bien plus sur la voix et la batterie qui sont les deux éléments forts de cet opus. Et on peut dire que c'est réussi.

Davis nous sort une fois de plus une partition incroyable de variété et je pense là aussi que toute sa souffrance et l'émotion qu'il arrive à faire passer (ses pleurs dans l'intro, ses langueurs, ses cris ...) sont bien réels suite aux évènements qui ont eu lieu dans sa vie privée, alors qu'ils semblaient forcés dans les albums précédents.

Quant à la batterie, elle est remarquable non par sa technique mais par sa justesse. Elle est véritablement un appui majeur là où à une autre époque c'était la basse (très discrète ici).

Les titres à écouter sont : Cold, pourquoi pas You'll Never Find Me, The Darkness Is Revealing, le finish de Idiosyncrasy, H@rd3r et surtout This Loss mon coup de cœur !

Slipknot - We Are Not Your Kind - 18 / 20 Le 09/08/2019 à 12H02

Oui ils osent ! Et ça fait du bien.

Slipknot est quand même un groupe énorme, tentaculaire ... et créatif. Aucun album ne se ressemble, Slipknot (l'album) était brutal, bordélique et presque sale ; Iowa était extrême, presque death et puissant ; The Subliminal Verses était protéiforme, novateur mais avec un son pas génial ; All Hope Is Gone était industriel, lourd et pas toujours inspiré ; enfin The Gray Chapter était moderne, direct et efficace.

Alors qu'en est-il de WANYK ? Si je devais résumer mes premières impressions, je dirais "contemporain", "audacieux", "politique", "assumé" et "dans ta gueule".

Il y a de tout ici, du brutal, du massif, des émotions variées, des sons cristallins, dérangeants, des hurlements de rage, presque de catharsis, le retour à un chant parfois proche du rap, et même un certain bordel bienvenu avec des titres qui ne respectent pas le "couplet+refrain...".

L'auditeur est embarqué dans cet univers de colère où il existe quand même un espoir : celui de la musique, celui d'être ensemble, d'être un groupe, de ne pas appartenir à leur monde à eux.

Les titres phares sont Unsainted (presque magique), Birth Of The Cruel (massive), Nero Forte (prenante), Critical Darling (le pendant de la précédente, et quel finish), Liar's Funeral (exceptionnelle !!! aucune fausse note, dans la lignée d'un Skin Ticket ou d'un Vermilion), Red Flag (sans concession), Orphan (ingénieuse, qui aurait sa place sur Vol3), Not Long For This World (qui ne se déguste pas à la première écoute, que j'ai trouvée décevante) et bien sûr Solway Firth (quelle conclusion magistrale !!!).

Je suis plus partagé sur Spiders (étonnante mais au final pour dire quoi ?), et My Pain (qui est plus une longue transition qu'une véritable musique) tandis que Death Because Of Death est en trop car à ce moment de l'album on a pas besoin de pause, on rêve juste de se prendre dans la gueule les deux parpaings que sont Birth Of The Cruel et Nero Forte.

Au final, Slipknot nous sort un album assez extraordinaire, complexe, authentique et intègre (en tout cas j'y crois), et avec peu de titres "radio compatible" comme pouvaient l'être Duality, Dead Memories ou The Devil In I.

J'ai l'impression que Slipknot a fait ce qu'il a voulu, et c'est comme ça qu'on les aime.

Edit : et pour une fois, on entend TOUS les membres du groupe (DJ's comme percussionnistes) qui apportent une vraie plus-value à l'album

Litovsk - Dispossessed - 14 / 20 Le 01/04/2019 à 16H09

Bon album, on se laisse facilement entraîner dans les premiers titres par la nonchalance et l'attraction du post-punk de Litovsk. Je suis moins fan des titres en français et je trouve qu'il y a quelques longueurs malgré la durée du cd (33').

In Flames - I, The Mask - 9 / 20 Le 29/03/2019 à 14H51

Mince je n'aime pas jouer les vieux cons avec le refrain "c'était mieux avant". Mais je crois qu'In Flames va prendre pour tout le monde. Un groupe a le droit d'évoluer, pas de souci. Un groupe a le droit de faire de la musique calibrée radio, pas de souci non plus, j'en écoute (Hollywood Undead, Korn, ...).

Mais là, j'avoue ne pas trop comprendre. Ce que j'avais en tête d'In Flames, c'était des titres super accrocheurs mais toujours créatifs (même si on avait depuis longtemps compris la recette). Une efficacité et quoiqu'on en dise un certain talent.

Les deux derniers albums étaient tellement mauvais qu'on ne savait pas vraiment où voulait allerIn Flames, dont la trajectoire me faisait penser à celles qu'avaient pris récemment Linkin Park ou Muse, à savoir de la soupe bien fade tout en aillant l'air bien énervé.

Alors voilà qu'In Flames sort un album un peu mieux, avec quelques idées piquées dans l'air du temps. Pourquoi pas ? Mais putain, quand t'es capable de sortir des trucs aussi bien foutus de 1994 à 2011, t'as pas le droit de pondre quelque chose d'aussi délavé et incolore en 2019.

In Flames se retrouve donc le cul entre deux chaises, entre l'échec de la pop-futuro-core des deux albums précédents pour laquelle ils manquent cruellement d'inspiration et de talent et l'immense succès du death mélo des débuts, pour lequel ils ont l'air d'avoir fait le tour.

Bon Dieu, ça me donne envie de dire à tous ces groupes qui ont envie d'évoluer vers de nouveaux horizons mais qui sont un peu coincés pour le faire, que ce soit par leur succès, par leurs fans ou par leur producteur, ...

Lancez-vous dans une voie (et une seule) et bossez à fond les gars ! Parce que vous êtes bourré de qualité, à moins qu'il ne soit temps de tourner la page et de se consacrer à d'autres projets.

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