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un pas vers la pop qu'ils avaient créée à l'époque, un pas vers l'amour du son torturé qu'ils définissaient, inimités et inimitables, MBV dominait la scène british avec une classe indécente.
sublime, le son sculpté et élevé au rang d'art, un album intemporel, éthéré et furieux, bouleversant et majestueux, intime et explosif... Sur scène, c'était un "wall of sound" de toute beauté.
un live OK, trop court toutefois, et qui n'apporte pas grand chose aux versions albums.
un très bel album, même si on regrette la période la plus expérimentale. Une forme de grande synthèse, où se mêlent les échos électros et le côté plus "guitare" du groupe (pression des fans indécrottables de l'avant Kid A? non, ils ont toujours montré leur indépendance). Un album assez doux et feutré, très mature.
creep, creep, creep: rien de plus à l'époque, c'est encore très jeune et immature, mais bon: creep, creep, creep...
un bon album, mais encore un brouillon par rapport à la révolution des années 2000. La culture rock reste encore trop présente, il faudra encore élaguer.
Un classique, avec ce qu'il faut comme titres douloureux et à la sombre beauté pour toucher le coeur du public, une évolution majeure dans l'histoire du groupe, mais ils seront nettement plus brillants, exigeants, révolutionnaires avec KID A et Amnesiac
Ouf, ils se réinventent se disait-on. Quelle révolution, à pleurer, un travail d'orfèvre, où tout est pensé au millimètre, sans oublier le plaisir de l'auditeur, ajoutait-on. Le top de Radiohead.
L'album parfait, la face sombre de Kid A (déjà sacrément torturé), l'expérimentation la plus intelligente de ces années, la beauté et la finesse. Pour moi, le sommet de Radiohead
un retour aux grattes, une synthèse, mais pas encore l'équilibre excellent de "In Rainbows"
Slayer sort un premier album dantesque, aux connotations punk évidentes, avec une écoute certainement attentive de la NWOBHM. Sans concession, ovniesque dans le paysage de l'époque, le côté brut et direct fonctionne toujours aussi bien, même le son sans fioritures et radical passe bien aujourd'hui.
c'était quand même cool ces années là: on achetait Enfer magazine ou Hard rock mag, on attendait le prochain Slayer en écoutant Ride the lightning, Voïvod était très créatif aussi, Megadeth allait exploser, et toute la scène thrash tourbillonnait et explosait! Slayer, avec cet album, devenait une terrible référence: déjà, leur puissance, leur maîtrise, leur mise en place parfaite écrasait les autres groupes.
Rien à dire d'essentiel qui n'ait été dit: le classique, le grand classique du THRASH, immortel, indémodable, et tout et tout. Pour ceux qui ont vécu la sortie, on avait l'impression que le thrash avait évolué à la vitesse de la lumière.
quand il est sorti, tout le monde était un peu décontenancé: une prise de risque courageuse, un sens de la mélodie ("insane", certes) que l'on ne pouvait soupçonner, mais c'était assez génial de passer les morceaux de reign et de south tour à tour. En concert, tout se mélangeait admirablement...
une synthèse, un moment, un résumé, mais beaucoup de maturité, des titres dont on se rappelle encore et qui ne bougent pas.
sublime live, le truc à emporter avec soi. Slayer sur scène, c'est une terrible expérience plus que recommandée!
retour aux choses sérieuses après quelques années difficiles (celles , en gros, des 90's), en fait si rien ne change vraiment, quelques morceaux se détachent (jihad) et surtout la cohérence et la mise en place du groupe sont monstrueuses, le retour de Lombardo jouant pour beaucoup.
c'est bien, c'est bon, c'est une transition, avant une petite perte d'inspiration qui durera pour moi jusqu'à "the system has failed".
A la sortie, un peu de déception: Megadeth gagnait en structure, harmonie, ce qu'il perdait en spontanéité et liberté. Friedman à l'époque était connu comme un shredder, pas forcément donc comme un bon guitariste (;)). Mais il faut avouer que son apport, sa culture musicale, étaient très complémentaires de ceux de Mustaine, qui a livré là des compos qui n'ont pas pris une ride. Je l'ai toujours moins écouté que "Peace sells", mais plus que ce qu'ils ont produit après.
complètement barge et radical, limite chaotique, une liberté totale, le refus du carcan thrash, des sons montrant une grande culture musicale (du jazz au NWOBHM moribond en passant par le post-punk): l'écoute reste toujours aussi respectueuse et admirative 23 ans après. |
