Mutoid Man -
Mutants
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16 / 20
Le 11/08/2023 à 10H43
Des tentacules, des monstres visqueux, des robots volants à mi-chemin entre la tête de mort et le casque militaire, des symboles de radioactivité, des yeux globuleux, un énorme mollusque… et surtout le logo Mutoid Man vert fluo se détachant d’un fond aux teintes violet. John Santos, qui avait déjà travaillé sur les précédents disques du groupe, dit s’être est inspiré de l’univers et des paroles de Mutants. On le croit volontiers, tant cet amalgame improbable et complétement barré est à l’image de l’album qui part dans tous les sens, dans une bouillonnante frénésie.
Rien de bien nouveau vous me direz. Il est vrai que Mutoid Man, qui a vu le jour alors que Stephen Brodsky était en pleine angoisse de la page blanche après l’échec commercial d’Antenna (Cave In), a toujours revêtu le statut d’échappatoire sans prise de tête. En somme tout ce qu’un side-project est supposé être.
Si Call of the Void donne l’impression de reprendre les choses là où elles se sont arrêtées il y a six ans, on se rend assez rapidement compte que ce n’est pas tout à fait le cas. L’ossature de Mutants reste celle de ses prédécesseurs : une impétueuse mixture à la composition incertaine empruntant sans vergogne ni prise de tête à droite ou à gauche. Cependant, plus que jamais l’album s’engage dans des voies aux directions opposées. L’exploration de sonorités très accessibles, empruntant au Power Metal (Call of the Void) ou au Pop Punk (Siren Song) côtoie ainsi des titres qui font partie des plus frontaux jamais composés par Mutoid Man. Pièce centrale, Unborn est clairement le morceau le plus Heavy de la discographie du groupe. La présence de Jeff Matz qui officie également au sein d’High on Fire n’est certainement pas pour rien dans l’irruption de ces sonorités Sludge. Renforcé par un Aaron Turner au chant, Unborn est également une vitrine des talents de musiciens de chaque membre. Ben Koller, comme d’ailleurs sur le reste de l’EP y est énorme.
Contrairement à ce que le paragraphe précédent pourrait laisser penser, les new-yorkais n’ont cependant pas composé un LP yin yang mais on bien pris soin d’introduire de la versatilité au sein de chaque morceau. Broken Glass Ceiling se déroule ainsi majoritairement sur un mid-tempo gentillet et assez convenu avant de basculer de façon schizophrénique dans une rage dévastatrice aux accents Hardcore. Dans une certaine mesure, Memory Hole est construit sur le même modèle (à la nuance près que Nate Newton intervient tout au long du titre).
S’il comporte quelques moments mélo dont je ne raffole pas (Siren Song, Setting Sun), Mutants marque le retour fracassant de Mutoid Man. On leur pardonne donc leurs six années d’absence et on les attend de pied ferme sur scène pour pouvoir assister aux mythiques batailles de doigts d’honneur !
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17 / 20
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Le 16/06/2017 à 15H28
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Now that I know I am Responsible
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11 / 20
Le 25/04/2017 à 09H59
Entendons-nous, Now that I know I am Responsible n'est pas un grand album mais la chronique est quand même hyper sévère. Je trouve assez moyen d'écrire que ce LP s'adresse à un public féminin mais passons.
Ce que l'on peut reprocher à Vices, n'est ni un manque de conscience professionnelle ni un manque d'humilité mais plutôt un manque de créativité. L'album se contente de reprendre les codes du genre, auquel on adhère ou pas, mais n'est pas scandaleux. Pour finir, si ce n'est pas du Hardcore, alors c'est également le cas d'un pan énorme de cette scène : Verse, Carpathian, Bane, Ruiner, Blacklisted, Have Heart...
The Great Old Ones -
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15 / 20
Le 24/02/2017 à 08H11
Superbe chronique !
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