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Far a mangé Coldplay. Bien digéré, cela donne la seconde chanson, If You Cared Enough, terriblement accrocheuse, et le morceau-titre très équilibré. Les éléments se mélangent moins bien par moments : Give Me A Reason, un peu trop évident, ou le final beaucoup trop long pour son propre bien. La production sert d'attelle au jeu de guitare, plus efficace et moins gras, et Far y perdra certainement des fans au passage. C'est pourtant un bon album du combo qui se renouvelle sur chaque album.
Indispensable. En suivant les mêmes pistes que Saturday Night Wrist, il rend ce dernier inutile tant les mêmes éléments s'intègrent bien mieux dans la logique de cet album. La première grosse claque, Royal, se permet de rappeler que Deftones a toujours su marier aggressivité et mélodies, comme si leur musique était le portrait d'une passion dévorante. Le reste de l'album sert presque de galerie aux sonorités explorées par le groupe pendant toute leur carrière. 976-EVIL, pour moi le point culminant de l'album, s'inspire des années 80 et fait preuve d'une telle maturité qu'elles ne peuvent que retourner se coucher. 2010 : la magie des Deftones pourrait presque passer pour évidente.
Un album plus cohérent que le précédent, où les propos vont de pair avec la musique, chaotique et lourde. Certes il y a des inspirations évidentes, et Tanen revendique l'héritage d'une décennie de musique barrée.
Beurk. Boris sort les poubelles en attendant ses Japanese Heavy Rock Hits avec un Luna peu inspiré. Torche fait de la lèche sur la seconde partie en s'inspirant largement de leurs collègues nippons, sans viser plus haut. Dommage, vraiment.
Un chef d'oeuvre. La présentation est évidemment trop expérimentale pour toucher un large public (4 CDs à jouer simultanément) mais les galettes recèlent des trésors de mélodies qui annonçaient le cap que les Flaming Lips allaient prendre pour la décennie à venir. De la planante première piste à l'hymne typiquement Coynien Big Ol' Bug Is The New Baby Now, le groupe se permet tous les effets de voix, les bruits criards et les fréquences insupportables. Le summum de l'album reste Riding To Work In The Year 2025 (You're Invisible Now) où la ligne de basse la plus envoûtante jamais composée côtoie les choeurs façon Walt Disney. Vitrine parfaite pour les Flaming Lips donc.
Deux reprises intéressantes en principe mais sans grand intérêt tant les originales étaient déjà puissantes. Les voix sur Bodies en particulier, trop linéaires, résonnent moins bien. Dommage.
Quatre albums plus tard, Cult Of Luna a gagné des membres, s'est fait une place dans l'imposante scène post-hardcore et a poursuivi ses exactions progressives... sans jamais retourner à l'efficacité du premier effort. Cult Of Luna touche à la grandeur d'un Will Haven : écrasant, et on en redemande. C'est certainement trop long mais ça en jette : mention spéciale à la myriade de voix très bien incorporée sur To Be Remembered.
Avec la démo Face Icon, on sentait le groupe en perte de vitesse. Il lui a donc fallu se réinventer, avec un membre de Hellmotel de plus, et le résultat suscite chez moi les mêmes impressions que pour Hang Us Young : on critiquera les influences peut-être trop présentes mais c'est du bon! Le groupe sait enfin totalement où il va, et les 6 titres s'enchaînent sans répit, et n'attendent que d'être rejoués en boucle. Dur de résister.
La grosse claque progressive à laquelle je ne m'attendais pas. Hacride a osé l'album un peu moins technique, un peu moins évident, beaucoup moins linéaire. Les riffs s'enchaînent comme autant de tremplins pour le chanteur qui pousse à fond l'expérimentation mélodique qu'on avait pu entrevoir sur On the threshold of death, le dernier morceau d'Amoeba. Il y a aussi une myriade d'effets et de samples qui construit une ambiance propre à l'album. Des choix de production qui ne feront pas l'unanimité mais qui contribuent indéniablement à rebâtir l'identité d'Hacride. Et Lazarus est leur piédestal, l'album qui leur permettra, on l'espère, de lorgner vers la cour des grands.
Ouch. Les gars de The Chariot reviennent avec un album plus chaotique que jamais : violence et bruits sont leurs atouts musicaux et franchement ça se digère mal. Il n'y aura finalement que la pause mélodique sur Impress pour donner un second souffle à l'auditeur terrassé par tant d'absolutisme.
Un album bien loin de You Are There en effet, ce qui n'est pas pour me déplaire car Mono gagne en dimensions sur cet album. Pas encore terriblement touchant mais un bon album.
Leur meilleur album? Le plus cohérent en tout cas, après un Abandoned Language qui partait en flou artistique et un Absence peut-être trop abrasif. Ici il y en a pour tous les goûts, et les gars de Dälek ont sans doute réussi à concrétiser leur vision d'un hip-hop ouvert et subversif.
Dopethrone part II, rien de moins. Ils se surpassent sur l'ouverture, pour la peine.
Electric Wizard nouvelle formule le proclame : les séries B c'est son dada. Du sérieux de Come My Fanatics il ne reste pas grand chose, le kitsch s'impose partout dans cet album qui n'innove réellement que quand il s'assume (Dunwich!) Les riffs resteront familiers aux explorateurs de l'occulte Dopethrone, et le voyage sera un peu long au final, mais bon, vraiment, a-t-on mieux à faire?
Death Magnetic c'est beaucoup de choses. Un Metallica inspiré, chose qu'on n'avait pas vu depuis longtemps, une production excellente (ce grain de guitare!), un bassiste sous-exploité. C'est aussi un album qui traîne un peu par moments, mais contrairement à la chronique, j'aimerais ériger en morceaux phares de l'album l'ouverture That Was Just Your Life et l'épique Suicide & Redemption : Metallica a rarement été aussi efficace.
Un album étouffant, d'une densité inégalée. Probablement le plus ambitieux du groupe et le plus difficile à première écoute, il contient le morceau ultime de The Angelic Process qui n'est autre que le morceau-titre : terrassant.
Encore une suite ridicule pour Adema, qui se paye le luxe de défigurer Cold and Jaded (à l'origine une démo de Level bien plus réussie que le résultat final). Le reste de l'album peine à repositionner le groupe parmi les ténors du néo-métal, après un Planets plus rock mais franchement raté. Arrêtez le massacre...
Répétez après moi: Une piste inusable et égalée seulement par la version du live at Pompeii (avec gong!)
Pas franchement une perle ce premier album, plutôt un batard expérimental plus ou moins efficace qui porte surtout la griffe sonore Ez3kiel plus que leur univers. J'avoue qu'en débutant par ce premier album je n'ai pas compris tout l'engouement que pouvait générer ce groupe, avant de me lancer dans la suite (superbe) de leur discographie.
Honteusement mauvais ce nouvel album! Après une intro qui laisse espérer un album au moins correct, et un premier morceau qui assure sans plus, on comprend vite la supercherie : ce coup ci on entend les 9 membres mais chacun est sous-exploité, surtout Joey Jordison disons, qui nous sert des rythmiques sans grand intérêt collées à des riffs ni originaux ni accrocheurs et une voix affreusement inutile. Les paroles me font encore rire quand j'y repense. |
