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Linkin Park - Living Things - 11 / 20 Le 29/06/2012 à 23H56

J'ai bien aimé l'album. J'ai d'ailleurs sorti une chro sur le sujet, mais comme elle n'a pas été publiée (tant mieux, parce qu'étant un peu élogieux, j'aurais sans doute été un peu insulté ^^'), je la copie/colle ici :

En 2007, Linkin Park publiait ce qui allait bientôt être leur acte de divorce avec une bonne partie du public metalleux, Minutes To Midnight. On a pourtant tendance à oublier que cet album dit "patchwork" - puisque n'ayant pas d'unité musicale propre - s'est plutôt bien vendu. Et pour cause : quatre singles passés à la radio : What I've Done, Bleed It Out, Shadow Of The Day et Leave Out Of The Rest. Ce revirement musical est néanmoins resté au travers de la gorge de bons nombre de personnes du milieu. Personnellement, après avoir été un temps déconcerté, comme beaucoup, je m'étais ré-écouté Hybrid Theory et Meteora et m'était rendu compte que, si c'était bien du bon Neo Metal, ça n'était pas si complexe et brillant que cela (après tout, ça n'était que l'héritage des Rage Against The Machine, avec un DJ et un chant Pop en plus...) et qu'il était donc inutile de les fustiger ainsi. C'était soft, assez easy-listening, mélodieux, parfois drôlement mièvre (Shadow Of The Day m'est toujours assez difficilement supportable, par exemple), ça ne cassait pas trois pattes à un canard, mais ça s'écoutait pas trop mal et c'était l'essentiel. J'avais donc pris la mesure et m'étais dit que ce serait peut-être ma passerelle pour le Pop-Rock, si un jour, il me prenait l'envie de m'y intéresser.

Il y a bientôt 2 ans, les Californiens récidivèrent avec A Thousand Suns, qui fut encore une fois critiqué chez nous. Mais pas seulement. Beaucoup avaient, comme toujours, crié au commercial, étant donné que la bande à Chester Bennington avait choisi un virage Electronica, en pleine période d'expansion de ce genre musical. Soit ! Je pense que rester dans le genre musical qui les avaient fait percer aurait été plus efficace commercialement, mais cette accusation se comprenait. D'autant que, même moi, d'ordinaire d'une indulgence presque pathologique avec les artistes que j'aime, j'avais considéré la moitié des interludes comme dispensables (la deuxième intro The Radiance, la ridiculement courte Empty Spaces et la reprise robotique du refrain de Burning In The Skies dans Fallout) Et si le remplacement de la batterie par une boîte à rythmes et l'absence de guitares pouvait s'avérer déroutant, je n'avais pu que saluer le culot de cet album. Alors que la plupart des groupes d'Electro radiophoniques surenchérissaient dans l'incitaion à profiter de la vie, à répondre aux appels de la chair, de beaucoup boire, beaucoup fumer, et pas que des cigarettes, Linkin Park prenait le pari de s'approprier le style musical et de faire quelque chose de sensiblement différent. Faire un album triste, avec un chant froid, des paroles sur un sujet dur (la guerre, la bombe atomique), dans une nation qui a fait Hiroshima et Nagasaki, des gros mots dans le flow de Shinoda, pour une nation encore très puritaine et pourtant première exportatrice de porno (vive le rêve américain !) Cela avait donné des titres polémiques qui avaient le mérite de changer le rapport au groupe d'ordinaire cantonné aux problèmes émotionnels, les balades étaient jolies et reposantes (à défaut d'être révolutionnaires musicalement). On avait même eu droit à deux titres metalisants assez réussis, avec Blackout et Wretches And Kings. Les critiques avaient pourtant été assez dures pour qu'il se vende moins bien que les autres albums. Ce qui est assez relatif pour Linkin Park, il faut bien l'admettre.

Voilà, maintenant que j'ai pu décrire brièvement les dernières créations du groupe avec un son de cloche un peu différent que celui qu'on trouve à la sortie de tout concert quand un ami a la bonne idée de sortir un magasine (c'est pas vieux, c'était au début du mois, après la performance d'Eths au Bataclan !), passons à ce qui nous intéresse, à savoir ce nouvel album Living Things, qui ne sortira que le 26 en France, mais dont l'écoute en streaming nous a été accordée pendant quelques jours. C'est bon de constater que les maisons de disques commencent enfin à se rendre compte que cette pratique, quand elle est encadrée, encourage la découverte et donc l'achat de musique. En ce qui concerne la pochette, je la trouve assez vilaine. Mais en y réfléchissant sérieusement, elle ne l'est pas plus que celles des autres albums du groupe. Mais quand est-il de la musique ?

Tout d'abord, forcés de constater que l'expérimentation continue. Cette fois dans les pas de Korn et de son Path Of Totality, les LP font dans ce qu'on pourrait appeler du Dubstep Metal. Oui, j'ai bien dit Metal ! Le groupe nous avait prévenus que cet album, dans sa spécificité, serait un retour aux sources. Il est vrai que les guitares et la batterie manquent toujours un peu, mais ré-entendre les hurlements de Chester confine à la nostalgie pour tout être qui a aimé Linkin Park dans sa jeunesse, même en étant plus ou moins passé à autre chose. Toutes les pistes ne sont pourtant pas concernées, à la manière des deux derniers albums. Et c'est la que le bas blesse un chouïa , car sur celles qui le sont, toutes ne sont pas exceptionnelles. Lost In The Echo, la première de l'album, avec son son évoquant un accouplement avec Skrillex, passe sans le moindre problème et est sans le moindre doute l'une des meilleures du skeud, notamment par son alternance du chant clair et crié, et grâce à son refrain accrocheur. Hélas Lies, Greed, Misery ou Victimised, en plus d'être bien trop courtes, sont relativement faibles par rapport à un Blackout ou un Wretches And Kings, pour comparer ce qui est comparable. On aurait tendance à croire qu'elles ont été placées là pour retenir les quelques metalleux qui seraient restés là par miracle (C'est gentil de penser à moi, les gars !) Ils peuvent tenter tous les styles qu'ils veulent, arrêter les guitares et les batteries, faire de l'Electronica tribal, du Dubstep ou monter sur scène en tricycle, la recette d'un bon titre de Linkin Park restera une alternance de chant, et un bon flow de Shinoda.

Un Mike qui se défend assez bien sur l'album, notamment sur Skin To Bone, où il est à l'honneur. En revanche, grosse déception sur le début d'Until It Breaks ! Le flow qui perdure près de la moitié de la piste ressemble énormément à celui de When They Come For Me, de l'album précédant. On est presque étonné de ne pas entendre le motherfuc*er à la fin tant c'est flagrant. J'veux bien être indulgent avec une chanson qui m'en rappelle une autre sur quelques secondes, mais là, ça sent trop la photocopieuse. Tinfoil, la chanson instrumentale qui rappelle Cure Of The Itch ou Session, est aussi malheureusement trop courte. On touche d'ailleurs là à une autre faiblesse de l'album : sa durée qui excède à peine 30 minutes. Nous savons que Linkin Park a toujours voulu faire des compositions courtes pour leur donner un côté frontal, mais même A Thousand Suns avec ses interludes durait plus longtemps. Sans doute devons-nous ces petits accidents aux délais très courts qui sépare Living Things de ce dernier.

Heureusement, nous avons fait le tour des petits défauts. Le reste de l'album est plutôt bon. Ce n'est pas transcendant, c'est vrai, mais disons plutôt que c'est du bon Linkin Park. (ça détend quoi...) Outre Lost In The Echo et Skin To Bone dont j'ai déjà parlé en bien, on pourrait amplement citer le premier single Burn It Down, qui a donné naissance à un clip et qui passe en ce moment à la radio. On se prend également à fredonner de temps à autres les semi-ballades I'll Be Gone et Castle Of Glass qui sont plutôt de bonnes surprises et qui restent assez vite en tête, chose très positive, si, comme moi, vous aimez chanter. On trouvera peut-être que cet avantage manque un peu à In My Remains, qui paye son positionnement entre deux tubes, mais surtout à Roads Untravelled, dont je n'arrive toujours pas à me souvenir. C'est frustrant car je sais qu'elle m'avait plu... L'album se conclue avec Powerless, tout aussi jolie et surtout dont l'immersion est plus efficace.

Living Things est donc en ce qui me concerne un album agréable. Il ne sera certainement pas mon album de l'année, mais il répond à ce que j'attends d'un album en général, et d'un Linkin Park en particulier. Il sera peut-être apprécié, sans doute critiqué pour sa nouvelle orientation musicale ou pour son retour à des thèmes abordés plus "classiques" pour le groupe. Et si aller vers ces "routes inexplorées" constituait la vraie identité des Californiens ?

Note 11/20. A écouter : Lost In The Echo, Burn It Down, Castle Of Glass.

Dragonforce - The Power Within - 16 / 20 Le 03/05/2012 à 12H45

Bonne chronique. J'avais pensé la faire, à un moment, et en la lisant, j'y ai plutôt retrouvé mon point de vue. Dragonforce fait plus court et moins "geekesque", ce qui déplaira peut-être aux fans d'Inhuman Rampage et d'Ultra Beatdown, que je trouve toujours bons, mais nettement moins que les deux premiers, Valley Of The Damned et Sonic Firestorm, auxquels on peut désormais ajouter, sans rougir, The Power Within.

Dragonforce - Ultra Beatdown - 15 / 20 Le 01/04/2012 à 22H19

Perso, j'aime bien. Alors, d'accord, Dragonforce est ultra cliché, et moi-même amateur de Power Metal, ce n'est pas vraiment mon groupe préféré et ça a tendance à m'irriter qu'on résume Power Metal à Dragonforce. En effet, Iron Savior, Angra, Sonata Arctica et j'en passe sont tout aussi bons dans le style (voire mieux) et sont bien moins connus... ce qui pousse à l'énervement.

Après, comme l'a dit M666, la chronique est plutôt une critique du phénomène Dragonforce en général que d'Ultra Beatdown en particulier. Il est vrai que des chansons comme Heroes Of Our Time ou Reasons To Live sont clairement à part dans la discographie du groupe. L'album est donc bon au même titre que les autres (même un poil meilleur qu'Inhuman Rampage, je trouve), bien que je trouve The Last Journey Home trop longue et trop répétitive. Je l'aurais bien remplacée par Scars Of Yesterday, que l'on trouve seulement sur l'édition limitée. De même Strike Of The Ninja (aussi placé uniquement -scandaleusement ! - sur la ltd edition) ne fait que 3 minutes et aurait gagnée à être étoffée. Pour une chanson aussi dynamique, c'est un peu du gâchis, je trouve. Voilà, après, Dragonforce. On aime ou on n'aime pas. Perso, j'aime. Et j'attends The Power Within (et la tournée qui va avec !) avec impatience (même si c'est pas le groupe du siècle, non plus...)

Alestorm - Back Trough Time - 15 / 20 Le 19/06/2011 à 18H59

Très bon album. J'y ai d'ailleurs consacré une chronique qui n'a pas encore été postée. ça se trouve ici, pour les rares fans de power métal que ça intéresse : http://forums.metalorgie.com/Alestorm-Time-t24840.html

N'hésitez pas à réagir :)

Synthetic Waterfall - Rising Of The Aeon - 18 / 20 Le 27/05/2011 à 14H17

EP de très bonne facture ! J'attends leur premier album avec impatience ! Merci à Pentacle pour la découverte

Norther - Circle Regenerated - 15 / 20 Le 02/05/2011 à 11H17

J'ai écouté encore assez superficiellement cet album (2 ou 3 fois, quoi) et pourtant ça me semble déjà énorme ! La nouvelle voix est un peu bizarre mais recouvre un spectre assez large, qui peut être déroutant quand on était attaché au growl rauque de Lindroos. En tout cas, les musiciens sont tous très talentueux et je trouve que les compos ont évoluées, dans le bon sens, depuis N, où elles m'avaient laissées un peu sur ma faim, par moments.

Du coup, le constat est clair : ils devraient tous être plus reconnus. Mais bon, à mon avis, il subissent surtout la comparaison perpétuelle avec COB... Dommage, car depuis Death Unlimited, dans une moindre mesure, mais surtout depuis l'incorporation de chant clair dans Till Death Unites Us, je trouve cette comparaison totalement infondée !

Pistes à écouter : toutes mais surtout "Through It All", "The Hate I Bear", "Some Day", "Break Myself Away".

PS : Par contre, puristes anti chant clair, passez votre chemin.
Vous êtes prévenus... ;)

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