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Deftones - Ohms - 19 / 20 Le 03/10/2020 à 13H14

Un son de synthé faisant penser au bruit d’une abeille vient ouvrir ce qui sera par la suite un des plus beaux albums de Deftones et, disons le franchement, de cette année si spéciale. On a attendu cet album au tournant car après un Gore en demi teinte bien qu’excellent aussi (c’est mon avis!) on sentait que le groupe était en discorde et que la triste mort de Chi Cheng (paix à son âme) les a profondément affaiblis artistiquement parlant et le duo Moreno/Carpenter n’était plus en accord quant à la composition des chansons.
Mais revenons à ce qui nous intéresse, Ohms, l’unité de résistance électrique. Unité, c’est ce qu’on ressent dès la première écoute car le groupe a enfin composé ensemble cet album et chaque membre y est représenté. De la guitare 9 cordes (et encore une de plus!) de Stephen Carpenter au chant si particulier pour ne pas dire magnifique de Chino Moreno en passant par l’excellent et original jeu de batterie d’Abe Cunningham et de la basse un peu discrète à mon goût (mais ça n’engage que moi, quoi que sur certains titres la guitare lui ouvre des portes) de Sergio Vega et les Samples et ambiances de Frank Delgado beaucoup plus présents sur cet album. Résistance, on l’entend sur leur compos, ils ont fait table rase du passé et mise sur l’avenir à présent et tout l’album nous plonge dans cet ambiance électrique, agressive et douce à la fois.
Sur ce premier titre , Genesis, cette abeille vient nous piquer et nous injecter son venin pour les 46 minutes qui suivent.
Cette première chanson commence par ce son et cette guitare qui plane avec un Reverb et là c’est la claque , les cris de Chino et la rythmique nous en envoie plein la gueule, l’ambiance y est angoissante et la mélodie transportante, une des plus belles ouverture depuis White Pony et son Feiticeira. Puis Ceremony, son intro en arpège et le riff de basse de Vega original à souhait avec un refrain accrocheur. Sur Urantia, la guitare de Carpenter est énorme avec les ambiances de Delgado et le pont façon Trip-Hop nous plonge dans des contrées infinies et un final chaotique. Sur Error la basse saturée ouvre le titre et on a envie de sauter dès les premiers coup de batterie et la fin fait penser à Saturday Night Wrist. Dans The Spell or Mathematics et ses claquements de doigts on sent l’influence Depeche Mode dans le chant, ici la basse est bien présente à la fin. Pompeji est le titre le plus planant avec ses chants de mouettes et le bruit de l’eau et toujours ce son de synthé qui me fait penser au générique de Terminator ou à du Jean Michel Jarre, son à la mode depuis Stranger Things. This Link is Dead s’ouvre sur les cris teintés d’overdrive de Chino et la guitare laisse champ libre à la basse, un bon titre qui rappel Around the Fur
le batteur s’éclate et tout le monde semble s’éclater sur ce titre.
Puis l’intro de basse de Radiant City arrache tout avec un riff guitare énorme et Delgado décidément très présent avec ses ambiances puis Headless bien sombre et mélancolique à la fois est magnifique avec une gratte bien lourde et grasse comme on l’aime.
Puis l’album se clôture avec le titre éponyme qui avait été balancé en avant première de ce qui serait le meilleur album de Deftones depuis Koi No Yokan. 19/20 pour cette galette qui pour moi passe à la 4ème position des albums après Adrénaline, Around the Fur et White Pony respectivement, bref une tuerie qui n’a eut besoin de plusieurs écoutes pour l’apprécier mais une seule pour l’adorer.

Seul bémol, la pochette mais qui toutefois soulève des questions.
De qui est ce regard? Chi Cheng ou une personne lambda? Le fait de pouvoir adopter un pixel afin de reverser les fonds à deux associations est vraiment original, dommage que le prix d’un pixel soit de 20 Dollars et pas moins mais l’intention est noble donc je dis , Respect!

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