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Une jolie suite effectivement, à laquelle il manque néanmoins de mon point de vue les quelques envolées furieuses et abrasives de Eulogy for Evolution.
Pas mieux que la chronique qui fait état d'une synthèse pertinente de ce disque aux ambiances voluptueuses qui (trans)portent haut et loin.
Un album bien sympa, mais sans réel plus pour ma part. Quelques bonnes mélodies enjouées, du rythme, mais Skumdum n'a strictement rien inventé et donne dans le recyclage habile (Snuff, Bad Re/PW, NFAA...). Si la première moitié fait son petit effet, ça se répète pas mal sur la deuxième avec des pièces encore plus classiques. Dommage...
Puissant, rageur, burné, petit côté r'n'r crasseux, basse culbutante avec ce qu'il faut de saturation, une prod' poussiéreuse pile dans les tons qui met tout ça en valeur généreusement. Josh Hayes qui donne tout ce qu'il a de sa voix écorchée et légèrement rocailleuse assez particulière.
Pas grand chose à ajouter, l'essentiel (et plus) a été dit. Un album complet: subtilité, intelligence, nuances, richesse des émotions, des ambiances, des textes... tout y est. Y a juste quelques feats qui auraient pu être omis quand ils tranchent trop avec son style (notamment dans les paroles).
East 17 est de retour?
D'accord avec la kro. Alors que le conventionnalisme des efforts précédents ne me touchait vraiment pas plus que ça, j'apprécie la prise de risque sur cet album. Bref, peut être qu'ils auraient pu scinder l'album en deux EPs mais le résultat final reste selon moi plus aguichant qu'une pâle copie punk hardcore mélo.
Magnifique de finesse, de subtilité et de sensibilité.
[Commentaire basé sur l'écoute des 4 titres Myspace uniquement donc sûrement faussé et incomplet, et par conséquent certainement dispensable]. Pas mal d'imperfections (doux euphémisme) comme mentionné dans la chro. Cela dit c'est trop pour moi je crois: chants en général plus dans le faux que dans le juste, enregistrement amateur qui prive l'ensemble de relief et de cohésion, côté pop pas tout à fait niais mais franchement pas inspiré non plus, anglais 'frenchy' etc. Pour le positif, reste quelques coups de cordes sympas en effet et une ébauche d'impact émotionnel (comme sur "Emergency"...).
Je ne trouve pas l'album si réussi que ça, plutôt un condensé de plans classiques des genres (hardcore, thrash, punk). Le chant NYHC manque de puissance et n'impose pas des masses (sans parler d'une éventuelle nouveauté). La seconde voix aiguë apporte en revanche un peu de fraicheur et de folie en effet. L'énergie déployée ne suffit pas vraiment à hisser l'album vers des sommets à mon sens.
Quelques morceaux bien sympas (notamment celui d'ouverture ou "Stiches") mais quand même pas hyper variés. Si on excepte de petites nuances, l'album est sur un ton assez monocorde, la batterie mitraillette est souvent piégée dans son rythme, et le chant n'a rien de révolutionnaire. Much the Same a indéniablement le sens de la mélodie en revanche, à défaut de celui de l'originalité. Un album qui d'après moi à quelques bonnes années de retard et qui aurait bien pu casser la baraque à l'époque; à l'époque où certains groupes n'étaient pas encore passés par là: "American Idle" et "Wrecking Ball" ont des sacrés airs de Break the Silence, "Living A Lie" est certes bien balancé mais Bigwig doivent en avoir les oreilles qui sifflent, et le gentillet "Skeletons" aurait même très bien pu figurer sur l'éponyme d'Unwritten Law...
Un premier album en effet intéressant. L'exécution n'est pas encore parfaite (nul doute que la précision du chant va s'étoffer à l'avenir) et la mise en place de l'ambiance pourrait être davantage travaillée, mais la volonté de se démarquer accroche indubitablement l'oreille. Peut être pas si surprenant ou expérimental que ça au final comme indie / emo, mais déjà assez abouti. La deuxième moitié de l'album, plus mélodique, me plait davantage (le prenant "Sick on Substance", le 'single' "Sackclothes in Ashes", le violon de "Truth of Transition", le piano de "A Muted Moment", l'acoustique "Shake" et ses percus...), une belle diversité assez homogène en fin de compte.
Je plussoie également Turtle -et Sarcastik par la même occasion. C'est marrant comme le côté "on fait semblant" et la tentative de dissimulation de cette contrefaçon sont les choses qui resortent le plus selon moi (et bien d'autres apparemment).
Un bon disque de ska punk, qui manque un peu d'originalité mais certainement pas d'énergie. Des refrains taillés façons hymnes ("Look What You Have Done"...), des couplets parfois judicieux (cf "Music Has Taken a Backseat to Haircuts", merci Big D), le tout avec conviction et de façon assez maîtrisée (bonne prod' également). Quelques petits soucis au niveau de l'accent anglais et une musique qui gagnerait à s'étoffer mais c'est déjà assez solide, surtout aux vues du peu de disques qui sortent dans le genre désormais.
Du très bon ("The F Word", "San Fransisco Serenade"), du bon ("One Giant Disappointment", "Good Morning Night") et du moins bon ("Stillwater California", "Autocare"). Un peu inconstant donc mais la barre moyenne est tout de même plutôt haute, et puis certains titres sont vraiment poignants.
Bah faut pas être bébête non plus, si t'achètes un CD en n'ayant aucune idée de ce que c'est, faut pas t'étonner d'être déçu en fin de compte... Celà dit pour ta gouverne, une bonne partie de Bridge To Solace officiait dans Catharsis et Newborn, 2 formations qui ont contribué à l'émergence des styles screamo et metalcore dans la deuxième moitié des 90s. Loins d'être de la "nouvelle génération" commerciale de suiveurs donc, ils se sont forgés leur voie à la croisée des 2 styles susmentionnés et du hxc.
14/20 histoire de ne pas faire monter ou baisser la note vu que je n'ai pas pu écouter tous les titres.
Le titre Original Pirate Material illustre très bien la musique de The Streets et sa mentalité. Authenticité, simplicité et sophistication, léger et grave, brouillage des genres, du privé et du public, commentaires sociaux et personnels pleins de "witticism" (cf "The Irony Of It All" etc), des rimes biens pensées, des lignes/intonations originales; et puis ce délicieux accent Brummie avec une pointe de cockney qui sied bien au charisme et à la singularité du personnage, introduisant par la même occasion un rythme propre à The Streets.
Je serais plutôt de l'avis de Turtle, et encore en plus nuancé... Certes cet album est plus 'cohérent' que A Mark... qui partait un peu plus dans tous les sens (tout est relatif) dû à la nouveauté de l'expérience, mais là pour le coup la cohérence frôle le calibrage (le calibrage MTV pour lancer un pléonasme). Plan plan sur les bords, beaucoup de morceaux ont du mal à sortir des sentiers désormais battus par DC et par d'autres depuis. Ce n'est pas indigeste non plus, il est vrai, et la seconde moitié du disque est déjà un peu plus inspirée, mais à part le très bon "Heaven Here" qui ne se contente pas d'installer une ambiance en demi teinte et qui va au fond des choses, il y a peu de nouveautés.
Un premier EP truffé de styles différents tous très bien intégrés pour donner une sorte de metal jazzy et progressif. Gros talent de composition pour un groupe définitivement à part... |
