Aro Ora - Wairua - 14 / 20 Le 10/11/2019 à 18H31

Rise Of The Northstar - The Legacy Of Shi - 15 / 20 Le 19/02/2019 à 18H57

Lofofora - Simple Appareil - 18 / 20 Le 19/02/2019 à 18H56

Zeal And Ardor - Devil Is Fine - 15 / 20 Le 19/02/2019 à 18H55

Zeal And Ardor - Stranger Fruit - 18 / 20 Le 19/02/2019 à 18H55

John Garcia - John Garcia - 14 / 20 Le 19/02/2019 à 18H53

John Garcia - John Garcia And The Band Of Gold - 15 / 20 Le 19/02/2019 à 18H52

Mad Season - Above - 20 / 20 Le 27/08/2017 à 13H48

Le meilleur du grunge des années 90 en un album intemporel.

Nirvana - Nevermind - 17 / 20 Le 27/08/2017 à 11H36

Nirvana - Incesticide - 16 / 20 Le 27/08/2017 à 11H35

Nirvana - In Utero - 18 / 20 Le 27/08/2017 à 11H35

Nirvana - MTV Unplugged : live in New-York - 20 / 20 Le 27/08/2017 à 11H35

Un live parfait avec un Cobain au sommet de son art.

Red Fang - Whales and Leeches - 16 / 20 Le 27/08/2017 à 11H32

Mars Red Sky - Stranded In Arcadia - 18.5 / 20 Le 27/08/2017 à 11H31

Mars Red Sky - Mars Red Sky - 15 / 20 Le 27/08/2017 à 11H31

Sidilarsen - Chatterbox - 14 / 20 Le 27/08/2017 à 11H21

Gojira - L'Enfant Sauvage - 15 / 20 Le 27/08/2017 à 11H18

Gojira - Magma - 16 / 20 Le 27/08/2017 à 11H18

Aqme - Devisager Dieu - 16 / 20 Le 27/08/2017 à 11H16

Apparue au début des années 2000 dans le giron des groupes de Neo-metal, Aqme a toujours su resté en marge de cette scène. Il faut dire qu’à leur début beaucoup d’amateurs de musique dîte extrême leur ont reproché ce côté groupe émo pour adolescents torturés. Le quatuor a heureusement su faire évoluer leur musique et chaque album a su franchir un pallier vers un son plus lourd, plus violent, tout en conservant leur identité.

Après 6 albums au compteur on aurait pu croire le groupe soudé jusqu’à la fin des temps et pourtant « Epithète, Dominition, Epitaphe » (oui c’est bien le nom du 6ème album!) sera la dernière participation de Thomas Thirrion au sein de son groupe. L’ancien chanteur serait à priori toujours dans le domaine artistique puisqu’il évoluerait maintenant en tant que tatoueur (ndlr : si quelqu’un dispose de source fiable pour affirmer mes propos je suis preneur). Mais revenons en à nos 3 musiciens aphone. Un changement de line up est toujours difficile pour un groupe, qui plus est lorsqu’il s’agit du chanteur, mais après l’écoute de ce nouvel opus, le nouveau prétendant au titre semble bel et bien avoir trouvé sa place…

artwork aqmeL’artwork du 7ème album “Dévisager Dieu” nous plonge dans un visuel tout droit sorti d’un album de Nirvana. Peut être est-ce dû à mes goûts personnels… Quoi qu’il en soit, ce corps humain à la chair à vif me fait intuitivement penser à l’ange de l’album In Utero du célèbre groupe de grunge. L’influence est palpable, ce qui n’enlève rien à la force de l’image.

Au niveau du son nous sommes rassuré dès la première piste, la puissance est présente. Pour la petite anecdote, c’est Etienne Sarthou (batteur et membre fondateur du groupe) qui a réalisé l’album. Pour une première expérience le résultat est très positif puisque l’album forme un tout parfaitement homogène. Les trois premiers morceaux ont suffisamment d’impacts pour retenir notre attention immédiate. Le plus frappant sur ce disque est la douceur de la voie claire de Vincent Peignart-Mancini. Sa voix si pure nous apporte une véritable sensation d’explosion lorsque le garçon se met à « growler ». Aussi à l’aise dans les deux styles, la douceur de ses cordes vocales n’a d’égal que la fureur de ses cris écorchés vifs. Ses textes sont, bien entendu, teintés de noirceur, tel “Au delà des ombres” avec son « Je ne veux pas vivre dans ton ombre encore brûlante » répété en ad libitum par Vincent, pendant plus d’une minute, qui nous prend au tripes. On appréciera au passage la polyvalence du chanteur puisque les curieux pourront le retrouver dans “The Butcher Rodeo” où il y déverse ses hurlements dans la langue de Shakespeare. Instrumentalement Aqme sort l’artillerie lourde : La guitare de Julien Hekking est plus tranchante que jamais sur les neuf morceaux de “Dévisager Dieu”. Elle parvient toutefois à s’échapper par moment… l’intro grunge de “Ce que nous somme” ou encore les effets de guitares Gojiresque au milieu de “Un appel” en sont quelques exemples. Mais pour moi, le gros plus du groupe tient à sa section rythmique. Charlotte Poiget à la basse et bien sûr Etienne Sarthou à la batterie sont la pierre angulaire de toute cette fureur parfaitement calibrée. Car si les guitares sont si massives et les chants si bestiaux, le tout ne pourrait se prêter à headbanger dignement sans une section rythmique au poil.
La basse groove et la batterie, toujours inspirée, nous tiens au corps et au cœur comme sur le refrain particulièrement accrocheur de “Enfants de Dieu”.

Vous l’aurez deviné, Aqme ne fait pas dans la finesse. Si les parties de chant clair sont nombreuses, elles s’intègrent de façon harmonieuse pour former un tout avec cette rage omniprésente. Un cohabitation si évidente que l’un ne pourrait exister sans l’autre. Les morceaux sont écorchés, explosifs et à la puissance souvent exponentielle.

Mes autres chroniques sur AppelDesTympans.fr

7 Weeks - Bends - 13 / 20 Le 27/08/2017 à 10H25

Après un troisième album particulièrement bien burné dans la catégorie Rock n Roll, les Limougeauds de 7 Weeks sont de retour avec un nouvel EP intitulé « BENDS ».

Point de révolution cette fois pour nos quatre comparses. L’arrivée du nouveau guitariste (Nicolas Aigrot) ne viendra pas bouleverser nos habitudes car nous restons dans un rock stoner des plus efficaces.
A l’instar du précédent album « Carnivora », les efficaces compositions méritent plusieurs écoutes pour en saisir toutes leur profondeur. Et oui ! Nos gars ont beau s’appliquer à produire le son le plus lourd possible, ils n’en oublient pas de faire groover la batterie (Jeremy Cantin-Gaucher se trouve toujours inspiré) et d’y ajouter ces petits éléments qui apporte la petite touche qui rend 7 Weeks si unique avec entre autre le clavier de Manu Costa.
Toujours discrets, les claviers sont pourtant devenus indissociables de l’ambiance musicale du groupe et cela depuis l’époque du ciné-concert « Dead of Night ».
Je n’oublierai pas de citer Julien Bernard, le chanteur-bassiste-leader du groupe. Lorsque j’ai découvert le groupe, j’ai été surpris par l’accent bien français de Julien. 7 Weeks n’ayant pas (encore) osé le stoner en français, son anglais m’avait paru bien approximatif. Après réflexion et comme me l’avait fait remarqué un ami « Le français n’est-il pas le plus bel accent au monde ? »
Parfois la réponse est aussi simple que ça !

Alors non, vous ne serez pas déroutés sur cette EP, l’accent de Julien est toujours aussi français et c’est aussi pour ça qu’on l’aime. Les passages parlés sont plus présents (My own private limbo) et par conséquent l’accent français se fait plus ressentir. Cela n’est pas un défaut mais une particularité pour ma part.
Niveau musical, le rock’n’roll prend le dessus pour un résultat jubilatoire avec ces riffs entraînants comme sur « Turn away ». La batterie sait également retenir l’attention, même en restant discrète tel le refrain fédérateur de « Bends ». « Cry Blue » termine le disque sur un morceau mid tempo qui prend le temps de poser l’ambiance pour mieux accélérer le rythme et nous faire parvenir ses riffs bluesy salvateurs pour le final.

Si l’EP « Bends » ne révolutionne pas la musique de 7 weeks, il n’en demeure pas moins un mini album particulièrement travaillé et qui traverse avec brio le cap des écoutes successives. L’artwork de l’album résume à lui tout seul le voyage de ces 5 pistes. Une musique carrée, efficace et sombre qui ne se révélera qu’à celui qui prendra le temps d’en apprécier les détails. Si le groupe semble arriver à un carrefour de sa carrière (l’âge de la maturité ?), force est de constater qu’ils achèvent d’enfoncer le clou de leurs efforts précédents. Messieurs, merci à vous !

Mes autres chroniques sur AppelDesTympans.fr