Gorefest - Chapter 13 - 18 / 20 Le 29/03/2011 à 10H48

"Mais... ça groove à mort !" a été mon premier commentaire à la fin de ce disque lorsque je l'ai découvert il y a un petit temps déjà. Certes, ça faisait déjà un bon moment et quelques albums qu'on déplorait le death cradasse et les pochettes moches du Gorefest des début. Mais là, c'est l'apogée ! On les avait aimé en deathgore, moi j'en suis devenue folle en Stoner. Des titres simples à crever, un peu répétitifs, des riffs bluesy et même... du chant clair ! La voix de de Koeijer (qui est surement une des mes préférées tout genres confondus, soit dit en passant) et ses lignes de basse sont sublimées sur ce disque. Les chansons se suivent, on sait même pas si on peut encore leur coller l'étiquette "metal" tellement ça sonne rock'n'roll. Et malheureusement, cela leur a fait perdre beaucoup de fans. Mais je trouve que ce disque est digne d'un groupe de génie qui a su trouver une autre voie dans le stoner quand ils en ont eu marre du death, et cela leur réussi à merveille. Ne découvrez pas le groupe avec cet album, il est loin d'être le plus représentatif de leurs talents, mais jetez-y une oreille : ça vaut vraiment le coup !

Triptykon - Eparistera Daimones - 18.5 / 20 Le 21/03/2011 à 10H46

Il est quasi-impossible de parler de Eparistera Daimones sans l'associer au Monotheist de Celtic Frost. Dès lors deux camps se forment : ceux qui trouvent la ressemblance trop flagrante, l'album déjà-entendu et la déception à son comble... Puis ceux qui comme moi savent apprécier la qualité quand la nouveauté n'est pas au rendez-vous. Un Monotheist 2, une manière de rendre l'œuvre de Celtic Frost intemporelle ? je dis oui ! Donc, "à ma gauche les démons" : nous voilà face à une longue (très longue) pièce noire, froide et glauque. Un savoureux mélange de black et de doom, dérangé et dérangeant, avec cette ambiance angoissante dont seul Tom G. Warrior détient le secret. Ça fait mal, c'est oppressant, et c'est surement ça le plus fantastique dans ce disque. Ne vous découragez pas devant la longueur : les 75 minutes sont faciles à digérer, et une fois dedans il est très difficile d'en sortir.

Code - Resplendent Grotesque - 19 / 20 Le 21/03/2011 à 09H48

Original, varié, subtil et avant-gardiste. Je me suis laissée balader entre ce chant clair malsain et ces voix black rassurantes tout au long des 8 pistes : mais d'où viennent ces jeux de contrastes séduisants et cette technique aussi efficace dans des morceaux aussi peu conventionnels ? On ne ressort pas indemne de cet album (6mois plus tard on réalise qu'on se retrouve à hurler "my mirage cocoon of horses sail into the sky" avec une voix d'illuminé pendant l'écoute), mais ça vaut le coup, oh oui. En deux mots, si vous ne croyez pas au black avant-gardiste, code vous fera changer d'avis.

Shining (Sue) - VI - Klagopsalmer - 17.5 / 20 Le 13/03/2011 à 16H31

Plus accessible et moins "black" que ces prédécesseurs, cet album a un intérêt certain, des riffs de hauts niveau, un chant plus haineux qu'effrayant mais qui reste impressionnant au possible et toujours cette ambiance froide et étrange qui plais tant dans Shining. Les mélodies sont surprenantes de la part de ce groupe, chaque chanson apporte sa part de nouveauté : un riff heavy d'un coté, du chant clair (totalement maitrisé) de l'autre... Une évolution qui peut déconcerter comme séduire à la suite du grand V-Halmstad.