Mnemic - The Audio Injected Soul - 12 / 20 Le 22/11/2008 à 17H23

Une déflagration sonore. Une baffe monumentale. Une envie de tout casser sur son passage. Et puis, plus rien. Le désert. La monotonie.

Voilà les différents sentiments que font naitre ce disque, après 1, 2, 3,... 20 écoutes.

Ici Mnemic, auteur d'un premier album en tous points remarquable et qui pour moi est tout bonnement "culte", offre à ses auditeurs un disque qui poutre sévèrement au premier abord, mais qui finalement se révèle assez inoffensif sur la durée.

A ranger avec les Dagoba, Divine Heresy, l'ensemble des groupes metalcore, dans le panier-poubelle du metal consommable, un panier où "The Audio Injected Soul" se positionne cependant tout en bas, à cette place où on le ressort en se disant "tiens j'ai cet album? Allez jm'en débarasse pas maintenant, jvais le réécouter, histoire d'être vraiment sur" avant de l'y remettre, et ainsi de suite.

C'est donc un album "charmeur", parés de certains titres vraiment exceptionnels qui vous martèlent le crâne ("Deathbox", "Jack Vegas", "Mindsaver", "Overdose..."), mais qui flirte malheureusement trop souvent avec le superflu, l'aseptisé.

Une semi-déception, surtout après l'énorme "Mechanical Spin Phenomena".

Napalm Death - Enemy of the Music Business - 19 / 20 Le 02/11/2008 à 19H12

CECI N'EST PAS UN DISQUE

...en effet, ceci est plutôt une gigantesque baffe dans la gueule, estampillée 100% Grind.

Chef-d'oeuvre de Napalm Death, EOTMB est un skeud savamment dosé, suffisamment varié pour lui conférer un goût de "revenez-y", particulièrement agréable quand nos esgourdes finissent lassées en quelques jours par les 3/4 des productions métalliques actuelles.

Sonnant moins actuel que son excellent prédécesseur mais beaucoup plus rageur, Enemy Of The Music Business est un monument du grind et du metal tout court, massif comme une chape de plomb qui vous écraserait la face pendant 49 minutes.

Vous voilà prévenus, attendez-vous à une série de directs du droit, crochets du gauche et puissants uppercuts dans le menton tout au long des 14 titres de la galette

Napalm Death - Words from the Exit Wounds - 18.5 / 20 Le 18/10/2008 à 21H05

Un album énorme, mais étrangement méconnu et injustement sous-estimé. Dans le top 3 de la disco "Napalmienne" pour moi, avec des morceaux qui poutrent sacrément, tels "Cleanse Impure", "Devouring Depraved", "Thrown Down A Rope", quand ils ne tuent pas comme l'excellent "Incendiary Incoming" ou le tout bonnement anthologique morceau d'ouverture "The Infiltraitor".
Ici, Napalm nous livre son disque le plus poussé dans son expérimentation musicale en constante évolution; cette galette n'a pour ainsi dire pas pris une ride par rapport à ce qui se fait maintenant dans le même genre.

Une "master-piece", avec comme bonus tracks les live bootlegged au Japon (ça fait beaucoup d'anglicismes ^^)"Hung", "Greed Killing" et "Suffer The Children", tous d'excellente facture.

Divine Heresy - Divine Heresy - 8 / 20 Le 29/11/2007 à 12H17

Prenez un peu de metal indus cazaresque, un peu de death grind, et un soupçon de metalcore pour les refrains (parce que c'est tendance), mettez le tout dans un shaker, secouez énergiquement, étalez sur une galette puis saupoudrez d'un peu de metal prise-de-tête à la Meshuggah pour faire genre, trituré par des zicos qui maitrisent "ni moins ni plus" leur sujet, sans oublier la touche finale: le chanteur baraqué de préférence afin de lui conférer un semblant de charisme auprès des ados et masquer ainsi la fadeur totale de sa prestation (aussi juste soit-elle). Vous obtiendrez après cuisson dans le four à blockbusters Roadrunner/Century un plat plutôt avenant à consommer cependant avec énormément de modération au risque de frôler l'indigestion...

Vite avalé, vite oublié, voila le skeud qui va cartonner chez les fans de Dagoba...

Quant au fait que ce disque serait "l'album que Fear Factory ne pourra jamais sortir", j'ai envie de répondre à Gros Dino (lui qui a plombé l'usine à peur avec l'immonde Digimortal): "Heureusement"

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