Oathbreaker - Rheia - 18.5 / 20 Le 06/11/2016 à 20H20

Album de l'année pour ma part. Exactement l'évolution que j'attendais de la part du groupe, un côté black plus poussé, des compos plus intenses, une vraie sensibilité au chant. Un album solide qui va au delà des clichés du genre.

Nothing - Tired Of Tomorrow - 16 / 20 Le 26/06/2016 à 14H34

A croire que c'est l'album que les Deftones auraient voulu sortir cette année...

Ce mélange de rock imposant et d'harmonies shoegaze/pop, ce chant indie 90's qui émerge avec nonchalance du mur de guitares (chorus/reverb à donf), c'est vraiment un album qui cadre vraiment avec toute la vague revival 80/90 sans pour autant tomber dans le trop "cliché". Nothing tape aussi, sur certains morceaux, dans les ambiances grunge...

Certains regretteront pour autant que le groupe délaisse le côté plus pop, pour une prod résolument plus métal (au sens large, on se comprend).

Ulver - ATGCLVLSSCAP - 17 / 20 Le 26/06/2016 à 14H03

Ulver revient avec un Opus clairement plus inspiré que leur Terrestrials avec Sunn O))).

Une fois de plus le groupe prend des risques, en proposant une perspective plus live, avec des influences rock progressif/krautrock sans toutefois délaisser la touche électro. Prise de risque qui porte ses fruits, on a droit tantôt à d'excellents morceaux rock avec une prod bien massive, avec pleins d'éléments sonores et de tournes hypnotiques, tantôt à des morceaux plus contemplatifs qui jouent sur les textures sonores et les atmosphères super fines.

Enfin le groupe choisi de revisiter d'anciens morceaux au travers de cet album, et là aussi, ça fonctionne carrément. Mention spéciale à la réinterprétation de Glamour Box (Messe) et de Nowhere/Catastrophe (Perdition City), justes géniales.

Sumac - What One Becomes - 16.5 / 20 Le 26/06/2016 à 13H52

Si l'opus précédent m'avait plu, mais sans être particulièrement mémorable, celui ci est clairement bon.

On a le droit bien sûr à de gros riffs sludgy signé Aaron Turner, des plans doom vibrant au son de basse de Brian Cook, mais aussi pas mal d'interludes noisy, de passages parfois même aériens, qui viennent se fondre dans la masse obscure (à rapprocher des SGNL de Isis période Celestial).

Bref, allez y jeter un œil, ça vaut le détour!

The Rodeo Idiot Engine - Malaise - 16 / 20 Le 14/01/2016 à 23H06

Une sortie de qualité comme souvent chez Throatruiner, le mathcore de The Rodeo Idiot Engine se bonifie au fur et à mesure des albums, avec plus de teintes mélodiques et d'influences noisy.