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Eurockéennes de Belfort 2005 - Vendredi 1er juillet 1/2/3 juillet 2005
Journal de bord Eurock�ennes de Belfort
10h30 : d�part de Lyon avec un programme sympa qui nous attend � Belfort : on nous appelle vite pour nous dire que les Eagles of Death Metal nous recevrons pour une interview � 21h50 ce soir. 17h30 : arriv�e sur le parking bond� des Eurocks. Apr�s des p�rip�ties d�itin�raire (merci Mappy !) et une fouille de la voiture par les douanes volantes (comme quoi trois jeunes dans un espace immatricul�s dans le Rhone, �a sent forc�ment l�herbe !). 19h : Entr�e dans la presqu��le de Malsaucy apr�s une attente pour prendre le bus, chopper les pass, et entrer sur le site. Premier constat : les hyppies ne sont pas morts, ils se sont transform�s en DJ et ondulent de la t�te autour de camions crachant des BOUM BOUM assourdissants. Ils se font maintenant appeler les � Sound System �. 19h15 : arriv�e devant la sc�ne des Coco Rosie pour la fin de leur set (� cause des fouilles � l�entr�e). Spleen est invit� et fait office de Human Beat Box. Les deux s�urs nous offrent un n�o folk touchant et tendre qui s�est toutefois entach� de probl�mes de son (larsen) qui troublent un peu l�inspiration des artistes. Un petit rappeur frenchie au bonnet ray� monte �galement sur sc�ne pour psalmodier des paroles. 19h30 : entr�e sur sc�ne de la bande � Josh Homme. La puissance sonore monte d�un cran sur la grande sc�ne. On est d�abord hypnotis�s par les �crans g�ants qui nous crachent les premiers portraits des QOTSA si bien qu�on en oublie la foule qui s�amasse. C�est � ce moment qu�on se retourne et l�, surprise, sur la petite colline de la grande sc�ne, des dizaines de milliers de personnes nous font face. D�abord un peu timides, ils sont rapidement apprivois�s par les titres bien connus de Songs For The Deaf m�l�s au nouveaux titres de Lullabies to Paralyze. Le son est puissant, les basses prennent au ventre, le tout agr�ment� d�une touche de s�duction avec la poitrine opulente et dodelinante d�une quadrag�naire bien conserv�e aux claviers (ex strip-teaseuse ?). Josh Homme en impose par la qualit� de son chant que la strip-teaseuse vient compl�ter � merveille. Le show se termine sur le d�sormais culte No One Knows. Pour leur premi�re visite en France, les QOTSA se payent le luxe de conqu�rir le public gaulois aux Eurocks. Vivement Eagles of Death Metal ! 20h45 : direction le chapiteau o� Emilie Simon a fait venir la Synfoniatta et les Percussions Claviers de Lyon. L�intro donne le ton : petites ambiances chaleureuses et rythm�es au son du xylophone. Mais d�j� plane l�ombre d�une musique plus rock avec un guitariste chevelu aux allures de Led Zeppelin pr�t � sauter sur son manche. On note aussi la pr�sence d�un batteur. C�est alors que notre petite diva nationale fait son entr�e sur sc�ne : le public est chauff� � bloc ; certains s��poumonent m�me � A poil Emilie ! �. Et l�, note de d�ception : on avait d�j� remarqu� la ressemblance avec Bj�rk dans la musique. C�est maintenant de l�allure (robe et coiffure extravagantes multiples) jusqu�� la gestuelle (gestes lents et fluides avec les mains, grands sourires b�ats) en passant par les �l�ments visuels du show (images de fluides �clat�s au ralenti) qu�Emilie sugg�re que rien ne se cr�� � partir de rien. C�est surtout lorsqu�elle s�essaye � l�anglais que l�influence de l�islandaise se fait sentir : mais s�il lui reste une chose � envier � sa grande s�ur c�est l�originalit� et la qualit� dans la voix. Toutefois les musiciens sont tr�s bons, le show est bien tenu, le public est plutot fan. La petite deviendra sans doute tr�s vite grande. 21h45 : on apprend sur le planning que nous n�interviewerons pas Eagles of Death Metal mais Coco Rosie dans 5 minutes. Pour nous juste le temps d�adapter certaines questions destin�es � la base aux mangeurs de travers de porc � nos deux charmantes demoiselles : la tache est rude ! Nous filons � toute pompe au village presse et l�, surprise, les soeurettes font leur caprice de star : apr�s leur conf�rence de presse, elles ne donneront aucune itw. Nous rangeons aussi sec nos questions qui sentaient le porc et la bi�re. C�est l� qu�on retrouve le petit rappeur au bonnet ray� qui nous propose de nous conduire jusqu�aux Coco Rosie. Lueur d�espoir lorsqu�on retrouve l�une des deux cocottes. Mais elle semble un peu trop sollicit�e pour l�aborder. Aussi, aux premiers accords de NIN, nous courrons aussit�t sur la grande sc�ne, arm�s de boules qui�s dont l�usage s�av�rera indispensable. 22h00 : surprise ! la bande � Trent Reznor semble s��tre assagie : plus de cr�nes ras�s, de cr�tes ni de maquillage. Le groupe est m�connaissable de simplicit�. L�Intro se fait douce avec The Frail puis pesante avec le glauquissime The Wretched. D�entr�e on en prend plein la tronche : les saturations sont �normes et les batteries monstrueuses. Le public ne s�y trompe pas et d�j� les premiers slams et poggos� et les premiers bobos. Suivront des titres du nouvel album et des incontournables : StarFuckers Inc. Ou Head Like a Hole avec au milieu une petite douceur : Hurt, petite note de tendresse dans un monde de grosses brutes surmuscl�es. On aura vu un show d�une dur�e honorable, d�une puissance hallucinante et qui aura su ravir tous les fans et les n�ophytes. 23h15 : direction la Loggia o� EODM ont d�j� commenc� leur show. On s�attend � voir trois personnes. On cherche le grand charismatique rouquin balaise Josh Homme. Et l�, d�ception ! Au lieu de la petite ambiance rigolote rock, folk, country, stoner � laquelle nous �tions pr�par�s avec Peace, Love, Death Metal, on tombe sur un quatuor sans grand int�r�t. Le seul survivant est Jesse Hughes, vieux copain de lyc�e de Josh. Ca ne sent plus le porc ni la bi�re mais �a pue l�arnaque : on nous a m�me coll� une grosse camionneuse � la batterie apparemment plus habitu�e � la Road 66 qu�aux futs. A la guitare, on trouve un chauve ringard �quip� d�une Flying V qu�il jettera parterre en prenant bien soin de ne pas ab�mer (elle sera ramass�e d�licatement par un technicien, ce qui contraste avec NIN qui a proc�d� � la destruction m�thodique des guitares). Le show est sans int�r�t ; on taille la route. On the road again ! 23h40 : On chope au vol Interpol qui ram�ne une foule hallucinante sous le Chapiteau d�bordant. Le groupe ex�cute sa pop new wave sans accroc : aussi propre que leurs costards. Mais d�j� une ombre plane sur la grande sc�ne : les Chemical Brothers ne sont pas loin. 00h30 : la plaine prend des allures de discoth�que g�ante avec show laser et tutti cuanti. Le son est �norme, le public remont� � bloc et les images hypnotiques projet�es sur les �crans pallient le vide sid�ral qui r�gne sur sc�ne. Les beats r�sonnent ainsi jusqu�� 2h et les Chemical auront r�ussi la performance de couvrir le boucan des Sound System (v�ritables pollueurs des concerts situ�s au Chapiteau et � la Loggia) ainsi que de faire danser un public plutot rock gr�ce � des titres connus comme Hey Boy, Hey Girl. 02h30 : Apr�s une rude journ�e de route et de files d�attente, vient pour nos petites jambes le moment bienheureux du repos. Dommage on serait bien rest�s encore un peu. Dawa (Juillet 2005)
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