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The Womb to Waste Tour Le Divan du Monde
Salut les brutos ! Alors, on a vu que
Dying Fetus
passait au Divan du Monde mais malheureusement la réunion familiale annuelle immanquable tombait le même jour ? Rien que pour vous, tonton Dafredz va vous faire amèrement regretter de ne pas vous être rebellés et de ne pas avoir claqué la porte après avoir levé votre majeur à vos paternels ahuris devant votre t-shirt sanguinolent à base de gens découpés à la tronçonneuse ou de femmes empalées de part en part.
Cerebral Bore
On commence avec Cerebral Bore, des petits amis venus d’Ecosse qui évoluent dans un brutal death / grind ma foi de qualité. Si vous avez écouté un peu les albums studios et doutiez encore que c’était une nana qui était derrière le micro, eh bien vous allez en avoir pour votre argent : Simone « Som » Pluijmers (c’est son nom) en a dans le coffre et sait utiliser sa gorge pour autre chose que vous savez quoi (remarque misogyne : 1). Non vraiment, impressionnante la gaillarde passe du chant death à un growl profond qui tient largement la route face aux ténors du genre. Sans compter ses gimmicks déjà bien rôdés et ses incitations à la tuerie dans le pit. Donc du brutal death avec des passages slammisants très bien orchestrés, les compos restent fidèles à l’album et les moindres breaks sont parfaitement reproduits. Le set est bien en place, les musiciens se donnent et en réponse le public, quoiqu’encore un peu frileux, s’abandonne à quelques pogos. Dommage cependant que la setlist du groupe fut si courte, à peine le temps de se chauffer que Simone annonçait le dernier morceau. Mais on reste sur une note positive pour un groupe définitivement à suivre si vous êtes à la recherche d’extrême de qualité !
Revocation
Vient le tour des zikos barrés de
Revocation
et toujours cette envie d’explorer toutes les facettes du metal extrême sur fond de thrash. Dès les premières notes de ReaniManiac, la machine folle est lancée et c’est avec grand plaisir qu’on retrouve ce mix incongru mais furieux de thrash, death, black et power aux soli déments et mélodiques parfaitement exécutés par le frontman David Davidson (pas trop foulés pour le nom !) à fond dans son jeu. Concernant la setlist, même si elle faisait la belle part aux deux derniers opus du groupe, elle m’a semblé peu adaptée à un show de 45 minutes : les morceaux semblaient longs ("Across The Forests and Fjords") et parfois trop calmes ("Conjuring the Cataclysm"). Heureusement pour les musiciens, le public était carrément motivé pour se bouger les fesses et les acclamations étaient fortes pour le groupe. De quoi leur donner envie de se donner, et c’est bien ce qu’ils ont fait jusqu’à un "No Funeral" bienvenu qui signait la fin du set. Un bon show mais le groupe gagnerait à jouer des titres moins longs et (encore) plus punchy.
Job For A Cowboy
On suait déjà pas mal après
Revocation
et je me suis dit que j’allais m’écarter de la fosse le temps que joue afin d’être paré pour la tuerie . Donc je suis sur le côté et observe les cinq membres du groupe, le nouveau guitariste m’intrigue tellement il a l’air d’une montagne de muscles difforme boostée aux phéromones de taureau. Jonny Davy au chant a lui aussi pris de la carrure depuis Doom. Mais bref, au-delà de ces considérations, si JFAC passe plus ou moins sur album, en live ce n’est pas du tout ça, le groupe n’arrive pas à décoller d’un centimètre. Les titres ont beau avoir des noms différents, si on ne les connaît pas, impossible de les discerner les uns des autres. Le groupe sert une bouillie de riffs techniques mais incompréhensibles et même le chant de Davy et les soli que livre le MrHide auront peine à redresser la barre. Ca manque de frappe, ça manque de sang. Le groupe s’enlise et a presque l’air de s’emmerder, le public reste stoïque et ne comprend pas. « Pourtant ça avait l’air bien ! Ils ont des pures artworks sur leurs t-shirt ! » Bref, si vous aimez le groupe, évitez d’aller les voir en live ou vous vous sentirez bien seul devant eux. Mention spéciale à Davy dit « Le Cracheur » dont l’un des molards crachés en l’air retombera sur The Hulk, qui croira que le crachat vient du public. Hihihi.
Dying Fetus
Bon allez, on est bien reposés, on est chauds patate pour la baston à venir ! Un rideau est tiré devant la scène le temps que les flags aux couleurs de Dying Fetus soient installés et que les artistes se préparent. Le stress monte, le rideau s’ouvre, et…
"It’s not my fault if I’m pregnant and I do drugs, who cares? Fuck the baby, let it die."
Un concert de
Dying Fetus, c’est la guerre, c’est l’expression de la frustration de gens qui subissent tous les jours les saloperies du mainstream. On paye pour se mettre sur la tronche, pour avoir mal, pour se sentir vivre. C’est un peu le Fight Club du death metal. Les types sont implacables, imperturbables, plantés comme des poteaux qui ne bougeront de leur micro que pour aller s’éponger et s’hydrater. Ils sont trois et pourtant leur son fait voler en éclats celui du quintet qui ouvrait pour eux à l’instant. Come sur album, les deux frontmen se relaient les lignes de chant, chacun ayant son timbre propre et identifiable, et surtout sans artifice aucun. Les gutturaux de Gallagher sont tout simplement jouissifs tandis que ceux de Kimball tient plus du haut débit hurlé par un dément. Côté batterie, ben ça blast à mort, ça groove, la caisse claire bien placée et bien saignante fait son office. Tu viens pour saigner ? Très bien, on va exaucer ton souhait bonhomme. A peine un sourire décoché au public quand Gallagher demande « Vous avez écouté Reign Supreme ? Qui parmi vous l’a volé ? ». Ils font le taf, balancent ce qu’ils ont de mieux en stock dont pas mal de Reign Supreme ("From Womb to Waste", "Invert the Idols", le monstrueux "In the Trenches", "Subjected to a Beating") et piochent dans leur discographie pour nous ressortir "Schematics", "Homicidal Retribution", "Your Treachery Will Die With You" et son final des enfers, etc. Le pogo bat son plein, ça slam en continue, la température frise l’insupportable… Oui, vous pouvez regretter de ne pas être venus. Mais le groupe est généreux et vous aurez certainement l’occasion de les voir… Allez le plus possible à leurs concerts, je vous assure que cela vaudra toujours le coup. Le groupe termine son set par une dédicasse à Lady Gaga et un hommage au golden shower avec "Pissing in the Mainstream" et l’incontournable "Kill Your Mother, Rape Your Dog" pour s’assurer que vous êtes bien morts.
Une bonne soirée qui en plus ne s’achève pas trop trop tard,
Dying Fetus
qui achève de chauffer sa place de king of brutal / death / grind et Cerebral Bore qui s’élève comme valeur de plus en plus sûre, miam miam.
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