Circa Survive a la Fleche d'Or le 11/09/2010 - Paris (La Flèche d'Or)

Pour qui ne se trompe pas de groupe (ici ça n'est pas Circle Takes The Square), ce soir est le grand soir, avec au bout de trois albums enfin la première date française des ex Saosin et This Day Forward, à savoir Circa Survive.

Pour cette soirée spéciale dans un sens, c'est la Flèche d'Or qui régale avec ses tarifs attrayants, sa programmation généralement bien trouvée, mais son charme amputé de sa regrettée décoration si particulière. Pour patienter deux formations, l'une française orientée Post-Hardcore criard: My Only Scenery plutôt bien supportée par le public ; l'autre finlandaise, estampillée Punk-Rock à synthétiseur: Disco Ensemble.
On passe alors le niveau au dessus, avec un public d'age jeune déjà très connaisseur et acquis à la cause des finnois sur des titres comme "Protector", ou "White Flag for Peace". Toutefois cette effervescence prendra par la suite une toute autre ampleur, sans commune mesure, lors de la prestation tant attendue du combo Nord-Américain."Stop the Fuckin' Car", "Living Together" ou "Oh, Hello", autant de morceaux épiques qui prennent des allures de hit-radio face aux sing-along d'une foule aux anges. Et derrière des musiciens aussi appliqués que discrets, il y a un frontman, Anthony Green, communicatif au possible et attentionné, qui se prête autant que possible à ce jeu tel un Chris Carrabba unplugged pour conserver intacte cette atmosphère chaleureuse.
La setlist elle, jouira d'un choix judicieux, mêlant principalement Juturna au petit nouveau Blue Sky Noise. "Living Together" et "In the Morning and Amazing..." seront le détour quasi obligatoire vers On Letting Go, mais ce seront surtout les hits habituels "In Fear and Faith" , "Act Appalled" ou récents "Get Out" qui remporteront les suffrages. Il restera un unique morceau de rappel avec le dernier single en date "Imaginary Enemy" pour rêver encore un peu, et c'en est alors terminé des sonorités progressives, des voix aigües et des gestuelles pataudes.

Car oui, à la Flèche d'Or, les concerts ne s'éternisent jamais, la dynamique est toujours sauve, la spontanéité un peu mois. Qu'importe, tant que la soirée reste aussi agréable que celle-ci.

Merci à Djou.
Merci à Alexandre de la Flèche d'Or.
Salut à Bozan, Max, Nico et Will.