Concert Dillinger Escape Plan + Poison The Well Paris, Trabendo, 23/11/2004

Quelle bonne nouvelle que ce concert soit replac頡u Trabendo apr賠y avoir 鴩 pourtant programm頠 l’origine; sa configuration 鴡it mieux adapt饠pour l'occasion alors que la Boule Noire aurait 鴩 tout simplement trop petite pour accueillir la furie de Dillinger Escape Plan. D’autant plus que la premi貥 partie de ce soir aiguisait aussi bien pour sa part la grosse attente pour la soir饮

Le concert commence ࠰eu pr鳠ࠬ’heure car lorsque l’on entre dans la salle, Poison The Well entame leur premier morceau tir頤e leur dernier album "You come before you". Juste le temps de se placer au mieux dans la salle car le besoin de voir ce que donnait le groupe en live devait confirmer le tr賠bon sentiment qui se d駡ge de leurs albums. Et lࠤessus, rien ࠲edire. Le groupe impressionne sur sc讥, on sent qu’il tourne beaucoup. A l’飯le am鲩caine. Le son est costaud par sa qualit頥t carr頰ar la tr賠bonne ex飵tion due aux musiciens. Jeffery Moreira est un chanteur qui ne triche pas ; les alternances hurl饳 et plus calmes de son d颩t qu’il fait sur disque sont parfaitement reproduites sur sc讥. S’il s’飯nomise, son charisme n’en souffre pas. Chris A Hornbrook, le batteur, d飵ple en live la puissance de son jeu. Les hommes aux cordes (Geoff Bergman – basse-, Derek Miller et Ryan Primack) bougent beaucoup et offrent dans le mꭥ temps un jeu pr飩s, tr賠鮥rgique sur sc讥 et qui participe grandement ࠣommuniquer leur entrain ࠬa salle. Il est d’ailleurs ࠲elever que Poison The Well tourne avec un nouveau guitariste. On aura droit, entre autre, ࠬ’in鶩table "Botchla" de l’album "Tear from the red". Trois chansons du set de ce soir me sont par contre inconnues. Alors soit j’ai loup頵n 鰩sode, soit je soup篮ne des nouvelles compositions.

Si Poison The Well 鴡it d骠 un tr賠bon concert en soi, l’entracte avant l’arriv饠de Dillinger Escape Plan est d’autant plus que d魡ngeante. Car apr賠les avoir vu en juin dernier lors du concert exceptionnel parisien ? d’apr賠Fury Fest ? ࠬa Locomotive (en compagnie de Terror et de JR Ewing ), il est clair qu’un concert de Dillinger Escape Plan dans une petite salle est hors norme. Et d’ailleurs, encore une fois, le groupe va donner un concert 鮯rme. Mais comment font-ils pour donner tant d’鮥rgie chaque soir, pour assurer au millim贲e l’interpr鴡tion de leurs compos de folie, surtout avec leur emploi de temps de for硴 pour la longue tourn饠qui supporte la sortie de leur dernier album "Miss machine" ?…

Dillinger Escape Plan va ouvrir le bal avec "Panasonic youth", premi貥 chanson justement de "Miss machine". Parfait. Le son est propre, 鱵ilibr頥t le groupe nous aspire aussit?ans la folie de leur musique. Ensuite vient une autre chanson, toujours extraite de "Miss machine", et que l’on a moins l’habitude d’entendre : "Setting fire to sleeping giants". Encore parfait. Puis enfin un premier classique, "The Mullet burden" du EP "Under the running board". Toujours parfait. C’est d’ailleurs en ayant directement le m鬡nge entre anciennes et nouvelles chansons que l’on se rend compte de l’鶯lution offerte par les gars de Dillinger Escape Plan depuis leurs d颵ts.
Ce seront ainsi 12 chansons qui seront envoy饳 ࠵n public encore plus r飥ptif qu’ࠬa Loco. D’ailleurs, c’est bien simple, le public se partage en deux cat駯ries : les fous furieux de la fosse et les autres qui restent plus ou moins scotch鳠pendant les chansons tellement le groupe est percutant. Greg Puciato, le chanteur et Benjamin Weinman, LE guitariste de Dillinger, sont physiquement les deux 鬥ctrons libres du groupe. Tout en assurant ࠬa perfection leur t⣨e au sein du groupe, ils bougent partout, se jettent dans le public. La guitare vole dans tous les sens. Dillinger Escape Plan, c’est du mat鲩el solide ࠴out point de vue. Mention sp飩ale au rempla确t de Brian Benopour l’autre guitare et qui assure l'int鲩m au pied lev頰our cette tourn饡 A la batterie, Chris Pennie compense son impossibilit頤e mobilit頳c鮩que par une mobilit頴echnique impressionnante. Sans une frappe de travers. Liam Wilson, le bassiste, assure parfaitement son r?de liant, avec une attitude tr賠sensuelle qui contraste en comparaison de l’orientation musicale du groupe.

Avec une pointe de froideur, Dillinger Escape Plan jouera sans rappel un petit plus d’une heure et c’est suffisant. Trop tuerait peut-괲e le charme de la chose car on ressort du concert les oreilles d骠 vraiment bien pleines. Mieux vaut jouer la carte du tout petit moins qui attise grandement l’envie d’un nouvel 鰩sode live du groupe.

 

SET LIST (Dillinger Escape Plan):

Panasonic youth
Setting fire to sleeping giants
The Mullet Burden
Baby's first coffin
When good dogs do bad things
43% burnt
The perfect design
Destro's secret
Phone home
Sugar coated sour
We are the storm
Clip the apex... Accept instruction

Ban de Boute (Décembre 2004)

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