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Slipknot, Machine Head, Children of Bodom le 21/11/08 - Paris, le Zénith
44€ la place. Même pas une seule seconde je n'avais pensé débourser autant pour aller voir un concert. Par contre, quand une heure avant le concert on me propose une place à 20€, c'est différent. Je me dirige donc vers le Zénith de Paris pour la première des deux dates parisiennes (et françaises) de Slipknot, accompagné de Children of Bodom et Machine Head. Les deux dates sont à guichets fermés, et c'est un Zénith bondé que je trouve à mon arrivée. Mon retard ne me permettra pas d'assister à la prestation de Children of Bodom, ouf. Pas ma tasse de thé. Machine Head entre en scène dès mon arrivée, et livre une prestation... à la Machine Head. Sans grande surprise pour les vieux fans comme moi puisque je les ai vu 6 fois auparavant, mais ça reste toujours très bon. Ils débutent le concert avec Clenching the fists of Dissent, premier titre de leur dernier album, suivi d'Imperium, un début de concert très thrashy donc. Le son lui, est dégueulasse au début soyons clair, et ça fait peur pour la suite de la soirée... Pour une double date (et un tarif aussi cher), les ingé sons auraient pu faire un effort, notamment sur les guitares extrêmement brouillons. Bref, le concert suit son cours, Robb Flynn offrira même à ses "vieux fans" une chanson rarement jouée en live, Struck a nerve (tiré de The More Things Change...). Le public lui, est complétement déchainé, et le nombre de bras levés à la demande de Robb Flynn entre les chansons est impressionnant vu du haut du Zénith. S'enchaineront ensuite les habituelles éloges de Robb Flynn sur le public à coup de "Saaaantéééé", Old, Halo, et un final sur Davidian, durant lequel Phil Demmel quittera tout simplement la scène avant la fin (problèmes de son?). Viennent ensuite Slipknot. Slipknot, le phénomène de mode dont on ne parle plus, ou en tout cas beaucoup moins qu'il y a 4-5 ans. Pourtant ils continuent leur bout de chemin et prouvent, avec ces deux Zénith remplis, que le succès éphémère qu'on leur promettait à l'époque d'Iowa n'était pas forcément vrai.
En tout cas dans le Zénith, ça pète dans tous les sens, les flashs, les guitares, la doube pédale et surtout cette voix. Corey Taylor a énormément progréssé en dix ans et reste aujourd'hui un des meilleurs chanteurs de ces grosses machines U.S qui n'assurent pas forcément en live (SOAD, Deftones etc.). Et ce soir Slipknot a assuré. On se souvient de ces concerts, certes rock'n roll, où le groupe jouait à cent à l'heure, souvent approximativement, nottament à la batterie. Aujourd'hui c'est très carré et extrémement pro. Même si on ne voit pas voir Slipknot pour retrouver l'émotion d'un concert d'Envy ou la furie d'une fosse de Converge, ces gros machines, quand elles se font plaisir comme l'a fait le groupe ce soir, sont toujours excellentes à apprécier en live.
Setlist: Fink (Novembre 2008)
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