Nosfell & Katel le 16/03/06 (Nantes - Olympic)

Arrivé devant la salle on peut déjà se rendre compte que Nosfell à fait du chemin, une longue queue   est en effet déjà en place devant la salle, la dernière fois que j'étais aller voir Nosfelll dans cette même salle il était quasi inconnu et faisait la première partie d'Orange Blossom. Cette fois c'est Katel qui ouvrira pour lui.

Seule sur scène avec ses guitares (tour à tour électrique ou classique) Katel va prendre possession de la scène avec son rock français lorgnant parfois vers des envolées aérienne. Chant en français mais évitant fort heureusement de plonger dans les tonalités des chanteuses à la mode du moment, les morceaux sont intéressants même si un peu trop lassant sur la longue. La demoiselle nous gratifiera d'une reprise de Björk sympathique, un set correct mais qui manque de relief.

Et du relief on va en avoir avec la suite, Nosfell. Des montagnes russes émotionnel même, des montées incroyables, des tourbillons de décibels, des descentes de douceur, de la musique avec un grand M. Car oui c'est bien un leçon de Musique que vont donner ici Nosfell et Pierre Le Bourgeois. En même temps que les files d'attentes s'agrandissaient devant ses lieux de passage c'est aussi sa prestance, son contact avec le public, ses capacités vocales qui ont été décuplées. Et même si déjà conquis, au vu de l'accueil réservé, le public va en avoir pour ses oreilles. Possédé par son univers et sa musique Nosfell transcende ses compositions, aidé par un Pierre Le Bourgeios oscillant entre sérieux et folie passagère avec son violoncelle ou ses machines. Nosfell fait valser les sons, les torts jusqu'à obtenir des mélodies uniques.
Dans ma chronique de Kälin Bla Lemsnit Dünfel Labyanit je disais attendre de voir le résultat en live, et je n'aurais pas été déçu, les titres les plus rock de ce dernier album explose en live, détonnant dans le set il donne une pêche incroyable, porté par une batterie (jouée par l'ingé son s'occupant des retours) on est soufflé par la puissance dégagée. Les passages les plus éclectiques et bruitistes contrastes avec les moments les plus planant, et le public est de plus en plus possédé, acclamant entre chaque titre les magiciens présent sur scène.
Et caméléon sonore ça on le savait déjà mais il le sera aussi visuellement, se trouvant sur scène, dans la foule, derrière des écran projetant son ombre sur plusieurs panneaux à la fois, sur une jambe, guitare entre les mains, pendant le long de sa jambe, ...
Ce concert était un moment rare, Nosfell est grand. Et le public on redemandera, deux fois, deux rappels (chose de plus en plus rare) et un Nosfell radieux, un « Merci » sera hurlé de la foule, pas mieux.

Bacteries (Avril 2007)

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