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Xtreme Fest 2024 Le Garric, France
Malgré l’annulation de dernière minute des Descendents, le groupe qui avait principalement motivé notre venue, l’édition 2023 du Xtreme Fest nous avait fait une belle impression grâce à son échelle à taille humaine, sa forte personnalité et son ambiance légère largement favorisée par l’engagement du festival pour l’inclusivité et la bienveillance. C’est donc avec un immense plaisir que l’on est revenu en 2024 dans le superbe cadre du Cap Découverte d’Albi, un centre d’activité surplombant un lac de baignade qui accueille le Xtreme. Depuis quelques années, le festival s’est spécialisé dans le punk et le hardcore (pour mon plus grand plaisir) et proposait en 2024 encore une fois une très belle programmation malgré l’absence de grosses têtes d’affiche, ce qui s’est peut-être un peu ressenti sur la fréquentation. De nos jours, les festivals de punk ne sont malheureusement pas légion, et on ne peut donc que saluer ce parti pris. Mais l’orientation de la programmation est loin d’être le seul atout du Xtreme : son premier coup de génie, c’est de scinder le festival en deux, avec une partie payante qui regroupe les 2 plus grosses scènes (la X-Cage et la Family Stage) et une partie gratuite accessible par tous les passants, avec les stands de bouffe et d’exposants, une petite scène qui fait la part belle aux groupes français (mais pas uniquement), et surtout une multitude d’activité tout au long de la journée. C’est d’ailleurs depuis cette partie que l’on peut accéder au téléphérique pour descendre à la base de loisir, où se déroulent également en début d’après-midi des concerts acoustiques sur la plage.
Car oui, le deuxième coup de génie du Xtreme, c’est bel et bien son association organisatrice (Pollux) et ses associations partenaires qui fourmillent d’idées toutes plus dingues les unes que les autres pour transformer leur festival en gigantesque fête avec des choses à voir et à faire toute la journée en plus des concerts. Rampe de skate avec décor d’une chambre d’ado des 90’s où sont organisés des ateliers de découverte du skate, tournois de Mario Kart sur une GameCube accessible en permanence, bowling humains, chorale rock, bingo, karaoké, cours de fitness, initation au mosh pit, jeux en bois en libre-service, manège gratuit… Tout est fait pour que le festivalier (ayant un billet ou non !) s’amuse et reste traîner sur le festival.
Et pour favoriser encore un peu plus cette ambiance festive, il faut noter la volonté réelle de rendre le festival plus safe et inclusif, avec des actions bien visibles (affichage omniprésent, maraudes, stands d’associations LGBT ou de prévention des risques, attention portée à la proportion de femmes sur scène), mais aussi des petits détails qui font la différence (boîte de tampons et serviettes hygiéniques en libre accès devant les toilettes par exemple). Et mine de rien, toute cette mise en place se ressent sur le public et l’ambiance générale quand on se promène sur le festival, s’il fallait encore une preuve que travailler sur l’inclusivité n’est pas qu’une question d’image mais a bel et bien un impact réel sur les gens qui fréquentent votre évènement. Vendredi C’est Pussy Miel, groupe de garage des Landes qui avait la lourde tâche d’ouvrir le festival mais je n’ai malheureusement pas pu en voir plus de quelques minutes avant de foncer vers la X-Cage, l’emblématique scène grillagée du Xtreme pour y voir un autre groupe de la région, Cold Stress. Malgré la jeunesse du groupe (leur premier EP est sorti en 2023), on sent déjà chez Cold Stress une bonne expérience scénique et leur punk puissant qui tend vers le hardcore nouvelle vague fonctionne particulièrement bien en concert, si bien que le public d’abord clairsemé se densifie très rapidement autour de la cage. Cold Stress La X-Cage et la Family Stage n’étant séparées que de quelques mètres, on enchaîne immédiatement sur le concert d’Imparfait avec un concept très différent, à savoir le rock/metal alternatif dont le mélange des genres tient parfois de la cascade professionnelle à ne pas reproduire à la maison. Malgré une indéniable maîtrise de la scène de la part de tous les musiciens et de leur chanteuse, la mayonnaise comprend peut-être trop d’ingrédients déjà goûtés ailleurs dans les années 2000 pour que je me laisse emporter par la prestation. ImparfaitA l’inverse, j’attendais énormément le concert de Sorcerer, dont l’album Devotion compte dans mes découvertes de l’année et que j’ai malheureusement raté au Hellfest pour cause de panne d’oreiller. Même en plein soleil de fin d’après-midi qui semble être épuisant pour les groupes, Sorcerer installent sur scène une atmosphère bien lourde dès l’intro sur Badlands (qui ouvre aussi l’album) et confirment qu'ils ont les épaules pour marquer durablement le hardcore français. Comme sur le concert précédent, on est face à un groupe qui mélange les genres (post-hardcore, sludge, et même parfois des relents screamo), mais cette fois avec une finesse et une cohérence impressionnante. Vivement de les revoir dans une salle plus intimiste. SorcererLe soufflé retombe malheureusement quelque peu pour moi devant les Mad Caddies, nullement à cause du groupe mais simplement à cause de mon manque de sensibilité au ska à cuivres en général, avant de regonfler en flèche avec le prog-punks d’A Wilhelm Scream. Il faut bien comprendre une chose : la X-Cage, par sa forme de cage entourée par une scène circulaire, est une usine à fabriquer des concerts mémorables pour tous les groupes qui arrivent à exploiter cette configuration un peu particulière. Et A Wilhelm Scream, visiblement en immense forme ce soir-là, ont décidé dès le départ du concert que c’était une très bonne occasion de foutre un boxon monumental. Avec une setlist qui donnait la part belle aux vieux tubes bien rapides (Me vs. Morrissey in the Pretentiousness Contest et I Wipe My Ass With Showbiz pour démarrer, ça donne le ton), le public a rapidement pété un câble et la fosse est devenue un immense maëlstrom humain lubrifié à la sueur et à la bière, jusqu’à une pause forcée suite à la blessure d’un festivalier qui a dû être évacué en plein concert. Après la reprise, l’ambiance était forcément un peu plus prudente dans le public, mais c’était du coup une excellente occasion pour apprécier la maîtrise technique impressionnante du groupe. A Wilhelm ScreamDe la maîtrise technique, Nova Twins n’en manque pas non plus et admirer la bassiste utiliser son instrument surchargé d’effets en live pour créer des textures sonores originales est plutôt cool. Cependant, le côté extrêmement carré et lisse a tendance a plutôt me sortir d’un live qu’autre chose, et je dois bien avouer que j’ai eu bien du mal à accrocher au set pour cette raison, malgré l’énergie déployée sur scène. Le Xtreme Fest 2024 a été entaché de quelques annulations, dont celle d’Higher Power que j’avais pourtant très envie de voir. Pour les remplacer, les courageux Real Deal ont été dépêchés un peu à la dernière minute. Ne connaissant le groupe que de nom et avec un a priori totalement erroné, je m’attendais à du HxC teuteu un peu basique, mais j’ai été agréablement et puissamment surpris par leur style rapide et groovy, et parfois même assez punkisant. C’est old school, certes, mais hyper efficace sur la cage à ce moment de la soirée pour se mettre en jambe avant la tête d’affiche.
Nova Twins Real Deal Et pour terminer cette première journée, ce sont les espagnols de Crisix, eux aussi remplaçants de Sick Of It All qui ont été contraint d’annuler suite au diagnostic de cancer de leur chanteur Lou Koller, qui régalaient avec leur thrash savoureusement débile et leur humour potache. Même si je ne suis pas un immense fan de thrash et que la discographie du groupe m’était étrangère mis à part quelques morceaux, je me suis retrouvé hypnotisé par l’ambiance festive que le groupe installe tout en balançant ses gros riffs avec une exécution impeccable. Pour comprendre, il faut imaginer un groupe dont le chanteur est déguisé en The Mask et qui joue une chanson épique intitulée Brutal Gadget qui se termine a capella par la phrase « They call me "Cuban Pete / I'm the king of the rumba beat / When I play my zambomba, I go chim chiki-bum, chim chiki-bum ». Oui, c’est ce niveau-là, et c’est très fun. A noter qu’ils ont également eu l’élégance non seulement de reprendre un morceau de Sick Of It All, mais également de reverser l’intégralité de leurs bénéfices pour la cagnotte en faveur de Lou Koller. Classe. CrisixSamedi Comme le vendredi, la journée commence avec un groupe de garage féminin qui a l’air très cool, Pythies, mais que je n’aurai encore une fois pas le temps de voir puisque le concert de Monde De Merde, un des projets où officie Pit Samprass (ex-Burning Heads) joue en même temps sur la X-Cage. L’unique album de Monde De Merde, The Mess (2019) est un uppercut punk sans concession où les chansons de plus de 2 minutes sont rares et c’est donc sans surprise mais avec beaucoup de plaisir qu’on retrouve cette même énergie et ce même engagement sur scène. Il est même difficile de comprendre comment la chanteuse arrive à déployer autant de puissance sous ce soleil écrasant qui semble pourtant ralentir même les coreux les plus dévots de la fosse. Le punk est un vaste éventail de sous-genre, et il existe un univers entier entre Monde De Merde et MakeWar, qui enchaîne immédiatement sur la Family Stage. Dans un style très mélodique écorché / emo à barbe s’approchant beaucoup d’un Hot Water Music (dont le chanteur arbore d’ailleurs le t-shirt) ou encore d’un Arms Aloft, MakeWar impressionne pas mal par la solidité de leurs compositions, tout en apportant un petit côté plus festif qui prend tout son sens en live. Une très bonne découverte qui était passée sous mon radar de manière incompréhensible tant le style me parle. Monde De Merde MakeWar Cette année, je n’aurais pas passé beaucoup de temps devant l’Estafette, mais j’attendais néanmoins beaucoup ce concert d’Aerial Salad, tant ils se sont forgés une réputation de bêtes de scène depuis quelques années. Sans surprise, leur post-punk rapide et fiévreux fonctionne à merveille sur scène, appuyé par l’énergie brute et désinhibée des 3 membres du groupe, avec mention spéciale aux pas de danses barrés et fortement sexualisés du chanteur. Certainement la performance la plus rock’n’roll et la plus anglaise du week-end, avec pour point culminant la course du batteur derrière la scène pour aller vomir avant de revenir tout sourire continuer le set. Aerial SaladJe dois avouer que je ne suis pas un grand fan de Moscow Death Brigade, qui me donnent toujours l’impression de pasticher de manière un peu trop caricaturale la culture hardcore, mais sans pour autant instaurer la même proximité directe avec son public. Néanmoins, voir autant de festivaliers se masser pour danser sans faiblir durant tout le show ne peut que mettre de bonne humeur. Il n’y a parfois pas besoin de plus pour passer un bon moment. Moscow Death BrigadeAu Xtreme, les concerts s’enchaînent sans pause et c’est au tour de CF98 de s’enfermer dans la cage pour nous délivrer la pure dose de pop-punk qui nous manquait cruellement jusqu’à maintenant. Le groupe est polonais, mais leur musique est clairement un mélange des classiques américains et on pense naturellement à nos excellents Dead Krazukies qui pratiquent le même type de melting pot d’influences. Malheureusement, le style est un petit peu plus lisse chez CF98 que chez nos compatriotes susmentionnés, et peut-être un peu trop pour vraiment accrocher mon oreille mais le concert reste fort agréable malgré tout. CF98Le groupe culte des années 2000 Zebrahead était certainement un des plus attendus du week-end vu la masse de festivaliers qui s’entassent sous la Family Stage. Dès le début du concert, l’intention est clairement d’injecter une grosse dose de fun : choristes déguisés installés sur un bar plein d’alcool à l’arrière de la scène, fusil à bulles de savon pour accompagner les soli du guitariste… Le problème, c’est que le concept tourne vite à l’overdose, avec un jeu de scène hyper exagéré qui fait un peu forcé par moment. Même si au final toute cette surenchère est plutôt en adéquation avec leur musique, celle-ci est également mal mise en valeur la faute à un son peu défini sur la Family Stage (un problème récurrent du week-end) ce qui donne au final un concert difficile à aborder. Zebrahead A l’inverse, le son démentiel de Guilt Trip sur la X-cage nous permettra de parfaitement nous délecter des multiples contusions provoquées par les anglais. La batterie est surpuissante, les guitares écrasantes ne laissent aucun répit, et le tout est exécuté avec une précision effrayante. La puissance dégagée sur scène se traduira instantanément par un mosh pit tout simplement intenable pour mes vieux os et trop dangereux pour mon matériel photo (qui a pourtant connu de sacrés bordels, non sans casse d’ailleurs). Guit Trip possèdent tous les ingrédients pour finir, dans quelques années, en tête d’affiche sur la scène principale de festivals comme le Xtreme. Cette année était la bonne : on allait enfin revoir les Descendents après leur annulation en 2023 en raison de la crise cardiaque de Milo Aukerman. Un an d’attente pour voir les Descendents, ce n’est finalement pas grand-chose quand on sait que leur dernière tournée en France était en 2019, et que la précédente avait eu lieu… 22 ans auparavant, en 1997. Avec les Descendents, on est dans la prestation punk US pure jus, la même depuis 1982 : pas d’intro, pas de lightshow (les lumières allumées à fond tout le long) ni de décor, quasiment pas de pauses, et un enchaînement de tubes des vieux albums (Milo Goes to College et Everything Sucks en tête) aussi bien que de morceaux plus récents (l’excellent Hypercaffium Spazzinate est dignement représenté) ou des trucs plus obscurs issus des EP, sans que l’on remarque de fossé entre les différentes époques. L’âge et les modes ne semblent avoir aucune prise sur les membres du groupe, qui jouent avec la même énergie et la même conviction qu’à leurs 20 ans. La bonne humeur et l’humour sont omniprésents, et l’on aura droit aux habituels morceaux de 4 secondes (Not, All !) qui les font apparemment beaucoup rire. Même si le son est une nouvelle fois assez peu flatteur, le jeu au doigts du bassiste Karl Alvarez est extrêmement impressionnant et suffit à lui seul à me captiver tout au long du concert, mais malheureusement on ne sera pas nombreux dans ce cas : la Family Stage est aux trois-quarts vide dès le départ, et continuera de se vider au fur et à mesure du concert jusqu’à reproduire l’intimité d’un club. Il faut croire que les pionniers du punk US n’intéressent plus les jeunes, sûrement peu habitués à un style aussi brut. Ou alors, ils ont été rebutés par l’horrible morceau Van, qui devrait définitivement sortir de la setlist de tournée. Sérieux, pourquoi nous infliger ça ? Descendents Dimanche C’est dimanche, et comme chaque dimanche, on commence la journée à la plage. Malgré la chaleur, on s’entasse sous la petite tente jaune prévue pour les concerts pour écouter un set de reprises acoustiques très agréable de Pit Samprass, qui a décidé de brasser large (Johnny Cash, Nancy Sinatra, Steve Soto, The Clash…). Pit SamprassAprès cette petite mise en bouche, on remonte le téléphérique pour entendre résonner Mystery de Turnstile, signe que le concert de Punky Tunes a démarré. Commencer le set par une reprise d’un des plus gros tubes punk/hardcore de ces dernières années est visiblement une stratégie payante, puisque nombre de personnes accourent vers l’Estafette pour en profiter. Il sera d’ailleurs question de reprises une nouvelle fois pendant le set, puisque Punky Tunes a démarré comme cover band et en feront plusieurs tout au long du concert (The Interrupters, Rancid), et de plutôt belle manière notamment grâce à la voix pêchue de la chanteuse dont le chant en anglais est sublimé par un très joli accent français. Lorsqu’ils jouent leurs propres compos, c’est très agréable également, mais on sent que le groupe est encore jeune et doit trouver sa propre voie. Punky Tunes Un style reconnaissable entre mille, c’est indéniablement ce dont les membres de Belvedere font preuve avec leur Tony Hawk Pro Skater-core rapide aux structures travaillées et aux mélodies complexes, qui n’a pas ralenti d’un poil en quasiment 30 ans de carrière. Il est extrêmement étonnant qu’un groupe de ce calibre ne soit pas plus reconnu et joue si tôt dans les festivals, mais ça ne semble pas les ennuyer une seule seconde tant leur bonne humeur et leur plaisir d’être sur scène sont communicatifs. Un excellent concert, et on peut une fois encore saluer le Xtreme Fest, rare festival en France où on a la chance de voir ce genre de groupes. BelvedereOn retourne dans le punk mélodique mais avec une influence plus metal avec les légendes califroniennes de Strung Out. Loin des exagérations de Zebrahead la veille sur la même scène, on est ici sur un concert beaucoup plus direct et rentre dedans, avec des titres qui s’enchaînent sans la moindre pause. Ça joue très vite et très bien, ça chante juste, et leurs refrains hyper catchy fonctionnent toujours aussi bien en live, y compris sur les titres de leur dernier album Dead Rebellion qui est d’ailleurs une belle synthèse de tous les styles explorés par Strung Out tout au long de leur carrière, du skate punk au metal mélodique. Encore un concert marquant durant cette édition 2024, ça commence à faire beaucoup. Strung Out The Meffs est la petite sensation montante du garage punk venue d’Essex, et ce succès est loin d’être démérité. Le duo, qui n’a même pas encore sorti son premier album, présente déjà une solide maîtrise des concerts : après les avoir vu dominer une très grande scène en première partie de NoFX en mai dernier (le groupe est signé sur Bottles To The Ground, le label secondaire de Fat Mike), je ne suis guère étonné de les voir mettre une telle ambiance sur une scène comme la X-Cage, qui invite naturellement à la proximité. Leurs titres sont terriblement efficaces et peuvent être mémorisés en quelques secondes, ce qui attirera visiblement un public de plus en plus nombreux et compact au fur et à mesure du concert, que le groupe finira de conquérir avec une reprise très fun du Breathe de The Prodigy. The Meffs, définitivement un groupe à surveiller ! The MeffsAprès avoir profité du concert de The Baboon Show (auquel je suis totalement hermétique) pour faire une petite pause bien méritée, retour à la X-Cage pour un des groupes que j’attendais le plus sur le festival, The Casualties. Leur excellente prestation au Hellfest cette année m’avait tout de même laissé un peu sur ma faim à cause du manque d’interaction qu’une scène comme la Warzone entraîne forcément. Ici, ce sera bien sûr tout le contraire. Le groupe est déchaîné, le chanteur David Rodriguez ne cesse de provoquer le public qui y sera très très réceptif (les abords de la cage deviennent vite complètement ingérables), et il ira jusqu’à grimper en haut de la cage pour se jeter en arrière dans le public. La setlist donne la part belle au dernier album en date Written In Blood qui montre son efficacité pour entraîner les foules, et les plus vieux tubes comme l’immanquable We Are All We Have termineront de faire de ce concert le moment immanquable du week-end. Le show s’achèvera sur un circle pit géant autour de la cage après que David Rodriguez ait organisé personnellement la sécurité pour un festivalier en fauteuil au premier rang, puis sur une interprétation inoubliable de Unknown Soldier (qui est un peu le Bro Hymn des Casualties) pendant qu’un gamin choisi dans la foule tiendra un drapeau géant à l’effigie du groupe pendant tout le morceau devant un public complètement acquis à sa cause. La présence d’enfants dans la foule semblera d’ailleurs beaucoup toucher le chanteur, puisqu’il s’arrêtera en chemin en sortant de scène pour passer un moment à remercier et serrer la main d’un autre gamin présent dans la fosse. Un fantastique concert parfait pour clôturer notre week-end ! The CasualtiesEt non, vous ne verrez pas ici d’images du concert de Rise Of The Northstar (la tête d’affiche du dimanche) car ces derniers, qui nous ont déjà montré à plusieurs reprises par le passé à quel point ils sont pointilleux en ce qui concerne tous les détails de leur image, ont fait parvenir avant le festival aux photographes accrédités un « contrat » à signer. Ce dernier stipulait qu’on devait leur envoyer nos photos avant publication pour qu’ils les valident, interdisant l’accès à l’enceinte du concert à tout photographe ne signant pas, et menaçant tout contrevenant d’une compensation financière d’au minimum 3000 € (j’aimerai bien avoir l’avis d’un juriste sur la question, tiens). Evidemment, nous avons refusé de signer. Du coup, on ne parlera pas non plus du concert, on ne voudrait pas recevoir une mise en demeure pour utilisation d’un mot non approuvé au préalable. Groupe non identifiéOn peut difficilement trouver des choses à redire sur cette édition 2024 du Xtreme Fest. L’association organisatrice, Pollux, arrive parfaitement à allier maturité quand il s’agit d’assurer le bien-être de son public qu’immaturité totale quand il s’agit d’imaginer des animations toutes plus débiles et drôles les unes que les autres. Au final, on se retrouve donc avec un festival à l’ambiance festive et ludique, qui nous laissera également, l’air de rien, quelques souvenirs indélébiles de concerts vraiment marquants. On a déjà très très hâte de revenir en 2025 ! Florian Denis (Septembre 2024)
Top 3 des concerts : A Wilhelm Scream, The Casualties, Descendents
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