Hellfest 2022 - Jour 6 Clisson

Troisième journée de ce second weekend et quelle journée chargée, tant les groupes qui se succèdent sont de qualité et dans des styles variés, du Deathcore de Humanity’s Last Breath en passant par le Heavy Rock de Kadavar jusqu'au set exclusif de Bloodmoon par Converge et Chelsea Wolfe. Sans oublier les mainstage avec du Epica, Nightwish, Airbourne et sans oublier Gun’s N Roses. On va subir les aléas de la pluie pendant une partie de la journée ainsi que la boue qui commence à envahir une partie des scènes mais cela n’entachera pas notre volonté de voir certains groupes.

Nero Di Marte
La nuit a été courte, le sol est encore boueux d’une pluie persistante jusqu’à tard dans soirée et le ciel menaçant, il ne fallait pourtant pas manquer Nero Di Marte ce matin. Ces italiens mêlent à merveille technicité et beauté dans l’esprit de ce que peut proposer un groupe comme Ulcerate en Death technique et Sludge atmosphérique mais avec un chant clair très prononcé, de quoi ravir un public large. Le groupe a récemment été impacté par un changement de line up important puisque deux membres sur quatre ont été remplacés (guitariste et le bassiste), pour autant l’alchimie entre eux sur scène n’en est pas impactée et le public attiré par leurs mélodies dissonantes finit peu à peu par remplir la Altar.

Martyrdöd
Un peu de bagarre sous la Warzone avec le D-Beat / Crust de Martyrdod en profitant du temps clément en ce début de journée. Ca joue très fort (ou bien c'est le matin qui nous donne cette impression). Ca fait toupa toupa derrière le kit de batterie avec de gros riffs Heavy Metal avec une touche mélodique donc et un chanteur qui hurle comme un putois. Un set en ligne droite de 40 minutes (presque trop) hargneux au possible et qui envoie comme il faut. On en attendait pas spécialement plus ni moins des Suedois. Mission accomplie donc.

Humanity’s Last Breath
La tâche était dure pour la formation suédoise embarquée par Buster Odeholm, le batteur de Vildhjarta : comment recréer en live l’ambiance malsaine, terrifiante et si prenante qui les caractérise ? A cela, s'ajoutent le risque de sonner brouillon, vu leur tendance à jouer très grave et syncopé. Le défi fut relevé haut la main. Le son était assez net pour apprécier toutes les nuances du bruit marron, le show était envoûtant notamment grâce à la prestation scénique démoniaque du cadavérique chanteur. Carton plein pour Humanity’s Last Breath qui aura réussi à nous couper le souffle.

Betraying The Martyrs
Tiens, ils sont là, eux ? Betraying The Martyrs vient de poper sous l’Altar avec exactement la même recette que lorsque j’ai arrêté de les suivre il y a huit ou dix ans. Là où un sacré paquet de formations dans le même genre ont tendance à adoucir le propos au fil du temps, eux sont toujours vraiment vénères, poussant le Metalcore parfois jusqu’à la limite du Hardcore teubé. Si l’efficacité prime sur scène, on n’oubliera quand même pas le détail mignon : le chanteur annonce qu’il y a récemment eu du changement au sein du line-up et sort “I’m the new guy, and this is the biggest show I’ve ever played in my entire life”. Naturellement, Betraying The Martyrs ne se prive pas de jouer des titres issus de leur EP Silver Lining sorti la veille (Swan Song, Black Hole). On y jettera une oreille quand on sera rentrés du Hellfest.

Hällas
Avant d'avoir joué la moindre note, Hällas bénéficie d'un public réactif qui les acclame chaleureusement dès l'arrivée. Visuellement, Hallas a respecté son dresscode habituel : capes, léger maquillage et look rétro. Le groupe ne cache pas son amour des 70's dans ses tricotages Prog au goût de Yes, ses guitares harmonisées couleur Thin Lizzy. Un Hard Rock feutré qui fait également la place aux titres plus courts et format tube. Preuve que les albums ont bien marché, Star Rider est repris de concert par les fans, Carry On et ses airs de générique plein d’énergie fait remuer à souhait. Les musiciens bénéficient en plus d’un son qui fait honneur à leurs compos, du miel pour les oreilles après les insanités (Humanity’s Last Breath ça va deux minutes) infligées plus tôt.

Xibalba
Comme l'impression que la bouffe du midi reste sur l'estomac. On sait bien que Xibalba ne fait pas dans la demi-mesure ni dans la finesse sur album et c’est d'autant plus vrai en concert avec un groove épais comme de la mélasse. Le sentiment de se faire grogner et insulter avec moins d’importance qu'un clébard est présent. Et puis cette lourdeur du Beatdown à trois neurones couplée à l'agressivité du Death Metal fonctionne carrément. Ca bouge pourtant pas mal dans la fosse de la Warzone, même si pour beaucoup on se fait rouler dessus et qu'on ne peut pas faire grand chose d'autre. On parle souvent de rouleau compresseur et l'expression qui, on sait, a souvent été usée jusqu'à la moelle, est ici une tournure de phrase complètement adaptée à ce qu'on a vécu.

Sorcerer
Show minimaliste à tous les niveaux pour Sorcerer : pas de décor, de costumes particuliers, pas de scénographie notable, éclairage conventionnel… et Altar quasi déserte. Pourtant le mélange Heavy et Doom (avec supplément épique) des Suédois fonctionne bien, musicalement on a rien à leur reprocher. Dommage que l’affluence ne soit pas au rendez-vous, mais les vrai.e.s étaient là.

Slift
Les supers héros du Space Rock français qui ont secoué toute la scène avec leur immense album Ummon l’année dernière viennent enfin au Hellfest. Tout le monde nous envie ce groupe originaire de Toulouse et il n’y a qu’à les voir sur scène pour comprendre pourquoi. Leurs compositions sont riches et poussent au voyage (Altitude Lake) et alors que chacun des musiciens déborde d’une énergie folle sur scène, une communication s’instaure entre les trois bonhommes à travers leurs instruments. Le meilleur exemple de cela est le titre Lions, Tigers And Bears qui clos l’album sous une version de treize minutes mais dont la durée live dépend du temps restant imparti au groupe qui est capable de l’étirer ou non à sa guise. Malgré leur tournée qui s’est malheureusement vue amputée de plusieurs dates suite à une blessure du batteur, ils restent pour ceux qui n’ont pas encore la chance de vivre cette expérience quelques dates pour se rattraper avant que Slift n’embarque pour une tournée aux USA et n’aille potentiellement à son retour s’enfermer en studio pour enregistrer le successeur d’Ummon

Eluveitie
Aujourd’hui sur la Mainstage 2, c’est carton plein pour le Power et le Sympho ? Et Eluveitie ? On arrondit, et hop, les voilà eux aussi, peut-être au grand dam des responsables de la sonorisation (coucou on est 9 et on a du violon, de la harpe, de la cornemuse, une vielle à roue et toute une brouette de flûtes différentes). La voix de Chrigel Glanzmann a un peu pris un coup de vieux, mais suffit encore à faire le taff. Les Suisses savent ce qu’on attend d’eux, et livrent leur tube Inis Mona en troisième titre, déclenchant inévitablement des chorales à base de La Tribu De Dana dans la foule.

Arcturus
Il faut se donner les moyens de rentrer dans le Prog foutraque d’Arcturus, c’est évident. Et s’il y a bien quelqu’un qui semble ne pas spécialement être prêt à faire cet effort, c’est le chanteur d’Arcturus. Désinvolte, bras ballants, marchant gauchement quand il ne chante pas, s'asseyant plusieurs fois négligemment sur l’estrade où est juchée la batterie, il semble très clairement en train de s’emmerder (ou ivre). Musicalement, le circus expérimentalo-progressif marche plutôt bien, mais la légèreté avec laquelle le frontman prend la chose nous empêchera de vraiment nous y laisser prendre à fond.

Epica
Epica c’est toujours cool, même après une pelletée de leurs concerts auxquels on a déjà assisté. L’heure de set est un vrai best-of (et évite l’écueil de la balade, seul l’inévitable Cry For The Moon fera office de mini pause sur ses passages les moins énervés). Simone Simons, Mark Jansen et Isaac Delahaye assurent un jeu de scène complice, mais Coen Janssen leur vole presque la vedette : son synthétiseur est monté sur un socle à roulettes, et le claviériste se déplace sur scène comme sur une trottinette tout en jouant. Niveau scénographie, le décor est aussi à prendre en compte, puisqu’Epica est venu avec deux serpents stylisés de quatre ou cinq mètres de haut, et que ces statues crachent tout simplement du feu. Entre la mise en scène réussie et l’interprétation nickel, Epica est bien parti pour continuer à nous faire aller les voir.

Villagers Of Ioannina City
Les villageois grecs ont réussi à enflammer la Valley avec leurs instruments traditionnels (entre clarinette et cornemuse), propulsés par un public étonnamment nombreux malgré la boue environnante. Forcément beaucoup de riffs et de groove qui ont emporté une partie de la tente, mais pas suffisamment. Pour l’un des rares concerts des VOIC en dehors des frontières grecques ça pouvait mériter un meilleur accueil. Les titres du dernier album (Age of Aquarius) ont été mis en avant, sachant que les anciens de Riza font toujours leur office. On a senti une bonne réception du public malgré tout, et une bienfaisance physique sur l’ensemble des corps présents.

Touché Amoré
Touché Amoré fait un peu office d'intrus sur la Warzone avec tous ces groupes bagarre à la Discharge ou Xibalba. Le public, un peu clairsemé au départ, ne sait pas trop comment aborder le groupe avec d’ailleurs quelques personnes qui veulent absolument pogoter devant le crash barrière alors que la musique du combo ne s'y prête pas vraiment. Après quelques titres ça se remplit petit à petit pour former un beau public attentif à leurs compositions. La musique de Touché Amoré est remplie d’émotion, d’énergie positive et même lorsque le groupe parle de choses négatives (très souvent en réalité) ils transforment cela en boule d’énergie communicative que ce soit à travers les titres comme Reminders, Flowers And You ou surtout Rapture qui parle de la perte d’un proche. Le chanteur, Jeremy Bolm, transmet aussi cette good vibes, souriant, trop content d’être sur scène et de jouer leurs morceaux (Palms Dreams en ouverture par exemple) et du coup, difficile d’y résister. Distribution de câlins pour tout le monde et merci pour tout.

Igorrr
Pas le même jour, pas la même scène, mais le même problème ? Igorrr semble bien parti pour nous faire une Obscura, mais n’aura finalement “que” quinze minutes de retard. Mais une fois lancée, la machine est inébranlable, mélangeant comme à son habitude mille éléments et influences. Les deux vocalistes, fraîchement arrivés dans la formation, sont très clairement au niveau de leurs prédécesseurs : elle, tout aussi habitée ; lui, tout aussi “caveman”. Malgré leur set écourté, malgré la boue sous les pieds, c’est pas aujourd’hui qu’Igorrr décevra.

Monkey3
Grosse ambiance sur la Valley, bien que les alentours furent sinistrés du fait de la pluie les gens étaient au rendez-vous du Singe au top de sa forme. On a principalement entendu des titres de The 5th Sun, qui ont de fait enjaillé la foule, devenue extatique sur le titre Icarus, moment d’apothéose. En terme de rendu ça reste un des meilleurs du festival et ça se confirme avec Monkey3.

Draconian
Faute de Katatonia qui a annulé sa venue, Draconian nous a abreuvé en Doom Death tendance tristoune. Le growl profond équilibré par des lamentations féminines, les leads mélancoliques, tout y est pour installer un climat crépusculaire et romantique du plus bel effet. Le concert s’avère en plus être un passage de flambeau : Heike Langhans, chanteuse depuis 2012, laisse la main à Lisa Johansson de retour dans le groupe après une vingtaine d’années. Les deux chanteuses alternent donc les titres, improvisent une chorégraphie (tempo Doom bien sûr), et viennent chercher des aigus émouvants. Le set passe vite, ralentit et offre une transition toute trouvée pour Myrkur sur la scène d’à côté.

Myrkur
En cette période de solstice d’été (Midsommar pour les scandinaves) ce set de Myrkur spécial Folkesange tombe à point nommé. Suivant le concept de l’album du même nom, ce sont des anciennes chansons d’Europe du Nord qui sont jouées : exit les guitares au profit de percussions traditionnelles, violon et violoncelles. Malgré quelques soucis techniques, dont le synthé, les musicien.ne.s parviennent à asseoir une ambiance apaisée, grâce à une scénographie travaillée (costumes, feuillages, lumières), mais surtout des pistes envoûtantes telles que Leaves Of Yggdrasil, Ella, ou House Carpenter avec son aspect presque Country. La musicienne, remercie le public d’être là, bien qu’ils ne jouent pas “de musique avec des blasts” et on appréciera son humilité désarmante plusieurs fois en s’excusant des soucis techniques, en présentant les morceaux ou nous remerciant d’être venus assister au concert. Comme pour un concert de Wardruna, Myrkur nous a emmené ailleurs, dans un coin de nature verdoyante, un endroit où il fait bon vivre, rassurant et vivifiant. Un magnifique set d’une beauté poignante.

Nightwish
La tête d’affiche officielle du jour c’est les Guns, mais celles et ceux qui s’agrippent aux barrières de la Mainstage 2 pour la journée Power / Sympho savent bien que leur tête d’affiche à eux, elle est maintenant : quatre-vingt-dix minutes de Heavy aussi symphonique que possible, menées par une Floor Jansen dans une forme olympique. La chanteuse n’arrêtera pas de danser, de bouger, de sauter, et surtout d’headbanger furieusement à chaque occasion. Le groupe ouvre avec Noise, tiré de leur dernier effort, mais très vite les vieux tubes sortis de Once sont de sortie (Planet Hell, Dark Chest Of Wonders, Nemo, Ghost Love Score). En revanche, malgré la profusion de bangers encore plus anciens, la période pré-Once ne sera illustrée que par la balade Sleeping Sun. Les titres récents sont relativement bien choisis, et la frontwoman s’adapte parfaitement aux chants initialement prévus pour Anette Olzon ou pour Marco Hietala. Le final sur les vingt minutes de The Greatest Show On Earth est incroyable, avec une conclusion chorégraphiée au poil, où tout le groupe salue, debout, en rang, pendant que Floor Jansen chante sur les derniers samples. Grandiose.

Kadavar
Les allemands ont fait le taf de manière classique sous la Valley, peut-être trop classique pour les connaisseurs, néanmoins un set très calibré, propre, sauf la moustache du batteur, assez dégueu mais très metal dans l’esprit. Sans forcer Kadavar a réussi à emporter son auditoire vers quelques contrées célestes, et ma foi celui-ci semblait ravi et rassasié, à peu près comme ma modeste personne.

Guns N’ Roses
Cohue, boue, ah tiens ça commence ! Re-cohue, Welcome To The Jungle ! Splosh re-boue, ah pardon j’voudrais passer, ah cool Live And Let Die ! Guns N Roses en Mainstage après une journée diluvienne hier, ça n’a rien d’une sinécure, d’autant que le groupe est programmé pour 2h30 de show (dont on verra une bonne moitié). Les débuts font craindre une performance en deçà des attentes, avec un Axl Rose frileux vocalement et un Welcome To The Jungle au ralenti. Mais après un temps de chauffe, les choses se mettent en place : Civil War rend plutôt bien (et se conclut avec un drapeau Ukrainien projeté sur les écrans), les reprises de Back In Black (chanté par Axl) et de I Wanna Be Your Dog (chanté par le bassiste Duff McKagan) trouvent écho dans le public. Slash tape une impro sur le solo de Rocket Queen, et le chanteur se lâche de plus en plus. Côté setlist le groupe jouera des classiques comme November Rain ou Paradise City pour les plus fans les plus déterminé·e·s.

Moonsorrow
Avoir les Guns n’ Roses qui jouent en tête d’affiche ce soir aura au moins permis à la zone concentrée autour du trio de tentes de se vider. Devenant soudainement bien plus vivable à un horaire où elle est d’habitude difficilement praticable, surtout si un groupe de Pagan joue sous la Temple. Dans ce confort que nous offre la troupe à Axl Rose, les finlandais de Moonsorrow arrivent devant un public déjà acquis à leur cause avec moins de curieux et plus de fans. Bien que leur discographie n’ai pas évolué depuis leur dernier passage au Hellfest en 2016 car on attend toujours un successeur à l’excellent Jumalten aika, cela ne les empêchent pas de revenir nous assener quelques mélodies Pagan aux accents Black avec son lot de chant glorieux. Malgré que leurs albums studios aient chacun leur identité propre, tantôt plus épiques, tantôt plus froids ou introvertis, le choix d’un mélange de leur répertoire dans la setlist de ce soir est très bien venu et nous fait ainsi voyager à travers la mythologie du groupe.

Converge : Bloodmoon
Non vous ne rêvez pas, c’est bien sous la scène Valley que Converge est programmé cette année, délaissant ainsi la Warzone où le groupe est pourtant habitué et il y a une bonne raison à cela. C’est sous l’étiquette “Bloodmoon” que la formation se produit, et soyons clair : vous n’avez sûrement jamais vu Converge sous ce jour là. Au-delà du line-up de base du groupe, celui-ci compte également dans ses rangs pour l’occasion Stephen Brodsky (Cave In, Mutoid Man…), Chelsea Wolfe ainsi que Ben Chisholm, musicien proche de cette dernière qui l’accompagne sur ses albums solo et sur scène. Ce projet initié en 2016 et qui avait fait un passage remarqué au Roadburn Festival à l’époque a depuis enregistré son premier album studio sobrement intitulé Bloodmoon: I et paru l’année dernière. C’est d’ailleurs presque exclusivement de celui-ci que sera tirée la setlist de ce soir, à l’exception faite de Wretched World que les fans du groupe connaissent bien de l’ère Axe To Fall. La seule déception aura été de ne pas avoir eu droit à certains morceaux que la formation joue sur cette tournée spéciale comme First Light / Last Light par manque de temps.
Le mot de la fin revient à Chelsea Wolfe dans cette actualité sinistre sur les Etats-Unis qui sont en train de bafouer les droits des femmes : “My body, my motherfucking choice.

Blind Guardian
Au terme du premier titre, Hansi Kürsch introduit Blind Guardian en disant notamment “other bands play, we… we do the magic”. Prétentieux ? Ca pourrait, sauf qu’il a raison. Le groupe assure une prestation sans fioriture, au jeu de scène épuré, mais la justesse de l’interprétation suffit à Blind Guardian. Le touché des guitaristes, la précision vocale du frontman, tout est au rendez-vous. Après une poignée de tubes, dont Welcome To Dying ressortira clairement, le chanteur annonce qu’en l’honneur des trente ans (quasiment jour pour jour) de leur quatrième album Somewhere Far Beyond, le groupe va le jouer en entier. C’est aussi improbable qu’incroyable. L’inévitable The Bard Song étant au milieu de cet album, Hansi Kürsch en profite pour s’accorder une pause et laisse chanter la foule. Après trois quart d’heure consacrés à Somewhere Far Beyond, il reste juste assez de temps à Blind Guardian pour conclure sur Mirror Mirror puis sur Valhalla. Le public continuera de scander le refrain du dernier titre pendant longtemps, pendant que les six musiciens saluent, et même après qu’ils soient sortis de scène. Légendaire, tout simplement.

Top 3 :
Pentacle : 1. Slift 2. Myrkur 3. Touché Amoré
Méo : 1. Monkey3 2. Slift 3. Hällas
Zbrlah : 1. Nightwish 2. Blind Guardian 3. Epica
Florian : 1. Converge + Chelsea Wolfe 2. Kadavar 3. Touché Amoré
Skaldmax : 1. Myrkur 2. Draconian 3. Hällas
Arnaud : 1. Slift, 2. Touché Amoré, 3. Converge + Chelsea Wolfe
Tang : 1. Touché Amoré, 2. Monkey3, 3. Hällas
Pierre le stagiaire : 1. Humanity’s Last Breath 2. Nightwish 3. re Humanity’s Last Breath
Fat : 1. Kadavar 2. Converge&Chelsea Wolfe 3. Slift (Valley for ever ❤️)

Metalorgie Team (Juin 2022)

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