Hellfest 2022 - Jour 5 Clisson

Cinquième journée au Hellfest, les muscles commencent à faire sévèrement la gueule. Pas autant que le temps qui semble n’en faire qu’à sa tête avec un plein soleil puis des averses pour finir par une journée complètement sous la pluie ou les gens se réfugient sous les tentes histoire de ne pas finir complètement trempés. Une journée qui faisait également la part belle à une programmation Indus au sens large allant de nouveauté à la Youth Code en passant par les classiques que sont Godflesh, Killing Joke et les têtes d’affiches que beaucoup attendent : Ministry et Nine Inch Nails. Allez, c’est parti pour cette seconde journée de Regarde La Pluie Tomber.

As A New Revolt
Un des inconvénients du nouveau système de parking et de navette de cette année est le temps qu’il nous faut pour arriver sur le festival lorsqu’on ne dort pas sur place. Malheureusement cela n’aide pas le public à être en nombre pour les deux / trois premiers noms de chaque journée, ni notre équipe pour couvrir ces shows. Mais il aurait été dommage de ne pas vous toucher un mot ou deux de As A New Revolt, bien qu’ayant raté la première moitié du set. Ce projet français Hip-Hop expérimental qui sort des sentiers battus à grand renfort de beats Electro soulignés par un batteur live puissant nous fait le plaisir de jouer sous la Valley cette année. Un rappeur débordant d’énergie qui malgré l’heure matinale réussit à communiquer cette même énergie pour terminer de tirer du sommeil les festivaliers les plus courageux et aventureux. Il faut dire que l’affiche du Hellfest manque souvent de ce genre de noms, bien que l’on ai eu coup sur coup une même année Dalek et Ho99o9. Aux programmateurs du festival, prévoyez une plus grande dose de Hip-Hop pour les années suivantes !

Portrayal Of Guilt
Toujours dans la catégorie des groupes « trop biens qui jouent trop tôt » : Portrayal Of Guilt Les américains débarquent à Clisson et leur musique déborde de violence. Emo, Screamo, Sludge, Black, Crust… un cocktail toujours bienvenu à une heure où le café du matin commence à peine à faire effet. Le trio qui se produit pour la première fois au Hellfest alterne tantôt des passages plus lents avec des accélérations de blast plus énervés. Il réussit l’effort de nous faire traverser toutes ces influences sur un set trop court mais bien rodé avant de s’en aller pour le Rock in Bourbon où ils se produisent demain. Pour celles et ceux qui n’ont pas eu la chance de venir au Hellfest cette année, il est encore temps pour vous de profiter de cet autre festival de qualité qui partage une bonne partie de l’affiche Temple / Valley de celui-ci tout en faisant jouer ces mêmes groupes plus longtemps.

Okkultokrati
La Valley à encore la trace de l'oreiller sur le coin de la figure quand débarque un mélange sonore inhabituel pour cette scène. Armé de son cocktail Rock / Black / Punk, le groupe débarque toutes guitares dehors avec une fière allure. Les perfectos sont parfaitement ajustés, les silhouettes jeunes et dynamiques, tout pour délivrer un Rock 'n' Roll evil avec classe. Okkultokrati joue un set fort sympathique, d'autant plus lorsque les racines Punk Darkthroniennes font leur apparition en deuxième moitié de concert. Les D-Beat font leur effet, bien que le public se montre peu expressif à cette heure matinale. On pourra regretter que les claviers de leur côté soient moins audibles ou exploités que sur album (en studio, une dimension un peu plus Psyché s'ajoute à l'ensemble). Pour autant, on vous recommande chaudement de ne pas rater votre prochaine occasion de les voir.

Fractal Universe
Wall of death avant le déjeuner et saxophone sous la Altar : c’est comme ça qu’on peut résumer les points forts de l’excellente prestation des Nancéens. On s’immerge très facilement dans l’ambiance du groupe grâce à leur talent d’écriture qui rend le Tech Death très accessible, mais aussi grâce à la sonorisation qui est d’entrée de jeu impeccable. Si Rhizomes Of Insanity est représenté, l’opus de 2021 est évidemment mis à l’honneur, notamment via les singles Symmetrical Masquerade et A Clockwork Expectation. Ce dernier titre ainsi que deux autres, les trois derniers du set, verront Vince Wilquin s’éclipser derrière le décor scénique pour troquer sa guitare contre son saxophone, le temps de placer des solos débordant de groove. En un mot comme en cent : ça défonçait.
De plus, on rappelle que Fractal Universe ouvrira pour Evergrey à travers l’Europe de mi-septembre à fin-octobre. Allez les voir s’ils passent près de chez vous (rappel des dates ici) !

Gaerea
Impressionnant de voir le gap franchi pour Gaerea entre un Ferrailleur en 2019 et une Temple bien remplie à 13h. Le chanteur s'est depuis ajouté comme second guitariste. Visuellement les portugais en imposent même avec pas grand chose, mais leurs costumes de scène et masques ont ce quelque chose d'énigmatique et de captivant, tout comme leur gestuelle de pantins désarticulés. En dehors de quelques mini-couac techniques (le son semble se couper parfois pendant une demi seconde), le set sera impeccable avec la part belle à leur dernier album Limbo avec des morceaux tels que Glare (fantastique trémolo sur ce titre) ou Null qui semblent d'ailleurs mieux passer l’épreuve du live que les anciens morceaux comme Absent ou Lifeless Immortality. Le chanteur a aussi ce supplément d’âme qu’il injecte aux compositions avec un phrasé bancal, haché et une posture et des cris tragiques. C’était peut-être l’un des meilleurs concerts Black Metal de ce weekend.

Youth Code
Aujourd'hui la Mainstage 1 fait la part belle aux sonorités Indus, et c'est Youth Code qui a la charge de chauffer l'ambiance après Fauxx plus tôt avant eux. Sur scène : un mec derrière ses pads et platines qui crie occasionnellement, et une nana qui s’époumone à grands cris proches du Hardcore. C’est à elle que revient la tâche d’occuper une Mainstage toute seule, un rôle que Sara Taylor endosse pleinement. La chanteuse se donne à fond vocalement et physiquement, elle court, saute, éructe tant qu’elle peut sur des beats froids et appuyés. L’ensemble en devient quelque peu répétitif musicalement, mais l’énergie véhiculée par la frontwoman convainc le parterre de k-way (“tiens, une goutte”) de rester pour subir les assauts Techno/Indus de Youth Code. Une prestation impressionnante.

Health
Même en étant spectateur de Health sans jamais avoir écouté le groupe auparavant, on remarque que le trio produit un Rock Indus original qui marque les esprits. Le chant, qui rappelle celui de Brian Molko, contraste avec les rythmiques lourdes et forme un tout novateur et séduisant. Venu sans connaître, on repart de ce concert avec un artiste supplémentaire à ajouter à notre playlist.
On retrouvera avec plaisir la formation en fin de soirée, qui sera invitée par Nine Inch Nails à remonter sur scène pour interpréter leur récente collaboration Isn’t Everyone.

Pogo Car Crash Control

Surmotivés, les franciliens ont craché leur tripes dès l’entame avec “Reste Sage” malgré la pluie battante. Le public est resté souple mais relativement circonspect, les morceaux s’enchainaient entre 2020 (Tête Blême) et 2022 (Fréquence Violence), notamment le titre Tourne Pas Rond qui a résonné jusqu’à emporté la fosse dans un wall of deafth classique, très classique, peut-être trop classique… Mécanique. Les filles et les gars ont agit de manière spontanée mais dans un cadre peut-être trop confortable pour elleux, dans un velours pas tout à fait punk. Néanmoins l’expérience fut mémorable car chacun.e s’est donné.e au max, au profit de tout le monde présent, en masse.

Human Impact
Sous une Valley tristement dépeuplée l’Impact Humain s’est fait ressentir à travers la basse, tonitruante et centrale, porteuse d’ondes pas forcément positives (une plaie délectable selon la Noise hein) mais définitivement porteuses, bien aidées par des ingés son qui font probablement partie des tous meilleurs du festival, en fait sans aucun putain de doute. Bien sûr les titres se déroulent avec une fluidité sans nom, on sent bien que les anciens de Cop Shoot Cop et surtout Unsane ont roulé leur bosse, et savent administrer du gras quand il le faut. Public d’inité.e.s surtout mais forcément réceptif au monde dystopique et terriblement actuel dépeint par les étatsuniens.

Witchery
Une fois n'est pas coutume, la Temple accueille un chanteur prêt à faire le show. Grimé façon Abbath en costume du 19ième avec une silhouette qui rappelle un Peter Steele dans le brouillard, le frontman de Witchery a déroulé avec son groupe un set Black / Thrash Metal du plus bel effet. Pas au complet pour cause de Covid (un guitariste en moins), les suédois n'ont pas démérité. Les rythmiques de batterie assassine évoquent la méchanceté de Slayer tandis que la guitare évolue dans un registre Black option Heavy. Bien accompagné (et bénéficiant d'un son nickel), le chanteur a pu haranguer la foule, dire combien ils étaient heureux de jouer au Hellfest et demander des horns up à tout bout de champ. Comparé à l'entrain modéré de début de show, Witchery a réussi à faire adhérer la Temple à sa cause, le public repart enthousiaste et il y a de quoi. Une vraie bonne dose de sauvagerie comme on les aime.

A.A. Williams
Un peu de calme dans toutes cette fureur de décibels avec le Post Rock / Dark Rock de A.A. Williams. La musicienne est accompagnée sur scène d’un bassiste, un batteur et un claviériste / guitariste. Tout de suite, une ambiance feutrée et posée s’installe sous la Valley. On pourrait presque s'allonger pour faire une petite sieste entre deux averses de pluie. Mais A.A. Williams fascine et nous emporte dans sa mélancolie et sa noirceur tout en subtilité, à la manière de Chelsea Wolfe, mais de façon moins électrique. Les premiers morceaux joués sont d'ailleurs les plus calmes All I Asked For (Was To End It All) ou Love And Pain et pour embrayer sur des titres plus rythmés et lourds comme Melt ou Control qui était était d’ailleurs un fort joli moment et un temps fort du set. On a hâte de la revoir cet automne en première partie de Mono et vous pouvez vous attendre à la voir plus haut sur une affiche au fur et à mesure des années.

Dragonforce
On est pas du tout sur le même registre musical, mais en terme de fun déployé, voici les Maximum The Hormone de ce second week-end. Background fluo, guitares fluos, lunettes fluo : pour celles et ceux qui en doutaient, dès les premiers instants le sérieux est en RTT. Dragonforce va reprendre du Céline Dion, interpréter une chanson à propos de Skyrim (The Last Dragonborn), promouvoir leur chaîne Twitch… Pour autant, aucun compromis n’est fait sur la qualité (ni la vitesse !) du show. Les solos sont plus absurdes les uns que les autres tellement ils sont brillants, étirés, et parfois créatifs quant à leurs textures et sonorités. La bassiste et les deux guitaristes prennent la pause, en triangle, chacun jouant la main droite de son propre instrument et la main gauche de celui d’à-côté ; pendant que confettis, serpentins, étincelles, fumée et flammes sont tour à tour de sortie. Pour conclure ce spectacle total, Marc Hudson demandera si on a entendu parler d’un “very famous plastic guitar video game” : on se demande quel aura été le dernier titre joué…

Ihsahn
Le leader d’Emperor a une discographie solo si protéiforme qu’il était impossible de savoir à quoi s’attendre. Et effectivement, le set d’Ihsahn a été une sorte de fourre-tout dont le mot d’ordre aurait pu être “never let them know your next move”, allant du Death blackisant et progressif jusqu’au Hard Rock bluesy et dansant. Et pour rajouter de l'inattendu, le frontman annonce au deux-tiers du set “quelque chose d’inhabituel”, qui s'avérera être une reprise de Wrathchild (d’Iron Maiden). On remarquera aussi une utilisation proéminente des samples de cuivres sur quasiment toutes les chansons jouées (y compris celle de Maiden, si si), du coup on regrettera l’absence d’un vrai saxophoniste sur scène.

Killing Joke
Après un démarrage en demie-teinte, Killing Joke a imposé ses rythmiques entêtantes sur la Mainstage. Mâchoire serrée, gestes crispés, Jaz Coleman est tout en tension pour balancer ses paroles lapidaires. Le vent joue malheureusement de mauvais tours en Mainstage, le son se balade donc un peu. Heureusement, le groupe a prévu pas mal de vieux titres qui font leur effet sur scène (Wardance, Requiem, Love Like Blood) ainsi que des morceaux plus récents (l'énervé I Am The Virus). Killing Joke implante dans sa deuxième moitié de set un groove sauvage et primitif qui vient racler au fond du temps, du genre à prendre le contrôle de votre bassin pour ne plus le lâcher. On se rend compte qu'avec pas grand chose (pas de riffs incroyables ou de solis époustouflants), les anglais arrivent quand même à capter les foules et à les ensorceler.

Godflesh
Godflesh en concert c'est un peu un coup sur deux, en fait ça dépend comment Justin Broadrick gère ses défonces. Le fait est que ce soir le musicien est en forme (peut-être est-ce dû au fait que le concert soit filmé par Arte Concert ?). Le son est plutôt propre, costaud et G.C Green met des coups de coudes dans les côtes avec sa basse. On va assister à un set massif et surtout bien sonorisé, ce qui est loin d’être le cas à chaque fois, même si on aurait apprécié que ça soit encore plus fort. La suite est une offrande de nos cervicales sur l’autel du dieu Indus. Shut Me Down ou Post Self auront tôt fait de nous broyer de leurs rotatives carnassières. On appréciera également les deux morceaux issus de Streetcleaner avec l’éponyme et Pulp, tout comme le final sur l’indétrônable Like Rats. Un fort bon concert de Godflesh, épais et musclé et ça, on ne peut pas forcément le dire à chaque fois.

Millencolin
Clairement, on aurait préféré voir Millencolin en 2003 dans un skatepark. Mais bon, là on a vingt ans de retard et il pleut sa race. C’est pas vraiment la bonne météo pour du Pop Punk, mais les compos fonctionnent toujours autant même si on les a pas révisées depuis Tony Hawk Pro Skater 2. Les titres les plus récents semblent moins provoquer de réactions chez le public de la Warzone, mais sont plaisants aussi. En revanche, Man Or Mouse, Fox, et autres No Cigar déclenchent toujours autant d’entrain chez les ados qui sommeillent encore chez les trentenaires que nous sommes devenu.e.s. On espère que Millencolin continuera longtemps à nous faire nous sentir jeunes.

Obscura
La bérésina, tout simplement. Déjà, le groupe commence avec 25 minutes de retard, et avec un son de merde. On n’entend d’abord que la batterie et un vague crincrin qu’on comprend être le son des amplis sur scène, mais pas leur repiquage façade. Ce sera réglé quelques instants plus tard, mais on n’a toujours pas de chant. Quand les voix arrivent dans le mix, une des guitares en disparaît. Et lorsque tout est enfin là, le mix est mauvais, et surtout le groupe ne semble pas en place du tout. Une interprétation possible serait une panne des samples et/ou du métronome dans les retours des musiciens, qui laisse les Allemands dans le flou alors qu’on a l’habitude de les voir virtuoses. Si c’est ça, rassurons-nous : on sait de source sûre que le métronome sera retrouvé en fin de set, puisqu’on l’entendra dans le son en façade pendant l’intro d’Akroasis

Earth
On découvre Earth ce soir sans second guitariste mais au format trio : guitare / basse / batterie mené par un Dylan Carlson qui semble fort content d’être là. Le morceau d’introduction Cats On The Briar nous plonge directement dans un Rock / Drone sec et aride qui contraste fortement avec la température et les rigoles de flottes qui s'infiltrent sous la Valley. Leur musique aurait été d’autant plus propice la semaine dernière par 40°C. Parler des autres morceaux que Earth a joué n’a pas trop d’intérêt et puis honnêtement cela devient compliqué de se repérer dans leur discographie, si ce n’est que quelques titres de Full Upon Her Burning Lips et Hibernaculum seront exécutés sur scène. Le principal réside ailleurs car Earth arrive à nous emporter, nous captiver en trois notes sur un accord Bluesy. Il est vrai que Dylan Carlson émeut de par son charisme et son jeu de guitare tout en nuance et délicatesse, mais mentionnons aussi Adrianne Davies, peut-être encore plus impressionnante, tant elle semble danser au dessus de sa batterie avec son jeu lent et subtil et d’une précision fantastique. Une note à côté et tout un titre de Earth serait par terre. L’alchimie entre les trois musicien.ne.s est palpable et c’est aussi ça qui nous enthousiasme chez Earth. Encore un très très bon concert de leur part et un final enflammé pour nous ravir encore davantage.

Nine Inch Nails
Des années que l’équipe du Hellfest fait des pieds et des mains pour réussir à faire venir Nine Inch Nails dans leur festival et après être passé très près de réussir lors de leur dernière tournée européenne en 2018, c’est finalement chose faite pour leur double édition anniversaire des 15 ans. Leur venue est d’autant plus un événement qu’ils sont avec Metallica les seules têtes d’affiche inédites de ces deux weekends.
Avec une setlist clairement orienté pour un auditorat de festival metal, puisant majoritairement dans Broken et The Downward Spiral, l’heure et demie de set s’est écoulée à une vitesse folle. Trent Reznor, habituellement peu bavard, profite de l’occasion pour souligner l'événement que c’est pour eux de se produire la même journée que d’autres groupes qui ont eu une énorme influence sur lui comme Killing Joke et Ministry, ainsi que d’autres noms plus récent comme Youth Code avant d’inviter leurs amis de HEALTH sur scène pour interpréter leur morceaux en commun ISN'T EVERYONE. Une première pour ces groupes et un grand moment pour le festival.

Enslaved
Minuit sonne, et Enslaved a correctement rempli la Temple dès le début étant données les trombes d’eau tombées plus tôt. Les norvégiens ont aligné les arguments pour faire rester le public : le groupe parcourt sa discographie, passant de Isa à Below The Lights, et ce avec un son qui rend honneur aux compos. Grâce à un beau jeu de lumières, des projections vidéos, le groupe nous emmène visiter un nord lointain et ancestral, beau et inquiétant. Il n’était nul besoin de le démontrer à ce stade de leur carrière, mais Enslaved montre une vraie maîtrise de la scène, c’est un réel plaisir de voir leurs morceaux prendre corps et entrer en résonance avec le public.

Megadeth
Comme Killing Joke qui jouaient un peu plus tôt aujourd’hui, Megadeth revient au Hellfest après s’y être déjà produit le week-end dernier. Après un début de concert sur Hangar 18 qui laissait craindre une redite du week-end précédent, le doute est vite évacué par les morceaux qui ont suivi. Un effort apporté de faire évoluer la setlist pour les spectateurs qui ont déjà assisté au concert la semaine dernière qui est très appréciable, avec des morceaux que le groupe n’a pas joué depuis longtemps comme Wake Up Dead, In My Darkest Hour et surtout Take No Prisoners. Leur scénographie et leur show visuel prennent aussi une toute autre ampleur de nuit plutôt qu’en fin d’après-midi avec la lumière du soleil.
Megadeth profite également de l’occasion pour annoncer la sortie prochaine au mois de septembre de leur nouvel album The Sick, the Dying and the Dead. Durant le discours qui suit, Dave Mustaine très ému et au bord des larmes nous explique la longue attente du groupe avant de pouvoir nous annoncer cet album, sa hâte d’avoir les retours de son public et la difficulté qu’a été la pandémie et son combat contre le cancer, avant de remercier longuement les festivaliers présents jusqu’à tard ce soir pour les voir jouer.

The Bloody Beetroots (DJ set)
En chien dans la boue on tentait de se réfugier sous une tente, et il se trouve que la Valley était la plus proche. Animée par une densité humaine et technophile. Nous fumes attiré.e.s par les odeurs funestes et vagabondes. Bien nous en a fait tant la surprise était bonne et fort groovy, dans un veine entre nostalgie trentenaire et cyberpunk. Nickel pour emmerder les gens trop vieux ou trop pas concernés, et rentrer à sa maison, sereinement.

Top 3 :
Pentacle : 1. Earth 2. A.A. Williams 3. Gaerea
Méo : 1. Earth 2. Human Impact 3. Godflesh
Zbrlah : 1. Fractal Universe 2. Dragonforce 3. Millencolin (kamoulox !)
Florian : 1. Nine Inch Nails, 2. Pogo Car Crash Control, 3. Millencolin
Skaldmax : 1. Earth 2. Witchery 3. Youth Code
Simon : 1. Alice Cooper 2. Gama Bomb 3. Dragonforce
Arnaud : 1. Nine Inch Nails, 2. A.A. Williams, 3. Megadeth
Tang : 1. A.A Williams, 2. Human Impact, 3. Earth
Pierre le stagiaire : 1. Fractal Universe 2. Health 3. Millencolin

Metalorgie Team (Juin 2022)

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Commentaires

PentacleLe Mardi 28 juin 2022 à 11H47

Alors, selon Encyclopaedia Metallum, le chanteur live n'est plus de la partie depuis 2022 donc c'est un des deux guitaristes qui s'occupe du chant désormais. Ce qui explique qu'ils ne soient plus que quatre.

DeathcothequeLe Dimanche 26 juin 2022 à 11H44

Merci pour le rapport : Gaerea a perdu un membre (un de ses guitaristes) ? Ils ne sont plus que 4 au lieu de 5 sur les photos. C'est pour ça que le chanteur s'occupe maintenant aussi de la guitare ?

BIRTHMARK78Le Dimanche 26 juin 2022 à 09H18

Merci pour le report. Rien sur Ministry ?