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Hellfest 2022 - Jour 1 Clisson

Vous l’avez lu partout, cette édition 2022, après deux annulations pour cause de pandémie, est gigantesque. De par sa programmation, sa durée, l’attente des fans… presque toute la presse en parle et France 3 nous conseille même d’éviter d’y aller si on est agoraphobe (sic). Cette quinzième édition a tout pour marquer les esprits; pourtant en 2006 quand le Hellfest contactait les webzines français pour communiquer la promo de dernière minute (-50% au guichet si vous veniez avec un ami, suite à l’annulation de Korn) on était loin d’imaginer cela ! Pour sa XVème le Hellfest aligne 350 groupes et plus de 40% ne sont jamais venus à Clisson.

Niveau têtes d’affiche Metallica, Guns N'Roses, Nine Inch Nails, Korn, Deftones… attirent même des spectateurs que l’on voit rarement dans les salles le reste de l’année (au grand dam des puristes). Mais la particularité du festival, à côté des mastodontes du genre, c’est une myriade de groupes de renommée plus ou moins grande qui vont s'enchaîner sur les six scènes du site, passant ainsi de concerts devant parfois 50 personnes, pour jouer devant plusieurs milliers. En quinze éditions, le festival a clairement déchaîné les passions : certains fans attendent ce weekend comme un pèlerinage, des anti qui ont même permis au festival d’être cité à l’assemblée nationale, les puristes qui voient d’un mauvais œil ce mélange entre underground et mainstream, des groupes qui rêvent d’y jouer, les combats sociétaux ou écologiques actuels pointés vers l’organisation, le prix et la vente de billets devenue foire d’empoigne…


 
Mais assez parlé de l’historique du festival pour se concentrer sur ce qui nous attire ici : la musique, les découvertes avec plein de noms de groupes que vous ne verrez probablement pas sur Konbini ou France 3 Régions (qui conseille également de bien dormir). En ce premier jour il a fait chaud, le genre de chaleur qui te fait comprendre le sort d’un poulet rôti et oui c’était dur. Mais le Hellfest a quand même pas mal d'atouts de ce côté : plusieurs zones d’eau (brumisateurs, cascades…) et des brumisateurs bricolés sur la Warzone ou des lances à eau sur les mainstage. Difficile donc, mais il y avait moyen de ne pas s'étouffer. Sachant que le samedi est annoncé comme pire... 

Higher Power

Higher Power en album c’est fantastique et en live c’est très bien exécuté. Le public était à fond, mais sur scène c’était quand même pas fou fou. Pour un groupe de Hardcore qui plus est, on aurait aimé un peu plus d’entrain. A revoir en salle, peut-être.

Enforced

Si vous vous plaignez de la chaleur en ce début de festival et que vous avez opté pour l’ombre des tentes pour vous rafraîchir, il ne fallait pas compter sur Enforced pour aider à faire baisser la température. Ce jeune combo, qui puise sa force dans la nouvelle scène de Crossover Thrash américain, ne se laisse pas impressionner par la foule conséquente qui s’est amassée devant la Altar tandis le groupe nous délivrait un set nerveux sans le moindre temps mort. Même si légèrement impactées par quelques soucis de son sans réelle gravité, les 40 minutes de set allouées sont passées à une vitesse aussi folle que l’enchainement des riffs. Power Trip est mort, vive Enforced.



Leprous

Les derniers albums de Leprous indiquent clairement un fléchissement de la trajectoire musicale des Norvégiens : chaque nouvelle sortie est plus "art-pop", plus intimiste que l’opus précédent. Du coup, voir Leprous en plein soleil sous 39°C… En terme d’immersion dans un univers subtil et introspectif, on repassera. Pour autant, la formation ne se laissera pas démonter, et proposera un set irréprochable, tant par son équilibre entre les différents albums (de The Congregation à Aphelion) que la répartition de l’énergie au fil du concert, ou par l’énergie dégagée par les musiciens sur les passages les plus rentre-dedans. Le set se terminera en climax par Nighttime Disguise puis Slave, les deux seuls titres où Einar Solberg hurlera (et toujours avec brio).

Elder

Alors que le dernier concert au Hellfest remonte à 2015, Elder revient sous sa nouvelle forme à deux guitaristes pour délivrer leurs sonorités psyché de haute voltige. Avec des morceaux qui lorgnent souvent autour de la dizaine de minutes, le groupe qui n’a que 40 minutes pour nous enivrer trouve tout de même le moyen de jouer quatre morceaux (et de finir avec 5 minutes de retard). Leurs compositions riches et exigeantes font d’ailleurs par moments penser qu’on est plus face à un groupe de Prog que de Stoner. Alors qu'on pensait avoir atteint un climax sur l'enchaînement Compendium / Sanctuary, le final dantesque sur Halcyon issu de l’album Omens nous donne tort et continue de résonner encore longtemps après que le groupe ai quitté la scène. En fin de compte, la seule fausse note réside dans le temps alloué qui est bien trop court pour faire la part belle à leur répertoire qui compte déjà cinq albums.

The Great Old Ones

Ph'nglui mglw'nqfh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn. Oui ! Set-list étouffante, gros son et grosse chaleur, The Great Old Ones c’est toujours un concert qu’on ne regrette pas, qu’on soit amateur de Lovecraft ou pas. Pas besoin de métaphore sur la densité des ambiances, pas besoin d’expliquer le sentiment de poisse ambiante qui s’abat sur la temple à l’heure du goûter, il fait tellement chaud que tout le monde étouffe sous la double chape de plomb que nous propose le groupe et la météo du jour.
La set list est variée, tous les albums seront représentés, le groupe ouvrira par Of Dementia du dernier album, et terminera par Antartica. C’est fort, lourd, malsain, et terriblement bien exécuté. On déplorera par contre un jeu de lumières un peu léger, et le son qui mettra un peu de temps avant de s’ajuster.



Opeth

Opeth en plein cagnard, sans jeu de lumière, et sur une main stage, autant dire que les suédois partaient avec un certain handicap. Le départ ne convainc pas vraiment, la set list est molle, le son manque de dynamique, les titres issus de In Cauda Venenum sont chantés en suédois, bref rien ne va. Et puis Ghost Of Perdition viendra remettre un peu de punch, Akerfeldt, qui nous avait un peu déçu côté growl lors des dernières prestations, semble avoir repris du poil de la bête à ce niveau, et nous gratifie d’une très belle prestation vocale tout au long du concert. On aura droit à une version de Sorceress étonnamment percutante, The Drapery Falls, et un final grandiose sur Deliverance. Si le début n’avait pas été si étrangement sonorisé, et si le nouveau batteur n’avait pas autant simplifié les patterns, cela aurait été au final un très bon live, largement rattrapé par le niveau d’exécution global.

Black Mountain

Du bon son, du très bon, même. Une performance live toute en nuances et en finesse pour un set très propre avec quelques sonorités assez proches de Deep Purple. Beaucoup de sentiments mêlés durant ce live et beaucoup de maestria de la part de tous les membres du groupe. La seule chose que l'on peut regretter c' est qu'ils n'aient pas eu plus de temps pour s'exprimer. On espère que dans les années avenir, les organisateurs leur offriront cette opportunité, dans l'intérêt de tout le monde. en tout cas Black Mountain c’est la grande classe !

The Offspring

Tout le monde connaît la réputation légendaire de The Offspring en live. Nombreux ont été les fans qui ont fait le déplacement pour les voir et qui se sont dits : "Bah, au moins la première partie était pas mal… "Autant dire que l' engouement d'aller assister à leur performance au Hellfest cette année était assez limité. Et bien que nenni. Les Californiens ont livré un spectacle au-delà des attentes des plus sceptiques, et ont ravi leurs fans les plus inconditionnels. Une prestation propre, rythmée, du dialogue avec le public, un set équilibré,  des grands classiques, des morceaux plus récents,  et très clairement un moment plaisant en leur compagnie. Le son était très bon, il y avait de l'énergie et des bonnes vibes, des sourires et des vannes, on n' en demande pas plus. Les gars continuez sur votre lancée, s'il vous plaît. 

Rotting Christ

La dernière décennie discographique de Rotting Christ force le respect, sans compter son passé et groupe précurseur de la scène metal extrême Grecque. Pour le coup, le groupe va surtout se concentrer sur les trois derniers albums sortis donc dans une direction de Metal mélodique légèrement Black Metal et c’est surtout un enchaînement de tubes auxquels on va avoir le droit tels que 666, Apage Satana, Elthe Kyrie, In Yumen-Xibalba ou Grandis Spiritus Diavolos. L'enchaînement des morceaux est parfait, le son super propre avec une belle mise en avant des guitares et donc des mélodies et l’ambiance est assez extraordinaire car le public répond présent en tapant dans les mains et en étant très réactif au groupe. Pour celles et ceux qui aiment le Rotting Christ dernière période, c’était un excellent concert.



Mastodon

Après leur concert mémorable sous la Valley de 2015, Mastodon est de retour à Clisson et logiquement programmé sur mainstage pour ceux prêt à affronter la canicule malgré qu’on approche de l’heure du coucher de soleil. A ceux habitué de les voir à 4 sur scène, ne soyez pas surpris de voir un membre supplémentaire car depuis la parution de Hushed And Grim l’année dernière, les américains s'octroient les services d’un claviériste sur scène, bien que son apport sur certains morceaux reste flou ou peu audible dans ces conditions. Le groupe qui fait forcément la part belle à son dernier album n’en délaisse pas pour autant ces précédents albums, piochant entre Leviathan et The Hunter en passant par Blood Mountain. C’est d’ailleurs toujours un plaisir de voir les musiciens s'exciter sur scène comme pour un morceau aussi fou que Bladecatcher. A grand renfort d'illustrations psyché mastodonesques projetées sur l’écran de la mainstage, le groupe a délivré un set de qualité qui s’est terminé sur le classique Blood&Thunder où Brent Hinds s’est senti l’envie d’un long bain de foule.

High On Fire

Les lourdes guitares de Matt Pike ont rendues visites à la Valley l' espace de quelques instants en ce premier vendredi de Hellfest. Et quelle performance ! Un live très brut, impitoyable, implacable.  Le batteur actuel du trio a sublimé la prestation de son jeu à la fois percutant et technique. Des roulements au couteau, du mid temp agressif et rageur et en apothéose un solo de batterie jouissif en guise d'introduction de chanson. Il y a eu quelques balbutiements parfois certes, principalement dû à des retours chants pas forcément réglés comme il fallait mais les ingé son ont su corriger ce soucis durant le set. Au final nous avons eu droit à du très grand High On Fire, et on ne peut que regretter qu'ils aient été programmés en même temps que Mastodon

Dropkick Murphys

Qui dit Summer festival, sous-entend implicitement Dropkick Murphys quelque part dans l'affiche. Et on comprend pourquoi tant les rythmes enjaillés des Bostoniens déclenchent des déhanchés et des pas de danses dans tout l' auditoire. Visiblement la défaite en playoffs n'a pas émoussé leur entrain, toutes les conditions étaient réunies pour passer un bon moment. Bon son, temps caniculaire, public conquis, Dropkick Murphys n'avait qu'à dérouler leurs tubes pour que la magie s'opère.  Le groupe a d'ailleurs annoncé son nouvel album pour septembre et un premier morceau qui sortira le 6 juillet prochain. Un titre qu'ils ont joué en live, très convenu et clairement dans la zone de confort des légendes qu'ils sont. On ne leur reprochera pas : quoiqu'il arrive et quoi qu'ils fassent, le public répondra toujours présent pour eux. 

Dog Eat Dog

Le moment fun, bonne humeur et tubes ! Le groupe est ultra motivé d’être là et le montre, leur frontman n’arrête pas, file la parole au guitariste (qui parle très bien français), joue avec leurs saxophonistes… Du NYHC en mode respect, et quand le groupe commence Who’s The King la Warzone s'enflamme. Vraiment le concert feel good de la journée.



Baroness

On n'attendait pas forcément grand chose du show de Baroness, même s’ils avaient bien entendu toutes les raisons du monde de vouloir prendre leur revanche après leur prestation de 2018, qui avait certes marqué le public, mais n’était pas du tout prévue de la sorte. Pour rappel le batteur avait dû rentrer aux Etats Unis en urgence pour raisons familiales, et le groupe, à la surprise générale, avait maintenu le concert et préparé une setlist acoustique pour l’occasion. Bref, en cette fin d'après-midi on a pris grand plaisir à suivre la bonne humeur contagieuse de la bande à Baizley, qui est visiblement très content d’être là et enchaîne les meilleurs titres du groupe. La set list “best of” est incroyable, les musiciens plein d’énergie, le jeu de scène suit, et le son est très très bon. On aura eu droit entre autres à un Rays on Pinions flamboyant, une version d’Eula incroyable, démarrant très doucement, presque en acoustique, touchante, avant de s’envoler vers des sommets de puissance. Le temps passe très vite, c’est déjà la fin, le groupe termine par Isaac, la foule est en transe, chante le solo de Baizley jusqu’à leur sortie, et réussira même à faire revenir le groupe sur scène quelques minutes plus tard, visiblement très touchés. Un des moments forts de la journée.

At The Gates

Il y a un truc toujours cool chez At The Gates, c’est cette manière de jouer un Death Metal Mélodique à l'ancienne et au final des groupes de l'époque toujours convaincant il n'en reste pas beaucoup surtout qu'il y en a pas mal qui ont dévié de la voie d'origine avec par exemple In Flames et compagnie. Eux sont toujours dans le dur. Les riffs typés Death Metal nous le prouvent, la voix de Tomas Lindberg aussi qui impressionne après plus de trente ans à hurler dans un métro. Certains passages font un peu typé Hardcore aussi et les morceaux du dernier album, The Nightmare Of Being, fonctionnent bien en live comme The Paradox même si on a une petite préférence pour les classiques issus de Slaughter Of The Soul comme le morceau éponyme, Suicide Nation ou Cold. En bref, un bon concert de Death Metal mélodique avec un set généreux.

Five Finger Death Punch

Parfait, en tout point. Le groupe dépasse mes attentes, enfin… Disant que je m’attendais au pire et que cela a été au-delà, en plus de jouer un Metal cliché au possible. Ca on le savait déjà avant que le groupe ne monte sur scène et désolé pour les fans, mais Five Finger Death Punch c’est pour moi une incompréhension : des clichés Metal mis bout à bout pour faire des titres au propos souvent douteux et même si tout le monde sait jouer de son instrument la résultat pue le marketing à dix kilomètres. Et sur scène, au lieu d’enchaîner leurs tubes, le chanteur Ivan Moody fait durer les transitions, quitte parfois la scène, sans aucune explication, revient trente secondes plus tard en ayant juste un hoodie en plus. Le summum étant un passage où il décide de filer de l’eau au public, insulte un des bénévoles de la scène et lui dit qu’il n’est pas payé pour rien faire. Tout ça pour au final lancer de l’eau au public en mode “allez on est une famille du Metal”. Bref, le live ne m’explique toujours pas pourquoi ce groupe était aussi haut sur l’affiche.

Abbath

Plus par curiosité que par véritable envie, on se dirige vers la Temple pour voir l'une des icônes et un des pionniers de la scène Black Metal. Et se pose la question de à quel moment les artistes devraient arrêter puisque ça devient compliqué en vieillissant. Même si l'on connaît Abbath avec beaucoup d'autodérision dans son rôle de clown un peu grotesque du Black Metal. La voix de crapaud, la marche en crabe... Le bestiaire animalier semble bien coller pour le décrire. Mais oui, ça manque d'un truc, ça sonne un peu réchauffé d’Immortal et c'est loin d'être mauvais en réalité, certains passages en mélodies clean sont même assez chouettes. Le reste est hélas en pilote automatique et semble déjà vu, déjà entendu, en définitive un peu quelconque. Ce n’est ni bon ni mauvais, mais on se demande un peu l'intérêt de voir Abbath en concert maintenant. Ca serait donc peut être pas mal d'arrêter ou alors essayer de sortir d'une zone de confort qu'on connaît déjà bien depuis une dizaine d'années.



Deftones

Dire que la tête d’affiche de cette première journée était très attendue est un doux euphémisme. Toute la zone des mainstages est bondée depuis longtemps (peut-être des fans de Five Finger Death Punch qui restent là ?), et on assistera au concert de très loin, via les écrans géants. Sergio Vega ayant été remercié il y a quelques mois, puis Stephen Carpenter ayant annoncé son absence lors de cette tournée, c’est un Deftones alternatif, presque diminué, qui prend possession des planches. Même si le travail de Lance Jackman est globalement au niveau, les textures des guitares ne sonnent pas toujours comme on les attendrait. Si la sonorisation était vraiment propre, les nouveaux musiciens sont en retrait, donnant une impression de “Chino And The Deftones”. Les attentes étaient hautes et la formation a fait de son mieux. Certes, mais au fond, malgré tout ça il est difficile de bouder son plaisir face à certains vieux tubes : Be Quiet And Drive (Far Away), My Own Summer (Shove It), Change (In The House Of Flies)

Electric Wizard

Electric Wizard en concert c’est un peu un coup sur deux. Des fois ça confirme leur statut de patron de la scène et des fois c’est extrêmement décevant. Heureusement pour nous, ce soir ça sera un jour pour. Peut-être qu’ils ont un peu moins fumé que d’habitude, pour rester un peu plus aptes de leurs capacités, en tout cas le set de ce soir sera excellent. En terme de son déjà, c’est gros, mais finalement assez propre, ça fuzz, la voix de Jus Osbourn est impeccable et du coup le déroulement des morceaux est un joli best of de leur carrière de Return Trip, Black Mass ou The Chosen Few. En image de fond et comme d’habitude, un mélange d’extraits de films érotiques des années 70 et d’images psychédéliques colorées. Même quelques titres des deux derniers albums passent plutôt bien alors que ce n’est pas les morceaux les plus fameux, comme quoi, ce soir Electric Wizard était en forme. Et en conclusion de set, l’incontournable et excellent titre Funeralopolis.

Top 3 :
Bacteries : 1. Dog Eat Dog 2. Black Mountain 3. Electric Wizard
Pentacle : 1. Elder 2. Rotting Christ 3. Enforced
Zbrlah : 1. The Offspring 2. Leprous 3. Baroness
Florian : 1. Deftones 2. Baroness 3. Cro-Mags
Lelag : 1. Baroness 2. Deftones 3. The Offspring
Maxwell : 1. High On Fire 2. Slapshot 3. Deftones
Simon : 1. Baroness 2. Deftones 3. Higher Power 
Arnaud : 1. Elder 2. Opeth 3. Mastodon

Si vous avez dix minutes à perdre : les conseils de France 3 Région pour le Hellfest

Metalorgie Team (Juin 2022)

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Commentaires

OgOpLe Lundi 20 juin 2022 à 13H02

Y a une erreur pour TGOO, le concert a débuté par The Omniscient. Of Dementia c'est le deuxième morceau. Et tous les albums n'étaient pas représentés, il n'y avait aucun morceau du premier. ;)

BIRTHMARK78Le Dimanche 19 juin 2022 à 08H57

Suis complètement d'accord pour FFDP, ce groupe sent tellement le cliché que même les moments "sympas" ou il donne un masque et une batte à 2 kids, ça ne prend pas (chez moi). Mais ils avaient leurs fans dans le public.
J'ai adoré The Offspring qu'on m'avait vendu vieillissant (ça ne s'est pas du tout vu sur le show) et Mastodon que je voyais pour la seconde fois après leur set de Paris il y a 2 semaines, ils ne m'ont pas déçu et à mon sens, méritaient un meilleur retour du public que je n'ai pas senti extrêmement présent. Deftones, set propre, qui a balayé toute leur disco, un peu dérangé par les guitares qui semblaient ne pas être dans le ton sur certains morceaux (swerve city par ex).
Sinon il a fait (trop) chaud.