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Et Il n'y Aura Plus de Nuit 2019 le 06+07/09/19 - Audierne
Audierne, dans le Finistère. Le bout du monde lorsque l’on vient de Rennes, de Nantes et même de Brest (à plus d'une heure de route). Se rendre à l'événement Et Il N’y Aura Plus de Nuit qui se déroule sur trois jours, se mérite quelque part, il faut avoir vraiment envie d’y aller, tout comme on n’arrive pas là-bas complètement par hasard « parce qu’on a vu de la lumière ». On n’est pas dans un bar/concert Rock/Metal de centre-ville ou les shows se succèdent et se ressemblent, encore moins dans un festival de grande ampleur à la programmation identifiée. Et Il n’y Aura Plus de Nuit c’est une programmation pointue et atypique, de Treha Sektori à Nature Morte en passant par Au Champ Des Morts ou Dragunov, mais aussi des conférences, un petit marché de l’artisanat, des showcases et des expositions d’artistes reconnus comme Dehn Sora, Above Chaos ou Jeff Grimal. C’est la seconde édition cette année qui se déroule du 6 au 8 septembre dans plusieurs lieux d’Audierne. Le cadre, la programmation pointue qu’on ne voit pas vraiment ailleurs, l’esthétique, et le fait d’en faire un vrai événement culturel, plus qu’un simple festival, nous donnait très envie de fumer notre bilan carbone pour se rendre là où la terre finit, là où les plages se nomment Baie des Trépassés.
Photo : Alexandra Senecal
Jour après jour, jamais les portes ne seront fermées, car il n’y aura plus de nuit.
C’est après quelques longues heures de route, et de nombreux virages en pleine campagne sous un soleil couchant que l’on arrive sur Audierne. On prend connaissance des lieux. Une ancienne et très belle église se dresse face à nous, en face le Théâtre Georges Madec où ont lieu les concerts et à son entrée un grand barnum avec le marché artisanal. Louarnika est déjà en train de jouer à l’intérieur. Il y a beaucoup de monde, presque toutes les places assises sont prises et les gens se pressent sur les côtés pour assister à la représentation. La musicienne tantôt au chant, à la guitare ou au violon égraine des compositions Folk aux influences celtiques virant orientales par instant. Elle est accompagnée sur scène de deux violonistes et d’un percussionniste. Les morceaux sont doux, oniriques, nous transportent dans un ailleurs. Ce quelque chose de beau et de rassurant qu’on trouve dans la musique de Cécile Corbel par exemple. La suite se durcit d’avantage avec le trio de Doom Metal Blóð. Les riffs de guitare (tenue par Ulrich d’Otargos) sont massifs, froids, tout comme la rythmique précise et presque mécanique. On est très loin d’un Stoner/Doom chaleureux évoquant la défonce ou de mystiques sorcièr.e.s. La voix d’Anna, chantée et pas du tout hurlée (assez proche du registre le plus calme de Julie Christmas pour vous faire une idée), tranche singulièrement avec la musique, mais l’ensemble ne détonne pas. Malheureusement, des soucis techniques sur la guitare viendront perturber la représentation et l’on sent le groupe encore vert, manquant d’assurance. Peut-être qu’avec une seconde guitare (ou un clavier) cela pourrait donner plus d’ampleur à leur musique. On apprendra à la fin de leur concert que c’était leur premier concert. A voir ce que Blóð pourra donner par la suite donc. Autre enchaînement étrange avec le Metal moderne de Psygnosis. Sur scène deux guitaristes, un batteur et au milieu un violoncelliste. Le line-up est particulier, les décors tout autant avec des énormes backdrop de personnage d’heroic-fantasy évoquant une sorte de Poséidon maléfique, des lights multicolores les éclairent et une boule lumineuse est placée au pied du batteur. Leur musique est également inhabituelle. La base est une sorte de Metal moderne extrême parsemée d’influences Deathcore, de Death Metal technique d’Electro et d’Indus, chose déjà pas très courante, mais l’apport d'un violoncelle qui s’incruste parfaitement dans les compositions rend leur musique unique et surtout ça passe super bien ! Leur approche détonne dans ce cadre et dans cette programmation pas spécialement axée sur ce genre de thématiques. Sur scène c’est réellement impressionnant, les deux guitaristes sont à fond, dynamisant clairement la prestation du groupe. Et le violoncelliste n’est également pas en reste, ayant ses propres phrases de dialogue ou au contraire laissant la partie plus Metal syncopé tout dévaster sur son passage. Parce que ouais, Psygnosis, c’est réglé au poil de fesse, mais c’est aéré quand il faut et quand ça doit déverser du napalm en quantité industrielle, les musicien.ne.s ne se laissent pas prier. Donc oui, grosse énergie sur scène, un son incroyable et ce quelque chose d’original et de parfaitement dosé qui ressort des compos. Quelle claque ! La fatigue commence à s’installer mais il serait dommage de manquer Au Champ Des Morts, le nouveau groupe de Stefan Bayle ex-compositeur et guitariste d’Anorexia Nervosa. Lui, à la guitare et au chant, est véritablement impliqué sur scène, le batteur également, mais il est dommage que le second guitariste et la bassiste ne se contentent "que" de jouer les notes de manière quasi statique comme si cela leur importait assez peu d’être sur scène. Ceci étant, le son est excellent, soulignant bien les guitares et leur Black Metal qui se veut assez proche des racines du genre. Il n’est pas question de Post, de symphonique ou d’atmosphérique ici, ce qui n’empêche pas le quatuor d’avoir des morceaux travaillés, bien construits et plutôt mélodiques. C’est là qu’on voit que son géniteur a une expérience solide et ne fait pas dans la redite d’Anorexia Nervosa. Au Champ Des Morts captive notamment par sa mélancolie. Il n’est pourtant pas question de Black Metal dépressif ici, du moins, pas dans le cliché qu’on peut se faire du genre. Mais il se dégage de leur musique et sur scène cette ambiance belle et désespérée. Une sorte de romantisme noir affligé. Et Stefan est convaincant dans ses vocalises écorchées et même quand il chante en clair. En somme un très bon concert même s’il est assez étrange d’assister à un concert de Black Metal assis dans un théâtre, ce qui n’aide pas trop à se projeter dans la musique d’un groupe qui se veut un minimum remuante. Même chose pour Psygnosis d’ailleurs où j’aurais bien aimé être devant la scène à bouger un peu. De même pour les groupes de Metal habitués à avoir devant eux une fosse remuante, ça doit leur faire bizarre de jouer face à des gens qui les écoutent patiemment assis au fond de leur fauteuil. Ceci est un détail bien sûr, ça n’empêchait pas les concerts d’être excellents !
Photo : Alexandra Senecal
Retour sur Audierne avec cette seconde et surtout grosse journée, très intéressante car il n’y a pas que des concerts au programme aujourd'hui. On débute ainsi la journée par la conférence de Quentin Fourreau, conteur bien connu dans l’Ouest, ayant déjà eu l’occasion de l’écouter plusieurs fois dans des bars de Rennes, Nantes ou aux Feux de Beltane. Mais la différence aujourd'hui, c’est qu’il ne vient pas nous narrer des histoires étranges souvent en lien avec la culture bretonne, mais plutôt parler de la peur dans les contes traditionnels. L’exposé est clair, précis, nourri d’exemples. C’est passionnant et son récit est très bien développé. C'est encore une fois un plaisir d’entendre Quentin Fourreau parler et d’apprendre des choses grâce à lui. Au dessus des halles situées près des quais d'Audierne, on pourra admirer plusieurs œuvres d'artistes divers. On y retrouve bien sûr Vincent Fouquet, d'Above Chaos également organisateur de ces trois journées avec une dualité d’œuvres parfois crayonnées qui me rappelle le travail de Gustave Doré (il a notamment réalisé des pochettes pour Tsjuder et Inquisition) ou d'autres œuvres photo/manipulées qui me parlent moins mais évoquent des thématiques morbides et horrifiques. Dehn Sora (derrière les projets musicaux de Treha Sektori, Throane et Ovtrenoir) expose quant à lui des sérigraphies, certaines de groupes que j'aime beaucoup comme Hangman's Chair ou Deathspell Omega et d'autres sur fond blanc plus mystiques, toujours très sombre. Les toiles de Jeff Grimal (ex The Great Old Ones, Spectrale) sont également impressionnantes évoquant des mondes étranges, fantastiques. Dommage que les prix des toiles valent parfois plus d'un mois de salaire car j'aurai bien aimé posséder une de ses œuvres. Les photos de Daria Endresen mélangeant paysages désolés et corps presque décharnés m'ont également beaucoup plu. Une sorte de mélange de froideur, de magie et de désolation. Nous assisteront à deux show case dans ce lieu. Dans un premier temps, The Chant Of Trees, de la Folk très douce avec guitare acoustique, violon et voix. L'ensemble est très doux, très posé. Trop presque. Trop timide pour véritablement marquer les esprits bien que l'esthétique proche de la nature pourrait être envoûtant. Tant pis je n'ai pas réussi à accrocher. Spectrale par contre, invite lui aussi à la contemplation, mais est plus percutant dans sa musique. On trouve principalement des guitares acoustiques qui mène la danse, forme des entrelacs de mélodies, de moment Folk mais aussi presque Post-Rock, saupoudré par moments de percussions et de machines qui ajoutent quelques touche Electro bienvenue mais discrète. Spectrale c'est tendre, envoûtant, presque psyché par moment, mais un psychédélisme doux, réconfortant, dessinant des envies d'ailleurs. On est envoûté par leur musique, comme happé par cette torpeur de fin d'après-midi.
C'est A/Oratos qui ouvre cette soirée de concerts à travers un Black Metal mélodique, très fourni et assez dense dans ses compositions. Je pense un peu à Maïeutiste et en plus connu Dissection dans certaines lignes de guitare. Sur scène, visuellement c'est impressionnant, les musiciens qui portent tous des t-shirts blanc et sont maquillés de noir et de doré sur leur visage ont un niveau technique clair que ce n'est pas leur première formation / premier concert. Une petite table trône au milieu de la scène avec un calice, des bougies et un encensoir d'église, ce qui est raccord avec la thématique gnostique de leur musique. Et si leur musique se dote de cet aspect grandiloquent, ce qui est justifié par leur propos, mais hélas, on ressort du concert avec cette impression de too much, de presque kistch, ce qui sera renforcé sur leur dernier morceau, Hymne Au Firmament, aux paroles en français quelque peu surjoué. Chose bien différente avec Nature Morte qui eux jouent dans un noir quasi complet. Le trio joue un Post Black Metal éthéré faisant songer à Deafheaven par moment, mais aussi parfois plus violent et tumultueux dans les passages qui blastent ou les vocalises colériques du chanteur. C'est somptueux, prenant, saisissant ! Le groupe a sorti son premier album l'hiver dernier et fait déjà preuve d'un talent de composition et d'envie qui fait plaisir à entendre et sur scène ils sont là pour le prouver. Ecoutez le dernier morceau qu'ils ont joué, Black Pram, à la fois magnifique dans ses lignes Post-Rock, explosif dans ses mélodies atmosphériques et foudroyant quand surgissent ces riffs à la Cult Of Luna qui emportent tout sur leur passage. Bref, un gros coup de cœur !
Le temps de profiter des dernières lueurs du jour au dehors, et nous retournons dans l’obscurité du théâtre Georges Madec. Cette fois pour s’immerger dans le décor médiéval dépeint par Hanternoz, formation Black Metal française issue d’Antiq Records (pour rappel, l’antre de Grylle ou de Véhémence). Dragons, châteaux et légendes du fond des âges auraient dû nous happer tout cuits, mais le résultat fut malheureusement tout autre. La noirceur et la force des mélodies présentes sur disque ne passent pas, ce soir, l’épreuve de la scène, et plus particulièrement lors des leads de guitare qui tombent à plat là où on s’attendait à lever le poing. Pas mal de ces percées mélodiques sonnent toutes petites car jouées par un seul instrument et recouvertes par une voix imposante. On prend quand même du plaisir sur les phases plus transitoires et atmosphériques des titres où les deux six-cordes jouent de concert, mais c’est une maigre consolation quand on s’attendait aux notes entraînantes et passéistes du groupe. A charge de revanche, peut-être était-ce un jour sans.
Photo : Alexandra Senecal
Même salle, autre ambiance lorsque Dragunov foule les planches, affichant pour tout matériel une batterie, une guitare, et un rack permettant de jouer des boucles. Les deux musiciens s’installent, face à face de part et d’autre de la scène, et c'est au bal de commencer. Le duo annonce assez rapidement la couleur : le show sera aussi bien visuel (la batterie et sa force de frappe sont au premier plan) que sonore (un Post-Hardcore/Post-Rock très axé sur les rythmiques). Complètement le genre de groupe à aller voir en concert, tout à fait apte à conquérir des non-initiés par sa musique très lisible. La progression des titres est facile à suivre, notamment avec ce recours aux boucles qui finissent par saturer l’espace sonore tandis que le batteur monte lui aussi dans les tours. Puis vient la cassure salvatrice au sommet de la montagne de son, Dragunov enchaîne des crescendos pour les réduire en miettes. Le tout sans oublier de s’amuser, le ton léger et pour le moins minimaliste des « Aaah ! » criés lors de brefs silences est éloquent. Mais ce n’est pas tout : on a mentionné les boucles un peut plus tôt, elles prennent tout leur sens quand au beau milieu d’un titre le guitariste laisse son instrument tourner pour accompagner son acolyte aux percussion. Muni d’un tom et de baguettes, le gus s’en va gambader dans la pièce, jouant inlassablement et en synchronisation avec le batteur toujours derrière son kit. L’envie prendra d’ailleurs au gratteux de terminer le concert dans un des fauteuils de la salle, parce que... parce que pourquoi pas après tout, surtout quand on peut conclure sur une rythmique possédée à juste côté d’un enfant totalement subjugué par le spectacle.
On a parlé plus tôt du cadre de cet événement, un théâtre où naturellement le silence respectueux et les portables éteints et rangés sont de mise. Cette auto-discipline du public (il ne semble pas y avoir eu de consignes de l’orga à ce sujet) prend tout son sens sur la prestation de NKRT et Treha Sektori, durant laquelle le premier, puis les deux en même temps, puis le deuxième tout seul, ont livré un flot continu de Dark Ambient et dérivés. Et puis rappelons-le, nous sommes assis pour profiter de cette heure de musique noire et contemplative, un atout non-négligeable quand l’heure sonne l’heure de l’introspection. NKRT ouvre les hostilités, personnage funeste et encapuchonné qui fait progressivement monter un Drone à partir d’un étrange instrument à cordes frottées (un rebec?). De sonorités proches d’un sinistre violon, on aboutit à un mélange Noise et Drone agrémenté de quelques lugubres cliquetis de chaînes. L’ambiance est déjà bien installée quand arrive à son tour Dehn Sora (Treha Sektori), agenouillé lui-aussi devant les machines infernales à jouer les sorciers du son. Sans un regard pour l’assistance, les deux artistes sont à associer à des scientifiques fous testant leurs équipements électroniques, irrémédiablement géniteurs de nuances de noir. Toujours pas une once de lumière quand NKRT tire sa révérence, laissant Treha Sektori exposer son œuvre sonore et graphique (les deux sont parfaitement synchronisés). Moins de Drone, on rentre dans une phase de Dark Ambient très froid et clinique, ponctué de percussions tribales sur lesquelles se calent des projections à filer le cafard à n’importe qui. Vous en avez nécessairement vu passer, des pochettes de disque signées Dehn Sora (Throane, Ulver, Yeruselem), vous vous y êtes peut-être même perdus. Baigner plusieurs minutes durant dans un environnement graphique proche du Cosmosophy de Blut Aus Nord, c’est à vous faire oublier le monde qui vous entoure, d’autant que le sieur accompagne l’ensemble par des râles assez perturbants et d’un langage issu des nébuleuses de l’esprit humain. Treha Sektori emporte loin, et c’est le genre d’expérience sur lesquelles il est difficile de mettre des mots ou même d’émettre une appréciation, tant l’artiste semble livrer une partie de lui et de ses cauchemars dans sa prestation. A voir, pour qui aime explorer les recoins de l’étrange.
Dernier concert du samedi soir, on commence même à être dimanche quand l’orga prie le public de bien vouloir quitter la salle afin de préparer la scène. « Une surprise », nous dit-on, nous attend pour Sektarism. Soit, allons faire un tour dehors. Un tour qui, passé 30 minutes, commence à se faire long. 45 minutes, on commence à se dire qu’ils sont en train de monter un roller-coaster dans le théâtre pour que le groupe de Doom puisse débarquer dessus...Ouais, il est temps de rentrer, car la route qui nous attend est longue. Mais attends, c’est quoi cette contre-soirée au bout de la rue ? C’est qui ces gens qui braillent dans la rue, en pleine nuit, en plein cœur d’une petite bourgade bretonne paisible ? Sektarism, tout de blanc vêtu, en toge et pieds nus, est en pleine procession et scande de lugubres incantations au pied de l’église, suivi par un amoncellement de fidèles aux habits noirs. Le petit groupe se faufile entre les âmes alors contaminées, se joignant à leur tour pour un ultime rituel. La scène a elle aussi mis son manteau blanc, et accueille des musiciens transcendés par leur cérémonie. On assistera simplement aux deux premiers titres, histoire d’en voir tout de même un peu, et c’est un Doom Metal occulte et assez abrasif qui est servi en guise d’au revoir. Pas évident d’y rentrer complètement avec cette voix qui racle la gorge, jamais complètement hurlée ou chantée, mais la messe blanche bénéficie au moins d’une mise en scène plutôt joliment faite. Nous fausserons finalement compagnie aux prêtres menaçants par une porte hors de leur vue, afin de ne pas être poursuivis dans la nuit noire par leur horde de serviteurs que l’on devinait envoûtés.
Photo : Alexandra Senecal
Ainsi s'arrête cette seconde édition d'Et Il n'y Aura Plus de Nuit. Le lendemain il reste encore quelques showcase aux Halles, une petite soirée de concert de clôture avec quelques concerts dans un bar en dehors d'Audierne et des conférences comme celle sur La Panique Satanique (mythes, complets et origines) qui aurait pu s'avérer extrêmement intéressant... Malheureusement refaire la route depuis Brest (plus d'une heure tout de même) aura raison de nous. Et l'on touche peut-être là à la fois à l'avantage de cette manifestation culturelle, mais aussi son principal défaut : elle est loin de tout. Autant il est agréable de se rendre à Audierne, de profiter des quais, du soleil du mois septembre, des différents lieux investis par Et Il N'y Aura Plus De Nuit comme les halles ou le théâtre, autant il faut faire pas mal de route pour venir et même reprendre sa voiture en journée car les halles et le théâtre ne sont pas au même endroit dans la ville. Alors on peut toujours loger sur place, mais à deux ou trois soirs d'hôtel ou de Airbnb dans le coin, cela fait un sacré budget. Au menu des reproches, il est également dommage que Et Il N'y Aura Plus De Nuit ne se soit pas doté d'une buvette digne de ce nom en proposant de la bière locale et pas que de la bière industrielle bas de gamme et comme restauration de simple sandwich jambon/beurre ou pâté/cornichon. Donc si tu veux manger végé/vegan, tant pis, il fallait s'organiser en amont et rien dans le coin ne permet d'un peu mieux manger qu'un sandwich ce qui est fort dommage quand des manifestations comme les Feux de Beltane, à travers des esthétiques soignées et engagées permettent aussi de consommer des boissons et de la nourriture locale. Un effort, cohérent, qui serait bienvenue pour la prochaine édition. Bien sûr cela ne remet pas en cause l'excellence de cette édition à travers sa programmation et la diversité des activités culturelles mises en place. Il est vraiment agréable de voir de plus en plus de projets de ce type voir le jour récemment, comme L'Homme Sauvage dans les Pyrénées, Les Feux de Beltane en Bretagne ou Les Lunatiques sur Rennes, qui proposent autre chose que simplement des concerts. Pourvu que Et Il n'y Aura Plus de Nuit poursuive dans cette voie !
Merci à Alexandra Senecal pour les photos. Vous pouvez retrouver son travail sur son site officiel.
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