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Roadburn 2019 - Jour #3 Tilburg, Pays Bas

Troisième jour pour les festivaliers, si le froid est lui aussi au rendez-vous, on se rassure en se disant que les conditions météorologiques nous forcent quelques peu à se réfugier dans les salles...

Have A Nice Life

Beaucoup de questions entouraient ce premier concert sur le sol européen d’Have A Nice Life a l’approche de l’heure de début du set, surtout que le chanteur a avoué quelques jours auparavant avoir eu une extinction de voix. Donc l’appréhension était à son comble avec deux sets programmés dont le second ayant lieu le lendemain et portant sur l’intégralité de l’album Deathconsciousness… Cette inquiétude sur sa voix est des plus palpables de par ses expressions faciales sur les passages où il doit pousser son chant le plus haut mais je dirais que cette fragilité soudaine rend ce concert encore plus émouvant.

Accompagné sur scène par trois musiciens (batteur, bassiste et guitariste) ainsi qu’un membre à part qui réalise en temps réel les visuels projetés sur l’écran avec ce qui semble être une manette de Nintendo 64, le duo débute ce concert par le morceau Hunter du premier album. On comprend alors que nous n’aurons pas deux setlists radicalement différentes car plusieurs morceaux de Deathconsciousness seront interprétés aujourd’hui, mais ne boudons pas notre plaisir d’avoir la chance d’entendre Bloodhail, The Future ou encore Deep, Deep joué deux fois ce weekend. Surtout que les musiciens travaillent à ne pas reproduire une copie conforme de l’album mais plutôt à façonner le matériel de base pour rendre une version live plus riche et impressionnante.

Wolvennest

Après un concert assez peu convaincant (pour ma part) lors du Thousand Lost Civilization, cette fois Wolvennest nous offrit une prestation à la hauteur du Poppodium.
La première partie du concert rendit très bien hommage aux inspirations 70’s et krautrock du groupe. L’ensemble des guitares nous offrit de nombreux développement très psychédéliques, les rythmes à la basse et batterie étaient grisants, et le son au rendez-vous, de plus, la voix de Shazzula fut cette fois à la hauteur de sa réputation. Sur scène, on retrouve toujours du beau monde, avec Mongolito, le guitariste de LVTHN que Déhà, l'hyperactif de la scène underground belge, présent sur scène spécialement pour ce concert.

Dès le titre Ritual Lovers les têtes s'agitent dans la fosse. Cette fois, le thérémine profita d’un son plus que satisfaisant. Après cette mise en jambe, de néanmoins presque une heure, le groupe nous plongea dans un univers beaucoup plus sombres, beaucoup plus distordu, nous démontrant par A+B que leur passion pour le black metal n’est jamais loin. Preuve s'il en est, le groupe a même pris la peine de faire venir Meilenwald de The Ruins of Beverast pour qu'il pose sa voix impie sur l'Heure Noire.

La fin du set, gardant la setlist de l’album, passa à toute allure, entraînant le public dans une spirale infernale, les riffs énervés se calquant sur une voix de plus en plus éthérée et un thérémine plus strident. Il semblerait qu’une fois en dehors de leur ville, les belges soient prêts à en découdre !

Sumac

Aaron Turner d'Isis qui joue des choses pas très légères et Nick Yacyshyn de Baptists qui a le don de ne pas spécialement caresser sa batterie en live... On partait donc sur un concert de Sumac de type GROS, méthode coup de matraque de la BAC pendant une manif gilet jaunes. C'est effectivement ce que l'on ressent les premiers instants où le groupe est sur scène. Ça joue fort, le son est sacrément épais et le Nick ne ménage en rien ses fûts. L'aspect Noise renforce aussi certains passages rendant leur musique pas uniquement massive mais aussi suffocante. Seulement voilà, passé l'effet de surprise de se prendre tout ça dans la gueule, pas mal de riffs tournent à vide et semblent peu inspirés. C'est méchant et ça sonne fort, OK, mais c'est lassant après 2/3 titres. C'est con, ça fait un peu pétard mouillé alors qu'Old Man Gloom dans un registre pas si éloigné est bien plus enthousiasmant.

The Exorcist GBG

Premier groupe, pour notre part, issu de l'étrange collectif suédois GBG qui hantera le Roadburn ce week-end. Avec des membres communs à Uran GBG et à Orchestra Of Constant Distress, c’est aussi  le premier groupe que l’on verra de “The Burning Darkness”, sorte de porte-étendard des groupes choisis par Tomas Lindberg pour cette journée.
Et ce fut une excellente surprise. Ce groupe de space rock et krautrock conserve une rythmique carrée qui rentre dans l’esprit. Les synthés forts présents font vite penser au travail de Claudio Simonetti avec Goblin, voire Fabio Frizzi dans certaines tonalité. Si ces compositeurs italiens des 70's sont évoqués, les boucles de guitares captivantes et la batterie énergiques ne sont pas en reste. Cependant, les modulations et variations explorent pléthore de style, et le final a pu ravir et les amateurs de sons plus électroniques, avec une montée psytrance, propice à rêver de se mettre la tête dans le caisson.


Cave In

Suite au décès du bassiste Caleb Scofield survenu l’année dernière, une partie des membres de Cave In présents au festival pour l’édition 2018 nous avaient gratifié d’un concert acoustique magnifique en hommage à leur camarade. Cette année c’est en formation groupe complété par Nate Newton à la basse que les américains viennent se produire. Côté setlist, c’est un pur best-of qui pioche autant dans les débuts Metalcore du groupe que la période Rock alternatif, et également 3 morceaux en commun avec le set acoustique de 2018 dont le final Sing My Loves émeut toujours autant. Le groupe nous a même gratifié de deux nouveaux morceaux, All Illusion et Shake My Blood, qui sont maintenant disponible sur le nouvel album Final Transmission sorti il y a quelques jours. Plus lourde et variée, reflétant le véritable son de Cave in, cette performance si elle se veut honorable dans l’ensemble, peinera plus à marquer les esprits que celle de l’édition précédente.

A noter que lors des balances, le batteur Santos Montaño de Old Man Gloom et Jacob Bannon de Converge sont venus répéter le morceau Emenate de Zozobra qui sera par ailleurs interprété le lendemain durant le set d’Old Man Gloom.


Orchestra Of Constant Distress

Si Aluk Todolo et Oxbow avaient eu un enfant ensemble, il s'appellerait Orchestra Of Constant Distress. Une sorte de mélange de Krautrock très Noise qui boucle à l’infini avec variations infimes qui font pourtant tout le sel de ce groupe suédois. Sur scène c’est pareil. L’impression d’entendre un riff tordu, un seul, qui boucle et qui boucle. Une rythmique qui en fait le minimum, elle aussi avec cette fâcheuse impression d’être restée bloquée sur un unique pattern. Tu rajoutes une basse qui s’impose en lourdeur et en groove méchant et t’as l’impression d’écouter un demi-riff de Shellac se répète pendant quarante minutes. Le truc, c’est que si tu adhères au principe d’écouter quelque chose de très répétitif, mais dont les variations se font progressivement tout un gardant un côté très Rock bizarre et maladif, alors ouais, la musique d’Orchestra Of Constant Distress se fait captivante. On hoche la tête comme pris sous leur emprise, le morceau fini, puis un autre démarre avec la sensation qu’on a déjà écouté ce titre là. Sauf que non, pas vraiment. Et ils arrivent à nous garder sous leur emprise, c’est ça qui est fort. Quelle diablerie est-ce cela ?

Agrimonia

Cette année, le Roadburn n’aura pas été avare en “Crust deluxe”, si vous me pardonnez l’expression, c’est à dire ces groupes qui ont su faire évoluer le son brut et rapide des débuts du genre sans en perdre l’incandescence. Agrimonia, invités par monsieur Lindberg, sont d’ailleurs là pour nous rappeler que lorsque l’envie d’héroïsme, de ténèbres et de puissance se fait ressentir, il vaut mieux parier sur un quintet bardés de patchs et de dreads que sur n’importe quel autre cheval. Et le groupe va donc nous livrer le quinté dans l’ordre avec ce qu’il faut de lenteur, d’arrangements tout droit venus de squats enflammés et de mélodies qui donnent envie de lever le poing en rythme. On n’insistera d’ailleurs jamais assez sur le charisme de Christina Blom qui ridiculise la performance d’un paquet de vocalistes de la scène extrême. Et si jamais il restait encore quelques personnes au fond qui n’étaient pas convaincues, sachez que la domination de The Decay est absolue.

Dodecahedron

Le Roadburn, fier de la culture Metal de son pays, a pour habitude de régulièrement programmer des groupes hollandais, leur accordant ainsi une visibilité méritée en profitant de l’aura autour du festival et de sa programmation. Pour cette année, l’organisation a décidé de pousser cette tradition à un niveau supérieur en invitant un nombre de groupes bien plus conséquent et de leur accorder la scène Patronaat une journée entière autour de la « commissionned music » qui vient clôturer cette journée sur samedi. Dernier nom à se produire sur cette scène avant le mystérieux Maalstroom, Dodecahedron nous a gratifié d’un concert à la saveur particulière.

En effet, on apprenait la veille que Michiel Eikenaar, ancien chanteur du groupe et également à la tête du projet Nihil était décédé à 42 ans des suites d’un cancer. Cette lourde nouvelle pèsera tout du long du set de Dodecahedron dont les musiciens, en plus de jouer excellemment bien, marqueront à plusieurs reprises de silences et de mains levées au ciel pour rendre hommage à leur frère. Une ambiance très particulière qui mêlée à la musique torturée du groupe nous laisse à la sortie du concert dans des conditions idéales pour découvrir Maalstroom.

Sleep

Neredude : Nous voici donc arrivés au point névralgique du Roadburn 2019, son pic d'intensité en terme de programmation musicale mais qui est malheureusement couplé avec beaucoup de frustration. En effet le set Holy Mountain de Sleep chevauche le concert d'Agrimonia et celui de Dodecahedron, deux groupes excellents qu'on voit rarement sur scène. Mais comment résister à l'envie de voir Sleep jouer son album culte dans une des meilleures salles d'Europe ? Celle-ci est d'ailleurs blindée comme on a rarement pu l'observer ces dernières années au festival, à tel point que la sécurité a demandé au public assis sur les marches à l'arrière de se lever‎ pour laisser plus de monde entrer, ce qui a forcément créé une frustration pour les gens de petite taille qui peuvent normalement avoir une bonne visibilité sur la scène.

Au delà de ces désagréments, le concert est pour ainsi dire proche de la perfection. Le son est d'une densité incroyable, tout en restant très précis. Le corps entier vibre aux riffs de Matt Pike et aux lignes de basse d'Al Cisneros, pendant que Jason Roeder irradie de classe à la batterie, livrant son interprétation de la batterie à la Bill Ward, tout en groove et en puissance. On peut juste regretter que la voix d’Al Cisneros ne soit pas aussi expressive et mélodique que sur album, sur scène, elle se rapproche plus du cri. Le groupe est en tout cas ‎‎dans une forme impériale, on sent que ce concert a été bien préparé, rien n'est laissé au hasard. Heavydemment, Dragonaut, le Ace of Spades du Stoner Doom, met le feu aux poudres instantanément. Mais le trio est bon au point de revitaliser les morceaux plus faibles de l'album comme Evil Gypsy / Solomon's Theme. C'est donc un véritable crève coeur de quitter l'013 pour courir voir Agrimonia sur la Koepelhal, a posteriori encore plus quand on sait que Sleep ont joué 25 minutes de Dopesmoker après Holy Mountain. Dans ces conditions, ça n'a pu être qu'incroyable.

Kebaba : Pour ma part, ce set fut une déception en raison de ses conditions. Face à une mainstage beaucoup trop remplie, la sécurité est dans l'obligation de demander aux spectateurs de se lever, et personne ne peut rester assis sur les marches de l'013. Face à la réticence, des membres du staff passent de groupe en groupe expliquant que pour faire rentrer plus de monde, personne ne peut rester assis. Debout au fond de la salle, le son est mauvais, étouffé par ces rangs de gens debout. Si l'énergie est là sur scène, l'ambiance dans la salle est victime de ça.

Thou, set de reprises des Misfits

Le set de reprises de Thou n'avait pas été annoncé dans le running order, d'une volonté des organisateurs de "créer une surprise". Avec un peu de flair, il était facile de deviner que le concert aurait lieu aux alentours de 23h30, dans le Hall of Fame ou ailleurs. Et c'est finalement au Skatepark de Tilburg, aménagé spécialement pour des concerts ad hoc du festival, que le set se déroule, sur une scène minuscule et accessible librement. Ces détails paraissent vains mais ils auront leur importance dans la suite. Encore une fois, il est difficile de ne pas être frustré car au même moment jouent Doolhof (collaboration entre Aaron Turner d'Isis, Will Brooks (Dälek) et Dennis Tyfus (label Ultra Eczema)) et la musique commandée par le Roadburn à un collectif de musiciens de la scène Black Metal hollandaise, Maalstroom. Si cette programmation unique a de quoi impressionner, ce genre de chevauchement révèle peut être un excès d'ambition des programmateurs.

Mais au moment où Thou montent sur scène, plus personne n'y pense, car un riff des Misfits retentit, et s'en suit un des plus joyeux bordels qu'on a pu voir au Roadburn depuis un moment. Au bout de dix secondes, Brian Funck slamme dans le public tout en gardant la même puissance vocale rageuse, exactement comme s'il était sur scène, un geste impressionnant. Une énergie folle se dégage des musiciens et on la retrouve dans le pit. Tout le groupe, que ce soit derrière un micro ou non, chante les paroles qui sont elles aussi reprises par le public. Bien sûr, le Skatepark s'enflamme encore plus fort lorsque le standard Die Die My Darling est joué, avec une justesse et un son tranchant qui font très plaisir. Ce set est également l'occasion pour des invités de participer à la fête, à savoir Nate Newton (Converge, Old Man Gloom) le temps d'un titre et Emma Ruth Rundle sur toute la deuxième moitié du concert. Dans ce pit, on croirait se trouver dans une reconstitution d'un concert de punk hardcore des années 80, ce qui en dit long sur la flamme que le combo de Bâton Rouge a réussi à raviver ce soir là . Cette demi-heure d'une intensité rare se finit en karaoké poings levés sur Last Caress, qui sonne la fin de ce qui est sans doute le meilleur concert de cette édition 2019, au moins en terme d'atmosphère.

Maalstroom

Des trois « commissioned music » de cette édition, la plus mystérieuse était sans aucun doute Maalstroom. Derrière ce nom se cache en réalité rien de moins qu’une douzaine de musiciens issus de plusieurs groupes de Black etal hollandais (Terzij de HordedontLasterFolteraar, Turia, et bien d’autres), la plupart se produisant ce même jour au festival. Seule information dévoilée par le festival en amont du concert, ce concept n’était pas sans rappeler Úlfsmessa, le set commun de Misþyrming avec NaðraNYIÞ and Grafir en 2016, année où les islandais étaient artiste en résidence au Roadburn et qui avait également eu lieu en clôture de journée sur la Patronaat. Ce rendez-vous étant l’un des points culminant de cette édition passée, la perspective de ce concert était donc des plus alléchante, qui plus est après le set destructeur de Dodecahedron. S’il m’est impossible de clairement dire quel musicien de quel groupe a joué à quel moment durant ce set, une chose est certaine, la performance fut maîtrisée de bout en bout.

Tout un tas de genres différents viennent s’articuler autour d’une racine Black Metal, de l’indus à la new wave en passant par la noise, le crust ou le post black pour un résultat éclectique et équilibré. Par groupes de 4 ou 5 musiciens qui vont et viennent sur scène, on constate très vite que la véritable difficulté de ce set réside dans les transitions qui sont gérées à la perfection. Pendant plus d’une heure la musique ne se coupe à quasiment aucun moment que ce soit pour marquer la séparation entre les morceaux, échanger un instrument ou en accorder un autre, etc… Une réussite totale.

Uran GBG

Une des très bonne découverte de cette année, le petit groupe en plus qui signifie que le roadburn tient ses promesses. D’une simple indication dans le fanzine Weirdo Canyon annonçant le “weirdest band at Roadburn”, nous nous sommes retrouvés en plein délire krautrock sous ecstasy. Presque une dizaine sur scène, habillés en survet' blanc, beaucoup (mais jamais trop) de clavier et synthé, un micro modifieur de voix à LED clignotantes, des guitares folles et des basses grasses, que demander de plus pour cette fin de journée. Sur scène, on peut apercevoir des musiciens de The Exorcist GBG et de Orchestra Of Constant Distress, bien que les suédois semblent peu communicatifs sur leur formation

On retrouve une sorte Föllakzoid en plus foutraque, face à ces musiciens du futur qui délivrent une musique si aliénante qu’elle arrive à créer un dancefloor parmi un public d’ordinaire peu enclin au déhanchage.
Tel un kraftwerk de l’espace, la voix se fait instrument et les instruments se mélangent entre eux en une nappe de son sans relâche et plutôt bien maîtrisée. Des rythmes électriques qui mangent le cerveau, aux breaks inattendus, l'ambiance suivait la folie des constructions. Avec un rappel d’une bonne durée, ce fut pour, certains membres de l’équipe, un des meilleurs concerts du festival !

Doolhof

Will Brooks de Dälek qui collabore avec Aaron Turner d’Isis / Old Man Gloom Sumac, pour un set spécial sous le nom de Doolhof pour le Roadburn ? Comment passer à côté de ça, même si on n’avait aucune idée de comment cela allait sonner… Derrière ce projet collaboratif on retrouve également un troisième larron du nom de Dennis Tyfus et donc trois gars derrières leurs machines et micros voix, plus une guitare pour Aaron Turner. Dans mes souhaits les plus chers j’aurai aimé une approche très Hip-Hop (fan de Dälek oblige) ajoutant à cela la lourdeur Doom de ce que peut apporter Aaron Turner dans ses projets. Hélas nous n’aurons pas cela, plutôt un set expérimental, qui tient d’avantage de l’improvisation sur place, que de quelque chose de vraiment défini en amont. C’est vers des contrées Noise / Drone / Dark Ambient que se dirige le trio, dans une approche plutôt calme et éthérée. Will ne rappe pas, mais utilise plutôt quelques spoken words par moments et Aaron Turner utilise sa guitare uniquement pour créer des nappes et des textures que pour jouer de vrais riffs. On se laisse prendre au jeu malgré tout, et l’on passe un bon moment un peu hors du temps. Un bon concert, mais on ne peut éviter de penser que vu le potentiel des deux musiciens, il y avait certainement possibilité de créer quelque chose de plus lourd, massif, prenant et original que cette version Drone / Ambient certes sympathique, mais tout aussi interchangeable que si il y avait eu d’autres musiciens inconnus sur scène.

Kebaba (Juillet 2019)

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