PUP + Albatross + Internable La Maroquinerie (Paris) - 20/02/2018

Il était impossible de louper cette nouvelle date à Paris pour ceux qui avaient apprécié le premier concert en France de PUP à l’Espace B l’année dernière. Maroquinerie, 20 février. Le rendez-vous était donné. Après quelques écueils (changement d’horaire et les joies de faire 2H30 de route pour venir), nous y étions enfin !

Arrivés après Intenable et pour les deux derniers morceaux d’Albatross (mon coeur ayant un instant fait un choc en confondant Albatross et An Albatross) et pouvant apprécier le Rock des Rennais (il me semble avoir reconnu Fix Me, I’m Dead après-coup) sans pour autant les connaître en amont. J’aurais aimé en voir plus, histoire de voir si tous les titres sont dans la même veine et le rendu live, mais ce sera pour une autre fois.

Quand se lance PUP, il ne fait nul doute que les Canadiens arrivent en territoire conquis, d’autant plus qu’une partie du public semblait être présente l’année dernière pour les voir avec Newmoon. Les lumières s’éteignent, une intro limite Pop-Dance se lance et c’est parti ! On s’attendait à un démarrage sur If This Tour Doesn’t Kill You, I Will et DVP, mais ce sera à la surprise générale sur (de mémoire) My Life Is Over And I Couldn’t Be Happier que PUP fera son entrée. Les titres s’enchaînent, entremêlés d’interactions avec un public qui reprend en coeur certains passages (Sleep In The Heat) tandis que certain.e.s se laissent aller à slammer. De Back Against The Wall à Guilt Trip ou Mabu, le son de La Maroquinerie permettait de capter sans difficulté ni distorsion le Punk-Rock dispensé pendant presque une heure, et on devine très facilement que le set est rodé depuis le temps (le groupe étant toujours sur la tournée de The Dream Is Over).
Et la toute fin fut explosive. L’enchaînement Old WoundsIf This Tour Doesn’t Kill You, I Will / DVP achèvera la soirée en folie : on devine que la succession arrive lorsque le frontman pose sa guitare et prend le micro du pied, schéma qu’il avait déjà fait à l’Espace B. Et cela ne loupe pas, les premiers rangs semblent en feu, reprenant en coeur les mots du combo. Et lorsque les dernières notes résonnent, on le saura, il n’y aura pas de rappel, mais pour autant le public semble satisfait. A noter un frontman très communicatif, faisant le jeu de parler en Français entre les différent titres et de rythmer le concert. Entre quelques blagues, introductions de morceaux, on avait la sensation d’un combo qui n’était pas là pour faire le minimum vital, loin de là, surtout au vu du nombre de compos joués (plus d’une dizaine).

En synthèse, un concert peut être moins intimiste et plus surprenant dans sa structure, mais il suffisait de regarder le public pour voir que ceux-ci semblait complètement acquis à PUP. On se revoit en 2019 ?

Euka (Février 2018)

Un grand merci à Alternative Live, et plus particulièrement Ninon et Charlotte.

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