Live Report du Groez Rock 2005

par Seb (06/05/2005)

De fil en aiguille, le Groez Rock devient le festival europn incontournable pour tous les fans de punk rock. Les plaques d'immatriculation que l'on peut apercevoir l'entr de Meerhout, en Belgique, le confirme: que ce soit des hollandais, des franis, des allemands, des hongrois, des belges, des anglais ou encore des suisses on comprend tout de suite que la vocation europnne du festival est indiable. D 9h du matin, les portes de cette ition 2005 s'ouvrent et prentent le paysage du festoche: un champ orme qui sera donc la propride plus de 8000 personnes pendant une journ et ol'on retrouve trois grands chapiteaux, le "main stage", le plus gros, os'enchaeront une belle brochette de groupes de haut standing (Lagwagon, Hatebreed, Mad Caddies, Flogging Molly, 7 Seconds, Boysetsfire, Rise Against, Tsunami Bomb, Strike Anywhere, Only Crime, Capdown, Smoke or Fire et les belges de SFP), le "back to basic stage", un chapiteau lement plus petit parfaitement adaptpour les adeptes de hardcore, de mal et d'o (Coheed and Cambria, Ringworm, Hopesfall, Street Dogs, Alexisonfire, From Autumn to ashes, Modern Life is war, Maroon, The Setup et Malkovich) et ola sce n'est pas sar par des videurs et les "stage diving" font parti du (bon) doulement des concerts. Enfin, le "market", sorte de super marchdu punk rock ogroupes, labels, magasiniers se retrouvent pour vendre l'uipement du parfait punk rockeur. Surprise par contre, aucune rampe n'est dloy pour l'occasion afin de recevoir les skateurs et bmx qui se joignent aux groupes du Deconstruction Tour prents sur cette date belge.

Avec autant de groupes (23 et aucune annulation !), il est bien difficile de tous les voir. Et pour commencer, une petite heure et demie de retard nous fait rater SFP, les nouveaux "fatwreckiens" Smoke Or Fire et les coreux de Malkovich. Mais tout allait bien puisque nous n'avions pas encore loupCapdown, l'un des meilleurs groupes de skacore anglais qui ont eu l'opportunitde se joindre au Deconstruction Tour. 11h15, Capdown est lancpour 35 minutes intenses dans une ambiance dde folie. Le groupe se fait vraiment plaisir sur sce, se voit (Jake le chanteur-saxophoniste s'en donne cur joie) et se sent (la banane scotch sur le visage du groupe, comme du public). Une setlist assez courte, peut-re sept chansons, assez devante aussi avec une bonne partie de nouvelles moins transcendentes que les anciennes qu'ils ont joucomme "Cousin Cleotis" et "Faith No More" pour finir en beaut Seul groupe de "ska" avec les Mad Caddies du Festival, on peut dire que pour une horaire aussi exotique ils auront reilltranquillement une bonne partie de l'audience du main stage.

Une ambiance qui allait nettement se refroidir pendant Only Crime. Le "all star band" du Groez (avec Russ Rankin de Good Riddance, Bill Stevenson des Descendents, Aaron ex-Converge et Zach ex-Gwar) a bien eu du mal secouer la foule comme Capdown auparavant. Un son plut moyen, des chansons tr "Good Riddance"-like mais sans  gouache, une prence scique peu la hauteur de ce que l'on peut attendre de telles personnes. Bref, le groupe s'est contentde jouer son To The Nines sorti sur Fat sans vraiment rentrer dans son sujet. On dira que le charisme de Russ (chant) et de voir jouer Bill Stevenson (batterie) auront au moins attirl'attention.

Sur l'autre sce les metalcoreux de Maroon ont dpris le relais, beaucoup de bruits, des cheveux longs, ok, on va chercher boire en attendant que Strike Anywhere s'installent sur le grand chapiteau.
30 minutes plus tard, le groupe de Jade Tree balance la sauce. Rien voir avec Only Crime. Un groupe et un public survolt tel point qu'on se demande pourquoi le groupe joue si t (13h). Une setlist vraiment bonne, autant de chansons de Chorus of one que de Exit English... soit que des tubes ! ("Detonation", "We amplify", "To The World", "Laughter in a Police State"...). Des circle pit dignes de ce nom (les belges en raffolent !), Thomas Barnett (chant) toujours aussi physique et un groupe toujours aussi geux et agrble sur sce. Bref, du tr bon. Sement me le meilleur concert de tout ce Groez Rock 2005 !
Apr une longue pause ravitaillement qui nous feront louper Modern life is war et Tsunami Bomb (qui, il est intessant de le signaler, se sont faits chopper avec tout leur merchandising la douane, donc pas moyen de trouver le string Tsunami Bomb, dommage.) on s'attaque donc From Autumn To Ashes sur la petite sce. Venu distiller son o-metalcore, FATA est le genre de groupe beaucoup plus abordable sur sce que sur CD. Un son tr propre, un batteur / chanteur vraiment impressionnant tant ses parties batteries sont rapides et prises avec une voix tr pouss, tr belle, tr o quoi (contrairement au vrai chanteur qui lui braille beaucoup plus). C'ait pas gagnd'avance et il faut dire que From Autumn To Ashes est une bonne surprise en live et que le groupe assure pas mal sur sce. Me si les sonorit mal donnent vite le tournis, les hardcore kids se sont bien doul. Une fois le set fini, on constate que tous les kids foncent vers le "main stage", o15h20 prise Rise Against, le plus fide groupe du Groez Rock (3ie participation en quatre ans), attaque son set.

Et d le dut du set des anciens Fatwreckiens on se rend compte que les Amicains ont un son orme et qu'ils sont venus avec l'intention de retourner le Groez Rock avec un show tr l'Amicaine: intro, jeux de lumies, gros son, tout est tr bien prardu cde Rise Against contrairement aux groupes qui ont joujusque l Seule une chanson de The Unraveling vient s'inser dans la setlist du combo ("1000 Good Intentions") tr port sur les chansons des deux derniers opus ("state of the union", "black masks and gasoline", "heaven knows", "dead ringer"). Le dernier album est sorti sur Dreamworks, on constate d'ailleurs en regardant le public danser, slammer, reprendre toutes les chansons de Rise Against que la signature du combo sur une major a aiden faire un "gros" groupe, et se sent sur sce. Un show extrement bien rod Tim (chant) joue la deuxie guitare sur certaines chansons, toujours avec la patate qui l'anime quand il n'est "que" frontman. En tout cas leur concert fut un tr bon moment et on attend avec impatience leur date la Boule Noire, une petite salle, loin des 8000 spectateurs du festoche... Venus en Europe avec Alexisonfire, c'est donc leur "tour support" d'entamer son set sur le back to basic stage.
Post Hardcore, Screamo, Emocore, peu importe le style qu'on donne aux Canadiens, sur sce, un peu comme FATA, c'est quelque chose voir, qu'on aime ou non. Une grosse prence scique, le chanteur qui demande plus de "stage diving", le genre de trucs qu'il ne faut pas dire au Groez Rock si tu ne veux pas retrouver 500 slammeurs sur sce. Ratet le chanteur par trois fois failli se retrouver nu avec tous ces slammeurs essayant de lui baisser le froc. Plut amusant. En tout cas, les clich o qu'on colle au groupe ne sont pas justifi grosse voix, guitares incisives, rythmique tr rapide. Le tout tr bien exut Une nouvelle excellente surprise, peut-re me la meilleure de la journ !

Petite pause relax pendant les sets de BoySetsFire (de loin on aura reconnu les "Pure", "After the eulogy") et des Street Dogs avant d'aller revoir (six mois apr le Resistance Tour dont la chronique est ici) les mythiques 7 Seconds. Avec les papis du hardcore, on est s d'avoir 50 minutes de sing along et de circle pit. Donc pas tr surprenant mais quand toute la fosse reprend "If the kids are united", "young till i die", "not just boy's fun", "the crew" ou encore "Here's your warning" on se rend compte que 20 ans apr leurs duts, les chansons sont toujours aussi efficaces. Et quand le combo termine, comme Paris, sur "99 Red Balloons" c'est l'occasion aux kids comme aux plus vieux de chanter ensemble pendant cinq bonnes minutes. A part , reste du 7 Seconds... des chansons tr courtes, jous tr rapidement et toujours tr "positives" et tr pro-sce.

Il est alors 18h30, il fait toujours aussi beau, chose tr rare pour un Groez Rock, quelques punks bourr font des combats de boue (oui, quand me, il a plu la veille !), Hopesfall font sortir les mhes, une chanson et on a denvi de passer autre chose. Direction le bar. Parce que dans peine 30 minutes ce sont les Flogging Molly qui prendront le relais. Le temps de boire quelque bines et c'est parti pour la fe. Flogging Molly en live c'est un peu comme une soir entre potes otout le monde danse chaleureusement avec une bie dans la main. Mais les soirs se font rarement avec 8000 personnes, ce qui casse forcent l'intimitque pouvait procurer par exemple leur dernier concert Paris. Et dans un festival, bien que tous les punk rockeurs se soient mis danser, la sauce ne prend pas de la me fan. Quelques chansons ont nnmoins attirnotre attention comme "Drunken Lullabies" ou "Selfish Man". En tout cas, accordn et chansons folkloriques irlandaises auront foutu un gros coup de chaud tous les flamands !


Et pour continuer danser, la programmation proposait, apr Flogging Molly, les fameux Mad Caddies. Les skapunkers on les a dvu, revu, rerevu, mais chaque fois les "Monkeys", "Road Rash" passent comme une lettre la poste dans une ambiance, cette fois ci, vraiment monstrueuse. Dommage que le groupe ait un peu statique sur sce et choisit de jouer plus de nouvelles chansons que d'anciennes ole chapiteau se mettait me par moment trembler. Ca reste quand me un groupe de sce comme leur live @ Toronto le confirme. La te d'affiche idente du Deconstruction Tour 2005. Mais pour l'occasion et deux dates en Europe, la vraie te d'affiche ait Lagwagon, qui reviennent avec un live tout neuf, un an apr leur concert Lille avec Pennywise et compagnie. Hatebreed et Coheed and Cambria, qu'on aura rat font passer le temps avant que la bande Joey darque pour conclure le Festival.


Comme bien souvent, ils arrivent quelque peu alcoolis un peu comme des rock star aussi. Joey n'est pas tr communicatif aujourd'hui, Chris (le grand) prend donc la parole (disant surtout des conneries) pour lancer l'un des concerts de Lagwagon dont on se souviendra longtemps. Non pas parce que le groupe bouge sur sce (ce qui n'est has absolument pas ou plus le cas), mais parce que la setlist du Festival n'a rien voir avec celle des derniers concerts de Lagwagon. Que des tubes, ce genre de chansons comme "Mister Coffee", qui ont marqunotre adolescence et que le groupe ne joue plus que sur des festivals. Que dire alors des "Goin' South", "Alien 8", de la reprise "Brown Eyed Girl", des terribles "May 16th", "Coffee and Cigarettes", "after you my friends", "stokin' the neighbours". Peu de chansons de Blaze seront jou ce soir-let c'est tant mieux quand on voit que toute l'assembl conna les chansons de Let's talk about feelings ou de Trashed par cur. Une ambiance moins torride que pendant les Mad Caddies, Joey le sent et demande alors au pit de faire un gros rond (qui deviendra me immense) qui donnera lieu l'un des pogos les plus marrants de la journ. Pour terminer une telle journ, rien d'aussi bon donc qu'un groupe comme Lagwagon. Les puristes auraient peut-re souhaitun truc encore plus gros comme Bad Religion il y a deux ans ou NOFX peut-re un jour, mais Lagwagon, enfin surtout les chansons du groupe auront conclu le festival de tr belle fan.


Pour conclure, on peut donc dire que les Amicains ont leur Warped Tour, et que nous, Europns, avons ce Groez Rock qui devient de plus en plus gros chaque ann (le public s'est multiplipar 8 depuis l'ition 2000 qui ait dbien allhante) et qu'il faut faire au moins une fois de sa vie pour son ambiance tr amicale, tr joyeuse et festive mais aussi pour les bies belges qui mitent leur rutation. Si certains groupes auront juste fide leur rutation (Lagwagon, Mad Caddies, 7 Seconds, Flogging Molly...) certains comme Capdown, Strike Anywhere ou Alexisonfire (voire Rise Against) auront surpris.

Seb

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