Chronique live de l'Underdone Fest
par Djou (17/12/2004)

Il est 11h30, et nous arrivons au site ose doule lUnderdone Fest, savoir La Palestre (Le Cannet). Beaucoup de personnes se pressent devant lentr depuis 1h30. Freygolo doit duter les festivit sur le coup de midi dans une salle qui semble immense. Comme leur habitude, ils nous divrent un punk rock cuivrtr speed, et y mettent une ergie assez incroyable au vue des jumps quils nous proposent (voir les photos). Les morceaux de leur second album, Time To Drop The Gun, senchaent assez rapidement "Inside Conflicts Toy", "Wasting My Time Again", "Loaded Ice", "All Is Said And Done ", entrecoup de quelques passages de leur premier opus : (Sur)Prize Fool. On regrettera le manque indiable de spectateurs, ceux prents ayant largement de quoi apprier la prestation scique des Niis. Le combo nous aura su nous mettre en appit, un set particuliement rssi qui met le Fest sur de bons rails.
Cest au tour de Minimum Serious de prendre le relais. Cest devant un public restreint que le groupe dute. Personne navait vraiment lair dre dedans mis part quelques admiratrices en furie, qui, en croire leurs cris, nauraient pas contre une petite gorg deau du chanteur.
Les premiers rangers se prenter sur la sce de lUnderdone Fest seront les Canadiens de Belvedere. Il nest que 13h45, et le groupe na apparemment pas eu le privile dun horaire de soir, ce qui na pas lair de danger Steve and Co.
Ainsi, d les premies notes, le changement est total, de la pop-punk plut calme de Minimum Serious, au skatecore tr technique et rapide de Belvedere, la salle commence chauffer et lreinte de la fosse se resserre. Beaucoup de chansons de leur dernie production Fast Forward Eats The Tape seront prentes sur ce set. On notera pe me : "Brandy Wine", "Subhuman Nature" ou encore "Slaves To The Pavement" avec le solo de Scott (deuxie guitare) qui fera une nouvelle fois monter la pression. Jason (basse) aura, plusieurs reprises, prit le temps de faire comprendre au public comment faire un circle pit, sans grand succ has.
Des roulements de batterie ormes, un jeu rapide et modieux, cait probablement la prestation la plus intessante de la journ, le public semble conquis la cause du groupe.
Pas le temps de souffler, les Californiens de Throw Rag entrent en sce. Un petit peu de curiositvis-vis de groupe, sachant que les reports des diffents concerts effectu avec les Mad Caddies et Belvedere, oquaient un groupe pour le moins spial . Effectivement, une fois la lumie allum, on remarque un membre du groupe muni dun instrument assez inhabituel : une planche mallique qui se joue avec deux cuilles soupe. A plusieurs reprises, il prendra la transpiration de ses aisselles, puis de son postieur, pour les jeter dans la fosse. Pas tr propre, mais se fut bien distrayant de voir la fosse se vider vitesse grand V. Surtout quil nallait pas en rester len didant de se jeter dans la fosse la recherche dune proie quil va faire monter sur sce, lui demandant dessayer ce fameux instrument. La pauvre victime, une fille qui lui a vraisemblablement tapdans lil depuis le dut du show, a un peu de mal et doit jouer avec les cuilles, quil sest mit, au prlable, dans le c**. Musicalement, on a affaire un mange de rock, punk et hardcore assez inhabituel ; le public sera ravi de leur jeu de sce, mais la musique ne semblera pas les avoir marqu
Retour un punk plus conventionnel avec larriv des franis de Dirty Fonzy. Un punk nroll tr ergique accompagndun trompettiste qui va faire la joie dune salle qui se comble de plus en plus. Les Albigeois vont nous faire plaisir en doulant une bonne dizaine de chansons tirs de Playing Punk Songs. Une puissance folle, quelques petites originalit comme un court passage dharmonica sur "77", une bonne communication avec le public et surtout un accent du sud-ouest bien prononc: pour une premie, leur set aura eu leffet dun Guronzan !
La salle est sur chauff pour le set des Leptik Ficus. Le trio va nous jouer un punk hardcore avec une alternance chant franis/anglais. A trois sur une sce comme celle de La Palestre rend une le sensation de vide, heureusement ces derniers vont se douler pendant les 30 minutes qui leur sont imparties. La prence dun tr bon batteur, qui donne une phe certaine aux chansons va rssir combler le principal inconvient du trio : le manque dun second guitariste. Une dernie chanson, en franis cette fois-ci, sur Georges Bush, aura largement plu aux spectateurs qui se seront bien doul dans les pogos.
19H, la soir commence avec UncommonMenFromMars. Apr une bonne pause, le public frille lid de retrouver du punk rock ! Ce show a loccasion pour beaucoup de personnes, de douvrir en live le nouvel album de UMFM, bien per par la critique, le drivant plus mature que leur prent. Pendant la premie chanson, petite donvenue pour Trint qui va perdre sa sangle, ce sera donc avec une seule guitare que se jouera cette chanson. De nouveau uip Trint et les autres vont enthousiasmer le public de La Palestre avec un set sectionnant certains de leurs meilleurs morceaux, tir de leurs anciennes productions ("Tatoo" de Vote For Me) et surtout les tubes prents sur Noise Pollution. Me si UncommonMenFromMars reste dans un punk mo assez conventionnel, le groupe trouve son propre son gre, notamment, la justesse du chant et des churs qui sont exut de manie tr impressionnante ! Un show tr plaisant, avec un jeu de bonne facture, un moment vraiment agrble !
Petite pause avant la curiositde la soir. Il sagit des Nippons de Bomb Factory, drits comme un mange de punk, de hardcore et de mal. Ce mange dun genre assez singulier aura plu d le commencement du set avec un style qui leur est propre. Seulement voila, les fans de punk rock pouvaient re g par les touches redondantes de mal, qui prenaient le pas sur la majoritdes chansons. Cela fait quand me plaisir de voir quun groupe japonais peut re distribuer en France gre au label MHP : un groupe, au final, qui passe tr bien sur sce, et qui paraissent bien r
Bomb Factory laisseront ensuite place une des tr grosses uries de la soir : Heideroosjes du label Epitaph. Pour re signsur Epitaph, il ne faut idemment pas re manchot, cest pour cette raison que lensemble du public attend un show de haut niveau. Heideroosjes nous proposera un set cohent, et des musiciens super ergiques. Un des groupes les plus mobiles de la journ, tant ils narrent pas de bouger (peu ident photographier). Ils ne devront donc pas et vont me jusqusurprendre tant leur performance est appriable. On ne pouvait rer meilleure prestation pour rendre le public chaud bouillant avant le passage des tes daffiches de la soir.
Voilenfin les Mad Caddies, stars de la soir pour certains et malheureuse deption pour dautres; effectivement, le groupe nest pas des plus actifs sur sce mais leur chansons cultes telles que Road Rash ou Leavin motivent le public encore rni en nombre dans la Palestre.
Le groupe nous divrera ce soir lune prestation plus que convaincante, en alternant morceaux ska-punk rythm avec deux medleys reggae qui eurent pour effet de bien faire bouger la foule entiement di leur cause. Niveau performance, les cuivres sont vraiment tr tr bons, noter le tromboniste qui est descendu dans la fosse sur un reggae pour pouvoir faire sa partie entour de pr de deux milles personnes, de quoi chauffer la foule. La petite deption pour ma part cest la set list qui ait un peu trop proche du Live From Toronto..., donc un peu trop de reggae mon go, mais dans lensemble tr bon show du groupe qui a rssi faire bouger tout un public du dut la fin de son set.
Et voilenfin les Satanics Surfers qui revient la lourde the de clore cette tr bonne soir, et d le dut du set on sent que le groupe nest pas dedans: manque de phe pour une rence du hardcore mo, joue super bien, le nouveau batteur et ex-Adhesive est plus quimpressionant derrie ses fs, malgrcela la salle se vide et le groupe finira son concert devant un parterre plus que clairsem
Le set, composde beaucoup de morceaux des deux derniers albums et quelques tubes issus de Going Nowhere Fast , 666 Motor Inn et Hero Of Our Time, ait peut re un peu inal en qualitet manquait de plus danciennes chansons. On sent quand me que les membres du groupe ont vieilli et sont moins dedans, aussi bien sur sce que dans lattitude, presque pas un mot pour le public et pas de rappel non plus... ler de la part de la te daffiche de ce festival. Leur prestation aura quand me ravi pas mal de fans de la premie heure prents pour loccasion, et sement conquis de nouveaux petits jeunes. La soir sest donc finie sur une petite deption, me s'il est agrble de revoir lun des groupes rences du hardcore modique des anns 90.
En dinitive, une tr bonne organisation pour un premier festival, de tr bons groupes, mais une mauvaise rartition de ceux-ci (Freygolo et Belvedere, entre midi et 15 h, qui mitaient une meilleure place dans la programmation).
Ficitations aux groupes et au public qui s'est dlacen masse pour ce premier gros festival punk rock dans le sud est.
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