The Fratellis (+ Lys)

par Grum (26/12/2015)

Vous aviez raté votre séance de sport hebdomadaire ? Ce n’est pas grave car The Fratellis vous proposaient un rattrapage plutôt relevé, qui allait mettre le physique du public à rude épreuve.

C’est à  Lys, un groupe originaire de Rennes, que revient l’honneur d’ouvrir ce soir là. Au programme, une guitare solo, une guitare acoustique, une basse qui ronfle, quelques arrangements electro, un choeur féminin assurée par la bassiste et la voix du chanteur avec une petite fêlure (mais trop de reverb). Lys délivre un soft rock très soft et mélancolique, mais qui se reveille par moment et dont les sonorités se rapproche de Vampire Weekend ou encore Two Door Cinema Club. Bonne pioche pour entamer la soirée.

Les Fratellis ne font pas dans la demi-mesure. Nous ne le savions pas encore, mais le public du Trabendo allait encaisser près de deux heures de Rock’n Roll. Déjà, pour mieux coller aux ambiances de leur dernier album, Eyes Wide Tongue Tied, les Écossais ont procédé à un petit lifting de leurs chansons des débuts, leur insufflant un petite touche Country. Dire que le public est réceptif serait un euphémisme et dès les premières notes de Baby Don’t You Lie To Me, leur dernier single, une douce folie s’empare de la fosse. Mais c’est Henrietta qui mettra vraiment le feu aux poudres. Forcément, en raison de son accent à couper au couteau, on ne comprend pas grand chose de ce que marmonne Jon entre les chansons. Mais peu importe, la musique est un langage universel et celle des Fratellis invite grave à remuer ses fesses comme sur A Heady Tale, qui n’est pas sans rappeler Sympathy For The Devil. Baby Fratelli nous fait également danser avec son rythme syncopé, et son refrain est une belle invitation à s’époumoner, donnant l’impression de se trouver dans un vrai pub anglais en train de trinquer entre amis. Everybody Knows You Cried Last Night aura même droit à un traitement reggae pour une cadence plus chaloupée. Le paroxysme sera atteint bien évidemment sur leur super-hit Chelsea Dagger, avec un public éreinté, rincé d’avoir autant dansé, mais qui puise dans ses dernières réserves parce qu’il sait que ce sera bientôt fini. Le groupe termine avec une reprise de Runaround Sue de Dion (pas Céline, hein !), une chanson inconnue du grand public mais qui colle parfaitement à leur set avec son ambiance 60’s.

Après plusieurs litres de sueur perdus, c’est le coeur et le corps légers, avec le sourire aux lèvres, que le public parisien pouvait regagner ses pénates pour un repos bien mérité, en chantonnant les “popolo popolo” de l’intro de Chelsea Dagger dans les allées du parc de la Villette.

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