Brand New
par Undone (24/10/2015)

Brand New à Paris, c'était quand la dernière tournée? On remonterait machinalement 2-3 ans en arrière. Mais on s’aperçoit que 8 années nous séparent déjà du show au Nouveau Casino. On a mal à la gueule. A la sortie du concert du soir à la Machine du Moulin Rouge, en dissertant sur Déjà Entendu, on se rend compte cette fois que ce sont 12 années nous séparent du bijou.
Est-ce le temps qui passe outrageusement vite, ou est-ce la faute à un groupe dont la productivité laisse toujours place à la qualité, sa musique apparaissant toujours actuelle?
Il y a un peu des deux, le temps passe, les goûts et les couleurs évoluent mais les acquis restent, et Brand New reste un grand parmi les grands. Et si la désillusion mettant un clap de fin au film Basement de la journée (problème de van pour la co-tête d'affiche qu'on aura suivi minute par minute sur twitter) est dure à avaler ; on se console très rapidement dès le troisième morceau, quand le fantastique combo "Sic Transit Gloria... Glory Fades"
"I Will Play My Game Beneath the Spin Light"
"Okay I Believe You, but My Tommy Gun Don't"
nous renvoie en l'espace de 12 minutes 12 ans en arrière.
Mais Brand New n'est pas le groupe d'un album, pas plus que le groupe des artifices.
L'ambiance est dépouillée dès l'entrée en scène, pas de musique d'intro, ni de lights omniprésentes. Ils arrivent sur scène, prennent leur marques et c'est parti.Du coup seule la musique influe sur nos sens en alerte.
Chacun y trouve son compte, les nostalgiques comme les fans récents. Ces mêmes nostalgiques qui éprouveront un sacré plaisir à l'écoute des titres énervés récents peu rodés à leurs oreilles "At the Bottom" , "Gasoline".
Que restera-t-il dans nos mémoires de ce show dans 2-3 ans, ou dans dix ans?
Une impression renvoyée de simplicité, ou l'apparence première du groupe ricain stéréotypé "casquette de basketball / jean" laissera progressivement la place à une sensibilité et un bonheur partagé avec tous, que la distance première ne laissait pas présager. Jesse, sourire béat évoquera avec la salle la maternité de sa femme et la joie que lui procure sa future paternité.
Il restera aussi bien évidement la musique qui peut malgré tout diviser, comme ce final dont le nouveau titre "Mene" : dantesque mais interminable ; jouissif pour certains, trop long pour d'autres.
Et il restera aussi des albums qui auront 2-3 ans, 12 ans, 25 ans? qui au delà de leur âge seront intemporels!!!!
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