Interview Porcupine Tree le 01/07/2007 - Lille (Le Splendid)

Au mois d'avril 2007 est sorti le très réussi nouvel album de Porcupine Tree, Fear Of A Blank Planet. Le passage de la formation britannique au Splendid de Lille constituait ainsi une excellente occasion de parler de cet album avec Steven Wilson, son fondateur, mais aussi du virage plus métal pris pas le groupe ces dernières années et de musique tout simplement.

La première question que j'aimerais te poser est la suivante : si tu devais définir ton groupe pour nos lecteurs qu'ils ne le connaissent pas encore, que dirais-tu?

C'est assez simple, je ne donnerais pas de réponse parce que je résiste toujours à la tentation de définir Porcupine Tree. Je n'aime pas l'idée que le groupe ne soit pas capable d'évoluer et de devenir quelque chose d'autre. Pour moi, ce serait comme de devoir nous mettre dans une boîte. Pour dire les choses en des termes très généraux, ce que nous faisons c'est de créer des albums, ou de la musique rock, et ce que je veux dire par là c'est que nous nous attachons moins à créer des chansons indépendantes les unes des autres qu'à mettre en formes des voyages soniques tout en essayant de ne pas stagner d'un album à l'autre. De ce fait, un voyage musical avec Porcupine Tree inclue des choses comme un fond prog' rock voire métal dernièrement, des textures ambientes, de belles harmonies vocales ou même des sons industriels. Tout ça pourrait sonner comme un fourre-tout, mais je crois que Porcupine Tree a suffisamment de personnalité pour que nous puissions relier tous ces éléments entre eux et sonner d'une manière unique, propre au groupe.

Par rapport au groupe et sa personnalité justement, d'où vient ce nom étrange de Porcupine Tree?

Je ne réponds jamais à cette question, je suis désolé. (NDR : je réplique en souriant "même sur ton lit de mort?") Non, mais tu sais, ça n'a rien de personnel (NDR : il sourit également. Fichtre, il est donc impossible de percer ce mystère!)

D'accord, parlons plutôt du nouveau label, vous avez migré chez RoadRunner, qu'est-ce que ça change pour vous, en terme de tournées par exemple? Quelles étaient vos attentes?

On a sorti nos deux précédents albums en Europe avec un autre label, Atlantic Records, et ils étaient très bien implantés dans certains pays et très mal dans d'autres, par exemple en France. La promotion était aussi assez réduite, et c'était ennuyeux pour nous. RoadRunner est en revanche un gros label, mais ils comprennent bien comment ça marche pour un groupe comme Porcupine Tree, notamment le monde de la musique underground et la façon de construire une fan-base, parce qu'ils travaillent avec beaucoup de groupes metal.

Par exemple vos amis d'Opeth, peut-être Mike Akerfeldt a-t-il pu vous conseiller?

En fait, ce qui m'a fait très bonne impression c'est que RoadRUnner a su faire d'un groupe underground comme Opeth quelque chose que tout fan de rock ou de metal connaît au moins un peu, sans pour autant qu'ils aient basculé dans le mainstream. Pour une musique qui n'a rien de commercial, je trouve que c'est un bel accomplissement. Pour moi, ce label est capable de faire de très bonnes choses avec une musique qui n'a rien de conventionnel et ne rentre donc pas dans le cadre mainstream de la pop culture radio friendly qui passe sur MTV. Et en même temps, ils savent aussi bien vendre leurs disques. De même, ils sont bons dans le réseau underground des webzines.

Une autre question plus générale au sujet de vos influences musicales ou non, qu'est-ce qui vous remue, qu'est-ce qui vous inspire?

C'est une question à laquelle il est très difficile de répondre parce que ça peut être n'importe quoi, y compris des choses triviales comme une pub que j'aurais vue à la télévision pour des céréales, ou des choses plus intimes comme d'avoir rompu récemment avec sa copine.

Et en réduisant la question au champ culturel?

Bien sûr, je suis toujours à l'affût de musiques diverses, mais aussi de films et de livres. Et puis il y a aussi ma propre vie, les gens que j'ai rencontrés, les endroits où je suis allé, les artistes avec qui j'ai travaillé. La réponse c'est vraiment tout. Par rapport à cet album en particulier, il y a quand même des choses précises, notamment un bouquin de Brett Easton Ellis qui s'appelle Lunar Park. Celui-ci m'a vraiment beaucoup inspiré pour Fear of a Blank Planet. Egalement les films de Larry Clark, par exemple Kids.

...Ken Park?

Oui, Ken Park également, et tous ces films qui parlent de gamins qui s'ennuient profondément. C'était aussi quelque chose de très important pour Fear of a Blank Planet. Musicalement, même si j'écoute toujours pas mal de choses, c'est vrai que le metal a été plus spécialement une inspiration pour les trois derniers albums. Par exemple des groupes comme Meshuggah (NDR : dont il porte d'ailleurs ce jour là un T-Shirt), Opeth bien sûr et Gojira . Bien sûr, nous ne sommes pas un groupe metal, nous n'aimerions pas nous restreindre, mais ça a été une influence grandissante ces dernières années.

Concernant ce dernier album, musicalement on peut le voir comme une synthèse des deux précédents In Absentia (2002) et Deadwing (2005), mais on a le sentiment que vous revenez à des formes progressives plus marquées, tout en ayant quelque chose de conceptuel derrière, dans la mesure où les 6 morceaux semblent n'en former qu'un. Est-ce que tout cela a été pensé ainsi?

Tu sais, on n'avait certainement pas l'intention de faire un album 50% In Absentia, 50% Deadwing.

Non bien sûr, c'est une vision réductrice. Mais concernant le concept en lui-même?

L'idée était de créer quelque chose qui soit comme un cercle, ou un cycle sonique avec des morceaux traitant tous des mêmes thématiques. Musicalement parlant, ça rejoint la question précédente, on ne veut pas se répéter, mais garder quelque chose de frais, qui passe par nos vies et les choses qui nous touchent. Et je pense que cet album sonne encore différemment de ce qu'on a déjà fait auparavant. Bien sûr, tu peux entendre des motifs déjà entendus par ailleurs parce qu'ils font partie de l'identité du groupe. C'est normal, comme le fait que tu ne peux pas changer les gens, même en vieillissant, il y a toujours une part d'eux qui remonte à loin, à l'enfance, et qui fait que tu les reconnais toujours. Mais je crois vraiment qu'on progresse encore, et qu'il y a pas mal de choses sur ce disque qu'on n'a jamais fait avant et qui sont fraiches. Je l'espère en tous cas.

Par rapport au titre en lui même, et pour prolonger ce que tu as dit notamment sur les films de Larry Clark, quel est l'angle derrière Fear of a Blank Planet, est-ce que c'est une peur qui concerne notre futur proche, ou quelque chose de plus spirituel?

Tout, vraiment. C'est un large sujet. Sûrement trop étendu pour en faire le tour en un album. Ca part du fait que nous vivons une ère de profusion d'informations et de technologies. On a presque tous des ordinateurs portables, des téléphones mobiles, l'accès au net, des I-pod, 500 chaines de télévision. On vit dans un monde dominé par la technologie et en même temps chargé d'informations parce qu'on sait très facilement ce qui se passe partout dans le monde, notamment grâce à Internet. Et c'est quelque chose de très récent. Je me rappelle que dans ma petite ville natale, loin de Londres, j'étais beaucoup plus dans l'inconscience, dans l'ignorance de ce qui se passait par exemple en Israel ou en Chine. Aujourd'hui, on sait beaucoup plus ce qui se passe, quotidiennement. Et je crois que ça contribue à faire grandir une forme de paranoia universelle, la peur d'être insignifiant. Ca donne beaucoup d'armes à la real TV, et cette idée que vous pourriez être une célébrité en un rien de temps et sans rien faire. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose, c'est très destructeur. Les gamins finissent par avoir le sentiment que s'ils ne sont pas célèbres, ils ne valent rien. Ca rejoint ce qui s'est passé à l'université de Virginia Tech, avec ce jeune homme. Il n'avait que 23 ans et pendant toute son existence, il s'est senti totalement insignifiant, personne n'en avait rien à foutre de lui, ne se souciait de ce qu'il disait ou faisait. Il était ignoré, il ne faisait partie de rien. Et ce sentiment d'être un moins que rien pour tout le monde l'a quelque part amené je pense à cette extrémité, pour qu'enfin il existe, qu'il se fasse un nom. Quelque chose comme "vous m'avez ignoré, maintenant je vais vous obliger à prêter attention". C'est devenu encore plus problématique avec Internet.

D'ailleurs, il a envoyé sa video via le site youtube il me semble.

Oui, tout à fait, c'est assez parlant.

Est-ce que le titre du disque vient de l'expression "blank page" sur le net?

Non, c'est plus quelque chose comme l'absence de curiosité, l'absence de passion. Quand tu regardes un film comme Ken Park, tu vois ces kids complètement à l'ouest. Rien ne les intéresse, même le sexe est ennuyeux. Le sexe est ennuyeux, la pornographie est ennuyeuse, la violence est ennuyeuse, la musique est ennuyeuse, les films sont ennuyeux, discuter est ennuyeux, la culture est ennuyeuse, tout est ennuyeux. Ils sont devenus complètement dépourvus de curiosité, au sens le plus romantique. C'est vraiment dur de nos jours de développer ce sens là, cette envie de découvrir le monde par soi-même.

Peut-être pourrait-on dire alors Fear of a Soulless Planet?

Oui, c'est plutôt ça. On est dans un monde où tout nous arrive très facilement, pas seulement pour les kids, mais aussi les adultes. Tu peux aller sur le net et télécharger n'importe quelle discographie d'un groupe en cinq minutes et l'effacer très peu de temps après.

On passe ainsi d'une chose à l'autre, et en zappant, tout devient ennuyeux?

Oui, tout à fait. Tu peux même récupérer des images de la pornographie la plus déviante qui soit. Tout ce que tu veux, c'est devenu très facile. Quand j'étais ado, j'ai attendu d'avoir 15 ou 16 ans avant de savoir comment était faite une fille (rires). La musique, les films, la pornographie, la violence, tout cela est démystifié. Et pour moi, une grande part du fait de grandir c'est d'avancer pour découvrir comment sont les choses.

Ca va aussi avec le manque ou la perte d'imagination je pense?

Fondamentalement oui. Ca affecte l'imagination et la curiosité. Ce qui m'effraie c'est que les gens deviennent sans passion et sans âme.

C'est une vision très déprimante, alors que la musique de Porcupine Tree ne l'est pas.

Pour être honnête, j'ai toujours trouvé de la beauté à la mélancolie. Et je vois cet album dans la tradition de disques comme Ok Computer de Radiohead, qui parlait de problèmes proches il y a 10 ans.

Comme le morceau Fitter Happier par exemple.

Exact. C'est vraiment la thématique de l'aliénation par le monde dans lequel tu vis, et Ok Computer était vraiment pile sur ce sujet il y a dix ans. Ou Dark Side of the Moon de Pink Floyd dans les années 70. C'est vraiment l'idée d'être rendu dingue par le monde dans lequel tu vis. Et c'est quelque chose dont les musiciens parlent avec facilité parce qu'ils en ont une grande conscience, ils voient le monde avec une autre perspective et peuvent pointer les choses aux yeux des gens.

Ca peut aussi passer par leur capacité à donner de la beauté ou un peu d'élévation à ce monde.

Oui, il faut essayer d'inspirer les gens et puis en même temps être comme un miroir tendu à la face du monde. C'est vous, c'est le monde dans lequel vous vivez. Est-ce vraiment ce que vous voulez?

Par rapport au son des derniers albums, comment en es-tu arrivé à incorporer plus d'éléments metal, est-ce que c'est récent (la collaboration avec Opeth) ou plus ancien?

En fait, je vais peut-être te surprendre, c'est assez vieux. La musique à laquelle je me suis intéressé au début, quand j'avais 10, 12 ans, c'était la NWOBHM (NDR : New Wave of British Heavy Metal), des groupes comme Iron Maiden, Saxon. Par la suite, je me suis intéressé à d'autres choses, à commencer par le prog' rock, le krautrock et bien d'autres styles, et j'ai laissé le metal derrière moi pendant des années et des années. Je dirais que ce qui s'est produit, c'est que je n'y trouvais jamais de choses aussi élaborées qu'ailleurs.  Bon, j'aimais quand même quelques groupes de Seattle comme Soundgarden, mais ça ne me sidérait pas, ce n'était pas aussi sophistiqué.

Cela dit, c'est un groupe qui n'avait pas tant en commun avec le grunge et Nirvana, c'était différent tu ne crois pas?

Oui, et j'aime bien Soundgarden, mais il y avait quelque chose de très rock en eux, d'assez brut. Et je n'ai pas réalisé pendant des années qu'il existait par ailleurs des groupes comme Meshuggah et Opeth. En fait, c'est un journaliste français qui travaille pour Rolling Stone, Olivier Dutranoix (NDR : si je ne fais pas d'erreur quant à la prononciation du nom par Steven) qui m'a donné un CD d'Opeth et une compilation sur cassette avec Meshuggah et d'autres groupes. Ce que j'ai adoré c'est quand cette musique métal était très expérimentale. Et puis ensuite, Opeth m'a invité à travailler avec eux sur Blackwater Park puis Damnation et Deliverance. C'était vraiment intéressant au cours de notre collaboration de comprendre comment le métal moderne pouvait prendre forme et ça m'a certainement inspiré. Pour être honnête, je n'aime toujours pas la majorité de la production metal. Mais il y a en même temps quelques groupes vraiment incroyables, mes favoris sont Mastodon, Gojira, Meshuggah, Sunn O))), Opeth.

Est-ce que tu t'intéresses à des gens comme Neurosis?

J'adore Neurosis. Et Isis aussi.

C'est marrant parce que j'étais en interview avec leur chanteur Aaron Turner le mois dernier, il a un discours assez proche du tien. Est-ce que des groupes comme Strapping Young Lad t'intéressent aussi?

Je connais quelques trucs de Strapping Young Lad, mais pas beaucoup.

Peut-être que Devin Townsend en solo te plairait, il a une démarche assez sophistiqué aussi, pour l'anecdote il utilise le même kit de programmation que Meshuggah sur son dernier disque.

Oui, j'ai entendu parler de lui, c'est possible que ça m'intéresse. Tu sais je découvre toujours pas mal de choses, mais c'est vrai que la plupart des groupes metal que je découvre sont assez basiques, et je cherche quelque chose de vraiment spécifique, quelque chose de différent.

Il y a une rumeur qui court sur un projet avec Mike Akerfeldt d'Opeth. Est-ce que c'est vrai ou juste une rumeur?

Non, ce n'est pas une rumeur. Ca fait même des années en fait. On s'est rencontrés en 2001 et avant même de parler de produire un album d'Opeth, on parlait de faire quelque chose ensemble. Mais on a eu chacun de notre côté pas mal de succès ces dernières années et comme on a maintenu beaucoup de pression, on manque de temps. Peut-être en 2008, mais je crois que Mike prévoit de faire un nouvel album d'Opeth l'an prochain, donc ça pourrait peut-être être cette année.

En tous cas, ce serait énorme et très attendu. C'est vrai aussi que tu es très occupé par tes différents projets annexes comme Blackfield, Bass Communion ou IEM. Tu peux nous les présenter un peu?

Oui, IEM c'est influencé par le krautrock des 70. Bass Communion c'est un projet complètement drone, minimaliste, on joue sur les textures sonores. Je pense que le projet avec Mike serait beaucoup plus heavy que tout ce que j'ai fait jusqu'à présent.

Y a-t-il des gens avec lesquels tu aimerais travailler en production ou pour une participation?

J'aimerais beaucoup revenir à la production, notamment avec des groupes metal intéressants. En même temps, il y a des groupes auxquels je ne saurais pas toucher, parce qu'ils sont déjà parfaits. Meshuggah, je ne peux pas, j'adorerais bosser avec eux, mais ils sont parfaits, je ne voudrais pas déranger leur alchimie. (NLDR : il mate le T-Shirt de Tool de Davy, ami photographe venu couvrir le concert avec moi) Tool, ça serait intéressant. J'aime Tool, mais je pense qu'ils ont besoin d'un producteur. Leurs albums sonnent trop de la même façon. Vous pouvez ne pas être d'accord, mais je pense que je pourrais leur apporter quelque chose, moi ou quelqu'un d'autre comme Devin Townsend dont tu parlais. (NDR : j'acquiesce et évoque les similitudes entre les deux derniers albums Lateralus et 10,000 Days) Oui, et ça leur a pris 5 ans avant de revenir avec cet album! Alors que Meshuggah fait toujours quelque chose de différent. Je pense que c'est important de travailler avec différents producteurs pour évoluer, comme le fait Opeth par exemple.

D'une autre façon, certains groupes travaillent avec un producteur qui n'est pas aussi impliqué dans le processus, par exemple Neurosis et Steve Albini. Il agit moins comme un membre du groupe que comme quelqu'un qui va capter leur son, leur âme, d'une façon brute et pure à la fois.

Oui, et c'est un producteur fantastique.

Ca peut aussi passer pour les musiciens de Neurosis par d'autres projets qui les nourrissent.

Oui, je le pense aussi, carrément.

C'est pareil pour Isis d'ailleurs. Tu connais Red Sparowes?

Oui, j'aime bien, c'est plus post-rock, avec de longues plages musicales, moins varié, mais j'aime bien.

Battle Of Mice?

Non. (NDLR : pendant cette fin d'interview virant à la discussion entre passionnés de musique, je fouille dans mon sac et lui montre l'album A Day Of Nights de Battle Of Mice, qu'il scrute avec attention). Ah ok, c'est quoi?

Entre Neurosis et Red Sparowes, avec un petit fond de Jesu, tu sais le nouveau projet de Justin Broadrick.

Ah oui, je connais Jesu.

Il y a le guitariste de Red Sparowes et la chanteuse de Made Out of Babies, Julie Christmas. C'est un groupe intéressant. Elle a un autre projet avec un mec d'Isis, Spylacopa, qui a l'air plus electro.

Il semblerait qu'ils finissent tous par travailler tous les uns avec les autres à un moment donné ou à un autre (NDLR : dit-il avec un franc sourire).

Oui c'est vrai, les deux labels Ipecac et Neurot Records s'entendent bien je pense. (NDLR : le tour manager arrive à ce moment là, on a dépassé les 20 minutes réglementaires)

Et bien merci Steven.

Merci à toi.

Voilà, c'est fini, un entretien ouvert, intéressant, avec un Steven Wilson à l'aise et très sympathique. Alors quid du prochain album de Tool produit par Steven Wilson? Ca aurait de la gueule. Et que dire d'un disque réunissant le même Wilson et Akerfeldt... C'est aussi pour des fantasmes musicaux comme ceux là et des rencontres aussi agréables que Metalorgie est une belle aventure. Merci donc à Bactéries pour avoir tout géré en amont, à Roger de Replica Records, à Allan le tour manager de Porcupine Tree et bien sûr à Steven Wilson, un musicien génial tout en étant très accessible.

 

 

 


 

 

 


 

 

 

Angel O (Juillet 2007)

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