Nico de Destructure Records par email, 2020

Alors que nous sommes en pleine période de confinement, on en profite pour en apprendre un peu plus sur divers acteurs de la scène musicale française. Ici, c'est au tour de Nico, du label Destructure Records qui va fêter ses 20 ans en 2021, de se plier au jeu des questions / réponses.


Hello Nico, comment vas-tu ? Peux-tu présenter un peu Destructure ?

Salut Charles, ça va plutôt bien, déjà plus d'un mois confiné chez moi, j'ai enfin du temps à consacrer pour toutes les choses que cette espèce de course permanente contre le temps, cette urgence quotidienne m’empêche de faire...
Destructure c'est un label Hardcore / Punk qui existe depuis presque 20 ans, puisque la première sortie officielle date de 2001. A la base je l'ai monté tout seul, et depuis peut être 10 ans Sylvain, qui était avant le label Abstraction, est venu me prêter main forte  !

Comment est né le label ?

Le label est né de façon assez naturelle, le groupe dans lequel je jouais à l’époque venait juste d'enregistrer et j'ai eu envie de m'investir un peu plus dans la sortie de ce disque. C'était assez normal dans le Punk encore à l’époque, qu'un groupe, ou un membre de groupe monte son label pour sortir ses disques. C'est dans la droite lignée de ce qu'ont fait dans les années 80 Black Flag avec SST Records, Teen Idles / Minor Threat avec Dischord Records ou Crass avec Crass Records pour ne citer que trois exemples très emblématiques. Donc le label est né de la volonté de s'impliquer plus, de pouvoir contrôler la manière dont le disque allait sortir et aussi d'une envie de documenter la scène à laquelle j'appartenais.

Quelles sont pour toi les sorties les plus emblématiques de Destructure ?

Hum impossible de répondre simplement. J'ai l'impression qu'il y a eu plusieurs périodes assez distinctes dans l’évolution du label. La première : les débuts avec les premiers disques des groupes dans lesquels je jouais et les formations de nouveaux amis proches rencontrés dans la scène à Caen ou pas loin (d'ailleurs le premier disque de groupe «  extérieur  » était celui dans lequel jouait Hugues avec qui je travaille aujourd'hui). Durant ces débuts il y avait une excitation particulière donc j'ai des souvenirs assez précis pour chacun des premiers disques. Et tu ne seras pas surpris si je te dis que ceux que j'ai le plus vendus au début sont ceux d'Amanda Woodward.

La deuxième période est pour moi celle des premières sorties de groupes internationaux. Quasiment toutes ces collaborations sont le résultat de rencontres. Amanda Woodward tournait énormément à l'époque et ça m'a permis de nouer des liens à l'étrangers, de sortir notamment le premier album du groupe américain Coliseum, puis de sortir un album des suédois de Wolfbrigade, deux groupes qui ont étés pas mal connus par la suite. Et j'ai l'impression qu'il y a une troisième période depuis près de dix ans, quand on a décide de ne sortir plus que des groupes Français. On a décidé cela parce qu'on a réalisé que c'est ce qui avait le plus de sens pour nous. Avoir une vrai proximité avec les gens des groupes nous donne la sensation de pouvoir mieux comprendre ce qu'on peut leur apporter en tant que label... C'est aussi un retour à l'envie du début de faire une sorte de photographie de notre vision de la scène Punk française actuelle. Dans les groupes encore actifs Syndrome 81Youth Avoiders et Litige sortent du lot car on a pu faire plusieurs disques ensemble, qu'ils ont de super retours en France et à l'étranger et qu'on a été plus présents dans l’élaboration des disques.

Es-tu plutôt friand des productions en solo ou alors des co-productions ?


Alors non je ne suis pas du tout fan des co-productions, enfin surtout celles avec plein (trop) de labels. On a fait quand même quelques disques avec un ou deux autres labels qu'on connait bien et c'est cool, c'est comme si Destructure s'agrandissait avec un ou deux potes le temps d'un disque ahah. Les co-productions avec plein de labels, sur le papier c'est super pour diffuser les disques (si les labels sont de pays / territoires différents), mais dans la conception du disque c'est souvent pour moi un peu frustrant. C'est frustrant quand notre rôle se limite à aider au financement, dans ce cas j'ai simplement l'impression de devenir actionnaire d'un disque en faisant un chèque ou je sais pas quoi... alors que ce qui me plait, ce qui me motive vraiment dans l'idée de gérer un label, c'est d'aider le groupe dans différentes étapes de la conception du disque. Vu que ça fait longtemps qu'on est là-dedans, on a des compétences qu'on aime partager et on veut en faire profiter les groupes. Ça peut être pour l'enregistrement du disque, le graphisme, la mise en page des artworks... Cette implication est compliquée quand tu as beaucoup de labels sur un disque. Ça nous est arrivé de le faire et je pense qu'on ne le refera pas. Mais dans le fond, je ne peux pas en vouloir aux groupes qui veulent partager ce truc avec leurs potes qui ont des labels... Pour l'album de Faux Départ, deux ou trois labels se sont ajoutés après qu'on ait accepté de participer, on a pris sur nous et on va essayer de pardonner à Faux Départ  !

Tu as sorti des albums sur différents formats, du LP à la tape, en passant par le CD. Quel format préfères-tu et comment se fait le choix ?

Le choix du format se fait assez simplement maintenant, en fonction de la durée on sort un LP ou un 7", mais que sur support vinyl. Je ne me rappelle même plus quel est le dernier CD qu'on a pu sortir... on a très peu de demandes pour du CD, on n'a plus aucun réseau de distribution pour ça et j'e nen écoute plus du tout. Et des cassettes je sais pas ce qu'on a sorti, ça devait être des demos de nos groupes et on a du mettre le logo du label pour une raison qui m'échappe ? (NDLR : la démo de Bleakness ou The World Or Nothing de Situations

L’une de tes sorties est Post Humain de Defaite (bandcamp), qui reste un album que j’aime énormément mais qui, à mon sens, n’est pas reconnu à sa juste valeur. Comment s’est passé la collaboration avec Defaite ? 

Ah ouais, le Defaite personne n'en a parlé, surement parce que c'est un album posthume et on a réalisé une sortie très limitée, seulement 100 exemplaires. C'est marrant, j'en ai retrouvé quelques copies après un énième déménagement du stock. Ils ont finalisé l'album puis splitté avant même de le sortir. Je l'ai entendu pour la première fois quand ils l'ont publié sur internet en annonçant une sortie sur cassette. Comme se sont des amis qui jouaient dans Defaite, ce sont des potes qui ont participé à tous les niveaux (enregistrement, artwork...) et vu que les morceaux était supers, on leur a proposé une sortie limitée, juste pour avoir cet enregistrement et cet artwork sur un format digne de ce nom !

Si je reprends tes sorties sur les dernières années, il y a pas mal de disques variés, d’Amanda Woodward à Sickbag, en passant par The Eye Of Time. Comment choisis-tu ce qui sort sur le label ?

Alors les trois groupes que tu cites ne sont surement pas tous très représentatifs du label, ces trois là viennent de Caen où le label était basé à l'époque et ça avait du sens de sortir leurs disques dans l'idée de documenter ce qu'étais la scène à Caen à ce moment là. Il y a eu effectivement des sorties assez éloignées en terme de style, parce qu'on a toujours pensé que le Punk ne se limite pas à une esthétique musicale, mais petit à petit on a tout de même réduit un peu cet éventail de style de musique. Il y a tellement de groupes, de labels et de disques qui sortent tous les jours, ça nous a paru plus sensé de réduire un peu pour que les gens qui suivent le label s'y retrouvent d'avantage. Des amis nous ont sollicités pour sortir leur groupes de Black Metal, Sludge, Doom ou Noise par exemple, ils sont tous très talentueux et j'aurai adoré les aider, mais puisque qu'il faut faire des choix ils n'ont (pour l'instant ?) pas leur place dans notre "catalogue". Bon finalement notre champs d'action reste encore assez large. Par exemple dans les sorties des derniers mois on a le Dbeat Hardcore de DeletarBombardementHondartzako Hondakinak, le Punk / Post Punk de Bleakness, le Punk-Rock / Indie de Faux Départ et Bitpart... A force, le choix se fait assez naturellement et simplement puisqu'on sort quasiment que des disques de groupes de gens qu'on connait personnellement. Donc si un.e pote nous contacte à la recherche d'un label pour sortir son disque, bah en général on dit oui haha. Bon on ne dit pas oui à tout quand même, on écoute tous les deux et heureusement que Sylvain est là pour me freiner car en plus d'essayer de limiter le style de musique on essaye de limiter le nombres de sorties.

Si on peut parler un peu de chiffres, combien Destructure représente-t-il de sorties différentes, tout format confondu ?

Le prochain disque porte la référence D77. 77 disques en presque vingt ans, ce n'est surement pas tant que ça, mais il y a eu des années avec aucune ou très peu de sorties et puis comme je te disais, on essaye de limiter (avec plus ou moins de succès) le nombre de sorties. C'est toujours frustrant les périodes avec un planning trop chargé, car on a plus assez de temps à consacrer à chaque disque. En parallèle de Destructure, à certaines périodes j'ai monté d'autres labels avec d'autres personnes, ou alors je me suis plus ou moins occupé de la sortie de disques de mes groupes alors qu'ils étaient sur d'autres labels (par exemple je me suis occupé de toute la fabrication de La Décadence De La Décadence d'Amanda Woodward alors qu'il sortait sur le label d'Oliver de Yage) bref ça doit faire beaucoup plus de disques.

Tu as édité, avec Stonehenge Records, une discographie d’Amanda Woodward. Est-ce que d’autres projets de ce type sont prévus ?

Non pas vraiment, je suis pas sûr d'être branché par ce regard nostalgique vers le passé et je suis déjà très occupé à me concentrer sur les groupes actuels, ça changera peut être hein, mais c'est pas un truc qui me fait envie pour l'instant. Pour cette discographie d'Amanda Woodward c'était logique pour beaucoup de raisons. Il y a eu pas mal de projets avortés, à différentes périodes j'ai lancé des idées de repress, de sortie des enregistrement inédits et un premier projet de discographie il y a longtemps... Mais comme on s'est éloignés au fil du temps, ça n'a pas vu le jour avant l'année dernière. C'est surement le groupe le plus marquant pour moi, avec qui on a fait beaucoup de tournées, d'enregistrements... Les disques originaux étaient beaucoup trop cher sur Discogs ou Ebay et comme le groupe ne s'est pas clairement arrêté à l'époque, ça nous à permis de clore plus correctement ce chapitre de nos vies. Ça fait un paquet de raisons pour faire ce disque et comme ils se sont vendus très vite, j'imagine que ces raisons étaient bonnes.

Quelles sont les prochaines sorties du label ?

Le prochain disque c'est le LP du groupe Punk Rock lyonnais LitigeEn Eaux Troubles. Il sortira dès que nos vies reprendront un cours normal, j'espère avant l'été... Pour la suite, je ne sais pas encore, il y a beaucoup de disques en projets plus ou moins finalisés. On est plutôt chanceux de ne pas avoir trop de disques en fabrication en cette période de confinement, mais je suis persuadé que ça va repartir très vite et je sens qu'on va avoir une fin d'année plus chargée que prévue.

Est-ce qu’il y a des artistes avec lesquels tu aurais envie de travailler ?

Je ne désespère pas de pouvoir sortir un disque de Litovsk ! Sinon juste continuer de sortir les albums des groupes de nos amis, ce sera une grande satisfaction. Gutter vont sortir un super 7'' sur Build Me A Bomb Records, j'espère qu'on aura le droit de sortir le prochain 12'' ! Je ne désespère pas qu'un 12'' de Shock voit enfin le jour. Dans les disques en préparation depuis longtemps, on trouve le tant attendu album de Syndrome 81 et il y a un album de Stalled Minds dont on parle depuis des années... Ah aussi, après leur avoir mis une énorme pression, Short Days va enfin faire un nouvel album. J'oublie sûrement d'autres disques en préparation. J'imagine qu'il va y avoir plein d'autre groupes qui seront prêts à enregistrer des nouveaux morceaux après ce confinement.

Constates-tu une évolution dans les ventes (physiques / dématérialisées) du label sur ces dernières années ?

Pour le numérique je ne peux pas te répondre, on ne vend pas de digital. Enfin depuis peu on bosse avec un distributeur numérique, pour que les disques des groupes qui le souhaitent soit présents sur les plateformes de streaming. C'est pas tant pour l'aspect financier, mais plus dans une idée de meilleure diffusion, de visibilité, puisque de plus en plus de personnes écoutent de la musique sur ces plateformes, même si elle possèdent le format physique. Je suis pas du tout là-dedans, pas du tout passionné par la musique en numérique, mais j'ai l'impression que c'est notre rôle de label de laisser cette possibilité aux groupes.

Pour les ventes physiques, il y a bien entendu eu des changements, certains disques qui se vendaient à mille copies avant, se vendront plutôt par 500 par exemple. Pour les disques Destructure ce n'est pas forcement le cas, puisque le label est maintenant mieux identifié et on vend plus de disques qu'avant. Il y a de plus en plus d'albums qu'on presse à mille ou deux milles exemplaires alors qu'avant notre maximum était plutôt autour de 500 copies. Mais la diminution des quantités, je le vois surtout par rapport aux demandes que j'ai dans mon boulot quand les autres labels et groupes me demandent des renseignements et tarifs pour le pressage de disques, il s'agit souvent de petites quantités maintenant.

Est-ce que quelque chose est prévu pour les vingt ans du label ?


Je ne sais pas. Oui ce serait bien mais quoi ? En même temps si on ne fait rien, ce n'est pas très grave... On avait fait un festival plus ou moins pour les quinze ans du label à Montaigu, c'était vraiment super, une sorte de grande cousinade du Punk. Si on refait un festival, faut trouver l'endroit qui s'y prête et c'est pas mal de boulot en préparation. Sinon, on avait des idées de disques aussi, mais rien de très concret... J'y pense régulièrement, on en parle, mais aucune idée réelle pour l'instant.

Pour moi, Destructure représente un peu l’image qu’on peut se faire du DIY : à la fois dans la musique (les styles, thèmes…) mais également au travers des échanges avec les gens qui gravitent autour (pas mal de groupes en distro issus de la mouvance DIY). Est-ce que ta manière de t’occuper du label est restée peu ou prou la même depuis le début ?

Bien entendu, la façon de faire du label est intimement lié avec l’éthique DIY ou en tous cas avec notre conception du DIY. Cette manière de procéder a évolué un peu avec le monde qui nous entoure et en fonction de nos vies.
Disons qu'on fait ce qu'on peut pour faire le moins de compromis, ou du moins, pour faire ceux qui semblent avoir le plus de sens. L’évolution de notre façon de faire elle s'est faite doucement avec le temps, avec une réflexion a chaque décision de changement ou de compromis. Par exemple, on a commencé avant les réseaux sociaux et au début on ne ne voulait pas être présents dessus parce qu'on n'était pas sûr que ce soit un endroit où doit être un groupe Punk, puis petit à petit on s'est mis dessus parce qu'on a réalisé que c'était notre devoir en tant que label d'utiliser ces moyens de promotion et de diffusion des idées et des infos pour nos groupes. Y'a plein de changements qui ont eu lieu comme ça, de manière progressive et très naturelle pour s'adapter, mais a chaque fois accompagné d'un questionnement.

De ton côté, tu as joué et joue dans pas mal de groupes. Actuellement Marée Noire, Better Off Dead et Bleakness si je ne dis pas de bêtises. Est-ce qu’il y a des actualités pour ces groupes ?

Ouais pas mal d'actu, essentiellement des annulations de tournée en ce moment haha  ! Bleakness (dans lequel je joue de la guitare et chante) a sorti un album en décembre qui s'appelle Functionally Extinct. On avait beaucoup de concerts prévus au printemps qu'on a du annuler, j'espère qu'on va pouvoir en jouer un maximum cet automne. On va surement sortir un 12" avec des nouveaux morceaux bientôt et puis aussi surement enregistrer un nouvel album plus vite que prévu... Avec Better Off Dead (dans lequel je joue de la basse) on écrit de nouveaux morceaux. En ce moment on enregistre ça a distance, ce n'est pas facile mais on s'adapte, j'imagine qu'on va enregistrer un album... Marée Noire n'a pas fait grand chose depuis un moment, on habite entre Brest, Nantes, Angers et Paris et ce n'est pas facile de se voir et d'avancer, on verra ce qu'on arrive à faire dans le nouveau monde après le confinement ! Sinon je joue également de la batterie dans le groupe parisien qui s'appelle Going Away Party, on a enregistré une demo cassette pour l'instant et dans Karysun depuis plus de douze ans. Avec Marc on joue de manière sporadique et on avance très doucement puisqu'on est tous les deux pas mal occupés. Ah j'ai aussi rejoint le groupe Deletär de Saint-Étienne pour jouer la seconde guitare. Je devais faire un premier concert avec eux en mars à Copenhague, malheureusement le festival était programmé le premier weekend de confinement  ! On a une tournée au Japon pour cet été, on croise les doigts pour que ça se fasse, mais bon... Voila je crois que c'est tout pour l'instant, je serais pas surpris que la liste s'allonge encore un peu après ce confinement  !

Si quelqu’un voulait se lancer dans un label en mode DIY, quels conseils pourrais tu lui donner ?

Oh c'est dur comme question. Je ne sais pas, peut être de ne pas se lancer là dedans si c'est juste « histoire de » mais de le faire uniquement si la personne a vraiment le temps et l’énergie pour s'y consacrer à fond. Je n'en sais rien, il n'y a pas une seule façon de faire, pas une seule bonne vision, et la notre n'est surement pas LA bonne, donc c'est compliqué d'essayer de trouver une réponse générique. Comme je disais mon (vrai) boulot c'est de fabriquer les disques pour des groupes ou des autres labels (en passant, ça s’appelle No Sun Media) et souvent j'ai des demandes de renseignements pour le pressage d'un premier disque, c'est génial de sentir ce côté « aventure » et de pouvoir aider et conseiller sur des points précis. Partager et faire profiter de mon expérience c'est ce qui me plait le plus dans ce boulot... mais hormis te donner mon avis sur des dizaines de questions super techniques et précises je ne saurais pas quoi dire.

Quelle est ta relation avec la presse musicale (papier ou numérique) en tant que label et artiste ? Est-ce que tu vois une évolution entre les différents acteurs du milieu avec la bascule de plus en plus vers le numérique ?

Faute de moyens et de temps, on fait très peu de promotion « classique » pour nos disques. Les réseaux sociaux nous aident justement beaucoup à diffuser les informations. La force du Punk, c'est son réseau et les gens qui relaient beaucoup les news. On a aussi quelques groupes qui tournent très régulièrement, il n'y a pas mieux pour faire parler des albums. A force, on connait des personnes dans certains blogs, magazines, webzines et on les contacte avec parcimonie car on les imagine déjà très sollicités. Je ne suis pas sûr, mais oui, j'ai l'impression que la promo est de plus en plus focalisée sur le numérique. En même temps, j'ai aussi l'impression qu'il y a un retour du fanzina ce qui est génial. En tous cas, c'est super de voir des médias s'intéresser à nous et à nos disques, même après vingt ans d'existence on reste très peu visibles car on a jamais eu de moyens de faire d'avantage parler de nous. D'ailleurs je te remercie beaucoup de nous donner cette opportunité ici. Prends soin de toi en ces temps troublés !

Un grand merci pour ton temps et prenez soin de vous aussi !

Euka (Avril 2020)
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