Pierre le Pape (Melted Space) Hard Rock Café, Paris, le 28/11/15

Quand un projet musical réunit les chanteurs de Carnival In Coal, The Old Dead Tree, Shining, Mayhem, Dark Tranquillity, Mnemic... Cela attire l'oeil (et l'oreille). Et quand l'occasion de rencontrer Pierre le Pape, la tête pensante qui est derrière Melted Space, s'est présentée, la curiosité nous a forcément poussé à aller lui poser quelques questions sur son nouveau bébé, The Great Lie.

Pour ceux qui ne te connaîtraient pas encore, peux-tu nous en dire plus sur ton parcours et ta formation musicale qui t’ont mené jusqu’à l’aventure Melted Space ?

Pour faire ça dans l’ordre chronologique, j’ai commencé la musique très tôt, à 5 ans. J’ai eu un parcours assez classique avec passage au conservatoire et quelques pauses pendant l’adolescence, période où on préfère généralement sortir avec les potes que bosser sa musique (rires). Entre temps, je suis tombé dans le Metal et j’ai monté mon premier groupe avec des potes de lycée, comme beaucoup de monde. En parallèle de mes études, j’ai pu jouer dans différents groupes, dans différents styles allant du Heavy au Black. Le clavier, ce n’est pas l’instrument roi, mais quand il y en a besoin, tu es vite assez sollicité si tu te débrouilles bien. J’ai ainsi atterri chez Embryonic Cells, que j’ai dû quitter à regret cette année car Melted Space me demande trop de temps.

Ils doivent sortir un album en 2016 ?

Tout à fait, j’ai écouté les pré-productions, ça a l’air vachement bien, même sans moi (rires). Je pense quand même que j’irai  faire deux trois petites bidouilles sur leur nouvel album, au moins une intro. Et pour en revenir à Melted Space, j’ai monté ce projet en 2007 avec un premier album dans un style complètement différent puisqu’il était plutôt ambiant. Il avait pour but de me servir de carte de visite, en tant que compositeur, comme c’était l’année où j’étais à l’École Normale en composition de musique de film. Je comptais m’orienter dans cette voie et c’est vrai que quand tu n’as rien de concret à faire écouter aux gens dans ce métier, c’est compliqué car ils ne peuvent pas te croire sur parole quand tu leur dis "mais c’est super ce que je fais !" (rires) Du coup, je le considère plus comme une démo, car il n’y a pas de chant, ce n’est pas Metal et donc ça n’avait rien à voir avec ce que c’est maintenant. Dans la foulée j’ai commencé à écrire un titre qui s’est allongé et rallongé, qui a donné naissance à un autre titre, jusqu’à ce que je me retrouve avec un double album, From The Past, sorti en 2012 et un EP, Between, l’année suivante. Et aujourd’hui le nouvel album.

C'est un rythme plutôt soutenu. Tu n’as quand même pas enchaîné directement la composition de The Great Lie après la sortie de Between ?

Nan, j’ai attendu un peu, surtout qu’il y a eu une tournée qui s’est greffée, c’était la première fois que j’allais faire jouer ça sur scène, ça a demandé pas mal de boulot. Je me suis mis vraiment à la composition à la fin 2013 et ça a été fini en trois ou quatre mois, tout était maquetté comme il fallait et après il a fallu organiser les enregistrements. Sachant que comme c’est de la musique très scénarisée, pour la première fois il y a une véritable histoire avec un début et une fin, j’avais déjà écrit l’histoire et contacté les chanteurs en amont, pour savoir s’ils étaient intéressés. C’était beaucoup plus pratique et reposant de savoir pour qui je composais, surtout au niveau des chanteuses, cela m’a permis de tenir compte de leur tessiture pour leur faire du sur-mesure.

Donc tu as bouclé le casting avant même de te lancer dans l’écriture ?

Complètement ! Quand j’ai contacté les chanteurs je n’avais encore que quelques idées en tête, mais aucune note d’écrite véritablement. Après je ne les ai même pas utilisées car une fois que tu sais pour quels artistes tu vas écrire, cela remet les choses en perspective, voire en question. Je ne me suis donc mis à la composition qu’après les avoir tous réunis.

Est-ce qu’il y a des chanteurs qui ont été plus difficiles que d’autres à convaincre ?

Non, ça se fait toujours en deux temps : il y a un accord de principe donné au départ puis une confirmation après écoute de la musique. Et ils ont tous confirmé sans aucune réserve, preuve que le travail sur-mesure a payé. Et l’autre avantage c’est que du coup pour les enregistrements ça s’est super bien passé, ils ont été super efficaces et c’était souvent plié en quelques heures seulement.

Le casting vocal est vraiment éclectique, j’imagine que c’était pour donner du dynamisme à l’album ?

Tout à fait, c’est l’histoire qui dicte pas mal de choses. Et quand je dis l’histoire, ça englobe les personnages. Une fois l’histoire écrite, il y a un long moment de réflexion sur quel caractère, et quelle voix, je vais donner à chaque personnage. Il y a parfois des choix évident comme pour la Reine des Fées qui a une voix... féérique (rires), les gros méchants ont des voix de gros méchants et après il y en a deux-trois plus compliqués comme Parcifal, interprété par Niklas, qui dévoile son côté sombre tel qu’il est écrit dans les légendes arthuriennes, c’est un personnage en fin de vie, plein de doutes et qui remet en question l’existence même de dieu. Quand j’ai expliqué son rôle à Niklas, il m’a répondu "je suis le meilleur chanteur pour te faire ça" et effectivement il a fait un truc de fou, hyper théatral ! Tous les chanteurs se sont beaucoup investis et c’est vraiment ce que je retiendrai de cette aventure humaine et musicale. Chacun a mis un point d’honneur à se mettre au service de son personnage, de l’histoire et ça a permis à la musique elle-même d’arriver à un autre niveau.

Il ne reste plus que quatre chanteurs, et donc quatre personnages, qui étaient présents dans l’album From The Past ?

Il  y a Lucie Blatrier, Manu (The Old Dead Tree), Arno (Carnival In Coal) et... Virginie Gonçalves (Kells), oui ! Deux filles et deux mecs.

C’est parce que tu allais introduire de nouveaux personnages que tu as quasiment renouvelé le casting ?

Pendant très longtemps j’ai voulu conserver le concept "un personnage, un chanteur" et pour les besoins de la cause, il a fallu remettre un peu d’ordre dans ce qui avait été fait et les deux chanteuses qui reviennent sont là pour faire les Soeurs du Destin avec Clémentine Delauney. Pour ce qui est de Manu et Arno ils ont conservé leurs rôles car j’avais besoin d’eux à ces postes là. [spoiler alert] Pour la mort d’Apollon, il fallait qu’il soit là ! Et il a chanté ça avec une émotion telle que j’en ai eu des frissons pendant l’enregistrement. Arno de son côté est très bon pour tout ce qui est narration.

Puisque tu as spoilé la mort d’Apollon, je voulais te demander si cela avait un sens particulier pour toi de faire mourir ce personnage, car à la base dans la mythologie grecque c’est, entre autres, le dieu de la musique ?

Non, il n’y a pas de relation vis-à-vis de ça. En fait Manu est une personne que j’adore, humainement et musicalement, c’est quelqu'un de très attachant et je voulais simplement mettre son personnage en avant, même si cela se fait de façon dramatique. C’était une façon de le remercier, car il m’a beaucoup aidé sur ce projet, c’est un des premiers chanteurs connus à y avoir cru, il m’a motivé, boosté et énormément conseillé sur un tas d’aspect, sur la relation avec un label, un distributeur, qu’est-ce que c’est un éditeur... Il m’a en quelque sorte formé et j’avais à cœur de le faire revenir pour ce petit passage, cette chanson où il est tout seul au chant. En ce qui concerne la mort du personnage, qui renaît à la fin, ce n’était que pour les besoins de l’histoire, pour garder cette sensation de destin tragique qui va s’écraser petit à petit sur les personnages. Pour l’histoire, j’avais un point A et un point B, pour le point B je savais que ça allait mal finir, même si en écrivant l’histoire ça a pris une tournure de plus en plus tragique. Je me suis pris à mon propre jeu, à tel point qu’à la fin je me suis dit "ça ne va pas mal finir, ça va très mal finir !" Du point A au point B, j’ai fait en sorte qu’on sente que les personnages n’aient pas le choix depuis le début et que la fin soit inéluctable.

Sur From The Past, il y avait un mélange entre personnages/dieux issus des mythologie grecque et chrétienne. Sur The Great Lie, tu vas encore plus loin puisque tu introduis notamment des dieux et héros nordiques ou des personnages légendaires.  Pourquoi un tel choix ?

C’est vrai que Between et From The Past sont très orientés gréco-romain pour les personnages et je ne voulais pas m’enfermer que là-dedans, car au bout d’un moment ça devient très compliqué de se renouveler. J’ai volontairement pioché dans un spectre le plus large possible de façon aussi à me laisser la porte grande ouverte vers d’autres histoires et pour montrer aux gens que Melted Space, ce n’est pas que des légendes gréco-romaines.

J’imagine que ça a dû être un réel plaisir de pouvoir faire appel à un orchestre philharmonique pour The Great Lie ?

C’était l’aboutissement suprême ! Surtout qu’avant en interview, tout le monde me disait "mais ça ne te dirait pas de faire appel à un orchestre ?" Mais bien sûr que ça me dit ! Mais après il faut de la matière, il faut les contacts qui vont bien. C’est en sortant de la tournée pour Between, quand j’étais sur le point de composer que je me suis dit "cette fois, orchestre !" Il a fallu trouver les contacts, organiser tout ça et en amont, de mon côté, écrire pour les différents instruments, même si je le faisais déjà avant pour des instruments virtuels au clavier : là je passais dans le concret, car un humain ne joue pas comme une machine. Là il y avait une pression supplémentaire que je me suis mis, et qui s’impose par le simple fait de travailler avec un orchestre. C’est un travail de fourmi, il faut jouer sur les nuances et il faut les partitions pupitres par pupitres... C’est un travail de titan mais qui est très enrichissant. Ça te fait avoir un nouveau regard, plus approfondi, sur certains aspects de ta musique. Et le jour-J, c’était mortel ! Quand ils ont commencé à jouer les premières notes, j’en suis presque tombé à la renverse. Un des plus beaux moment de ma vie, si ce n’est le plus beau ! C’était magique.

Comment s’est passé ta supervision de toutes les opérations d’enregistrement ?

Je me suis fait aider, j’ai bossé avec un réalisateur d’album qui bosse souvent avec Universal, François-Maxime Boutault. Il m’a donné accès a des studios haut de gamme, qui ont l’habitude des grosses productions et on a vraiment pu tout planifier comme il faut avec eux. Ça s’est donc très bien passé. Le plus gros du boulot a été de tout réunir en fait. Tout ce qui est guitare/basse/batterie a été enregistré à part de façon à préparer l’enregistrement de l’orchestre. Puis une fois que l’enregistrement avec l’orchestre a été fait, on a tout enchaîné, jour par jour, pendant trois semaines. On est allé en Suède, au Danemark, mais le plus gros a été fait à Paris. Tous les chanteurs venaient les uns derrière les autres, c’était très drôle de les voir se croiser à l’hôtel, l’opposition entre Metal Symphonique et Black Metal (rires). C’était également très intense car ça demandait énormément de concentration et même si on avait beaucoup discuté avec les chanteurs avant d’entrer en studio, sur le moment il y avait encore énormément de choses à voir, s’il fallait doubler une voix, s’il fallait refaire la prise ou est-ce que l’orientation convenait avec l’orientation du projet, qui évoluait au jour le jour. Il y a eu beaucoup de choix artistiques à faire sur place. Et même pour les rares chanteurs avec lesquels ont a dû travailler à distance, on a toujours pu garder une phase de discussion et d’échange. Il y a quelques chanteurs qui m’ont même envoyé des démos du genre "je peux te le faire comme-ci ou comme-ça", c’était très drôle. Attila m’a même envoyé dix démos ! (rires) Ils se sont vraiment mis au service du truc quoi. Tu imagines, le mec a 30 ans de métier et il prend le temps de faire ça ! C’était très confortable de pouvoir se reposer sur eux et de savoir qu’ils t’aideront à faire les bons choix.

La prestation de Niklas Kvarforth dans le rôle de Parcifal est bluffante, surtout sur les parties "parlées" de The One Who Lost The Faith, comment ça s’est passé avec lui en studio à Paris ?

Très très bien (rires). Le personnage est bien connu pour certains aspects et on m’avait dit "t’es fou, tu vas passer la pire journée de ta vie, tu aurais dû le laisser enregistrer là-bas !" En fait, ça s’est super bien passé, il y a eu beaucoup de discussions justement. Quand je suis allé le chercher à la gare, j’ai failli ne pas le reconnaître (rires). Toute la première soirée on a discuté du projet, de son personnage, du travail avec l'orchestre, qui est un aspect qui l’intéressait beaucoup. Le lendemain on a fait un peu la fiesta après la fin de l’enregistrement, mais sans débordement ni effusion de sang (rires). Et je me suis fait un bon pote, on est resté en contact depuis et je l’ai revu lorsqu’ils sont passé à Paris il y a quelques semaines et on a papoté pendant deux heures. Ce qui est marrant c’est que ça s’est passé à peu près de la même façon avec tous les autres chanteurs, que ce soit David Vincent, Attila ou Guillaume Bideau. Ça va bien au-delà de la simple rencontre musicale ! C’est ça qui est magique aussi (rires).

Comment as-tu travaillé tes textes en anglais, et surtout la partie en latin sur Hopeless Crime ?

Sur From The Past j’avais commencé à écrire en français puis à traduire en anglais, sur Between j’ai écrit à la moitié des textes directement en anglais et là pour The Great Lie j’ai tout écrit directement en anglais, car à force de bosser avec des anglophones j’ai fini par améliorer mon niveau d’anglais. Je m’attarde surtout sur la dynamique de la diction et sur la répartition des paroles. C’est un vrai métier, je ne suis vraiment pas fait pour ça et ça me demande des efforts abominables (rires). J’ai passé des heures devant l’ordinateur, une vraie torture. Mais ça va mieux maintenant, il y a encore trois ans, ça me rendait fou de faire ça. Je le fais simplement pour garder le contrôle jusqu'au bout. On m’a souvent conseillé de passer par un parolier mais ça ne me branche pas.

Il y a Therion qui fait ça...

Oui, mais ça ne correspondrait pas à ma façon de voir le projet et puis maintenant je sais le faire donc bon. Apparemment, de l’avis général, ça passe plutôt pas mal. Après pour la partie en latin, mon cousin a fait Normale Sup’ en Lettres donc je suis allé le voir et je lui ai demandé "tiens, tu peux me traduire ça, merci !" (rires).

Donc on aura peut-être une chanson entièrement en latin sur le prochain album ?

Bah écoute... Que ce soit sur From The PastBetween ou celui-là, dès qu’il y a un bout en latin, je lui fais vérifier, par précaution. Sur From The Past, j’avais pris des pans entiers sur le site du Vatican, vu mon nom c’est plutôt marrant je sais, et j’avais récupéré 25000 lignes dans lesquelles j’ai fait quelques découpages qu’il m’avait validés. Il m’a fait quelques trucs en grec ancien également et là pour The Great Lie je lui ai donné le texte en français à adapter en latin. Il me donnait à chaque fois plusieurs traductions possibles afin que je puisse choisir celle qui conviendrait le mieux au rythme de la chanson, c’était super pratique.

Au niveau de la musique, un détail m’a particulièrement sauté aux oreilles, c’est ton son de piano sur No Need To Fear, qui m'a fait penser à l’album One Second de Paradise Lost. Est ce que ce groupe compte parmi tes nombreuses influences ?

Ça y est je suis grillé ! (rires) Donc oui, complètement, c'est un petit hommage : au moment de mixer cette chanson, j’ai donné Paradise Lost comme référence à l’ingé-son et je lui ai dit "je veux que ça sonne comme ça". Du coup il a fait le nécessaire pour que ce soit le cas. Je trouve ce son hyper efficace et clair, il n’est pas noyé au milieu des autres pistes, car il y en a 200 sur cette chanson, et pour ce soit le cas, il faut un son vraiment incisif. Et la référence en la matière, c’est Paradise Lost.

Même s’il n’y a pas de personnage issu de la mythologie égyptienne dans The Great Lie, j’imagine qu’un tel projet doit avoir un coût pharaonique, comment t’y es-tu pris pour le financer ?

C’est comme en cinéma, sur ce projet je faisais vraiment le parallèle avec le métier de réalisateur, il y a l’histoire/le scénario, les personnages, le casting des chanteurs/acteurs et en ensuite l’enregistrement/réalisation. Donc soit tu as une histoire géniale sans avoir les moyens de la réaliser et du coup ça fait cheap, soit tu mets les moyens pour faire un truc cohérent. Ça passait donc par le recours à un vrai orchestre notamment, mais aussi au fait que lorsque tu reçois le chanteur de Mayhem en studio, tu le fasses pas dormir après à l’arrière de ta bagnole. Tout ça à un coût très élevé, mis bout à bout, mais j’ai la chance d’avoir un banquier qui a des membres de sa familles qui écoutent du metal et qui du coup comprend ces considérations là. Comme ça s’était bien passé pour From The Past et The Great Lie, on a pu discuter (rires). Après, étant compositeur professionnel, cet album revêt aussi un aspect carte de visite. Maintenant je pourrais dire que j’ai travaillé avec l’orchestre de Prague, qui est un des plus réputés au monde et du coup le gros sacrifice que j’ai fait, je vais le récupérer. C’est un gros investissement professionnel mais également un gros trip ! Je me suis également dit que ça pourrait ne pas marcher du tout, donc quitte à le faire, autant le faire à fond jusqu'au bout et on verra bien. Il y a surement une dose d’inconscience ou de folie là-dedans.

Tu sais qu’on associe souvent folie et génie ?

Alors là, ce n’est pas à moi d’en juger (rires). Non mais c’est vrai qu’il y a une grosse dose d’inconscience dans ce projet.

Que nous as-tu préparé pour le live ?

On va partir en tournée européennes avec Leave's Eyes d’ici quelques jours. On sera 8 sur scènes, 4 musiciens et 4 chanteurs avec des voix polyvalentes afin pour pouvoir recréer tous les échanges qu’il y a sur l’album. Il y aura Clémentine Delauney et Black Messiah (ex-Seth) qui était déjà avec nous sur la précédente tournée, et en plus Lucie Blatrier qui avait déjà des rôles sur les deux précédents disques et Florent Charlet de 6:33.

J’imagine que tu dois déjà penser à faire un live avec orchestre symphonique pour t’accompagner ?

Oui, forcément. La semaine dernière je suis allé voir The Theater Equation à Rotterdam et je suis sorti de là, je me suis dit "c’est ce que je veux faire plus tard !". J’ai pu voir Arjen Lucassen après le concert et il m’a dit "t’inquiètes pas, tu le feras un jour !". C’est un projet à préparer très longtemps à l’avance, et comme pour l’album, si je dois le faire, j’y mettrai les moyens et le temps qu’il faut, et si je n’ai pas la certitude que le rendu sera à la hauteur de mes attentes, je ne le ferai pas plutôt que de faire un truc qui ne sera pas abouti. Avec moi c’est tout ou rien (rires).

Grum (Octobre 2015)


Merci à Pierre le Pape pour sa disponibilité et sa bonne humeur,
Merci à Roger et Replica Promo pour nous avoir organisé cet entretien,
Merci au Hard Rock Café pour leur accueil.

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