Le line-up faisait rêver : des membres de Comeback Kid, Living with Lions, Daggermouth, … A regarder la discographie des musiciens présents, le nombre de titres cultes pouvait donner de gros espoirs sur ce premier opus de Youth Decay. Et pourtant, on a vu que parfois, le somme de musiciens reconnus ne livrait pas forcément de disque incontournable (Cavalera Conspiracy par exemple).

Habitués des mélodies pop-punk (« Hysteria »), des démarrages en toute trombe (« Slow Clap ») ou des relents plus Hardcore que Pop (« Put it Off », qui ne dépareillerait pas dans le prochain CBK), le résultat peut s’avérer plus que prometteur à la première écoute. Le lien avec justement Descendents, Living with Lions ou Daggermouth est clairement perceptible, mais on pensera également fortement à toute cette vague parfois flirtant avec Set Your Goals et ces ensembles Pop / Punk / Hardcore qui existe depuis plusieurs années. Sur le papier, le disque semble parfait, tous les ingrédients sont là …

… mais le soufflé retombe très vite. Les titres s’enchaînent se ressemblent parfois un peu trop : en dehors de quelques passages un peu plus poussés (« Short Fuse »), rien ne semble au final faire d’émules : propre, ultra-catchy mais sans pic d’adrénaline, The Party’s Over est, à l’instar de ces soirées qui finissent par se ressembler, lassant après quelques passages. D’un « Hysteria » qui se noie sur son passage central au morceau-titre qui ne démarre jamais véritablement et casse le rythme imposé depuis le début (même s’il amorce avec justesse « Put it Off »), ce premier opus illustre son artwork au travers de ses titres : pas de prise de tête, juste des musiciens qui font ce qu’ils veulent sans chercher loin, parfois en s’inspirant d’autres combos (The Flatliners sur « The Party’s Over »).

Au final, The Party’s Over est donc un disque avec du potentiel mais sans surprise. Explosif, plein d’entrain mais terriblement redondant avec ce que l’on a connu : Pour la peine, je retourne écouter Four Year Strong.