Biographie

Weaksaw

WeaksaW naît fin 2007, sous l'impulsion de Léo Sendra (guitare) et Bryan Tronquet (batterie). Le line-up est ensuite complété par Tristan Haillot (chant), Charles Villanueva (basse) et Erwan Billon (guitare).
Définissant rapidement les contours d’un son qui allait devenir le leur, le quintet tente de créer un metal moderne et personnel. Profitant rapidement du Trendkill Studio pour enregistrer une première démo (13x13) quatre titres favorablement accueilli par la presse, le groupe s’engage dans une série de concerts pour marquer son nom et trouver ses marques sur scène.
WeaksaW partage vite la scène avec Ultra Vomit, Fleshdoll ou Get Rich or Die, permettant à un public plus large de découvrir les montpelliérains.

Quelques temps plus tard, le groupe parvient même à remporter la finale régionale du tremplin musical Sin Cession et accède à la finale nationale, à laquelle il terminera à une honorable quatrième place. 
Un autre ep suit rapidement derrière (The Overture en février 2009, toujours au Trendkill Studio) avec la participation d’Ole d’Eyeless sur un titre.
WeaksaW saute le pas de l’album, et déboule avec un premier disque éponyme composé de dix titres. On pense évidemment à la scène hardcore américaine, mais également à un touché plus typiquement français.

15 / 20
1 commentaire (16/20).
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James Huston Jr ( 2013 )

James Huston Jr, disque concept tournant autour d'un fait divers américain mêlant un jeune enfant, un soldat américain de la seconde guerre mondiale et la réincarnation. Avec ce thème, Weaksaw évite les trop classiques histoires de meurtres ou folie, sans pour autant quitter les sphères spirituelles. Livré en 4 pièces - en tenant compte de la courte introduction -, ce nouvel EP reprend là ou leur premier album avait laissé les choses : un Hardcore Metallisé lourd.

Depuis ses débuts, Weaksaw a durci le ton tout en restant sur une même base musicale qui n'est pas sans rappeler les premiers Eyeless (dont la discographie des Montpellierains garde des traces au fil des ans) comme on aime à le rappeler. Ca tape dur, fort, avec un chant rauque et capturant l'espace autour de lui tandis que les morceaux ne souffrent pas d'un manque d'assurance ou d'une durée trop importante réduisant l'impact des riffs. On retrouve quelques éléments intéressants (les choeurs sur "Natoma") mais la plupart du temps, BAM ! Ca frappe sèchement, et le tout se révèle très mature, montrant que le combo a su évoluer et grandir, sans pour autant ressasser la même recette qui s'affadirai avec le temps. On ne regarde pas les secondes défiler, l'ensemble est cohérent et les 4 titres se succèdent sans cassure nette, avec une sensation d'équilibre sur la globalité.

L'attrait principal de cet EP est de résumer en quelques instants ce que l'on peut attendre et apprécier dans un tel genre : Il suffit en effet à Weaksaw d'une dizaine de minutes pour enrichir à nouveau sa discographie d'un EP qui ne fera pas tâche face aux sorties précédentes. En une court laps de temps, le combo va a l'essentiel, sans s'enticher d'effets inutiles : ça défouraille sec, sans artifices. Et c'est bien là qu'ils sont les meilleurs.

A écouter : Tout vu la durée.
4 / 5
2 commentaires (14/20).

The Overture EP ( 2009 )

Après une première démo prometteuse, Weaksaw revient nous donner un second aperçu de leurs capacités. Il s'est passé à peine un an entre les deux sorties, un an de concerts et de composition qui, on l'espère, a su porter ses fruits. The Overture EP s'annonce donc avec envie si les musiciens ont su affirmer leurs compos.

La première chose qui frappe lors d'une écoute des deux opus de Weaksaw à la suite, ce sont les parties vocales. Même si le chant peut encore sembler monocorde, il semble plus assuré et maîtrisé, chose qui n'est pas à négliger car la production le met bien en avant. Côté musique, les riffs sont beaucoup plus orientés métal comme sur Unseen Mark ou le très bon My Own Nercropolis (qui s'offre même un solo diabolique avec Ole de Eyeless). Au final, c'est du metalcore / metal hardcore 100% pur jus que l'on affronte à grand coup de double, chant hurlé et riffs saccadés (Violent Motion). Pourtant, n'ayez pas peur, on ne tombe pas dans la surenchère inutile, mais dans un ensemble d'aplomb, avec quelques airs des premiers efforts d'Eyeless. Là où la Demo offrait un ensemble prenant du fait du nombre restreint de compos, The Overture EP permet à certaines de s'élever au dessus du lot. On retiendra facilement My Own Necropolis et son refrain accrocheur ou Unseen Mark et ses parties de fureur où les notes s'abattent comme des coups.

Avec The Overture EP, Weaksaw offre encore un agréable moment. Bien que différent de la Demo, on retrouve les ingrédients qui ont fait monter le mélange et permettent à des morceaux comme Unseen Mark ou Another Hate Song de marquer l'écoute. Weaksaw s'affirme, prend du poil de la bête et fait vibrer ses cordes avec plaisir.

A écouter :
3.5 / 5
1 commentaire (16/20).

Demo ( 2008 )

Jeune groupe montpelliérain de hardcore, Weaksaw livre sa première démo enregistrée au Trendkill Studio et masterisée par Ole (Eyeless), composée de 4 titres (dont une intro pouvant être assimilée à un morceau à part entière). Quintet issu du split de plusieurs groupes de la région, les jeunes et joyeux drilles offrent 4 compositions dont la production et la qualité n’a pas à faire rougir.

Les premières notes de l’intro résonnent à peine que l’on peut deviner très facilement ce qui nous attend. C’est gras, lourd et ca hurle. Que ce soit dans No Respect ou Last Time, la voix ampli l’atmosphère, presque arrachée du fond de la gorge du chanteur. La batterie, usant parfois de la double pédale, ne prédomine heureusement pas l’ensemble, évitant de plomber le disque pour combler la discrétion par moment des guitares… Ces dernières maitrisent leurs riffs, certes répétitifs & à l’apparence simples, mais ö combien efficaces. Cepedant, peu après ces (trop) courtes 13 minutes de longs hurlements gutturaux, supportés par des chœurs très typés hardcore, viennent parfaitement terminer ce disque. On pourra reprocher un hurlement peut être trop monocorde, mais la présence d’un second chanteur, assurant les backing vocals, vient palier à ce qui pourrait plomber ce disque.

Au final, malgré un manque d’originalité planant sur le groupe, on sent la motivation et la qualité des morceaux transpirer dans chaque note. Weaksaw, avec ce premier attentat sonore, offre une belle prestation qui laisse présager, si le groupe affirme son empreinte, de bonnes surprises…

A écouter :