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Biographie

Warbringer

Formé en 2004 sous le nom de Onslaught, Warbringer livre un thrash old school. Renommés Warbringer pour éviter la confusion avec un autre groupe de thrash britannique, les musiciens enchainent les sorties dont la dernière en date est Waking Into Nightmares, leur second album.

12 / 20
1 commentaire (15/20).
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IV: Empires Collapse ( 2013 )

Après un World Torn Asunder assez fade, Warbringer se décide à revenir poser son Thrash avec IV:Empires Collapse. Entre-temps, les 2/5 du line-up se sont fait la malle et le combo a pu profiter d’une série de concerts avec Kreator et Overkill. De quoi se ressourcer et reprendre du poil de la bête. Enfin, on l’espère…
Il faut dire que l’ouverture sur « Horizon » peut laisser perplexe tant le titre s’avère banal. Une intro ultra-bateau qui amène un morceau dont les premières notes sont d’un classicisme déroutant. A un tel point qu’il faut persévérer et passer à « The Turning of the Gears » pour retrouver un peu d’intérêt musical, même si l’on reste dans un registre connu. La suite s’annonce meilleure, avec « Hunter-Seeker », « Black Sun, Black Moon » ou le plus impétueux « Scars Remain » (à mon sens, LE titre de IV:Empires Collapse) mais on retrouve malheureusement quelques défauts dont on percevait les silhouettes sur le premier titre.
Globalement, cet album souffrira de trop nombreux passages en demi-teintes : de la longueur de « Dying Light » qui, sur une bonne base rythmique aurait méritée d’être écourtée d’une bonne minute (ou d’une légère accélération de tempo), à la lourdeur pataude de « Leviathan » (avec une première moitié de titre éprouvante au possible), Warbringer peine parfois à susciter l’intérêt. Et le pire, c’est qu’avec « Towers of the Serpent », « Off with their Heads! » ou « Scars Remain », les américains montrent qu’ils en ont encore dans le ventre mais n’arrivent pas à tenir sur la durée d’un LP. Au final, c’est lorsque Warbringer se lâche un peu plus, même en restant dans le giron de Slayer, que l’on entrevoit ce qui avait séduit en 2006 sur One by One, The Wicked Fall.

En cinq ans, le genre a pas mal souffert d’un essoufflement de la vague revival-Thrash puisque seuls certains combos s’en sortent toujours (Gama Bomb, Vektor, Municipal Waste ou Evile qui propose une alternative aux derniers Metallica). Pour ceux qui nous intéressent, IV:Empires Collapse n’a donc peut être plus la fougue de War Without End, mais Warbringer a su relever le niveau et proposer une série de titres assez intéressants, toujours fortement inspirés par Slayer et, dans une moindre mesure, par Metallica. Ce ne sera toutefois pas la baffe des deux premiers opus, juste une petite claque dont la trace s’estompera bien trop vite.

A écouter : Scars Remain - Off with their Heads!
14.5 / 20
4 commentaires (15.63/20).
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Waking Into Nightmares ( 2009 )

Seconde cargaison de Warbringer, Waking Into Nightmares sent bon le thrash et la poudre. Comme sur War Without End, la guerre est le maitre d'œuvre des américains. A l'heure où Kreator sort un Hordes Of Chaos un poil léger, Warbringer débarque à grands coups de riffs prometteurs...

Jackal donne le coup d'envoi. Du thrash, du vieux agressif avec un chant se rapprochant clairement de Slayer sur certaines intonations et une double pédale martelée sans relâche. War Without End était, à sa sortie, déjà un album complet et entrainant, Waking Into Nighmares se révèle à la hauteur de son prédécesseur. Les noms qui viendront à l'esprit lors de l'écoute de seront relativement nombreux : Slayer dans sa globalité, un zeste de Kreator, quelques riffs piqués à Exodus et des restes des premiers albums de Metallica pour la rythmique. En somme, du gros son, pas mal d'inspiration sur la première vague de Thrash sans pour autant n'en être qu'un honteux plagiat. Car il faut bien le reconnaître, Warbringer, sur Waking Into Nighmares comme sur War Without End à son époque, ne renouvelle pas le genre, n'en offre au contraire que la resucée contemporaine avec d'agréables passages. Par exemple le solo de Abandoned By Time en fera vibrer plus d'un. Sans doute un poil trop court, il reste incisif à l'image des nombreux autres soli qui peuplent Waking Into Nightmares.

La prod rend l'ensemble du disque moins crade que War Without End, sans pour autant en faire un disque propret. Warbringer a fait évoluer le rendu de ses compos, et même si la double sonne (trop) nette, Waking Into Nightmares envoie des seaux de notes à chaque seconde. On regrettera néanmoins des morceaux de l’ampleur de At The Crack Of Doom, malgré l’excellente facture et homogénéité des compos. Alors que War Without End offrait des instants de haute voltige, ce nouvel opus tente de s’y raccrocher, sans y parvenir sur la longueur.

Adeptes de Slayer, Kreator et autres, ce petit dernier de Warbringer vous donnera sans doute 1000 plaisirs. Certes le groupe ne propose rien sur un style qui a sa majorité depuis un bail, mais ce Waking Into Nightmares donnera des envies folles de se laisser repousser les cheveux et replonger dans le old school même s’il reste un poil plus faible que War Without End et bien loin de l'excellent EP One By One, The Wicked Fall.

A écouter : Severed Reality - Abandoned By Time