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Biographie

Vultures Vengeance

Originaire de Rome en Italie et du groupe de Death / Thrash Metal, Necromancer, Matt Savage (Basse), Tony T. Steele (Guitare / Chant) et Nail (Guitare) fondent le groupe de Heavy Metal Vultures Vengeance en 2009, rejoints par Kosathral Khel derrière les fûts. Le groupe reste inactif pendant plusieurs années jusqu'à l'apparition de la démo Rising en 2015, puis du très bon ep, Where The Time Dwelt In en 2016 qui sort chez Gates Of Hell Records. En 2017, Tony L.A. remplace Nail à la guitare.

Chronique

Where The Time Dwelt In ( 2016 )

Italie 2009, Vultures Vengeance fait ses premiers pas dans l'ombre, discrets - pour ne pas dire absent - pendant plusieurs années. Where The Time Dwelt In est leur première percée des bas fonds en 2015 et fait preuve d'un savoir faire de haute qualité.

Tout dans cet ep transpire le travail bien fait. Les quatre romains ont été élevés à la bonne écoles, celle des années 80 et de la NWOBHM. Normal qu'on y entende du Iron Maiden, du Mercyful Fate ou du Cirith Ungol pour le côté légèrement épique, le tout entouré d'une aura plus sombre, plus menaçante. Car Vultures Vengeance ne fait pas dans l'hymne de stade ou dans la démesure, et même si la plupart des riffs sont entraînants (A Curse From Obsidian Realm en tête), le groupe y préfère les ambiances et les progressions d'accords passant avec facilité de moments Speed Metal à d'autres plus Heavy. Vultures Vengeance fait parti de ces groupes comme Seven Sisters, Eternal ChampionLegionnaireMidnight Priest ou plus proche de nous Herzel ou Tentation pour la France qui posent un renouveau du Heavy Metal en connaissant les codes. Ils ne renouvellent pas forcément le genre, mais apportent chacun à leur manière des idées par-ci par-là, avec chacun leur personnalité. 

Un travail bien fait donc, les cavalcades d'A Curse From Obsidian Realm très Maiden dans la forme, le rythme effréné, le chant très aigu de Tony T. Steele, la mélodie imparable... ce morceau est tube en puissance. Les deux autres morceaux affirment cette tendance en rallongeant la durée (six et huit minutes au compteur) avec des riffs Heavy mémorables, des accélérations Power / Speed Metal, des breaks bienvenus avec par exemple la mélodie géniale au cœur de And The Wind Still Screams His Name ou la progression du début de On A Prisoner's Tale qui enchaîne sur un riff excellent et solo en tapping en milieu de titre. L'ep se clôt également sur le morceau instrumental éponyme, de très bonne facture lui aussi. Deux petits regrets à souligner néanmoins : la productions étouffée qui aurait méritée plus de clarté et seulement quatre titres à se mettre sous la dent sans l'introduction.

Mais Where The Time Dwelt In est une belle carte de visite pour le groupe (et cette pochette putain!). Un beau cadeau pour les amateurs de Heavy Metal à l'ancienne. On attend impatiemment ce que les italiens seront capable de faire sur un long format !