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- Toute l'actu de Verbal Razors
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Biographie
Formé à Tours en 2008, Verbal Razors s'est donné pour mission d'envoyer à la face du monde un Crossover Thrash de grande qualité. Marc (Basse), Pierrot (Batterie), Matthieu (Guitare) et Simon (Chant) sortent un ep en 2009, Setlings Of Scores et ont notamment fait la première partie de Trash Talk et Municipal Waste. Leur premier album éponyme sort début 2014 chez Dirty Guys Rock.
Flanqués d'un patronyme emprunté au morceau du même nom par Exodus, les Tourangeaux de Verbal Razors ne font pas dans le mystère et libèrent un thrash crossover des familles comme on en raffole, ce depuis 2009 et le EP Setlings of Scores qui claquait déjà bien sa mère. Contrairement au bon vin, le bon thrash de nos régions n'est pas si répandu, et sans parler d'excellence absolue Verbal Razors se permet tout de même d'être ultra efficace et rafraîchissant. Par un premier contact visuel particulièrement fameux, peu commun dans le genre, et par un contenu fun, désinhibé, qui prend du plaisir plutôt que la tête.
Constamment à blinde le quartet ne se lasse pas d'aplatir nos tronches d'un pas soutenu et déterminé. Misleading Innocence réenclenche et perpétue le mouvement après un premier LP fort juteux, tout en affinant la technique. On connaît la formule comme si on l'avait faite mais voilà, ça fonctionne à tous les coups. Dendrobate nous re(re)fait le portrait d'entrée par un riff démoniaque, piqué à Slayer et nourri aux hormones, No Escape nous inflige volontiers sa basse carnassière puis nous excite salement par un break dément et un solo très opportun, pendant que le frappeur ne touche plus terre, armé de ses plus beaux roulements. Le reste s'engloutit environ de la même manière, avec gourmandise, tous cerveaux éteints pour mieux apprécier ce feeling destructeur, ce chant scandé/hurlé hardcore à papa et cette production complètement dingue. Et puis tout s'achèvera proprement avec This Is Not My World, dépassant outrageusement les trois minutes, beauté fatale de crossover thrash, laissant poindre un peu de malsain à l'horizon.
Les Verbeux Rasoirs (traduction à vérifier) sont passés maîtres dans l'art de la récidive de qualité, modelant la souplesse technique et les intentions punk avec la même matière première, une démarche qui rappelle d'ailleurs celle de Power Trip. De fait, Misleading Innocence est à faire écouter dans toutes les écoles de Thrash.
A écouter : comme on déguste un bon pinard.
Voici une bande de jeunes gens qui illustrent parfaitement le terme de « récidivisme aggravé ». Pour rappel de ceux qui n'auraient pas suivi (et qui ont par conséquent, tort!), les quatre sympathiques larrons de Verbal Razors dispensent depuis 2007, un Crossover Thrash qui pose les couilles sur la table à l'attention du monde entier depuis leur repaire de Tours.
Récidive aggravée, oui votre honneur. Ils avaient déjà fait montre de leurs intentions mal intentionnées avec un EP de 4 titres foudroyant qui avaient sévèrement remit les pendule à l'heure du petit monde du Thrash qui commence à gentiment s’encroûter dans des automatismes manquant de sincérité, sinon de punch. Et là, ils font quoi ? Mais la même chose putain ! Et sur 13 titres, ces cons. Pied au plancher, la tête dans les amplis, 13 aller-retours sur ta face de Crossover Thrash musclé, Verbal Razors remplit le cahier des charges du genre avec un brio de premier de la classe, tout y est : riffs supersoniques, double pédale conquérante, chœurs à bandana sur le front, quelques petits mid-tempo et moshpart placés pour le plaisir du moulinet et de la luxation d'épaule. Mais tout est toujours effectué sans condescendance, ni froideur. On peut jouer sérieusement sans pour autant se prendre au sérieux, qualité essentielle pour tout groupe de Crossover qui doit se rappeler qu'une attitude punk est primordiale ! Ils se permettent même le luxe d'envoyer quelques notes heavy-rock'n'roll par-ci par-là.
Techniquement, il y a de la qualité supérieure label rouge : le duo de tête Hard Boiled Head et 2 Minutes...At Least qui annoncent la couleur par les titres autant que par la musique, les enchaînements de riffs de toute speed-beauté, à la fin de Blood In Your hand (ces mecs doivent avoir les poignets les plus souples du monde, ce qui en plus doit aider à passer le temps en tournée), l'intégralité de Krakatoa, pièce maîtresse de l’œuvre (la plus longue – 4 minutes alors que la durée moyenne des chansons est de 2mn 40) où le ralentissement du début laisse monter la pression pour mieux libérer les chevaux de l'enfer et partir dans une mosh-party endiablée et volcanique ou The End Of A Reign, conclusion où personne n'a vraiment l'air de vouloir lâcher l'affaire, continuant à balancer de valeureux riffs épiques et tranchants jusqu'à la rupture.
Cependant, on notera un petit bémol. A force d'appuyer sur l'accélérateur, on a parfois peine à identifier les chansons de la première partie de l'album taillé pour le pit présentant une fâcheuse linéarité sur quelques morceaux. Sur leur démo, on avait pu noter le soin que prend Verbal Razors à donner une identité à chaque morceau, mais ici après Two Minutes...At Least, l’enchaînement de titres donne un peu de peine à l'auditeur à les identifier et provoque une perte d'attention. Sans pour autant remettre en cause le fait que Verbal Razors dans le dessus du panier de tout ce qui a pu se faire en France dans le genre. Un disque véloce, féroce et fiévreux qui en remontre aux américains comme aux allemands et remuera les fosses pour longtemps !
A écouter : Hard Boiled Head, Blood In Your Hands, Krakatoa, Killing Snow, The End Of A Reign
En 2005, qui s’intéressait au
thrash ? Personne, le culte de Slayer mit à part. Pourtant -
revival aidant - une petite vingtaine d'année après sa mise au
placard au début des 90's, tout le monde connaît ce genre et ses
représentants sur le bout des doigts. Et malgré la lassitude qu'a
fini par provoquer son absence de renouvellement, c'est aujourd'hui
un exercice de style apprécié par l'intégralité du monde du
metal.
C'est dans cette dernière notion qu'on
trouve l'EP de Verbal Razors, énergique quatuor tourangeau. Settling Of Scores respectent tous les
canons du style avec quatre compositions qui frisent le 20/20. Un
thrash crossover ne laissant strictement aucun répit à l'auditeur,
lancé à pleine blinde et dont le côté punk hardcore old school
renvoie à leur chères études toutes les mauvaises formations
Speed/Thrash embourbées dans le tricotage de guitare heavy. Verbal
Razors ne s'embarrasse pas de telles considérations, se rappelant
qu'un bon groupe de thrash doit en priorité savoir cogner. On ne
leur demande rien d'autre que ce déversement de décibel qui, malgré
qu'il soit sorti en 2009, semble tout droit venu de 1985 dans la
foulée de Speak English Or Die. Paradoxe de la sincérité dans le
metal qui réussit à faire transformer de vieilles recettes éculées
en de fraîches brises printanières. Si vous ne pouvez pas supporter
d'attendre le prochain Municipal Waste, Settling Of Scores saura
impeccablement vous rassasier de metal racé et burné pour les
semaines qui viennent.
A écouter : Autant qu'on veut !
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