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Vendredi 01 avril 2022
Le Horizon Open Air qui aura lieu les 1-2 et 3 juillet à Egriselles-Le-Bocage (89) annonce 18 groupes : Fleshgod Apocalypse, Terror, Ultra Vomit, Black Bomb A, Benighted, Cytotoxin, Within Destruction, Deathawaits, Deficiency, Pray For Humanity, Savage Annihilation, In Arkadia, Arae, Insolvency, Porno Graphic Messiah, Uppercult-Troyes Hardcore et Northern Lights. Les places sont dispo ici (avec la répartition par jour également).
Jeudi 17 juin 2021
Le Xtreme-Fest a annoncé son affiche 2021, à voir ici, on y retrouve Ultra Vomit, Les Tambours Du Bronx, Les $heriff, Burning Heads, Tagada Jones, Pogo Car Crash Control, No One Is Innocent, Slift, Stinky, 7 Weeks, Landmvrks, Hangman's Chair, The Dead Krazukies, ... Une affiche 100% française (Covid oblige), et le festival est annoncé assis mais toujours avec une plage juste à coté. Plus d'infos sur le site du festival.
La réaction du public a été plutôt mitigée : quelques jours avant, le festival avait annoncé prendre les violences sexuelles au sérieux (bien) mais on retrouve sur l'affiche bon nombre de groupes signé chez le tourneur Rage Tour. Un des employés de ces derniers a été mis en cause dans des affaires de violences sexuelles, Rage Tour avait réagit en souhaitant porter plainte contre la victime (et en se séparant de l'employé incriminé) avant de se rétracter sous la pression. L'enquête publiée par Mediapart avait également mis en lumière des discussions appelant au viol de la victime dans un groupe WhatsApp de Le Bal Des Enragés (collectif dont lequel on retrouve des membres de Tagada Jones, Lofofora, No One Is Innocent, Loudblast, Black Bomb A, AqME, Punish Yourself et Parabellum). Depuis cet article le tourneur ou les groupes n'ont pas réagit publiquement.
Le groupe Krav Boca a décidé de se retirer de l'affiche en voyant la présence de Tagada Jones et Ultra Vomit (communiqué).
Tagada Jones a du coup répondu ici (en faisant des doigts d'honneur à ses détracteurs) pour dire qu'il n'était pas des agresseurs sexuels (même si une large part des commentaires pointe du doigt l'absence de communication suite à l'affaire Rage Tour, dont Niko, chanteur de Tagada, est la patron). Le groupe déclare aussi qu'ils défendront le droit des femmes comme ils l'ont toujours fait.
Lundi 24 mai 2021
Ultra Vomit a joué dans les jardin de l'Elysée face à Emmanuel Macron, McFly et Carlito (pour leur vidéo de promo du président, ça se trouve ici à 32:40), et 2021 n'a plus de sens.
Jeudi 29 avril 2021
Ultra Vomit a mis en ligne son tout premier concert (il y a 20 ans), à voir ici.
Mercredi 24 mars 2021
Le second live du Ferrailleur ça sera le 29 mars (lundi prochain) avec Ultra Vomit. Le groupe donnera un show spécial dans la salle refaites entièrement en mode "diffusion en ligne". Vous pouvez faire un don à l'association qui organise cela ici.
Samedi 14 novembre 2020
Rage Tour (tourneur français, qui s'occupe notamment de Tagada Jones (dont le chanteur est le patron), Ultra Vomit, Dagoba, Insanity Alert, Svinkels, Sick Of It All, ...) a mis un message sur les réseaux sociaux (ici) pour dire qu'il avait vu un témoignage mettant en cause un de leur travailleur (pour agression sexuelle). Rage Tour indique avoir décidé de ne plus travailler avec cette personne, mais porte aussi plainte pour diffamation envers la victime qui a témoigné... Il justifie cela en se disant obligé pour protéger l'image de l'entreprise.
On a donc un drôle d'effet Streisand : si Rage Tour avait indiqué avoir pris des mesures pour ne plus travailler avec cette personne, pousser les victimes à témoigner, etc... voire militer pour la fin de ces comportements, avoir une scène "safe". L'image de Rage Tour n'aurait probablement pas été entachée, alors que là... Difficile de plaider pour un "Me Too" du milieu metal / rock tout en faisant un signalement pour diffamation.
Edit : depuis l'entreprise a corrigé le tir dans un second message, il aura fallu un bad buzz pour ça, il ne porte donc plus plainte envers la victime. Com' désastreuse et une réaction typique souvent décriée par les victimes : le chemin pour une scène respectueuse est encore long.
Mercredi 23 septembre 2020
Mercredi 05 août 2020
Waxx a invité Ultra Vomit pour reprendre des titres de Mickael Jackson, des Inconnus, ... dans son émission Fanzine. Ca se regarde par là.
Jeudi 11 juin 2020
Hellfest et Arte Concerts vont proposer, sur les dates de l'édition 2020, un festival video basé sur des lives des années passés. Au programme on retrouvera, entre autres : Parkway Drive, Faith No More, DevilDriver, Anti-Flag, Bad Religion, Madball, Gallows, Papa Roach, Sepultura, Tagada Jones, Prophets Of Rage, Punish Yourself, Suicidal Tendencies, Beartooth, The Dillinger Escape Plan, ... De plus le 18 juin à 20H il y aura un concert en direct des locaux du Hellfest avec 3 formations Nantaises : Stinky, Regarde Les Hommes Tomber et Ultra Vomit. A 22H ce concert sera suivi d'un documentaire inédit : Hellfest 15 ans de bruit et de fureur. Rendez vous 18, 19, 20 et 21 juin sur hellfest.fr pour suivre cela. L'affiche complète est à voir ici.
Jeudi 24 octobre 2019
Le Hellfest sponsorise le FC Nantes pour la coupe de la ligue. Du coup : un maillot avec le logo du Hellfest, une playlist metal lors des matchs et du merch FC Nantes spécial Hellfest (dispo ici). Pour annoncer ça le festival a sorti une vidéo avec des joueurs du club et Ultra Vomit.
Mercredi 26 juin 2019
Les rigolos d'Ultra Vomit ont lâché quelques bafouilles à France 3 pendant le Hellfest. L'entrevue se regarde ici.
Lundi 24 juin 2019
Dernier jour du Hellfest avec une bonne nuit de sommeil ! Nous vous proposons de découvrir toutes les photos du 3ème jour par ici.
En complément, petit résumé de la conférence de presse du Hellfest d'hier :
- Le Hellfest est toujours une association (avec un budget de 27 million, soit le plus gros de France)
- 37000 personnes étaient présentes au Knotfest, contre 180 000 en cumulé au Hellfest
- Le Knotfest était un événement unique, pas de suite prévue
- Vu la demande, le Hellfest pourrait accueillir 2 fois plus de monde, mais ce n’est pas la volonté de l’association
- Le rôle du Hellfest, d’après Ben Barbaud, est aujourd’hui de devenir une aide pour les groupes à être les têtes d’affiche de demain, comme Gojira ou Architects. L’orga précise que cela fait partie des têtes d’affiche dont on aura besoin dans 20 ans.
- Concernant Manowar : l’orga assure avoir tout fait pour les faire venir. Un procédure est prévue, longue, mais pas d’infos divulguées (« langue de bois » assumée par Ben Barbaud).
- Sabaton était resté le vendredi pour voir Manowar, et le groupe s’est proposé de lui-même pour remplacer Manowar.
- Dates de l’an prochain : 19 au 21 juin, avec un projet de bar Hellfest à Paris (à la place du Dr Feelgood).
Concernant les concerts du 23 juin :
Alors que le soleil atteint son zénith, nous arrivons pour nous délecter du bain de fraîcheur Brutus. Mené par une batteuse-chanteuse dont on a déjà fait les éloges ici, le combo Belge a le mérite de dénoter sur la Warzone, dans le bon sens du terme. Stefanie Mannaerts nous happe tout de suite par sa maîtrise vocale, impressionnante de précision par rapport aux versions studio. Un vrai panel allant de la déclamation énergique aux vocalises arrachées nous est offert, habillé tantôt de notes claires et lumineuses, tantôt de départs furieux. Le groupe du plat pays semble carrément convaincre la Warzone, attentive et réceptive et lance avec brio cette journée en terres Hardcore.
Pour les plus sensibles au soleil, le rendez-vous idéal à l’heure du déjeuner de ce dernier jour se passait sous l’ombre de la Valley avec les très prometteurs Messa originaires d’Italie. Venant défendre leur dernier effort Feast For Water paru l’année dernière. Leur musique sait manier avec parcimonie les codes du Traditional Doom Metal pour y insuffler des nappes de Dark Jazz qui n’aurait pas démériter sur une bande originale d’Angelo Badalamenti, le tout sublimé par la voix enivrante de leur chanteuse. Pour une scène où les groupes ont tendance à trop se repomper entre eux sans apporter rien de neuf, voici une valeur montante qu’il faudra suivre de près.
Comment expliquer Cemican si vous n’y étiez pas ? D’une part, un guitariste-chanteur, un batteur, un bassiste, et une envie de bourriner une sorte de Thrash vénère. D’autre part, deux musiciens de plus qui alternent entre didgeridoo, flûtes en os ou en coquillage, cœurs polyphoniques, et percussions tribales. Tout ce beau monde est affublé de frusques de maya ou d’incas, et arbore des corpse paints vraiment pas dingues. Un résultat atypique, original, mais à l’exécution passable et offrant quelques longueurs, rendant l’expérience à peine « pas mal », malgré une dimension chamanique qui aurait pu rendre ça très cool.
On attendait Yob avec une certaine impatience. Ce qu’on attendait moins par contre, c’est qu’ils nous défoncent littéralement la tronche pendant une heure. Nous avions espéré une set-list planante, piochant largement sur Clearing The Path To Descend et Atma, on nous a servi tout l’inverse, un mur de son massif, parfois violent, souvent frontal et débridé. Le propos est différent, mais le résultat tout aussi incroyable. La palette vocale de Mike Scheidt est plutôt bien restituée, le son est très fort et parfois un peu brouillon, mais la chape sonore qui plane au dessus de nous l’emporte et prend le dessus. Le public est très vite conquis par cette musique purement sensorielle, qui ne parle qu’aux tripes, et applaudira très longtemps le groupe, espérant un peu de rab. Incroyable.
Trivium assume ses récents albums, et grand bien leur fasse. Leur setlist fera honneur aux deux derniers disques, mais on restera sur notre faim quant aux titres cultes d’Ascendency. En terme de fan-service pour les vieux de la vieille, on aura seulement droit aux titres Down From The Sky ainsi que In Waves dans une moindre mesure. Les autres ne nous diront rien, mais force est de constater que certains d’entre eux fonctionnent bien en live.
Nouveau round sous l’Altar, cette fois en présence de Vomitory. Les gars nous envoient un Death Old School très honnête, mais souffrant d’imprécision quant au son des deux guitares. Bon, on fait donc un peu moins la fine bouche des oreilles et on se raccroche au vrombissements saccadés par la batterie. Vient alors un souci sur l’une des guitares, libérant la place au gratteux rythmique et voilà que les lignes de six-cordes se dévoilent clairement. Nouvelle coupure de quelques minutes le temps de remettre tous les musiciens en selle (le groupe en profitera pour lancer des patchs à leur effigie dans la foule, sympa) et Vomitory revient de plus belle, cette fois avec un son clairement audible. Les gars balancent alors sur leurs deux derniers morceaux tous les patterns les plus efficaces existant dans le Death Metal : lourdeur, blast, d-beat, mid-tempo...Tout y passe et on oublie rapidement les quelques cafouillages, aidés par la bonne humeur des zicos.
Si le nom de Wiegedood ne vous dit rien, c’est que vous ne devait pas être familier avec la communauté de musicien Church Of Ra dont les membres du groupe, officiant initialement chez Amenra, Oathbreaker ou encore Rise And Fall, sont affiliés. Proposant un Black Metal atmosphérique sans compromis, les Belges viennent de terminer leur trilogie d’album De Doden Hebben Het Goed qui s’étale de 2015 à 2018, que le groupe interprétera en intégralité lors d’une tournée à la rentrée d’ailleurs. Si personnellement, leurs enregistrements studios me laissent sur ma réserve, il n’en est pas de même avec leur version live, bien au contraire, et leur son n’y est pas pour rien. Heureusement, le groupe n’est pas rare pour un sous, ayant régulièrement été programmé à l’affiche de divers festivals ainsi qu’en première partie de Yob sur leur précédente tournée. De bien nombreuses occasions de s'apercevoir du niveau scénique de ce jeune groupe dont les racines s’éloigne du Black Metal pour le Hardcore, le Doom et le Sludge.
Contrairement à Trivium, Testament fait complètement dans le fan-service. Après une ouverture sur deux conventionnels titres du dernier album en date, c’est un total retour en arrière : les thrasheurs joueront même plus de titres de leur second album (The New Order, 1988 tout de même) que de morceaux issus du plus récent opus, The Brotherhood Of The Snake. On notera aussi un petit “jingle joyeux anniversaire” en l’honneur des 57 ans du chanteur Chuck Billy, moment assez fun. Le frontman est tout sourire, toujours à animer le show avec sa manie du air-guitar sur son mini pied de micro. Bonne humeur, bonne setlist, bon son aussi, le Thrash de Testament est un grand “oui”. Plus mélodique que Slayer, plus bourrin que Metallica, la recette est au top depuis 30 ans.
Nasty : Bas du front, primitif, rentre dedans, primaire, … oui on peut coller tous ces adjectifs à la musique de Nasty. Mais quand on veut un défouloir c'est parfait. Évidemment le pit peut être qualifié des même mots, le tout mené par un leader qui va causer français entre les morceaux et des "c'est la guerre", "bisous bisous". Fun et régressif.
I-MMO-LA-TION. La bande de New-York a ouvert un portail vers les Enfers cet après-midi, entraînant dans sa chute un pit bagarreur du début à la fin (avec quelques intermèdes où la valse était autorisée) et le reste des démons de l’Altar. Immolation a bénéficié d’un des sons les plus propres de la tente, laissant apparaître ses lignes de guitares infernales si caractéristiques du groupe. On a donc le droit à un exposé complet des talents du groupe avec une option Robert Vigna qui met carrément l’ambiance, fendant l’air de sa Flying-V et haranguant la foule dès qu’il le faut. Immolation n’a pas un seul titre à jeter et fait passer le temps vitesse grand (Flying-)V, faisant parfois penser à des élans du Morbid Angel des débuts. Plus de vingt ans après les débuts, les Américains sont toujours à un niveau exceptionnel.
Anthrax commence son set par l’intro de Cowboys From Hell (de Pantera bien entendu), avant d'enchaîner sur leur reprise culte de Got The Time : deux covers pour le prix d’une ! Leur set sera clairement orienté sur cette thématique, puisque les célèbres moshers ne peuvent pas ne pas jouer Antisocial, et qu’ils bouclent la boucle en concluant leur set par l’outro de… Cowboy From Hell.
Entre tout ça, Anthrax place une petite poignée de leurs compos, efficaces mais pas transcendantes non plus, en dehors du mythique Indians qui réussira enfin, en fin de set, à fédérer la foule sur un morceau qui ne soit pas une reprise.
Emmenés par leur nouveau chanteur (Jeff Gutt), les californiens de Stone Temple Pilots essaieront pendant une petite heure de faire souffler le vent des années 90, en enchaînant la plupart de leurs tubes grungy sur une Main Stage déserte. La sauce ne prend pas niveau public, et c’est bien dommage car la qualité est plutôt au rendez-vous. Les nostalgiques de cette époque, ils sont peu, repartent quand même avec le smile après un combo Plush / Interstate Love Song / Sex Type Thing.
Vltimas a attiré l’attention des fans de Death comme de Black avec un line-up surprenant : Rune “Blasphemer” Eriksen (Mayhem, Aura Noir…), David Vincent (Morbid Angel) et Flo Mounier (Cryptopsy…). L’écoute de l’album avait révélée que le trio était parvenu à créer quelque chose d’intéressant. Il fallait maintenant savoir si la formation arriverait à assurer sur scène. Et la réponse est oui. Servis par un son très précis, Vltimas vont jouer leur premier album en entier et très bien, avec l’heureuse contribution d’un bassiste et un guitariste de session. Rune Eriksen est exceptionnel à la guitare, une véritable mitraillette à riffs d’une précision effrayante, notamment sur les syncopes. David Vincent s’en sort comme un bon frontman sans avoir une basse sanglée sur son épaule et impressionne toujours avec sa voix au timbre caverneux et grave. Il ne contente d’ailleurs pas de growler, il fait aussi du chant clair sur Monolilith et s’en sort bien, en plus d’ajouter un peu d’air frais aux compositions. Le temps passe très vite et on arrive déjà à la fin du set, moment choisi par le groupe pour faire une reprise du titre éponyme de Black Sabbath, qui fonctionne vraiment bien avec la voix de David Vincent.
La prestation de Beartooth sera complètement, mais alors COMPLÈTEMENT occultée par un match de badminton. Oui, oui. Entre Nasty et Beartooth, deux festivaliers déguisés en sportifs des années 70s installent un filet tendus par deux complices, sortent des raquettes et un volant, et commencent des échanges endiablés pendant qu’un groupe de pom-pom-boys en uniforme les encourage. Le public qui attend le prochain concert se joint aux pom-pom-boys, une holà circule en boucle autour du match, les gens sur les gradins deviennent dingues et se lèvent pour applaudir à chaque point, la foule est plus en feu que lors des concerts. La partie s’arrête quand Beartooth commence, mais on est tellement halluciné que ce genre de situation se produise, que le concert sera anecdotique comparé à ce match incroyable et incongru. On pense que c'était bien.
La formation culte norvégienne Emperor est de retour au Hellfest cette année. Après avoir célébré les 10 ans de leurs albums cultes In The Nightside Eclipse et Anthems To The Welkin At Dusk, le set de cette édition 2016 était prévu comme un concert “best-of” et alors qu’on pouvait s’attendre à des passages de IX Equilibrium et/ou de Prometheus, le terme best-of est appliqué au pied de la lettre à savoir “le meilleur de” Emperor qui se trouvent être les deux premiers albums… Même si ce concert ne vient pas chambouler ce que le groupe a pu nous proposer en 2014 et en 2017, pour ceux présents lors de ces éditions, et que le son reste correct mais pas transcendant, on se laisse piéger à embarquer pour leurs ambiances si orchestrales et grandioses. I AM THE EMPEROR !
En cette fin d’après midi étouffante, c’est au tour des américains de Lamb of God de débouler sur scène, avec dans leur sac une palette complète de baffes format XXL. La bande à Randy Blythe met le feu à la Main Stage, pour le plus grand plaisir du pit qui répond présent au groove inimitable de la bande de Redmond. Le son est parfait, Randy Blythe est survolté comme toujours, et si on peut regretter qu’ils ne passent que très peu de temps sur les trois derniers albums, ils termineront leur set avec un Redneck d’anthologie… Une des plus grosses claques de l’après-midi, et une de leur meilleure prestation au Hellfest.
Le dernier album des Young Gods, Data Mirage Tangram, est une vraie réussite mais était suffisamment planant et atmosphérique pour créer un doute sur son potentiel à être joué sur scène sans créer d’ennui. Il a fallu à peu près 10 secondes au trio suisse pour nous rassurer sur ce point. En concert, ces nouvelles compositions prennent une autre forme, beaucoup plus psychédélique, particulièrement quand Franz Treichler empoigne sa guitare. Il n’y a que du bon à dire de ce set : avec un son d’une précision chirurgicale, des arrangements bien pensés servis par une palette de sons électroniques très organique, un superbe lightshow et une performance d’une intensité remarquable, The Young Gods ont conquis la Valley, tristement peu remplie à cause du chevauchement avec Slash. Tear Up The Red Sky est particulièrement marquante avec son explosion de guitare sur la deuxième partie du morceau, un véritable souffle qui emporte tout sur son passage. Kissing The Sun met le feu au poudre avec son indus dopé aux guitares samplées et fait danser le public. Un des plus beaux concerts du week-end.
Darkthrone ne fait plus de live depuis plus de vingt ans et n’est pas décidé à en faire. Très bien, Carpathian Forest est là pour y remédier, certes avec un bagou moins prononcé que le duo légendaire, mais ce fut un grand plaisir de voir ces joyeux drilles peinturlurés. Enfin, grand plaisir plus particulièrement pour les deux-trois premiers rangs clairement à fond dans le set, enchaînant toutes les postures les plus evil possible. Avec des têtes de cadavres mal faites plantées sur des piques, un sceptre façon crucifix en os, le groupe Norvégien a lâché du riff Black Metal complètement primitif tout droit issu des 90’s. Entendez des patterns dignes d’hommes des cavernes couplés à des guitares aussi basiques que possible. Hyper Punk dans l’attitude, Carpathian Forest va même jusqu’à nous lâcher un morceau limite Hard Rock, visiblement bien connu des fans. Très honnêtement, on ne partait pas gagnants en se dirigeant vers la Temple croyant juste y perdre quelques neurones, mais nous avons été (très) mauvaise langue.
Après le set de Cult of Luna hier, le deuxième groupe originaire de Umeå en Suède à se produire ce weekend est lui aussi un habitué des places de tête d’affiche. En effet, Refused en est à sa troisième passage à Clisson après 2012 et 2016. Peu de changement tant dans leur actualité que dans le choix des morceaux depuis leur dernier passage mais le groupe met un point d’honneur à proposer quelques variations dans la réalisation des morceaux ainsi qu’un nouveau titre dont on ne sait pas encore s’il s'agit de l’avant goût d’un potentiel nouvel album. The Shape Of Punk To Come reste malgré tout le plus représenté pour notre plus grand plaisir avec un final extrêmement attendu sur New Noise… CAN I SCREAM !?!
Cet ultime concert français (à l’heure actuelle) de Slayer a eu son lot d’insatisfactions. D’abord son début avec la setlist axée sur les deux derniers albums. Nous allions nous endormir quand soudain, War Ensemble nous met un coup de boule.. A partir de là, le quatuor va revenir à la raison en enchaînant les classiques jusqu’à plus soif, mention spéciale pour Gemini, Seasons in The Abyss ou Hell Awaits. Tom Araya s’est bien appliqué à faire le minimum à la voix, à l’exception du fameux cri d’Angel Of Death qui était particulièrement réussi. C’est l’occasion de saluer la contribution de Gary Holt au groupe, qui en intégrant Slayer a fait diminuer significativement leur moyenne de pains à la minute, particulièrement en soli. On peut aussi regretter que ce dernier concert n’ait pas été l’occasion pour eux de jouer au moins une chanson de chaque album, jetant ainsi aux oubliettes les quelques pépites de Divine Intervention, Christ Illusion ou le légendairement mal aimé Diabolus In Musica. Enfin, Paul Bostaph a beau ne pas être en reste derrière les fûts, certains de ses fills moins réussis ont rappelé qu’il y avait un grand absent ce soir : Dave Lombardo. Pour le reste, il faut reconnaître que le quatuor a réussi à délivrer une bonne dose de violence sur la Mainstage, en enchaînant des riffs iconiques à un rythme qui en dit long sur leur impact sur la musique Metal, avec un son bien musclé.PS : il y avait des croix renversées en feu !
Tool : Surprise, le groupe débute avec "le pipi c'est du caca mais avec une odeur différente", rendant ainsi hommage à Ultra Vomit. Les fans sont perplexes.
Non sérieusement, Tool ont débuté leur set avec un hymne, Aenema, et ont placé la barre très haut en terme d'intensité pendant 90 minutes qui sont passées comme un éclair. Le quatuor a sans doute eu le meilleur son des trois jours sur les Mainstage, laissant respirer la guitare d'Adam Jones, la basse de Justin Chancellor et la batterie de Danny Carey. Seul Maynard James Keenan est en retrait, à la fois physiquement et dans le mix, ce qui n'a pas été du goût de certains. Le seul vrai défaut de ce concert se situe d'ailleurs du côté du vocaliste, qui a fait le minimum syndical au chant, que ce soit pour interpréter The Pot plus grave ou en dissimulant sa voix derrière un mégaphone pour Vicarious. Les deux nouveaux titres dévoilés pendant la tournée US ont également été joués, révélant un vrai potentiel, particulièrement Invicible et son riff final dantesque. Heavydemment, l'aspect visuel a été une véritable orgie de créativité et d'ingéniosité : lasers, images de synthèse, visuels inspirés par Giger, heptagramme illuminé... Tool ne se contente pas de jouer des classiques mais dégaine également des titres plus rares comme Intolerance et surtout Part Of Me, un titre très musclé tiré d'Opiate qui n'avait pas été joué depuis une vingtaine d'années. La chanson est d'ailleurs un peu remodelée avec le prisme de Tool en 2019, à savoir une touche plus prog' et expérimentale. Il est amusant d'avoir entendu pendant ce week-end un titre vraisemblablement inspiré de 46&Two de Tool (ndr : The Alpha de Dool), puis de voir l'originale jouée avec maestria. Finissant son set avec des classiques comme Jambi, Stinkfist et Vicarious, Tool conclut un concert magistral, maîtrisé et surprenant, de quoi contenter tout type de fan, ancien ou nouveau.
Top dimanche :
Bactéries : Tool, Brutus, Lamb Of God
Méo : Yob, Messa, Ddent
Flo : Tool, Yob, Cancer Bats
Lelag : Tool, The Young Gods, Lamb of God SkaldMax : Yob, Immolation, Carpathian Forest
Pentacle : Enter Shikari, Slash, Beartooth
Neredude : The Young Gods, Tool, Yob
Nonohate : Tool, Refused, Emperor
Zbrlah : … Manowar.
Samedi 22 juin 2019
Et voilà la première véritable journée de ce Hellfest qui peut commencer : et celle ci démarre en fanfare avec l’annonce par le festival de l’annulation de Manowar (présent la veille mais parti entre temps). Ca doit donc être ça le fameux “Other Band Play, Manowar Kills”, beaucoup de rumeurs circulent sur les raisons de l’annulation mais officiellement le groupe accuse les organisateurs et le festival laisse sous entendre que le groupe s’est barré sans véritable raison. La suite nous dira qui avait raison, en attendant les fans ont perdus l’occasion de voir cette tournée d’adieu; le créneau manquant est comblé par Sabaton (déjà là la veille, au Knotfest). Mieux que rien, ou double peine ? A vous de juger ! En parallèle de ce report, toutes nos photos sont en ligne par ici !
En ce premier jour de Hellfest, la Mainstage 2 ne met à l’honneur que des groupes français. Après Fallen Lillies, le groupe des gagnantes du tremplin Voice Of Hell, c’est Klone qui offre une trop courte demi-heure de Prog intense et à fleur de peau, massif et pourtant aérien. L’interprétation et le son sont incroyables de précision, rendant encore plus facile pour la musique de Klone de se charger en émotion. Un vocaliste peu loquace entre les titres et un jeu de scène très épuré (les musiciens ne se permettant que quelques coup de cervicales, servis avec parcimonie) finissent de créer un aura de magie autour de la performance du quintet, qu’on aurait volontiers laissé se prolonger.
La tradition du Hellfest qui programme des groupes français d’excellente qualité pour inaugurer chaque matin les “petites” scènes du festival est encore respectée cette année. Parmi ces groupes se produisent les parisiens de Sublime Cadaveric Decomposition en cette matinée timide de première journée. Véritables patrons de la scène Goregrind à tendance Brutal Death française, le trio réveille à sa manière les premiers festivaliers à se balader du côté de la Altar et par la même occasion nous communique sa bonne humeur, au beau fixe de plus de 20 ans d'existence du groupe.
Gloryhammer, c’est du Power-Heavy-Speed-Symphonique avec le chanteur de Alestorm, ici aux claviers. C’est moins ouvertement crétin que son autre groupe, mais on se dirige néanmoins vers la Mainstage 1 pour une dose de bonne humeur, histoire de bien commencer la journée. Et au final, on se laisse prendre au jeu ! On est venus en touristes, sans trop connaître autre chose que leur récent clip, mais en fait quand on a pas peur du kitsch, Gloryhammer c’est vraiment très bon ! Bon par contre, tous les clichés du genre sont là (et on conçoit que ça en freine certains), mais les Écossais semblent en être conscients et en jouer. Les titres s’enchaînent, et tous sonnent comme des hymnes en puissance. Encore un concert trop court.
Les conditions pour voir Cult Leader ne sont pas optimales, le groupe joue à 2 mètres de haut sous la Altar et ne bénéficie clairement pas d’un son à sa mesure. Les basses sont très fortes, le tout surnage dans le mix, et le batteur tape comme un sourd comme à son habitude. Donc vraiment, pour reconnaître les morceaux, faut être au taquet. Début sur I Am Healed / Curse Of Satisfaction : malgré tout on est dedans, le chanteur dégueule son mal-être, la basse claque autant que le batteur est à fond. Si on aime ce type de Hardcore / Metal chaotique et viscéral, difficile d’y rester insensible. Great I Am ou Suffer Louder du premier album sont également joués. Pas de temps morts, peu de pause, le maître mot reste la violence et les titres calmes du dernier albums ne seront pas joué aujourd'hui. Alors certes, le fait de voir Cult Leader sur ce type de scène en début de journée n’est pas le top, surtout après un concert à même le sol et avec un bon son à Rouen, il y a deux jours, mais il se dégage toujours ce truc méchant, violent et cathartique quand on les voit, et c’est bien là le principal !
C’est triste à dire, mais Gloryhammer a fait un meilleur concert de Sonata Arctica, que Sonata Arctica eux-mêmes. Les choix de setlists sont peu judicieux, seules Fool Moon et Black Sheep se démarquent comme vrais hits (alors que les Finlandais en ont à la pelle, où sont Wolf And Raven, Don’t Say A Word, Letters To Dana…?), les autres titres joués seront sans réel impact sur la foule qui attend que la sauce prenne, en vain. Le son n’aide pas, le synthé est trop discret, la grosse caisse est trop présente, le tout fait un peu “carton”. Tony Kakko semble aussi un peu fatigué, avec sa dégaine de vieux qui veut faire jeune et sa voix un peu poussive.
Originaire de Portland aux États Unis, malgré un son très emprunt à la scène polonaise, Uada n’aura pas laissé le public indifférent en ce premier jour de festival, réussissant à nous transporter dans leur ambiance glaciale et sombre malgré un contexte festival qui ne se prête pas souvent à cette atmosphère ; surtout quand on joue à l’heure du déjeuner.
Malgré un aspect visuel qui peut rebuter les festivaliers qui passent par curiosité avec ce lightshow minimaliste (inexistant) poussé à l’extrême, le public s’était amassé en nombre pour profiter de ce Black à tendance mélodique, qui plus est avec un son excellent.
S’il est exécuté ainsi, le « Black à capuche » a encore de belles années devant lui, et c’est tant mieux.
Si vous suivez un peu l’actualité du site et les chroniques que l’on y publie, vous n’avez pu passer à côté du raz-de-marée qu’a été la sortie de You Won’t Get What You Want, le nouvel album de Daughters. Unanimement encensé par la critique et les publics de tous horizons, les américains enchaînent les tournées suite à une demande toujours plus importante dont celle de l’équipe du Hellfest qui a été jusqu’à les faire venir sur notre continent pour une date unique, avant qu’ils ne refoulent le sol européen pour une vraie tournée des festival au mois d’août. Débutant sur The Reason They Hate Me, le groupe ne proposera aucun extrait de leurs anciens albums pour se concentrer sur You Won’t Get What You Want en enchaînant entre autres sur les excellents Long Road, No Turns, Satan In The Wait ou encore Less Sex. Malgré quelques problèmes techniques notamment au niveau de l’amplification du guitariste Nick Sadler qui était à deux doigts de quitter la scène de rage, le groupe livrera un set aussi excellent que frustrant de part sa durée et terminera de détruire ce qu’il nous reste de neurones avec le combo Guest House / Ocean Song sur lequel le chanteur Alexis Marshall profitera de faire quelques bains de foule assez chaotiques.
My Sleeping Karma et le Hellfest c’est une grande histoire d’amour qui dure depuis presque 10 ans maintenant. J’ai encore le souvenir de l’édition 2013 où les allemands débutaient leur concert sous une Valley au public clairsemé jusqu’à ce que la météo se gâte et que des trombes d’eau s'abattent sur Clisson et poussent le public à s’abriter sous une tente rapidement pleine à craquer. Sur scène les allemands n’en revenaient pas et marquaient de plusieurs temps d’arrêt leur set pour s’extasier de la réception dithyrambique de ce public surprise et nous remercier chaleureusement à répétition. Nous sommes en 2019 et le constat est à peu de chose prêt le même si ce n’est que la météo est excellente et que si la Valley est déjà bien remplie avant le début de leur set, ce n’est pas un hasard cette fois.
Bien que l’actualité du groupe soit inchangée depuis la sortie de Moksha en 2015, très représenté dans la setlist aujourd’hui, on ne peut cacher son plaisir devant une si bonne performance. Espérons seulement que pour leur retour en terre clissonnaise, les allemands auront dans leurs bagages des nouveaux titres à nous interpréter.
Si la terre a tremblé près de vous et que vous étiez dans les dix kilomètres à la ronde autour de Clisson Rock City, vous avez sans doute subi les chocs et fracas causés par Power Trip et la bande de sauvages qui les ont acclamés tout au long du set. Leur Thrash Crossover en main, les Texans ont à peine eu à lever le petit doigt pour retourner la fosse, déjà chaude bouillante et acquise à leur cause dès les premiers morceaux. Marée humaine, gestes brusques et en rythme avec des coups de médiators aussi lourds qu’agiles, l’Altar a vu son sol solidement labouré. La faute à des titres beaucoup trop efficaces, déjà connus depuis un moment (Nightmare Logic en 2017) et qui ont fait leur chemin dans les caboches et les cœurs. Power Trip n’a pas démérité, et est reparti en fier vainqueur, lâchant au passage un nouveau titre qui ne présage que du bon pour l’avenir.
Enfin ! Il aura fallu quatorze longues années entre la sortie de Touched By The Crimson King et la présence au Hellfest du groupe Demons And Wizards récemment reformé. S’il était évident que les deux protagonistes seraient bien là, Jon Schaffer et Hansi Kürsch sont accompagnés pour le live par un backing-band de luxe, composé de membres de leurs groupes respectifs, Iced Earth et Blind Guardian. Le sextet propose d’ailleurs une reprise de chacune de ces formations (Burning Times de Iced Earth, et Welcome To Dying de Blind Guardian).
Un problème de guitare sur l’excellent Crimson King oblige Jon Schaffer à assurer seul les parties de six-cordes. Mais en dehors de cet incident, le son est excellent sur les autres titres. On aura droit à un best-of des deux albums (malheureusement aucun inédit), et un final en beauté sur Blood On My Hands et le poignant Fiddler On The Green. Vivement la suite.
Dream Theater : les papas du Prog n’ont pas de backdrop, rien à projeter sur les écrans derrière eux. En plus, James Labrie n’est vraiment pas en forme, sa voix est poussive, fébrile, et le frontman semble s’essouffler très rapidement. Et pourtant l'interprétation virtuose, fidèle à la réputation des gaziers, ainsi que la sonorisation optimale et les bons choix de setlists font que l’heure attribuée à Dream Theater est incroyable. L’excellent dernier album est mis à l’honneur sur la moitié des pistes jouées, les autres allant taper dans les vieilleries à la fois Heavy, efficaces, et relativement courtes (As I Am, Peruvian Skies, The Dance Of Eternity, et Lie). Lors du final Pale Blue Dot, le vocaliste semble mieux réussir à placer sa voix, pour qu’on parte sans regret, avec de vraies étoiles dans les yeux.
La palme du groupe cra-cra du jour revient sans hésiter à Impaled Nazarene, passablement pas très intelligent (bon, on était prévenus) et balançant des titres sonnant comme une lune de miel de bulldozers. Alors c’est rigolo quelques minutes mais dans l’absolu, pas facile donc de rentrer dans le trip, notamment à cause d’une prestation scénique proche du néant, avec un chanteur faisant les cent pas et arborant le charisme d’un gibbon malade. A tel point qu’il en perd son public, râle gentiment en ne désignant qu’un petit groupe de « vrais fans », ce qui n’arrange pas forcément la situation. Le concert décolle enfin un peu lorsque le son s’améliore et que la set-list prend un tournant plus Thrashy ou Rock n’ Roll (toute proportion gardée quand même), sans convaincre franchement.
On n’attendait pas grand chose du concert de Kvelertak. On se trompait. Le nouveau chanteur a semble-t-il redonné une âme au groupe et surtout une flamme ! Quelle patate ! Les vieux morceaux font plaisir à attendre. La foule est ultra réactive, ça pogote, ça lance même des walls of death. Tout le groupe est à fond et clairement le nouveau chanteur instaure une dynamique incroyable dans ce concert. Kvelertak c’est le Rock’n Roll, la bonne humeur, le Motorhead norvégien. Même les passages mid-tempo sont plutôt cool et ne font pas redescendre la température. On en attendait pas tant et on a passé un super moment !
Ultra Vomit, on aime ou on n’aime pas, mais ça ne laisse personne indifférent. Et visiblement ce soir le public du Hellfest a choisi son camp. Incroyable de voir autant de monde au pied de la main stage qui accueille en ce début de soirée les désormais (trop ?) célèbre nantais. Impossible de marcher dans ce bourbier, il vous faudra des chaussures de golf… Les blagues (pas toujours inspirées) fusent, fétus et ses comparses sont en forme, visiblement contents d’être là, et enchaînent leurs tubes pendant une petite heure. De Boulangerie Pâtisserie à Evier Metal en passant par Maïté Ravendark, on ne voit pas le temps passer tellement la bonne humeur semble s’être répandue à toute l’assemblée. Quelques guests (Tagada Jones, Black Bomb A, un sosie de Calogéro…), quelques surprises (une chorale de gospel sur Jesus), et on repart de la Mainstage, si ce n’est grandi ou plus intelligent, au moins les zygomatiques détendus...
Du côté de la Warzone Hank Von Hell (ex chanteur de Turbonegro) vient défendre son album solo devant une scène bien vide. Et à l’image de son album plutôt fade le concert peine à vraiment être fun. Dommage, on attendait Hank sur le live.
Possessed a remis les pendules à l'heure sur ce qu'est le Death Metal Old School. Avec un jeu de scène très statique et solennel lors des morceaux (n'empêchant pas de grands sourires du chanteur lors des interludes), les Américains ont déroulé un set bardé de riffs tous plus méchants les uns que les autres, combinant à merveille la vélocité du riffing Thrash aux gammes infernales du Death, sans omettre le quota de lourdeur par morceau. Possessed délivre un Death Metal racé, très classe et enlevé dans son exécution sans forcer quoi que ce soit. Le groupe n'est ni particulièrement mélodique, lourd, lent, rapide ou technique, des attributs sur lesquels misent beaucoup d’autres formations en choisissant particulièrement une voie précise. Les Américains de leur côté conjuguent à merveille toutes les facettes du genre avec des musiciens parés à toute épreuve et aidés par un son très fin et dosé sous l'Altar. Une leçon de Death Metal.
Pour cette fin d’après midi, une belle surprise nous attend sous la Valley. Si Uncle Acid And The deadbeats nous propose depuis quelques années déjà des albums de très bonne qualité, s’installant de plus en plus confortablement sur la planète Doom, nous avons été soufflé par leur prestation scénique. A mi chemin entre Rock psychédélique et Doom, les anglais jouent fort, très fort même, et choisissent bien leur setlist : sans jamais s’enfermer dans une succession de titres qui auraient pu tourner en rond, Tonton Acide transforme peu à peu la Valley en fournaise. Le déroulé du concert est assez fou : un premier titre assez timide, puis le soleil se couche, les lights s’installent, se mêlent aux extraits de films des années 70 projetés sur un écran, et la Valley au départ assez vide se remplit, les gens dansent, ferment les yeux, pendant que le groupe enchaîne les cartons Doom / Psyché avec une énergie folle. Un des meilleurs concerts de la journée, sans aucun doute...
Le concert de Triumph Of Death revêtait une importance historique certaine pour le Metal Extrême, tout simplement parce que Hellhammer n'avaient jamais pu faire de concerts et la plupart de leurs chansons n'avaient jamais été jouées sur scène. En connaissant Tom Warrior, on pouvait s'attendre à ce que cet hommage à son groupe devenu culte et pionnier du Black Metal ne se contente pas de baigner dans la nostalgie. Ces chansons ont donc été réimaginées avec un accordage plus grave et un rythme légèrement plus lent que les versions studio, ce qui fonctionne particulièrement sur The Reaper. Il est d'ailleurs presque étrange de les entendre avec une production « normale » de concert Metal, venant d'un groupe connu pour la qualité légendairement mauvaise de ses enregistrements. La performance ne fait pas un pli, les musiciens sont très appliqués et le son est excellent, massif. Les classiques comme Maniac, Aggressor sont joués, des titres qui ont donné leurs noms à des grands acteurs de la scène Black Metal norvégienne. Bien sûr, ce concert est un bon rappel qu'un certain nombre de chansons d'Hellhammer sont de piètres contrefaçons de Venom, et que leur meilleure sortie reste Apocalyptic Raids. De fait, c'est une interprétation qui reste fidèle à l'héritage du groupe, tout en y apportant une nouvelle approche.
On a déjà vu Sabaton hier soir, du coup c’est de loin qu’on jette une oreille distraite sur leur prestation d’aujourd’hui. La set-list est la même, et l’énergie (déjà pas bien dingue la veille) est plus basse. Le chanteur n’a plus de voix et assure le minimum syndical, ”parce que nous, on n’annule pas”. On le verra scotcher les paroles devant ses musiciens pour qu’ils l’aident à assurer les parties vocales, et les titres où la chorale militaire est présente riment avec absence du frontman.
Gojira : On rigole, on rigole, mais c'était la première fois que Gojira jouaient de nuit au Hellfest depuis un long moment, de quoi leur laisser un contexte plus propice pour envoûter le public avec leurs visuels soignés. Au niveau de la setlist, les landais ne prennent aucun risque et optent pour du classique et rodé : une ouverture sur Oroborus, suivie de Backbone et il y aura peu de sorties fantaisies, mis à part la plus rare et biscornue Blow Me Away You(niverse), qui sera pour l'occasion jouée dans une version allongée se terminant dans une sorte de jam psychédélique, un exercice assez surprenant de la part de Gojira. Le reste ne surprend guère mais fait très plaisir avec Clone, Terra Inc ou même le nouveau incontournable Silvera avec ses lignes de tapping harmonisée. C'est l'occasion pour Joe Duplantier de remercier le Hellfest et les groupes français qui ont partagé la scène avec eux pour cette journée spéciale « groupes français ». On a également droit à un solo de guitare de Joe Duplantier très planant, qui renvoie aux rythmes hypnotiques de The Shooting Star. On a presque envie de soupirer avec le final sur Vacuity, tant cette chanson a trusté leurs fins de set, mais c'est sans compter une dernière surprise du quatuor, qui balance The Gift Of Guilt très mélodique, toujours avec de belles lignes de tapping. On regrette juste ce moment gênant où le feu d'artifice a commencé à exploser pendant le final du morceau, venant ainsi le gâcher royalement. Mais ne boudons pas notre plaisir, Gojira est venu, a vu et a vaincu avec un son très musclé, une mise en place toujours aussi chirurgicale et une setlist qui aura mis le plus grand nombre d'accord. Un concert qui restera sans doute dans l'histoire du festival.
Sum 41 au Hellfest. Qui l’eut cru ?! Deryck Whibley semble toujours avoir 17 ans, à la fois physiquement et vocalement. L’énergie est au rendez-vous, mais la spontanéité pas toujours. Si les titres les plus récents ne trouvent pas forcément écho, les Still Waiting, Motivation, The Hell Song, Fat Lip, et autres In Too Deep fédèrent une Warzone complètement sursaturée de monde, au point d’en être tout à fait impraticable. Mention spéciale pour les reprises un peu WTF : Another Brick In The Wall (de Pink Floyd) vient ménager une pause dans le set avec son interprétation assez fidèle à l’originale, alors que We Will Rock You (de Queen) est accéléré à fond et joué le plus Punk possible. Un concert qu’on devait à l’adolescent qu’on était il y a encore pas si longtemps...
Tops 3 du jour :
Bacteries : Daughters, Uncle Acid And The Deadbeats, Diamond Head
Chazo : Gojira, Godsmack, Kvelertak
Florian : Fu Manchu, Descendents, Dropkick Murphys
Méo : Uncle Acid And The Deadbeats, My Sleeping Karma, The Necromancers
LeLag : Uncle Acid And The Deadbeats, Gojira, Daughters
Neredude : Possessed, Gojira, Power Trip
Nonohate : Daughters, Possessed, Gojira
Pentacle : Daughters, Possessed, Gojira
Skaldmax : Possessed, Daughters, Power Trip
Zblrah : Manowar.
Jeudi 18 avril 2019
Ultra Vomit va sortir un CD / DVD / Blu-Ray / VHS de leur live à l'Olympia. Il aura pour titre L’Olymputaindepia et sort le 31 mai. Le DVD comportera 31 titres et des bonus : Le concert à L’Olympia avec les commentaires odieux du groupe, Le tout 1er concert d’Ultra Vomit et L’interview vérité.
Samedi 02 février 2019
Ultra Vomit a réalisé un clip (en anime) pour son titre Takoyaki (avec un feat de Patrick Baud, aka Axolot)
Mercredi 28 novembre 2018
Le Hellfest 2019 fera une tournée de Warm Up cette année également, pas encore de noms mais la liste des villes (Vannes, Brest, Caen, Lille, Strasbourg, Paris, Lyon, Romans Sur Isère, Nîmes, Bordeaux, La Rochelle, Limoges, Tours et Nantes (au Zénith), le détails et les dates sont ici. Et vu que le nom de Rage Tour est associé à l'affiche (comme l'an dernier avec Ultra Vomit) : Rage Tour c'est le tourneur de pas mal de groupes (Le Bal Des Enragés, No One Is Innocent, Ultra Vomit, Napalm Death, Municipal Waste, Sick Of it All, Madball, Get The Shot, ...), du coup sûrement des idées des groupes à voir sur ce warmup dans leur roster.
Mardi 27 novembre 2018
L'affiche du Hellfest 2019 a été dévoilée : Les têtes d'affiche : - Manowar, Kiss, Tool, Dropkick Murphys, Def Leppard, Lynyrd Skynyrd, Gojira, ZZ Top, Slayer, Mass Hysteria, Within Temptation, Lamb Of God, King Diamond, The Sister Of Mercy, Emperor, Carcass, Bloodbath, Deicide, Sum 41, The Adicts, Refused, Fu Manchu, Cult Of Luna, Philip H. Anselmo&The Illegals, ... Main Stage : Dream Theater, Demons&Wizards, Godsmack, Sonata Arctica, Gloryhammer, Last Temptation, Whitesnake, Deadland Ritual, Richie Kotzen, Kortini, FM, Slash, Stone Temple Pilots, Clutch, Blacherry Smoke, Eisbrecher, Nova Twins, + 1 groupe Main Stage 2 : - Ultra Vomit, Dagoba, No One Is Innocent, Lofofora, Blackrain, Klone, Architects, Böhse Onkelz, Eagles Of Death Metal, The Fever 333, Whitechapel, Skindred, Like A Storm, Anthrax, Testament, Trivium, Death Angel, Municipal Waste, Insanity Alert, Alien Weaponry Temple : - Hellhammer (!!!), Venom INC., Impaled Nazarene, Diamond Head, Trollfest, Uada, Aorlhac, Cradle Of Filth, Combichrist, Myrkur, Carach Angren, Punish Yourself, Dool, Wolfheart, Shaârghot, Tormentor, Carpathian Forest, Skald, Wiegedood, Lucifer's Child, Cemican, Bliss Of Flesh, Hyrgal Altar : - Possessed, Pestilence, Kvelertak, Power Trip, Daughters, Sublime Cadaveric Decomposition, Cult Leader, Freitot, Dark Tranquillity, Candlemass, Moonspell, Archspire, Allegaeon, Trepalium, Cypecore, Daw Of Disease, Cannibal Corpse, Vltimas, Immolation, Vomitory, Revocation, Devourment, Psycroptic, Embryonic Cells Warzone : - Descendents, Me First And The Gimme Gimmes, No Fun At All, Hank Von Hell, The Interrupters, The Dwarves, The Rumjacks, Stinky, Le Bal des Enrages, Sham69, Les Wampas, The Living End, Mad sin, Batobile, The Creepshow, Banane Metalik, Enter Shikari, Cancer Bats, Nasty, Beartooth, Morning Again, Employer To Serve, Brutus, The Amsterdam Red Light District Valley : - Uncle Acid And The Deadbeats, Graveyard, All Them Witches, My Sleeping Karma, Radio Moscow, Conan, Valley Of The Sun, The Necromancers, Envy, The Ocean, Cave In, Mantar, Sumac, Will Haven, Fiend, Coilguns, The Obsessed, YOB, Emma Ruth Rundle, Messa, Gold, Ddent + 2 à annoncer
Dimanche 15 juillet 2018
Concours : Le Motocultor Festival aura lieu du 17 au 19 août prochain à Saint Nolff.
Vendredi : Alestorm, Ministry, Devildriver, Ultra Vomit, Belphegor, Lut, Nesseria, Ende, Serenius, …
Samedi : Behemoth, Abbath, Cannibal Corpse, The Black Dahlia Murder, Shining, Nostromo, Pelican, Tagada Jones, Celeste, Necrowretch, Heart Attack, Blockheads, …
Dimanche : Sepultura, Dying Fetus, Municipal Waste, Popa Chubby, Stoned Jesus, Warbringer, Jinjer, Comeback Kid, Perturbator, …
Pour l’occasion, 2 pass 3 jours sont en jeu via une simple question !
Jeudi 21 juin 2018
Ultra Vomit a publié son clip pour Evier Metal, et les mecs ont quand même fait 7 minutes, ont des décors, des effets spéciaux, et c'est bourré de références. Oui oui.
Mercredi 20 juin 2018
Quoi faire à Nantes / Clisson avant le Hellfest ? Vous vous apprêtez à migrer vers l'ouest et la région Nantaise prochainement ? Peut être pour un petit festival de musique extrême ? Alors voilà quelques activités pour l'avant ou l'après fest :
Evénements / Exposition / Concerts :
- 21/06 : A partir de 16H Nono de Trust sera en dédicace au Leclerc de Clisson. - 21/06 : Sur le parking de ce même Leclerc plusieurs groupes joueront au Helltruck, dès 13H - 22/06 : L'aburde séance à Nantes (séance de cinéma bis / décalé / ...) propose une avant première de Climax, le nouveau film de Gaspar Noé. - Jusqu'au 10 novembre 2019 : une expo sur le rock à Nantes (de Elmer Food Beat à Ultra Vomit), c'est gratuit et ça se passe au Chateau des Duc de Bretagne (non loin de la gare de Nantes) - Jusqu'au 19 novembre 2018 : Une exposition sur les vikings au château des Ducs de Bretagne, en collaboration avec le musée historique de Suède. - Aller voir l'éléphant mécanique, attraction certe touristique mais un éléphant en metal et bois de 50T c'est assez rock'n roll. - 26/06 : Glowsun à La Scène Michelet, pour ceux qui aime traîner dans le coin. - 03/07 : Si vous restez vraiment très longtemps dans le coin, on fait jouer Karma To Burn à La Scène Michelet pour 5€.
Bars Metal à Nantes : - Les Fleurs Du Malt : Pas loin de la gare de Nantes (sortie nord) c'est un bar à bières, et sur présentation de votre pass Hellfest vous aurez droit à un shooter. - Le Sur Mesure : bar à bières avec un choix énorme, deux adresses toutes deux en centre ville. Et la programmation musicale est plutôt rock / metal. - La Scène Michelet : du coté des facs, repère de la scène metal / punk / hardcore nantaise (et de nos soirées Stoned Orgies), super terrasse, super déco, super staff. - De Dannan Celtic Pub : Pub en centre ville, fait souvent des soirées metal. - Le Ferrailleur : du coté du Hangar à Bananes, le long de la loire. Bar / Salle de Concerts, idéale en aprem' pour boire un coup sur la terrasse. - Road House : bar rock / metal en centre ville, devrait y avoir un groupe metal sur la terrasse le jeudi soir.
Magasins : - ABC Terroirs : Juste à coté de la Cathédrale vous pourrez trouver plein de bières locales, de la bouffe locale, ... Ca sera toujours mieux de ramener des raisins au muscadet à votre maman qu'un T-shirt "Fuck Me Jesus" - Pour soigner votre look, si l'extreme market ne vous suffit plus vous pourrez trouver de quoi vous satisfaire chez Rock A Gogo (pas loin du centre) ou Chakra Noir (idem).
Samedi 16 juin 2018
Concert du Jour : - Second Jour pour le Download Festival de cette année, avec au menu du jour : Marilyn Manson, The Offspring, NoFX, Billy Talent, Turbonegro, Meshuggah, Hollywood Undead, Ultra Vomit, Thrice, Crossfaith, While She Sleeps, Tagada Jones, Treponem Pal, Mantar, Alcest, Whiskey Myers et Skinny Lister. Toutes les infos sur l'event FB.
Mercredi 30 mai 2018
Le Festival La Nuit de l'Erdre revient pour une 20e édition anniversaire les 29, 30 juin et 1er juillet à Nort-sur-Erdre (44). Vendredi 29 juin : Justice • The Hives • Asaf Avidan • Catherine Ringer • Ultra Vomit • Møme • Lyre Le Temps • GAUME
Samedi 30 juin : OrelSan • alt-J • Chinese Man • Jahneration • Therapie TAXI • Findlay • NOVA TWINS • Tramp Experience
Dimanche 1er juillet : Shaka Ponk • Vianney • Bernard Lavilliers • Petit Biscuit • Triggerfinger • Steve'n'Seagulls • Solar Project
Vendredi 13 avril 2018
Le Ferrailleur (salle Nantaise) va vous permettre de suivre des concerts en direct (et en bonne qualité) de deux prochaines dates déjà complètes : - The Exploited le 15/04 (ce dimanche) à 21H - Ultra Vomit le 30/04 (vers 22H30, soirée pour le Warm Up Hellfest. Pour suivre ces live rendez vous sur Facebook, on vous fera un rappel via notre page également.
Jeudi 22 février 2018
Si vous êtes au Québec le Heavy Montreal 2018 a annoncé son affiche avec (entre autres) ! Rob Zombie, Avenged Sevenfold, Marilyn Manson, Gojira, Emperor, Underoath, Trivium, Sleep, Asking Alexandria, Alestorm, Ratt, Baroness, Nile, Witchcraft, Red Fang, Tech N9ne, Napalm Death, Eyehategod, Igorrr, Perturbator, Ultra Vomit, Jinjer, Get The Shot, Havok, Power trip, Khemmis, ... (on notera quand même 4 groupes français). Ca se déroulera les 28 et 29 juillet au Parc Jean Drapeau.
Jeudi 04 janvier 2018
Qu'est-ce qui nous attend en 2018 ? Voilà un long article pour répertorier les sorties à venir mais aussi tous les anniversaires marquant pour le monde metal / rock / ... Saviez-vous qu'en 2018 on fêtera les 25 ans de Korn et Children Of Bodom ? Que ... And Justice For All de Metallica aura 30 ans, que Powerage de ACDC passera le cap des 40 ans ou que Objectif : Thunes de Ultra Vomit soufflera ses 10 bougies ? Après avoir lu cet article vous aurez donc de fortes chances de faire ces recherches Google : "prévoyance décès", "palpation de la prostate", "couches pour adulte", "droit à la retraite" ou "à quel âge le tag granny / granddaddy est acceptable"
Mardi 26 décembre 2017
Une version karaoké de Panzer Surprise de Ultra Vomit est en ligne. Vous savez quoi faire pour votre soirée du 31 décembre ...
Lundi 11 décembre 2017
Nouvelle annonce pour le Motocultor 2018 : Napalm Death, Devildriver, Dying Fetus, The Black Dahlia Murder, Origin, Misery Index, Les Discrets, Shawn James&The Shapeshifters, Jinjer, Sadistic Intent et Dehuman se rajouent à l'affiche comprenant déjà Cannibal Corpse, Ultra Vomit, Perturbator, Angelus Apatrida, Necrowrecth et Blockheads. Le festival aura lieu le 17, 18, 19 août à Saint Nolff (56). Event FB / Billetterie.
Jeudi 30 novembre 2017
Le Betizfest a annoncé sa programmation 2018 : Ultra Vomit, Les Sheriff, Ludwig Von 88, Igorrr, Crowbar, Guerilla Poubelle, SUP, Les 3 fromages, Kill For Peace, Letheaos. Ca se passe les 7 et 8 avril à Cambrai, les places sont en vente ici.
Samedi 18 novembre 2017
Concert du Jour : - Ultra Vomit et Le Réparateur seront ce soir à La Tannerie (Bourg en Bresse).
Vendredi 10 novembre 2017
Le Download Festival France a annoncé ses premiers noms pour son édition 2018 : Vendredi 15/06 : Ozzy Osbourne, Ghost, Powerwolf, Converge, Eluveitie, Underoath, Thy Art Is Murder Samedi 16/06 : Marilyn Manson, The Offspring, Turbonegro, Meshuggah, Ultra Vomit, While She Sleeps Dimanche 1706 : Foo Fighters, The Hives, Dead Cross, Slaves, Franck Carter, Wolf Alice Et le lundi une date en plus avec Guns'N Roses.
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