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Mardi 31 janvier 2023
Top 2022 : Les tops annuels c'est comme les vœux de début d'année, on a jusqu'au 31 janvier pour les donner ! Pile dans le temps et pas du tout à la bourre donc : notre top 2022, le classement de chaque rédacteurs du site ainsi qu'un top 20 général basé sur ces tops pour résumer cette année 2022. Alors qui pour succéder à Turnstile (#1 en 2021) ? La réponse.
Jeudi 17 novembre 2022
Les Grammys (les victoires de la musique ricains) ont annoncés les nominés, et y'a quelques noms orientés metal (même si, sans faire les puristes, c'est pas totalement metal, ni totalement ce qu'il y a eut de mieux dans l'année). Dans les meilleures prestation live metal on retrouve Ghost, Megadeth, Muse, Ozzy Osbourne (feat Tony Iommi), Turnstile Dans les meilleures prestation live rock : Beck, The Black Keys, Brandi Carlile, Bryan Adams, Idles, Ozzy Osbourne (feat Jeff Beck) et Turnstile Meilleur album rock : The Black Keys, Elvis Costello&The Imposters, Idles, Machine Gun Kelly, Ozzy Osbourne, Spoon Meilleur chanson rock : Brandi Carlile, Ozzy Osbourne, Red Hot Chili Peppers, Turnstile, The War On Drugs Vivement une catégorie Turnstile !
Jeudi 06 octobre 2022
La BO du jeu NHL 23 sera orienté metal / rock avec du Gojira, Ghost, Korn, Turnstile, Nova Twins, A Day To Remember, Motionless In White, ...
Mardi 16 août 2022
Brady Ebert et Turnstile c'est fini. Le guitariste (et un des fondateurs du groupe) était absent des dernières dates de Turnstile. "We are deeply grateful for our time together. Our love for him continues and we wish him nothing but the best moving forward. Love, Turnstile."
Mardi 26 juillet 2022
Brendan Yates (chanteur de Turnstile) participe au nouveau single de Turnover (Indie Rock / Dream Pop) : Myself In The Way. Turnover sort son nouvel album le 4 novembre.
Jeudi 02 juin 2022
Plusieurs changements du coté du Hellfest : Annulation de : Crystal Lake, Code Orange, Mammoth WVH, Galactic Empire, Symphony X, August Burns Red, Turnstile, Madball, Atari Teenage Riot, The Obsessed, Grave, Dropdead Et ajout de : Invisions, Car Bomb, Angelus Apatrida, Heart Attack, Molybarron, Burry Tomorrow, Slope, Ignite, The Bloody Beetroots (Dj Set), Pentagram, Lords Of Flesh, Skeletal Remains.
Vendredi 06 mai 2022
Grosse semaine de sorties ! Plus de 70 sorties répertoriées aujourd'hui, vous écoutez quoi en premier ? (NB : c'est Bandcamp Friday aujourd'hui, la plateforme ne prend pas sa commission habituelle) - Terror (Hardcore, USA)
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- Halestorm (Rock / Hard Rock, USA)
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- Ibaraki (Metal Extrême - USA, le projet solo de Matt Heafy de Trivium avec des invités tels qu'Ihsahn (Emperor) ou Nergal (Behemoth))
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- Ufomammut (Doom / Post Metal, Italie)
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- Absurd Creation (Death / Doom / Prog, Mexique)
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- Aenimus (Tech Death, USA)
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- Alucard (Black Metal, Finlande)
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- Bad Planning (Pop Punk, USA)
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- Birdstone (Hard Rock / Blues, France)
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- Britof (Sludge / Heavy, Slovénie)
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- Christian Death (Goth Rock, USA)
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- Cleaver (Chaotic Hardcore, France)
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- Consciously Dying (Black / Death, USA)
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- Cosmic Purtrefaction (Death Metal, Italie)
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- De Arma (Post-Punk / Synthwave, Suède)
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- Death Whore (Death / Hardcore, France / Nancy)
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- Demonical (Death Metal, Suède)
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- Depressed Mode (Death / Doom Metal, Finlande)
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- Disquiet (Thrash Metal, Pays-Bas)
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- Djevelkult (Black Metal, Pays-Bas)
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- Drag Me Out (Metalcore, Russie)
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- Echelon (Heavy Metal, Grèce)
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- Elbow Deep (Grindcore, USA)
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- Feral Lord (Black / Death Metal, USA)
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- Future Girls (Punk, USA)
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- God Mother (Mathcore, Suède)
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- Haunted By Silhouettes (Death Metal Mélodique / Metalcore, Norvège)
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- Haunter (Prog Death Metal, USA)
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- Home Is Where (Emo / Folk, USA, Split avec Record Setter)
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- I Am The Night (Black Metal, Finlande, Avec des membres de Insomnium, Paradise Lost, Bodom After Midnight, Omnium Gatherum)
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- Iku-Turso (Black Metal, Finlande)
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- Jani Liimatainen (Power Metal, Finlande)
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- Jeff Scott Soto (Hard Rock, USA)
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- Kadavermarch (Doom / Stoner, Danemark)
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- Kaleidobolt (Psyche / Prog Rock, Finlande)
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- Lord Of The Lost (Gothic Metal, Allemagne)
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- Lords Of The Cemetery (Black / Death, France / Paris)
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- Master Boot Records (Black Metal / Chip Tune / Dark Synth, Italie)
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- Molten Chains (Heavy, Autriche)
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- Mother Of Millions (Prog Rock, Suède)
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- Motor Sister (Hard Rock, US, Avec des membres de Mother Superior, Anthrax, The Cult, Armored Saint...)
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- Otoboke Beaver (Punk, Japon)
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- Ou (Metal Progressif / Electro Rock, Chine)
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- Phenom (Death / Heavy, USA)
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- Praise (Hardcore, USA, Avec des membres de Turnstile, Champion, Mindset, Sacred Love, Have Heart)
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- Puppy (Alt Rock, UK)
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- Pure Reason Revolution (Prog Rock, UK)
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- Rise To The Sky (Death / Doom, Chili)
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- Sabaton (Power Metal, Suède, Album symphonique)
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- Sepulchral Curse (Death Metal, Finlande)
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- Silverstein (Emocore, USA)
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- SkullShitter (Death / Grindcore, USA)
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- Soul Grinder (Heavy / Thrash, USA)
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- Sphere (Death Metal Technique, Pologne)
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- Stjärnfält (Black Metal / Avant Garde, Italie)
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- Strange Horizon (Doom Metal, Norvège)
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- Stöner (Stoner, USA)
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- Syberia (Post Rock, Espagne)
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- Tableau Mort (Black Metal, UK)
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- Tantum (Black Metal, Mexique)
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- The Damnnation (Thrash Metal, Pays-Bas)
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- The Dark Overlords (Black / Death, Danemark)
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- The Juliana Theory (Emo Punk, USA)
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- This Is Oblivion (Post Metal / Experimental, USA)
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- Three Days Grace (Alt Rock / Alt Metal, Canada)
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- Tzompantli (Death Doom, USA)
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- Tómarúm (Proh Death / Black Metal, USA)
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- Upon A Burning Body (Deathcore, USA)
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- Vital Spirit (Black Metal / Folk Metal, Canada)
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- Warpaint (Indie Rock, USA)
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- Whoresnation (Grindcore, France / Besançon)
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- Windwaker (Metalcore / Nu Metal, Australie)
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- Wo Fat (Stoner, USA)
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Lundi 21 février 2022
Dossier : L'année 2021 aura et foisonnante en sorties Hardcore, démontrant son excellente vitalité et même un certain regain pour le genre. On vous a concocté une bonne petite sélection d'une vingtaines d'albums dans des genres assez variés. On y parle bien sur de Turnstile, mais aussi de One Step Closer, Dare, Worst Doubt, Capra, Slope et bien d'autres. C'est à lire par ici. Bonnes découvertes !
Cet article est rendu possible grâce à vos dons sur Utip.
Jeudi 06 janvier 2022
Petite comparaison des ventes physiques versus nombre de stream sur Spotify de quelques albums sortis en 2021, ici on parle de ventes aux USA de CD / Vinyle / K7 / vente de MP3 (oui là c'est pas physique mais vous comprenez l'idée) / ... et pour les streams ce sont le nombre de fois où les titres ont été joués sur Spotify dans le monde. Et tout cela on ne prenant que le dernier album sortis. - Måneskin : 1 milliard vs 4000 ventes - Bring Me The Horizon : 455M vs 32 000 ventes - Five Finger Death Punch : 284M vs 132 000 ventes - Greta Van Fleet : 133M vs 145 000 ventes - Royal Blood : 116M vs 26 000 ventes - Gojira : 64M vs 56 000 ventes - Deftones : 58M vs 99 000 ventes - Volbeat : 55M vs 18 000 ventes - Spiritbox : 52M vs 32 000 ventes - Turnstile : 52M vs 23 000 ventes - Iron Maiden : 52M vs 118 000 ventes - Limp Bizkit : 33M vs 6 000 ventes - Mastodon : 18M vs 35 000 ventes - Every Time I Die : 16M vs 16 000 ventes - Amyl And The Sniffers : 10M vs 10 000 ventes De gros écart selon les styles / âge des groupes / ... Si le sujet du stream vous intéresse on vous a décortiqué le fonctionnement ainsi ce que les groupes peuvent gagner via ce mode de diffusion ici.
Jeudi 30 septembre 2021
Turnstile sera le 15 février 2022 à l'Elysée Montmartre (Paris).
Jeudi 09 septembre 2021
Chronique et Album du Moment avec Turnstile - Glow On "Est-ce que Glow On est un disque de Hardcore ? Non [...]"
Vendredi 27 août 2021
On sent que la rentrée approche, plus de 50 sorties aujourd'hui : - Turnstile (Hardcore, USA) 🎧
- Jinjer (Metalcore / Progressif, Ukraine) 🎧
- Tesseract (Metal Experimental / Djent, UK) 🎧
- Leprous (Rock Progressif, Norvège) 🎧
- Chubby and the Gang (Punk, UK) 🎧
- Danko Jones (Hard Rock, Canada) 🎧
- Desecrator (Thrash, Australie) 🎧
- Devoid Of Thought (Death Metal, Italie) 🎧
- Ex Deo (Death Metal Sympho, Canada) 🎧
- Fluisteraars (Black Metal Atmo, Pays Bas) 🎧
- Fotocrime (Post Punk / Electro, USA) 🎧 - Goat (Afrobeat Psyché, Suède) 🎧
- Grayscale (Pop Punk / Emo Rock, USA) 🎧
- Halsey (Pop Rock, USA, produit par Trent Reznor&Atticus Ross) 🎧
- Hevel (Doom, Canada) 🎧
- Hooded Menace (Doom / Death, Finlande) 🎧
- Horte (Psyche / Shoegaze, Finlande) 🎧
- Hour Of 13 (Doom, USA) 🎧
- Kairos Augur (Black Metal Atmo, USA) 🎧
- Kal-El (Stoner, Norvège) 🎧
- Kat Von D (Synthwave, USA) 🎧
- LowFlyingHawks (Sludge, USA) 🎧
- Lower 13 (Groove Metal, USA) 🎧
- Modern Rites (Black / Indus, Suisse / USA, un duo avec un musicien d'Aara et un de Kuyashii) 🎧
- Nahtram (Metal Sympho, Allemagne) 🎧
- Nightmarer (Tech Death / Chaotic Death Metal, USA) 🎧
- Nunslaughter (Black Death, USA) 🎧
- Obscurity (Death Metal / Folk Metal, Allemagne) 🎧
- Our Place of Worship Is Silence (Black Death, USA) 🎧
- Phinehas (Metalcore, USA) 🎧
- Ravenlight (Power / Sympho, UK) 🎧
- Rival Order (Death Melo, USA) 🎧
- Ruin (Death Metal, USA) 🎧
- Sallow Moth (Death / Avant Garde, USA) 🎧
- Sons of Alpha Centauri (Post Metal, UK) 🎧
- Sortilège (Heavy Metal, France, Titres réenregistrés et seulements 2 nouveaux morceaux.) 🎧
- Spirit Adrift (Heavy / Doom, USA) 🎧
- Summoner's Circle (Doom, USA) 🎧
- The Bronx (Hard Rock / Hardcore, USA) 🎧
- The Neal Morse Band (Rock Progressif, USA) 🎧
- The Slow Death (Funeral Doom, Australie) 🎧
- Thief (Electro, USA, avec un des membres de Botanist) 🎧
- Thyrfing (Black Metal, Suède) 🎧
- Toxic Ruin (Thrash / Death, USA) 🎧
- Veil of Conspiracy (Doom, Italie) 🎧
- Venues (Metalcore / Rock Alternatif, Allemagne) 🎧
- White Stones (Death Metal Progressif, Espagne, avec le bassiste d'Opeth) 🎧
- Windfaerer (Black / Folk Metal, USA) 🎧
- Wormwitch (Black Death, Canada) 🎧
- Wormwood (Black / Folk Metal, Suède) 🎧
- Wreck-Defy (Heavy / Thrash, Canada) 🎧
- Yanomamo / Slomatics (Sludge, UK) 🎧
Jeudi 29 juillet 2021
Nouveau titre pour Turnstile, "Blackout" se retrouve par la même occasion mis en image. Le titre sera présent sur Glow On.
Lundi 26 juillet 2021
Chronique de Turnstile Love Connection de Turnstile : "Puis bon, « T.L.C. » peut enfin être autre chose qu’un groupe de R’n’b des années 90. [...]"
Mardi 13 juillet 2021
Décidément productifs, les Turnstile annoncent le LP Glow On pour le 27 août.
Mardi 29 juin 2021
Turnstile (Hardcore - USA) offre un EP : Turnstile Love Connection s'écoute ici.
Jeudi 27 mai 2021
Du nouveau chez Turnstile, le groupe a publié un titre intitulé Mystery sur les plateformes d'écoutes ou ici. Aucune information n'a été donné sur un éventuel nouvel album.
Jeudi 26 mars 2020
Nos découvertes express pour un confinement tout en découverte musicale, aujourd'hui Koyo - Painting Words Into Lines présenté par Craipo :
Koyo débarque de Long Island, Koyo est jeune, Koyo est fringant et surtout Koyo va à l'essentiel. Pour leur premier EP, les 6 kids de New York nous envoient 5 petites bombes hardcore mélodique en dessous du 1/4 d'heure réglementaire quelque part au croisement d'Angel Du$t, Fury et Turnstile. Sous le soleil timide de Mars rien de nouveau, mais quand les choses sont aussi bien faites pourquoi bouder son plaisir ?
Ecouter : Spotify, Deezer, Bandcamp, Youtube
Jeudi 23 janvier 2020
Turnstile, Gag, One Step Closer et Glitterer ont annoncés une tournée commune en mars prochain, malheureusement aucune date française.
Mercredi 08 janvier 2020
Turnstile a sorti un EP remixé avec Mall Grab, les trois titres s'écoutent ici.
Vendredi 01 février 2019
Deuxième salve de noms pour le Ieperfest, qui aura lieu cette année du 5 au 7 juillet : Candy, Die My Demon, Hangman, Hangman's Chair, Higher Power, Hold The Crown, Pijn, Poison Idea, Regulate, Slow Crush, Trail Of Lies et Turnstile.A noter que cette année le festival change de format : 40 groupes, 3 jours à partir du vendredi soir (6 groupes) et 2 scènes. Les places en early bird sont disponibles sur le site du fest.
Vendredi 30 novembre 2018
Du clip avec Turnstile et ses morceaux "Disco" et "Time + Space", du dernier album Time&Space paru cette année.
Jeudi 29 novembre 2018
Hey comme chaque fin d'année on va vous bassiner pour que vous notiez vos albums écoutés en 2018 afin de faire le top lecteurs (l'un des articles les plus lu de l'année). Donc si vous avez des coups de cœur, des "mouais", des "enlève ça tout de suite c'est dégueulasse" il est temps de venir poser une petite note ! Pour vous aider voilà quelques groupes ayant sortis des albums en 2018 : Hangman's Chair, Zeal And Ardor, Soulfly, Mass Hysteria, A Perfect Circle, No One Is Innocent, Deafheaven, Scars On Broadway, Powerwolf, Turnstile, Machine Head, Immortal, Ghost, Parkway Drive, Cult Leader, Daughters!, Ken Mode, Birds In Row, Khemmis, Hardcore Anal Hydrogen, Will Haven, Messa, Portal, Lofofora
Mardi 27 novembre 2018
Nous n'avons pas relayé toutes les offres du Black Friday / Cyber Monday / etc, mais celle-ci est fun : Roadrunner Records propose des packages contenant un vinyle aléatoire, un hoodie aléatoire, un t-shirt (tenez-vous bien) aléatoire, et une réduc' de 15% sur votre prochaine commande, le tout pour 39€, soit environ la moitié du prix habituel. Si vous aimez le risque (ou tout leur catalogue, incluant Slipknot, Dream Theater, Turnstile, Opeth, Type O Negative, Gojira, Down...), c'est par ici.
Vendredi 28 septembre 2018
Dimanche 19 août 2018
Si vous êtes à Toronto courant octobre, plus précisément du 11 au 14, le Not Dead Yet festival a dévoilé son line-up : Sheer Mag, Turnstile, Angel Dust,, Terror, Culture Abuse, Radioactivity, ... Listing complet ici.
Vendredi 17 août 2018
Turnstile a mis en ligne un clip pour "Bomb / I don't wanna be blind", et cela se regarde par là.
Dimanche 24 juin 2018
Live Report : Hellfest - Jour 2 Et c’est parti pour un samedi qui fera la part belle au Neo Metal, au Hardcore et il y aura pas mal de lien avec le Hip-Hop (Dälek, Ho99o9, Powerflo, Body Count, …). C'est une première d’avoir autant de représentants du genre à Clisson.
Pensées Nocturnes : Simple projet one-man band de Vaerohn à l'origine, c’est au printemps 2017 que Pensées Nocturnes se produit pour la première fois en concert en s’entourant d’une poignée de musiciens. Le groupe montre déjà un professionnalisme exemplaire, preuve d’une expérience de la scène grandissante. Enchaînant les utilisations d’instrument peu habitués à sonner sous la Temple comme l’accordéon, la trompette ou encore le trombone, la formation parisienne dégage une aura sur scène qui nous transporte dans ce monde cauchemardesque où l'on a hâte de s’enfoncer en espérant que le cauchemar dure aussi longtemps que possible.
Monolord : L’un des premiers concerts de la journée et première claque. Une entame de Valley idéale pour se réveiller convenablement. On reste comme à l’habitude des suédois, du riff, du riff, et encore du riff, gras et basé sur un assemblage minimaliste de notes, qui ravira une assemblée en phase de réveil. Les morceaux du dernier album, Rust, s’agglutinent et font leur office, aplatissant les têtes, écrasant les corps. Classique mais efficace, du feeling et de la lourdeur, tout ce qu’on attendait finalement.
Get The Shot : Les Québécois ont littéralement cramé la Warzone, bien aidés par les compos de Infinte Punishment, mais aussi de l’album précédent No Peace In Hell, de la matière gorgée de feeling pour satisfaire la ménagère hardcore de moins de 50 ans. Les messages politiques n’ont pas manqué, orientés en particulier sur la répression policière. Les titres de Get The Shot résonnent dans la Warzone et contentent une affluence étonnamment massive à midi. De quoi retourner une assemblée de coreux à travers une énergie positive.
Demilich : Demilich est l’exemple même de la formation culte qui n’a pas eu droit à la notoriété qu’elle mérite. En effet, les finlandais n’ont sorti qu’un seul et unique album. Je vous encourage, si ce n’est pas déjà fait, à vous plonger dans l’album Nespithe, qui aurait mérité que le groupe se retrouve aux côtés de formations comme Death, Gorguts ou encore Nile. Malgré un son légèrement en retrait, ce qui n’aide pas les festivaliers qui viennent découvrir le groupe sur scène aujourd’hui, les finlandais, très heureux de se produire enfin chez nous, font preuve d’une technicité exemplaire. Pour l’occasion le groupe a même réalisé un t-shirt spécial aux couleurs du drapeau français, fièrement arboré par le bassiste.
Misþyrming : Ce qui est incroyable chez les islandais c’est la virulence avec laquelle ils exécutent leurs morceaux sur scène. Tu sens que les gars ne sont pas là pour rigoler et qu’ils vivent vraiment leur Black Metal, bien plus que certains groupes dans le genre qui sont méchants dans leurs compos, mais dans l’attitude c’est tout autre. Tu ajoutes à ça un son exemplaire où l’on distingue les instruments, une voix de possédée et des leads de guitares fous (sur Söngur Heiftar notamment) et tu obtiens un concert de Black Metal les plus marquants au Hellfest de ces dernières années.
Knocked Loose : Seconde excursion vers la Warzone et seconde gifle, dans le domaine hardcore beatdown moderne, on peut difficilement faire mieux. Rythmique sur-lourde, dérision verbale et feeling outrancier, les jeunes gens de Knocked Loose n’ont déjà plus rien à prouver en direct. A l’image de leurs camarades de Code Orange, les gaziers sont en place et engrangent les points de vie à travers les titres de Laugh Tracks, sans complexe.
Psykup : C’est une immense foule qui déborde déjà de la Altar qui s’est donnée rendez-vous en ce début d’après-midi pour accueillir une de nos formations cultes bien de chez nous : les toulousains de Psykup. Le show aujourd’hui sera dans l’exacte continuité de la tournée de 2017 qui faisait suite à la sortie de Ctrl+Alt+Fuck, leur dernier album. Le seul véritable regret de ce concert vient de ce show entièrement calculé comme il l’était lors de la tournée qui les a amené à filmer leur concert à domicile pour une sortie DVD. Plus de spontanéité et de morceaux des anciens albums auraient été les bienvenus et le résultat n’en aurait été que plus impactant.
Re-Psykup (vu par un autre chroniqueur, qui n’avait pas vu la tournée précédente et n’était donc pas spoilé) : Après un court sample de Surfin’ USA en intro, les membres de Psykup arrivent en chemises à fleurs et en lunettes de soleil, en jetant des frisbees dans la foule. L’ambiance est posée, c’est parti pour quarante minutes d’Autruche-Metal débile, groovy, et précis dans son exécution. « On s’appelle Psykup, on vient de Tokyo ! » lâche le vocaliste, toujours dans l’esprit WTF du groupe. Leur titre Do It Yourself sera dédicacé au Hellfest qui s’est construit à partir de rien. On retiendra aussi les morceaux Cooler Than God ou Love Is Dead, qui marquent par la puissance de leur groove parfaitement retransmis sur scène. En parlant de scène, Psykup n’investit la Altar qu’avec un tout petit backdrop à l’effigie du récent Ctrl+Alt+Fuck, mais a aussi posé de part et d’autre de la batterie six panneaux lumineux qui s’allument pour former différents mots ou logos selon les titres, et qui en fin de set affichent une alternance "Merci! / Bisous!". Des fadas, ces toulousaings.
Oranssi Pazuzu : Cette année le Hellfest nous gâte pour ce qui est des perles underground et / ou old school sous la Temple et l’Altar. Oranssi Pazuzu était assurément un nom à ne pas rater pour qui aime l’ivresse musicale. Avec ses deux guitaristes et son clavier, le groupe débarque sur un premier titre un peu inquiétant question qualité sonore , ça vrombit dans tous les sens, mais il est carrément ardu de distinguer les notes aiguës. Problème réglé dès le deuxième morceau extrait du dernier méfait des Finlandais. Et là, c'est l'envol, le départ vers d'autres dimensions. Oranssi Pazuzu rayonne de puissance et distille ses mélodies étranges, Aux portes du Psyché. Lahja nous met sur les rails avec ses percussions tribales et cette guitare répétitive, un trip qui durera tout le reste du concert, consacré essentiellement à l’excellent dernier né Värähtelijä. Si les non-initiés et réfractaires pourront trouver des longueurs dans les riffs tournant en boucle, les nordiques préparent en fait le terrain pour des explosions incroyables. Le final se fera sur un Vasemman Käden Hierarkia dantesque, brillant par son tempo écrasant qui finit de sonner l’auditoire. Le retour au monde physique est douloureux, voir un autre concert immédiatement après n’est vraiment pas une idée séduisante, on préférera plutôt se ressasser encore quelques minutes les élucubrations fantastiques des scandinaves.
Heilung : Jean Michel Pagan était de sorti sous la Temple vers 17h avec les allemands d’Heilung puisque cette année il n’y avait pas Wardruna pour assumer sa passion pour les peaux de bêtes, le marquage au crayon noir et les cornes à boire. La scène est blindée, on ne peut rien voir à part des silhouettes de types habillés avec des peaux d’animaux morts et des bardages de bois qui servent de cache misère. Des borborygmes, des percussions tribales minimalistes… heureusement qu’on a eu plusieurs siècles d’évolution pour dépasser ce néant musical. Curieux que des mecs souhaitent s’y complaire. Lundi, tout ce beau monde pourra retourner au bureau se faire chier la nouille en réunion et aller faire ses courses au Leader Price du coin, mais le temps d’une petite heure Jean Michel Pagan aura voyagé quelque peu dans des contrées fantasmées, tout comme son patrimoine viking hérité de sa grand mère espagnole.
Modern Life Is War : Augmenté de deux récents nouveaux titres, Modern Life Is War s’est fait plaisir tout en les distribuant à un public malheureusement peu agglutiné devant la scène. Alors que Get The Shot avait rempli les lieux plus tôt dans la journée, on se retrouve un peu désolé de voir un groupe emblématique des 90’s se démener devant un public trop peu intéressé. Le groupe n’est certes pas très porté sur la promo, mais ça ne nous empêche pas de soutenir le bouzier, qui mérite amplement un relais. On tâchera d’en profiter, comme on l’a fait durant leur set.
Jonathan Davis : Jonathan Davis en solo sonne comme du vieux Korn, c’est à dire glauque et lugubre en restant accessible, mais en plus dépressif, en plus Pop et en plus chiant. C’est long et il ne se passe rien. On se rattrape avec l’originalité de la formation : en plus du vocaliste qui donne son nom à son groupe, sont présents sur scène un batteur (celui de Korn d’ailleurs), un guitariste, un claviériste, mais aussi un contrebassiste et un violoniste. Mais en dehors de ça, on ne retiendra pas grand chose d'intéressant ici.
Dälek : Si le Hip-Hop est un peu plus à l’honneur cette année notamment sur cette journée du Samedi, peu de monde s’est pressé pour voir Dälek sous la Valley. Quelle erreur, mais ceux qui connaissent ou venaient pour la découverte ne seront pas déçu. A l’occasion pour ce concert, c’est Mathieu Vandekerckhove d’Amenra qui est venu prêter main forte au duo à la guitare. Celui-ci se montrera assez discret, mais ajoutera tout de même une couche d’effets supplémentaire aux machines de Rek. 50 minutes de Hip-Hop lourd, froid, urbain et bruitiste porté par le flow colérique de MC Dälek. Le son n’est pas à leur avantage, mais on comprend la thématique : c’est noir et lancinant. Dälek pioche surtout dans son dernier et premier album avec trois titres d’Absence : Asylum, Ever Somber et le fantastique Culture For Dollars, mais aussi Echoes Of… d’Endangered Philosophies qui détruit tout sur son passage avec cette rythmique tellement méchante. On y trouvera également les morceau Weapons et Numb en conclusion. Un très bon set, mais on aurait aimé encore plus de basse et encore plus de lourdeur pour faire s'écrouler la Valley.
Pleymo : Les Pleymo attaquent leur set avec United Nowhere puis Ce Soir C’est Grand Soir, de vieux titres bourrins au chant rappé qui permettent au groupe de gagner l’attention de la foule amassée devant les Mainstages, a.k.a. les scènes "revival 2000" de ce samedi. Le groupe fera l’effort de continuer de glisser de nombreux titres bien vénères pour justifier leur présence, malgré quelques incursions vers leurs albums les plus récents. Ces quelques titres, plus mous, laissent indifférent les gens qui, comme moi, regardent de loin, mais l’ambiance dans le pit semble complètement survoltée tout le long de la prestation. Le chanteur remercie d’ailleurs le public et demande si "vous êtes là ?" entre chaque titre (c'est lourd), et provoque un gros Braveheart sur Tank Club. Pleymo finira par Blöhm!, un dernier extrait de leur premier album, datant déjà de 1997 (ça aussi, on nous le rappelle entre les morceaux, que Pleymo a eu une carrière : re-lourd), pour partir en beauté. L’air de rien, quand ils blablataient pas, ils ont tout péta.
Bullet For My Valentine : Même s’il y a encore une énorme masse de monde, la foule semble moins réactive pour Bullet For My Valentine que pour Pleymo. Il faut dire que leur look de poseurs prétentieux en mode coreux à casquette et la distance que les musiciens mettent avec le public (lunettes noires, pas vraiment de communication) n’ajoutent pas à leur capital sympathie. Contrairement aux autres groupes de notre adolescence qui jouent sur les Mainstages aujourd’hui, Bullet For My Valentine joue des titres récents et n’arrive pas à déclencher le petit quelque chose qu’on attend d’eux. Pour couronner le tout, le frontman est peu bavard et de longs blancs s’installent entre les morceaux. Parfois un nouveau titre finit par démarrer, d’autres fois le chanteur sort quelques phrases bateau avant de lancer la suite, mais dans tous les cas on sent un malaise. Heureusement, le groupe finira avec Tears Don’t Fall et Waking The Demon pour un fan-service minimal.
Terror : Que dire sur un show de Terror ? Le groupe était au taquet ? Le public aussi ? Sur les bords de la scène on retrouve les groupes de la journée (prêt à venir faire un feat, aider… si besoin). Scott Vogel harrangue la foule, répète en boucle que c’est bien d’être en vie, d’être libre… Et entre ses discours : ça joue à fond, évidemment.
C’était bien, c’était Terror.
Body Count : Ouvrir son set sur une Mainstage par une reprise de Slayer quand on est un groupe de Rap / Metal, fallait y penser. Mais continuer par une seconde reprise (toujours de Slayer), puis du blabla, puis un solo de guitare noisy, puis du blabla... Au final, Body Count semble pêcher par excès de confiance et tombe dans la désinvolture. On dirait que le groupe est en répétition... Jusqu’à un certain point où le concert commence vraiment, avec les tubes Cop Killer et Talk Shit Get Shot qui sont joués en fin de set. Mais c'était trop tard pour véritablement s'enflammer.
Deftones : Il faut remonter en 2009 pour la dernière apparition de Deftones en terre clissonnaise, donc dire qu’aujourd’hui le groupe était attendu serait le plus gros euphémisme de la journée. L’hystérie s’empare de la foule à l’apparition des premiers membres du groupe et de Chino Moreno qui lance le concert sur Headup. L’effervescence est alors quasi-instantanée dans la fosse et ne redescendra pas de sitôt car les morceaux suivant ne sont autres que My Own Summer et Around The Fur. La setlist aura la particularité de regrouper les morceaux joués à la suite par album, ainsi après Around The Fur s’enchaîne White Pony puis Diamond Eyes. Malgré les conditions proposées par la Mainstage 1, Chino a cette particularité de créer une connexion avec son public en toutes circonstances, atteignant un pic d’émotion sur Knife Party et Change (In The House Of Flies). Le rappel au soleil couchant se fait sur un enchaînement tiré d’Adrenaline sur lequel Sen Dog de Cypress Hill, présent ce jour pour son nouveau groupe Powerflo, vient épauler Chino en arborant fièrement un t-shirt Hellfest Crew. Une seule envie à la sortie du set de Deftones, celle de vouloir les revoir au plus vite.
Limp Bizkit : Lors de leur dernier passage en 2015 le groupe avait fait un set plus que moyen en remplissant leur playlist de reprises (genre Limp Bizkit n’a pas de quoi balancer une heure de tubes). Cette fois ça débute plutôt bien, ça balance des tubes; mais très vite Fred Durst blablate pendant des plombes entres les titres, puis DJ Lethal nous balance des extraits de titres connus (du Slayer, du Pantera, du Nirvana, du Rage Against The Machine...). L'horreur absolue sera atteinte sur La Marseillaise pour une mabiance fête à la saucisse digne de ce nom. Voilà comment prolonger son set, de casser le rythme… Au final si on prend les titres joués c’était une bonne playlist (Rollin' (Air Raid Vehicle), Nookie, My Way, Take A Look Around...) mais avec des interludes relous au possible.
Watain : Tridents en flammes, foule agglutinée, les Suédois sont attendus de pied ferme par une Temple bien remplie et avide d’en découdre. Le rituel prend forme comme d’habitude, Erik Danielsson se la joue solennel et voilà le set lancé. Entre rythmiques hachées qui tabassent et tremolos mordants, Watain mène sa danse avec aisance et bénéficie d’un son très bien équilibré. Exit les bouchons d’oreilles, les notes dissonantes viennent s’échouer sur les brasiers incandescents tandis que la foule réagit avec ferveur. Placé en pleine nuit, le set est empreint d’un mysticisme renforcé par un light show très dynamique voire épileptique. Pour conclure sa mise en scène Danielsson incarne Lucifer en personne en transmettant la lumière au public, avant de retourner dans les ténèbres.
Cro-Mags : Allez, pour ce weekend en virée Crossover on demande les papas : Cro Mags. Version John Joseph évidemment (si vous avez suivi les batailles autour du groupe) et c’est une petite leçon d’histoire et de musique. Le groupe joue limite Thrash puis montre ses aspects plus Hardcore. Pas de grosse révélation ici, mais un concert sympa et énergique.
Nile : Les plus fins égyptologues du Hellfest se sont donnés rendez-vous à l'Altar pour une conférence fort intéressante présidée par Nile. Direction les catacombes des pyramides et la Douât avec le Brutal Death Technique des Américains sans passer par la case tourisme. Agrémenté de quelques samples de musiques d'ambiance histoire d’aérer et de faire humer le sable brûlant au public, le set ne fait pas défaut à la réputation de notre troupe d’historiens. Du Brutal Death Technique exécuté sans accroc, sans énorme prestation non plus. Globalement bon, le son laisse passer les lignes mélodiques qui se faufilent sans souci dans les esgourdes, respiration salutaire entre le matraquage compulsif de George Kollias et le riffing ininterrompu des guitaristes. Avec un Suffocation qui a tout retourné hier, Nile souffre fatalement de la comparaison, et on ne peut pas s’empêcher de noter des guitares trop rocailleuses qui méritaient un son plus plein.
Neurosis : Cette branlée. Ce son de fou furieux. On n’était pas prêts. Ce n’est pas la première fois que Neurosis vient au Hellfest ou qu’on a la chance de les voir sur d’autres festivals, mais là, les mecs ont poussé les potards à 11. Tout sonne parfaitement, de la batterie aux rythmiques tribales jusqu’aux guitares carnassières et au chant terrible de Steve Von Till et Scott Kelly. On sent le groupe très remonté de l’ouverture sur Given To The Rising jusqu’au final apocalyptique du monstrueux Through Silver In Blood. Un pliage de nuque en bonne et due forme et un immense signe de respect pour les américains qui sont encore et toujours largement un cran au dessus de toute la vague de groupes Post-machin.
Parkway Drive : Fulgurante ascension que celle de Parkway Drive qui en 2013 encore se produisait en milieu d’après-midi avec un simple backdrop comme décor. Aujourd’hui c’est bel et bien en tête d’affiche de la Mainstage 2 que les australiens se produisent. Pour l’occasion, le groupe nous dévoile un show de lumière, de pyrotechnie ainsi que d’autres artifices dignes des plus gros noms de cette affiche. Malheureusement, il faut plus qu’un show visuel captivant pour en venir à apprécier une heure de set majoritairement composé de morceaux des deux derniers albums du groupe. Et ce n'est clairement pas leurs meilleurs titres.
Dimmu Borgir : Dimmu Borgir qui clôt les concerts de la Altar, c’est l’assurance d’une surpopulation sous la tente en question pour une fin de soirée placée sous le signe de l’epicness. Après une conventionnelle ouverture avec les deux premiers titres du récent Eonian, les Norvégiens dégainent leurs tubes : The Chosen Legacy, Gateways, Dimmu Borgir... Les lumières rouges, la fumée, et le backdrop qui symbolise une façade d’église donnent une ambiance de messe noire au set. Les chœurs sont parfois un peu faiblards, mais la set-list est un tel best-of que l’efficacité est là. Mais la fatigue aussi, et de loin, le son est étouffé et la magie prend moins bien. Dimmu Borgir termine sa collection de tubes par des inévitables, Progenies Of The Great Apocalypse et Mourning Palace. Rien à redire sur la prestation, mais elle fut difficile à apprécier à cause de la foule et de l’épuisement.
Top 3 :
Méo : Orange Goblin, Get The Shot, Monolord
Bacteries : Deftones, Psykup, Neurosis
Skaldmax : Oranssi Pazuzu, Misþyrming, Deftones
Pentacle : Neurosis, Oranssi Pazuzu, Dälek
Florian : Neurosis, Turnstile, Deftones
Chazo : Deftones, Ho99o9, Psykup
Tang : Neurosis, Knocked Loose, Dälek
Zbrlah : Deftones, Psykup, Enslaved
Nonohate : Neurosis, Deftones, Misþyrming
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Turnstile
Style : Hardcore 90's way
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Hardcore
Origine : USA
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Amateurs : 17 amateurs
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