Turbonegro

DeathPunk

Norvège

09 décembre 2024

14 novembre 2024

22 décembre 2023

  • Alternative Tentacles annonce vouloir éditer à titre posthume le dernier album de BGK, suite au décès de Tony Slug. Le musicien est en effet décédé peu après l'enregistrement. On y retrouvera en guest Jello Biafra (Dead Kennedys), Jennifer Finch (L7), Nicke Andersson (Hellacopters), Jerry A. (Poison Idea) ou encore Happy Tom (Turbonegro). Sortie le 22 mars.

11 mai 2023

25 novembre 2021

  • CKY va prochainement sortir un titre inédit avec Hank Von Hell (ex Turbonegro, récemment décédé).

20 novembre 2021

20 juin 2020

16 août 2019

18 juillet 2019

22 juin 2019

  • Et voilà la première véritable journée de ce Hellfest qui peut commencer : et celle ci démarre en fanfare avec l’annonce par le festival de l’annulation de Manowar (présent la veille mais parti entre temps). Ca doit donc être ça le fameux “Other Band Play, Manowar Kills”, beaucoup de rumeurs circulent sur les raisons de l’annulation mais officiellement le groupe accuse les organisateurs et le festival laisse sous entendre que le groupe s’est barré sans véritable raison. La suite nous dira qui avait raison, en attendant les fans ont perdus l’occasion de voir cette tournée d’adieu; le créneau manquant est comblé par Sabaton (déjà là la veille, au Knotfest). Mieux que rien, ou double peine ? A vous de juger ! En parallèle de ce report, toutes nos photos sont en ligne par ici !

    En ce premier jour de Hellfest, la Mainstage 2 ne met à l’honneur que des groupes français. Après Fallen Lillies, le groupe des gagnantes du tremplin Voice Of Hell, c’est Klone qui offre une trop courte demi-heure de Prog intense et à fleur de peau, massif et pourtant aérien. L’interprétation et le son sont incroyables de précision, rendant encore plus facile pour la musique de Klone de se charger en émotion. Un vocaliste peu loquace entre les titres et un jeu de scène très épuré (les musiciens ne se permettant que quelques coup de cervicales, servis avec parcimonie) finissent de créer un aura de magie autour de la performance du quintet, qu’on aurait volontiers laissé se prolonger.

    La tradition du Hellfest qui programme des groupes français d’excellente qualité pour inaugurer chaque matin les “petites” scènes du festival est encore respectée cette année. Parmi ces groupes se produisent les parisiens de Sublime Cadaveric Decomposition en cette matinée timide de première journée. Véritables patrons de la scène Goregrind à tendance Brutal Death française, le trio réveille à sa manière les premiers festivaliers à se balader du côté de la Altar et par la même occasion nous communique sa bonne humeur, au beau fixe de plus de 20 ans d'existence du groupe.

    Gloryhammer, c’est du Power-Heavy-Speed-Symphonique avec le chanteur de Alestorm, ici aux claviers. C’est moins ouvertement crétin que son autre groupe, mais on se dirige néanmoins vers la Mainstage 1 pour une dose de bonne humeur, histoire de bien commencer la journée. Et au final, on se laisse prendre au jeu ! On est venus en touristes, sans trop connaître autre chose que leur récent clip, mais en fait quand on a pas peur du kitsch, Gloryhammer c’est vraiment très bon ! Bon par contre, tous les clichés du genre sont là (et on conçoit que ça en freine certains), mais les Écossais semblent en être conscients et en jouer. Les titres s’enchaînent, et tous sonnent comme des hymnes en puissance. Encore un concert trop court.

    Les conditions pour voir Cult Leader ne sont pas optimales, le groupe joue à 2 mètres de haut sous la Altar et ne bénéficie clairement pas d’un son à sa mesure. Les basses sont très fortes, le tout surnage dans le mix, et le batteur tape comme un sourd comme à son habitude. Donc vraiment, pour reconnaître les morceaux, faut être au taquet. Début sur I Am Healed / Curse Of Satisfaction : malgré tout on est dedans, le chanteur dégueule son mal-être, la basse claque autant que le batteur est à fond. Si on aime ce type de Hardcore / Metal chaotique et viscéral, difficile d’y rester insensible. Great I Am ou Suffer Louder du premier album sont également joués. Pas de temps morts, peu de pause, le maître mot reste la violence et les titres calmes du dernier albums ne seront pas joué aujourd'hui. Alors certes, le fait de voir Cult Leader sur ce type de scène en début de journée n’est pas le top, surtout après un concert à même le sol et avec un bon son à Rouen, il y a deux jours, mais il se dégage toujours ce truc méchant, violent et cathartique quand on les voit, et c’est bien là le principal !

    C’est triste à dire, mais Gloryhammer a fait un meilleur concert de Sonata Arctica, que Sonata Arctica eux-mêmes. Les choix de setlists sont peu judicieux, seules Fool Moon et Black Sheep se démarquent comme vrais hits (alors que les Finlandais en ont à la pelle, où sont Wolf And Raven, Don’t Say A Word, Letters To Dana…?), les autres titres joués seront sans réel impact sur la foule qui attend que la sauce prenne, en vain. Le son n’aide pas, le synthé est trop discret, la grosse caisse est trop présente, le tout fait un peu “carton”. Tony Kakko semble aussi un peu fatigué, avec sa dégaine de vieux qui veut faire jeune et sa voix un peu poussive.

    Originaire de Portland aux États Unis, malgré un son très emprunt à la scène polonaise, Uada n’aura pas laissé le public indifférent en ce premier jour de festival, réussissant à nous transporter dans leur ambiance glaciale et sombre malgré un contexte festival qui ne se prête pas souvent à cette atmosphère ; surtout quand on joue à l’heure du déjeuner. Malgré un aspect visuel qui peut rebuter les festivaliers qui passent par curiosité avec ce lightshow minimaliste (inexistant) poussé à l’extrême, le public s’était amassé en nombre pour profiter de ce Black à tendance mélodique, qui plus est avec un son excellent. S’il est exécuté ainsi, le « Black à capuche » a encore de belles années devant lui, et c’est tant mieux.

    Si vous suivez un peu l’actualité du site et les chroniques que l’on y publie, vous n’avez pu passer à côté du raz-de-marée qu’a été la sortie de You Won’t Get What You Want, le nouvel album de Daughters. Unanimement encensé par la critique et les publics de tous horizons, les américains enchaînent les tournées suite à une demande toujours plus importante dont celle de l’équipe du Hellfest qui a été jusqu’à les faire venir sur notre continent pour une date unique, avant qu’ils ne refoulent le sol européen pour une vraie tournée des festival au mois d’août. Débutant sur The Reason They Hate Me, le groupe ne proposera aucun extrait de leurs anciens albums pour se concentrer sur You Won’t Get What You Want en enchaînant entre autres sur les excellents Long Road, No Turns, Satan In The Wait ou encore Less Sex. Malgré quelques problèmes techniques notamment au niveau de l’amplification du guitariste Nick Sadler qui était à deux doigts de quitter la scène de rage, le groupe livrera un set aussi excellent que frustrant de part sa durée et terminera de détruire ce qu’il nous reste de neurones avec le combo Guest House / Ocean Song sur lequel le chanteur Alexis Marshall profitera de faire quelques bains de foule assez chaotiques.

    My Sleeping Karma et le Hellfest c’est une grande histoire d’amour qui dure depuis presque 10 ans maintenant. J’ai encore le souvenir de l’édition 2013 où les allemands débutaient leur concert sous une Valley au public clairsemé jusqu’à ce que la météo se gâte et que des trombes d’eau s'abattent sur Clisson et poussent le public à s’abriter sous une tente rapidement pleine à craquer. Sur scène les allemands n’en revenaient pas et marquaient de plusieurs temps d’arrêt leur set pour s’extasier de la réception dithyrambique de ce public surprise et nous remercier chaleureusement à répétition. Nous sommes en 2019 et le constat est à peu de chose prêt le même si ce n’est que la météo est excellente et que si la Valley est déjà bien remplie avant le début de leur set, ce n’est pas un hasard cette fois. Bien que l’actualité du groupe soit inchangée depuis la sortie de Moksha en 2015, très représenté dans la setlist aujourd’hui, on ne peut cacher son plaisir devant une si bonne performance. Espérons seulement que pour leur retour en terre clissonnaise, les allemands auront dans leurs bagages des nouveaux titres à nous interpréter.

    Si la terre a tremblé près de vous et que vous étiez dans les dix kilomètres à la ronde autour de Clisson Rock City, vous avez sans doute subi les chocs et fracas causés par Power Trip et la bande de sauvages qui les ont acclamés tout au long du set. Leur Thrash Crossover en main, les Texans ont à peine eu à lever le petit doigt pour retourner la fosse, déjà chaude bouillante et acquise à leur cause dès les premiers morceaux. Marée humaine, gestes brusques et en rythme avec des coups de médiators aussi lourds qu’agiles, l’Altar a vu son sol solidement labouré. La faute à des titres beaucoup trop efficaces, déjà connus depuis un moment (Nightmare Logic en 2017) et qui ont fait leur chemin dans les caboches et les cœurs. Power Trip n’a pas démérité, et est reparti en fier vainqueur, lâchant au passage un nouveau titre qui ne présage que du bon pour l’avenir.

    Enfin ! Il aura fallu quatorze longues années entre la sortie de Touched By The Crimson King et la présence au Hellfest du groupe Demons And Wizards récemment reformé. S’il était évident que les deux protagonistes seraient bien là, Jon Schaffer et Hansi Kürsch sont accompagnés pour le live par un backing-band de luxe, composé de membres de leurs groupes respectifs, Iced Earth et Blind Guardian. Le sextet propose d’ailleurs une reprise de chacune de ces formations (Burning Times de Iced Earth, et Welcome To Dying de Blind Guardian).
    Un problème de guitare sur l’excellent Crimson King oblige Jon Schaffer à assurer seul les parties de six-cordes. Mais en dehors de cet incident, le son est excellent sur les autres titres. On aura droit à un best-of des deux albums (malheureusement aucun inédit), et un final en beauté sur Blood On My Hands et le poignant Fiddler On The Green. Vivement la suite.

    Dream Theater : les papas du Prog n’ont pas de backdrop, rien à projeter sur les écrans derrière eux. En plus, James Labrie n’est vraiment pas en forme, sa voix est poussive, fébrile, et le frontman semble s’essouffler très rapidement. Et pourtant l'interprétation virtuose, fidèle à la réputation des gaziers, ainsi que la sonorisation optimale et les bons choix de setlists font que l’heure attribuée à Dream Theater est incroyable. L’excellent dernier album est mis à l’honneur sur la moitié des pistes jouées, les autres allant taper dans les vieilleries à la fois Heavy, efficaces, et relativement courtes (As I Am, Peruvian Skies, The Dance Of Eternity, et Lie). Lors du final Pale Blue Dot, le vocaliste semble mieux réussir à placer sa voix, pour qu’on parte sans regret, avec de vraies étoiles dans les yeux.

    La palme du groupe cra-cra du jour revient sans hésiter à Impaled Nazarene, passablement pas très intelligent (bon, on était prévenus) et balançant des titres sonnant comme une lune de miel de bulldozers. Alors c’est rigolo quelques minutes mais dans l’absolu, pas facile donc de rentrer dans le trip, notamment à cause d’une prestation scénique proche du néant, avec un chanteur faisant les cent pas et arborant le charisme d’un gibbon malade. A tel point qu’il en perd son public, râle gentiment en ne désignant qu’un petit groupe de « vrais fans », ce qui n’arrange pas forcément la situation. Le concert décolle enfin un peu lorsque le son s’améliore et que la set-list prend un tournant plus Thrashy ou Rock n’ Roll (toute proportion gardée quand même), sans convaincre franchement.

    On n’attendait pas grand chose du concert de Kvelertak. On se trompait. Le nouveau chanteur a semble-t-il redonné une âme au groupe et surtout une flamme ! Quelle patate ! Les vieux morceaux font plaisir à attendre. La foule est ultra réactive, ça pogote, ça lance même des walls of death. Tout le groupe est à fond et clairement le nouveau chanteur instaure une dynamique incroyable dans ce concert. Kvelertak c’est le Rock’n Roll, la bonne humeur, le Motorhead norvégien. Même les passages mid-tempo sont plutôt cool et ne font pas redescendre la température. On en attendait pas tant et on a passé un super moment !

    Ultra Vomit, on aime ou on n’aime pas, mais ça ne laisse personne indifférent. Et visiblement ce soir le public du Hellfest a choisi son camp. Incroyable de voir autant de monde au pied de la main stage qui accueille en ce début de soirée les désormais (trop ?) célèbre nantais. Impossible de marcher dans ce bourbier, il vous faudra des chaussures de golf… Les blagues (pas toujours inspirées) fusent, fétus et ses comparses sont en forme, visiblement contents d’être là, et enchaînent leurs tubes pendant une petite heure. De Boulangerie Pâtisserie à Evier Metal en passant par Maïté Ravendark, on ne voit pas le temps passer tellement la bonne humeur semble s’être répandue à toute l’assemblée. Quelques guests (Tagada Jones, Black Bomb A, un sosie de Calogéro…), quelques surprises (une chorale de gospel sur Jesus), et on repart de la Mainstage, si ce n’est grandi ou plus intelligent, au moins les zygomatiques détendus...

    Du côté de la Warzone Hank Von Hell (ex chanteur de Turbonegro) vient défendre son album solo devant une scène bien vide. Et à l’image de son album plutôt fade le concert peine à vraiment être fun. Dommage, on attendait Hank sur le live.

    Possessed a remis les pendules à l'heure sur ce qu'est le Death Metal Old School. Avec un jeu de scène très statique et solennel lors des morceaux (n'empêchant pas de grands sourires du chanteur lors des interludes), les Américains ont déroulé un set bardé de riffs tous plus méchants les uns que les autres, combinant à merveille la vélocité du riffing Thrash aux gammes infernales du Death, sans omettre le quota de lourdeur par morceau. Possessed délivre un Death Metal racé, très classe et enlevé dans son exécution sans forcer quoi que ce soit. Le groupe n'est ni particulièrement mélodique, lourd, lent, rapide ou technique, des attributs sur lesquels misent beaucoup d’autres formations en choisissant particulièrement une voie précise. Les Américains de leur côté conjuguent à merveille toutes les facettes du genre avec des musiciens parés à toute épreuve et aidés par un son très fin et dosé sous l'Altar. Une leçon de Death Metal.

    Pour cette fin d’après midi, une belle surprise nous attend sous la Valley. Si Uncle Acid And The deadbeats nous propose depuis quelques années déjà des albums de très bonne qualité, s’installant de plus en plus confortablement sur la planète Doom, nous avons été soufflé par leur prestation scénique. A mi chemin entre Rock psychédélique et Doom, les anglais jouent fort, très fort même, et choisissent bien leur setlist : sans jamais s’enfermer dans une succession de titres qui auraient pu tourner en rond, Tonton Acide transforme peu à peu la Valley en fournaise. Le déroulé du concert est assez fou : un premier titre assez timide, puis le soleil se couche, les lights s’installent, se mêlent aux extraits de films des années 70 projetés sur un écran, et la Valley au départ assez vide se remplit, les gens dansent, ferment les yeux, pendant que le groupe enchaîne les cartons Doom / Psyché avec une énergie folle. Un des meilleurs concerts de la journée, sans aucun doute...

    Le concert de Triumph Of Death revêtait une importance historique certaine pour le Metal Extrême, tout simplement parce que Hellhammer n'avaient jamais pu faire de concerts et la plupart de leurs chansons n'avaient jamais été jouées sur scène. En connaissant Tom Warrior, on pouvait s'attendre à ce que cet hommage à son groupe devenu culte et pionnier du Black Metal ne se contente pas de baigner dans la nostalgie. Ces chansons ont donc été réimaginées avec un accordage plus grave et un rythme légèrement plus lent que les versions studio, ce qui fonctionne particulièrement sur The Reaper. Il est d'ailleurs presque étrange de les entendre avec une production « normale » de concert Metal, venant d'un groupe connu pour la qualité légendairement mauvaise de ses enregistrements. La performance ne fait pas un pli, les musiciens sont très appliqués et le son est excellent, massif. Les classiques comme Maniac, Aggressor sont joués, des titres qui ont donné leurs noms à des grands acteurs de la scène Black Metal norvégienne. Bien sûr, ce concert est un bon rappel qu'un certain nombre de chansons d'Hellhammer sont de piètres contrefaçons de Venom, et que leur meilleure sortie reste Apocalyptic Raids. De fait, c'est une interprétation qui reste fidèle à l'héritage du groupe, tout en y apportant une nouvelle approche.

    On a déjà vu Sabaton hier soir, du coup c’est de loin qu’on jette une oreille distraite sur leur prestation d’aujourd’hui. La set-list est la même, et l’énergie (déjà pas bien dingue la veille) est plus basse. Le chanteur n’a plus de voix et assure le minimum syndical, ”parce que nous, on n’annule pas”. On le verra scotcher les paroles devant ses musiciens pour qu’ils l’aident à assurer les parties vocales, et les titres où la chorale militaire est présente riment avec absence du frontman.

    Gojira : On rigole, on rigole, mais c'était la première fois que Gojira jouaient de nuit au Hellfest depuis un long moment, de quoi leur laisser un contexte plus propice pour envoûter le public avec leurs visuels soignés. Au niveau de la setlist, les landais ne prennent aucun risque et optent pour du classique et rodé : une ouverture sur Oroborus, suivie de Backbone et il y aura peu de sorties fantaisies, mis à part la plus rare et biscornue Blow Me Away You(niverse), qui sera pour l'occasion jouée dans une version allongée se terminant dans une sorte de jam psychédélique, un exercice assez surprenant de la part de Gojira. Le reste ne surprend guère mais fait très plaisir avec Clone, Terra Inc ou même le nouveau incontournable Silvera avec ses lignes de tapping harmonisée. C'est l'occasion pour Joe Duplantier de remercier le Hellfest et les groupes français qui ont partagé la scène avec eux pour cette journée spéciale « groupes français ». On a également droit à un solo de guitare de Joe Duplantier très planant, qui renvoie aux rythmes hypnotiques de The Shooting Star. On a presque envie de soupirer avec le final sur Vacuity, tant cette chanson a trusté leurs fins de set, mais c'est sans compter une dernière surprise du quatuor, qui balance The Gift Of Guilt très mélodique, toujours avec de belles lignes de tapping. On regrette juste ce moment gênant où le feu d'artifice a commencé à exploser pendant le final du morceau, venant ainsi le gâcher royalement. Mais ne boudons pas notre plaisir, Gojira est venu, a vu et a vaincu avec un son très musclé, une mise en place toujours aussi chirurgicale et une setlist qui aura mis le plus grand nombre d'accord. Un concert qui restera sans doute dans l'histoire du festival.

    Sum 41 au Hellfest. Qui l’eut cru ?! Deryck Whibley semble toujours avoir 17 ans, à la fois physiquement et vocalement. L’énergie est au rendez-vous, mais la spontanéité pas toujours. Si les titres les plus récents ne trouvent pas forcément écho, les Still Waiting, Motivation, The Hell Song, Fat Lip, et autres In Too Deep fédèrent une Warzone complètement sursaturée de monde, au point d’en être tout à fait impraticable. Mention spéciale pour les reprises un peu WTF : Another Brick In The Wall (de Pink Floyd) vient ménager une pause dans le set avec son interprétation assez fidèle à l’originale, alors que We Will Rock You (de Queen) est accéléré à fond et joué le plus Punk possible. Un concert qu’on devait à l’adolescent qu’on était il y a encore pas si longtemps...

    Tops 3 du jour :
    Bacteries : Daughters, Uncle Acid And The Deadbeats, Diamond Head
    Chazo : Gojira, Godsmack, Kvelertak
    Florian : Fu Manchu, Descendents, Dropkick Murphys
    Méo : Uncle Acid And The Deadbeats, My Sleeping Karma, The Necromancers
    LeLag : Uncle Acid And The Deadbeats, Gojira, Daughters
    Neredude : Possessed, Gojira, Power Trip
    Nonohate : Daughters, Possessed, Gojira
    Pentacle : Daughters, Possessed, Gojira
    Skaldmax : Possessed, Daughters, Power Trip
    Zblrah : Manowar.

06 juin 2019

17 mai 2019

19 décembre 2018

16 juin 2018

23 avril 2018

22 avril 2018

13 janvier 2018

  • Turbonegro balance Hurry Up&Die, extrait de RockNRoll Machine, le nouvel album du groupe prévu pour le 2 février. Rendez-vous dans la suite.

27 novembre 2017

  • Turbonegro a annoncé son retour grâce à ROCKNROLL MACHINE (oui, tout en majuscule), premier album du groupe en 5 ans. Un premier extrait, "'Part III: RockNRoll Machine" est disponible ici

10 novembre 2017

18 décembre 2016

14 octobre 2016

  • Le DesertFest London annonce les premiers noms de son éditions 2017 dont une première tête d'affiche inédite, Turbonegro ! Sont également annoncés Samsara Blues ExperimentThe PicturebooksSatan Satyr'sVodunYuri Gagarin, Mammoth Storm et Elephant Tree. Le DesertFest London 2017 se tiendra du 28 au 30 avril avril à Camden et des pass 3 jours sont déjà en vente ici.

18 juin 2016

  • Voilà notre retour sur le vendredi au Hellfest !
    Les photos sont disponibles ici (certaines vont arriver en cours de journée !)

      

    Les reports :

    Nouvelle édition du Hellfest = mais qu’est ce qui a changé sur le site ?
    Et cette année il y a de la nouveauté ! La warzone, qui restait le plus gros point noir du fest, a été totalement revue (cf photos) et le travail est énorme, décor soigné, ambiance de fou, entrée dégagée, … la copie a été entièrement revue et corrigée.
    Le Hellfest a une nouvelle fois montré son soin apporté à l’ambiance et aux “à cotés” du festival : nouveaux stands de bouffe, décors refaits de l’Extrem Market façon néon et hommage à Lemmy… Niveau programme pas vraiment de ligne directrice aujourd’hui, plutôt un retour vers des choses récentes comme Offspring ou Rammstein et du lourd moins mainstream comme Sunn O))), Converge, Vision Of Disorder… Le temps ne nous aura pas épargné avec plusieurs averses éclipsant des moments très ensoleillés, mais le site a tenu bon tout comme la pelouse et ne nous a pas empêché de profiter de la fête.

    Arrivés trop tard pour voir Cowards, le premier rendez-vous de ce vendredi est pris comme souvent sous la Valley. C’est devant une foule qui s’est déplacée en nombre que les ukrainiens de Stoned Jesus se présentent sur scène pour en tout premier lieu remercier chaleureusement le public d’être présent à une heure aussi matinale. Sans attendre davantage, le trio entame son set de manière efficace et ne dérogera pas de cette ligne durant les 30 minutes qui leurs sont allouées. Du Stoner simple qui a su ravir les festivaliers au réveil et ce malgré le son moyen de batterie.

    Les irlandais de Cruachan, très rares par chez nous, sont relativement décevants. Le son devant ne laisse passer que les basses et il faut s’éloigner au fond pour entendre les instruments folkloriques. Le groupe est nettement au dessus sur ses anciens titres car les nouveaux ont parfois tendance à sonner foire à la saucisse. Avec deux titres pour se chauffer et un de transition, Cruachan devient bon sur ses trois dernières compositions sur trente minutes de set, notamment avec l’ajout d’un chant féminin, un atout appréciable. 

    Démarrage tout en lenteur et surtout en lourdeur pour le trio Wo Fat avec un début de concert rappelant la prestation de Conan au même endroit deux ans plus tôt. La Valley est de nouveau prise d’assaut lorsque la pluie s’intensifie mais dès lors que les première accélérations doomèsques pointent le bout de leurs nez, le son élevé (normal, le groupe porte bien son nom) semble devenir difficilement gérable. Tout particulièrement le son de la basse. Mais cela n'empêche pas le public de s’immerger dans ce concert et de ne pas en décrocher même lorsque la pluie cesse.

    Le concert d’All Pigs Must Die est enfin l’occasion d’admirer l’énorme travail effectué par l’organisation du festival sur l’agencement et la décoration de la Warzone cette année. Une vraie réussite. C’est quelques minutes en avance que les américains commencent leur set. Signée chez Southern Lord, cette formation décharge son Black Crust Hardcore haineux sur un public qui ne craint pas une pluie qui est de retour pour de courte durée. Un va et vient météorologique qui nous accompagnera sur une bonne partie de la journée. Force est d’avouer qu’avoir Ben Koller n’aide en rien à réduire le rythme ! Un bon échauffement pour cet infatigable batteur qui remontera sur cette même scène quelques heures plus tard avec son groupe phare Converge. All Pigs Must Die, qui avait dû annuler sa précédente venue au Hellfest en 2012, ne manque pas à l’appel cette année pour le plus grand plaisir d’un public décidément bien présent.

    L’un des premiers gros concerts dans la Valley en ce vendredi, et premières bévues de rendu. Le groupe sludge Ramesses, avec deux bouts d’anciens Electric Wizard, n’a en effet pas bénéficié d’une sono au top. Certes les Anglais ne produisent pas la musique la plus propre du monde mais la moindre des choses serait d’avoir un rendu qui fasse honneur à leurs compositions. Remplaçants de Windhand, on aurait peut-être mieux apprécié ce dernier dans ces conditions.

    Sans temps mort, Behexen se la joue impitoyable sous la Temple, le corpse-paint en plein soleil pour balancer "Mouth Of Leviathan" et autres joyeusetés allègrement remplies de blast-beat. On ne relèvera pas d'immenses subtilités de la part des Finlandais, notamment à cause d'un son un peu brouillon qui ne sert pas le Black orthodoxe des scandinaves.

    Avec Havok, on part pour un Thrash à la voix stridente mais toujours à la cool, alimenté par ses rythmiques Punk qui engendrent leur lot de « Hey ! Hey ! » option poing en l'air et d'animaux gonflables volant d'un bout à l'autre du pit. Là-dessus le groupe trouve un public réceptif à ses demandes de circle-pits, typiquement le genre de formation pour s'échauffer gentiment bras et guiboles, plutôt là pour distribuer de la violence avec convivialité que pour se la jouer grosse bête technique.

    C'est toujours un plaisir de retrouver des groupes audacieux au Hellfest qui sortent un peu du cadre du festival. En l'occurrence, les coréens de Jambinai jouent une sorte de Post-Rock / Metal accompagnés d’instruments traditionnels coréens. Le set oscille entre calme et tempête, les guitares ou les rythmiques très métallisées se marient à merveille avec le piri et kayagum comme sur "They Keep Silence" très tribal dans son rendu. Le public réagit positivement à leur musique et l’apothéose est atteinte sur leur dernier morceau, "Connection", fabuleuse pièce de plus de dix minutes tout en progression et en montée pour un final d’une grande beauté.. 

    Lumières rouges tamisées, torches disposées sur le devant de la scène, notes de synthé qui évoquent le dungeon synth… l’entrée de Kampfar pose son ambiance. Il faut aussi dire que Dolk en impose clairement par sa gestuelle, ses traits tirés et une manière très particulière de porter un t-shirt qui ne masque pas grand chose. Toujours est-il que le Pagan / Black Metal des Norvégiens fonctionne plutôt bien. Le son est équilibré, on entend bien les leads de la guitare et on a même le droit à un titre extrait de Fra Underverdenen de 99. Le concert est plus qu’honnête, dommage que le chant clair de Dolk ne soit pas toujours à la hauteur.

    Warzone bien remplie en arrivant sur place, mais légère déception sur le rendu, la batterie noyée sous les guitares ne permettait pas d’apprécier pleinement les excellents titres des new-yorkais de Vision Of Disorder, qu’il s’agisse des anciens ou des récents. L’ingé son s’est réveillé à la moitié du set mais ça n’a pas suffi à atténuer la déception. Pour un groupe réputé hyper efficace en direct ça la fout mal. Dommage. Certainement beaucoup plus intéressant en lieu clos.

    Premier groupe culte d’une longue flopée à fouler la Valley en ce premier jour, Earth c’est avant tout une aura scénique qui en impose par son absence de mouvement et par ce son de guitare monumental s’échappant de l’amplificateur de Dylan Carlson. Ce cher Dylan, arborant une étonnante queue de raton laveur, qui entre chaque morceau remercie de sa douce voix nasillarde le public ainsi que ses compagnons de scène. Un public pourtant pas forcement au rendez-vous à la hauteur de la notoriété que le groupe mériterai sur ce festival. Leur venue à Clisson est également pour eux l’occasion d’interpréter un nouveau morceau qui n’a encore pas de nom définitif. Un morceau prometteur au son dans la lignée de Primitive And Deadly. Un monument qui rejoint la programmation de légende de cette scène.

    Milieu d'après-midi, le soleil chauffe et pourtant ce sont des sonorités glacées qui martèlent nos oreilles sous la Temple. Grimés et grimaçants, les deux gars d'Inquisition entament un set façon rouleau compresseur, enchaînant des titres moins récents et simplement rentre-dedans. Puis ce sont les bends et les harmoniques des deux derniers albums qui nous font décoller vers des horizons plus cosmiques. Les mid-tempos écrasants et traînants laissent place aux coups de furie inattendus, Inquisition captive de bout en bout de par son aura et ses compositions malgré son heure de passage.  

    J’avoue que je n’ai pas trop écouté Killswitch Engage, mais magie Hellfest, j’ai scotché devant le live, l’énergie, le fun et la présence scénique m’ont scotché. Mention spéciale au frontman et son guitariste fou. Une agréable découverte live!

    Alors que la plupart des gens s’attendait au line-up « classique » de The Melvins avec le duo basse/batterie de Big Business, c’est finalement Buzz Osbourne, Dale Crover et le bassiste Steve McDonald de OFF! qui débarquent sur scène. La déception de l’assemblée se fait ressentir mais le trio ne se démonte pas, exécute quelques titres de Basses Loaded, leur dernier album incluant justement… Steve McDonald. Les papas du grunge intègrent aussi des morceaux extraits de leurs albums précédents, mais la sauce ne prend pas vraiment. Il manquait sans doute une batterie de plus…

    Si la présence de Magma dans les hauteurs de la programmation de cette Valley peut en surprendre plus d’un, il suffit d’être un minimum familier avec ce groupe pour savoir le lien qui les rapprochent de Sunn O))), programmés juste après en clôture de la journée. Une place hautement justifiée et méritée pour eux. Début de concert mitigé pour l’ovni de cette édition 2016, Christian Vander et ses Kobaiens ont pris le temps de jauger l’audience, et une fois qu’ils ont capté que le public était réceptif les Français sans âge ont envoyé la sauce, de manière progressive, pour finir en apothéose. Résultat : public en transe, et l’un des meilleurs shows de la journée, tout simplement.

    "Last Light" extrait de You Fail Me en ouverture pour bien faire les choses, point de départ d’une setlist rôdée à l’usure, mais tellement efficace pour Converge. Jane Doe en visuel d’arrière-plan comme pour signifier qu’il y aura des titres de cet album mythique, et ça n’a pas loupé. La suite est un florilège de leur discographie bien garnie, pour une prestation compacte et brutale comme il se doit. De prestations en prestation on sent toujours plus d’assurance et d’expérience chez les gars de Salem, comme une évidence, Converge continue de distribuer des taloches premium par camions, cette année avec un mixage autrement plus qualitatif qu’en 2013. Un régal.

    Après le matraquage en règle de Converge, changement de décor il était temps de nous parer de nos plus belles robes de bure pour aller se recueillir sous la Valley avec Sunn O))) comme maître de cérémonie. Alors que Rammstein fédère tout ce qu'il peut sur la Mainstage, les droneux installent dès l'entrée une atmosphère magistrale : telle une allée d'église, la Valley se retrouve enfumée, encadrée par les murs d'amplis et les quatre gourous encapuchonnés. La messe est dite car le public s'adapte d'emblée : silence quasi-total, postures statiques (debout ou assises), chacun se recentre sur lui-même pour le début du voyage. Un trip viscéral qui se vit d'abord par les sens, le choc des vibrations constantes, agissant sur le corps tout entier puis l'esprit une fois la tornade de basses apprivoisée. Mystique, Attila Csihar humanise tant qu'il peut ces vagues soniques de ses râles rauques. Au milieu du set, des bribes d'"Agartha" émergent et laissent le chanteur de Mayhem s'adonner aux élocutions grinçantes qu'on lui connaît avant que nous ne replongions dans un Drone déserté de toute voix, çà et là légèrement coloré par quelques sonorités aux tons psychés. Puis les amplis ne chauffent plus, c'est la descente, le retour à la réalité et l'espace-temps oublié durant un concert qui, s'il a rebuté certains non-avertis, a le mérite de faire oublier tout ce qui se trouve autour.

    Les Allemands savent nous surprendre et aller là où on les attend pas (et nous l’ont déjà prouvé), mais là on ne s’attendait pas à ce que Rammstein nous balance de la balade à foison sans trop de show. Les 20 ou 25 première minutes sont vraiment plates à mourir, jusqu’à le groupe décide enfin de muscler son set. Et c’est parti pour plus d’une heure de tubes et veux tu en voilà : "Du hast", "Ich Will", "Links 2, 3, 4", "Feuer Frei", "Mein Herz Brennt". Honnêtement difficile de faire la fine bouche, surtout que les Allemands sont calés au poil de fesse près. Chant nickel, guitare et claviers au rendu très propre et rythmique de grosse cylindrée qui vient parfaire le tout. La grosse différence, c’est que leur set est nettement moins pyrotechnique, mais beaucoup plus axé sur les jeux de lumière, mais ça a vraiment de la gueule et vue la setlist variée, c’était un très beau show.

    Kvelertak pour conclure cette journée sur la Warzone, ça tombe à pic. Pour faire simple : set très Rock’n Roll, mené par un frontman qui a de la ressource. Ça boost pour la fin de soirée avec des tubes comme "Mjødn", "Evig Vandrar" ou "Blodtørst". Les nouveaux morceaux issus de Nattesferd passent également très bien l’épreuve du fest. Tu connais Kvelertak ? Pas trop de surprise là dessus, c’est toujours très cool en live.

    Pour finir cette journée on va avoir droit à un petit retour aux 90, années collège (pour ma gueule en tout cas) marqué par pas mal de groupes mais un assez particulier pour moi : The Offspring. Et autant le dire tout de suite, les 'ricains ont violés ma préadolescence, pas vraiment de reproches à faire sur la setlist ou l’interprétation, non là tout va bien. Mais Smash est un putain d’album plein d’énergie, un concentré de tubes qui fait bouger. Et là sur scène ça semble jouer à 1 2 3 Soleil, et au bout de 1 heure de set personne n’a encore bougé !
    Le groupe est là pour faire le minimum syndical, soit jouer ses morceaux, et semble se faire chier, pas de sourire, communication quasi inexistante. Alors oui les gars n’ont plus 20 ans mais quand même…


    Top 3 du vendredi :
    Bacteries : Jambinai, Killswitch Engage, Converge
    Chazo : The Melvins, Abbath, Turbonegro
    Nonohate : Sunn O))), ConvergeJambinai
    Pentacle : Jambinai, Magma, Inquisition
    Tang : Magma, Converge, Sunn O)))
    Skaldmax : Sunn O))), Magma, Inquisition

26 novembre 2015

30 octobre 2015

16 juin 2015

20 mars 2015

  • Concours : White Cowbell Oklahoma et The Flug seront en concert le dimanche 12 avril au Klub (Paris). Le Klub met en jeu 2x1 places. Pour participer rien de plus simple il vous suffit de répondre à la question. Toutes les infos sur l'event Facebook. Bonne chance !

    WCO :
    "Les WHITE COWBELL OKLAHOMA reviennent en France à l'occasion de leur 15ème anniversaire ! 3 guitares, 1 tronçonneuse, un show énorme et du gros rock'n'roll à base de chapeaux de cowboy, voilà ce qui vous attend avec ce groupe originaire de Toronto, Canada. WCO c'est 5 albums et un show aiguisé comme une tronçonneuse depuis 2005 dont vous n'en sortirez pas indemne ! A la croisée entre Nashville Pussy, Supersuckers et Turbonegro !"

04 octobre 2014

30 juin 2014

23 juin 2014

  • Hellfest :
    Vendredi : Photos / Report
    Samedi : Photos / Report
    Dimanche : Photos

    Report :
    Dernier jour de cette édition 2014 qui avec 152 000 festivaliers sur 3 jours a répondu aux attentes liées à son affiche de dingue.
    Difficile de donner son avis à chaud, on pointera tout de même la surpopulation du festival (surtout le soir, ou pour certains concerts sur les tentes ou Warzone (impossible de sortir de cette espace pendant Tagada Jones!). Après la déco montre que les organisateurs soignent le public (ça plus tous les petits plus ajoutés par rapport aux précédentes éditions).
    Éclectisme et découvertes sont les atouts majeurs du festival, et encore une fois cela permet de découvrir pas mal de très bon groupes. Un point, souvent oublié, qu’on aimerait souligner : la sécu devant les scènes, assurée par l’association Challengers, est parfaite. Merci à eux.
    Et vous : vous en avez pensé quoi?

    Entamer cette dernière journée avec les fous furieux de Cobra, quoi de mieux pour se mettre dans le bain. "On a l'habitude de faire des concerts à Paris, mais il y a beaucoup de pédés là-bas. Au moins ici vous êtes des vrais hommes !" le ton est donné. Les tubes du groupe s'enchaînent implacablement, La Balance, L'enfer c'est ici, Fils du Cobra, entrecoupée d'envolées lyriques de Marc, bien en verve "Clisson, capitale de la Vendée, pays des chouans. Vous êtes les petits enfants de chouans, vous êtes des chasseurs cueilleurs, vous êtes des pécheurs, vous partez en mer pour pêcher… des dauphins !” Il ira également jusqu’à invoquer Satan à genoux sur scène. Quoi de plus normal, et prières exaucées avec le mauvais temps qui est arrivé (très temporairement). Et quitte à ternir leur réputation de sales attardés, il faudra noter le bel hommage rendu à Lorène Lenoir sur Échange de Seringues.

    Quant à Lofofora, la fête fut complète. Habitués du Hellfest, les bonhommes ont assuré les classiques, de L’Oeuf au Fond Et La Forme en passant par Les Gens, ajoutant deux titres de leur nouvel album à paraitre en septembre, dans une veine punk/hardcore plutôt à l’ancienne qui pouvait rappeler Noxious Enjoyment, ancien projet annexe du guitariste et du bassiste. Le groupe ne s’est pas gêné pour rendre hommage aux intermittents, et même inviter Maxime Musqua (Le Petit Journal) à réaliser son défi de lancer un circle pit, sans difficulté. Du gros et bon Lofo.

    Tellement rare sur scène, le Black Metal complètement atypique de The Ruins Of Beverast nous fait dire que l'on tient là quelque chose d'assez exceptionnel. Leur présence ne décevra pas avec un set tout en longueur que le quatuor se plait à dérouler sans aucun artifice visuel et vestimentaire. Le groupe assène des rythmiques implacables, des ralentissements Doom suffocants, une voix d'outre tombe pour ces quarante minutes qui nous ensevelissent inéluctablement. On pourra toujours regretter des nuances absentes par rapport à la réelle densité des compositions studio, mais The Ruins Of Beverast demeure plus que tout imposant et hypnotisant jusqu'aux dernières secondes.

    Lors de la première vague de groupes annoncés au Hellfest cette année, notre regard s'est posé sur Ulcerate et l'on n'en croyait pas nos yeux. Avoir la chance d'assister à une prestation des néo-zélandais qui plus est enchainée à celle de The Ruins Of Beverast, il fallait y être. De par le martèlement incessant et déstructuré du batteur couplé à la technicité folle des deux musiciens à cordes, sur fond de growl ultra maitrisé pour l'un des meilleurs concerts du weekend sous Altar. Clairement un des groupes les plus techniques et les plus oppressants qu’il soit.

    Les roumains de Dordeduh, composé de rescapés de Negura Bunget, installent leur Black Metal progressif et un chouïa expérimental devant un public réceptif aux élans mélodiques de ce groupe atypique. Le résultat est assez surprenant, surtout après en avoir pris plein la tronche avec Ulcerate. Une très bonne surprise.

    La rareté Power-Metal de ces trois jours avec Angra. Et quoi de mieux que l’un de ces groupes qui montent de plus en plus dans le genre ces dernières années. La recette est simple. Les visuels de Powerwolf avec les costumes, maquillages et backgrounds pas si éloignés de Ghost ont tôt fait d’attirer le chaland. Mais heureusement, musicalement ça tient complètement la route avec un Heavy/Power à la fois plutôt burné dont chaque titre, que se soit par un refrain, un riff, ou une mélodie, fait mouche à tous les coups. Du coup sur scène, ça passe hyper bien, le public réagit favorablement notamment aux speechs du chanteur, qui habillé en pasteur évangéliste, en profite pour parler entre deux titres de boobs et de pénis. Fun et rafraichissant sur la Mainstage 2!

    Voilà pas mal de temps que je ne m’attarde plus sur la discographie des rennais, et cela fait même pas mal d’année que je n’ai pas vu Tagada Jones jouer. Mais là à 15H le groupe va retourner la Warzone (peut être le concert le plus bondé de cette scène?), le public était de toute façon motivé (même la sécu chauffe les gens!) avec des slams avant que le concert ne débute. Et pendant le concert le groupe au taquet va voir défiler devant lui des slammeurs de façon ininterrompue. Gros retour en adolescence pour moi.

    Énorme surprise, Lowrider a calmé tout le monde dans la Valley, étalant son stoner/doom classieux qui peut évoquer Kadavar, avec une pointe de sludge en plus, et surtout un son de guitare monumental, doté d’un grain bluesy franchement grisant. Les morceaux s’enchaînaient sans temps mort, le set était carré, puissant, Une tuerie de concert qui trône sans problème parmi les meilleurs du jour, voire du festival entier.

    C'est vrai que la scène Death Metal était bien fourni sur la Altar aujourd’hui, mais deux groupes venaient titiller notre passion pour le putride. Repulsion bien sûr, mais aussi Unleashed qui a franchement réalisé un set époustouflant pour fêter les 25 ans de leur existence. Du suintant il y en avait, avec un son plutôt bon, mais des titres un poil plus mélodiques aussi, tout en maintenant heureusement une cadence et une agression de tous les instants.

    Le Folk-Metal ou affiliés, ça marche toujours hyper bien en festival, la preuve avec précédemment TurisasTrollfest ou Eluveitie. Et Equilibrium ne déroge pas à la règle. Le line-up remanié est motivé, très content d’être la, du coup, le public réagit au quart de tour aux titres véritablement épiques. Les nouveaux morceaux issus du nouvel album Erdentempel sont bien perçus et l’ambiance festive est au beau fixe.

    Voir Annihilator sur la Mainstage 2, avec un chanteur à la hauteur du précédent vocalement, tout à fait physiquement intelligent, avec un coté Wolverine qui n’aura pas échappé aux demoiselles, est une véritable aubaine. Une aubaine parce que plusieurs titres joués aujourd’hui sont issus du premier album Alice In Hell (Crystal Ann, Alison Hell et Human Insecticide), mais aussi des plus récents comme No Way Out et son intro dissonante qui pourrait laisser croire que les guitares ne sont pas accordées.

    C’est totalement cramés qu’on se traine jusqu’à la Valley pour découvrir House Of The Broken Promises. Belle prestation de stoner psyché des familles, embarquant les rescapés de la Valley dans leurs rafraîchissantes mélopées, aériennes.et denses. Parfait pour supporter la chaleur écrasante du moment.

    Vous accusiez un petit coup de fatigue en ce début de soirée, alors The Black Dahlia Murder était le remontant idéal. Grâce au génie ou à l'inconscience collective du public, le circle pit se transforma en circuit pit. Vivifiant. Et malgré la quantité de poussière, il était quand même possible d’apprécier à sa hauteur la prestation du groupe, complètement au taquet et avec Trevor Strnad toujours aussi impressionnant dans son aisance à alterner entre chant growl et harsh.

    Autre évènement important de cette cuvée 2014, c’est bien entendu la venue des norvégiens de Emperor pour une tournée de reformation qui ne fait halte que dans cinq festivals cet été. Tournée en l’honneur des vingt ans du culte In The Nightside Eclipse qui y est joué dans son intégralité avec le line-up d’origine, à savoir Ihsahn, Saboth et Faust. Le frontman de la formation nordique a également choisi d’intégrer au clavier le chanteur de Leprous qui les accompagne sur la route lors de sa carrière solo. Alors que Nergal (Behemoth) chauffe la foule depuis son siège VIP en côté  de scène, le concert débute sans surprise par Into The Infinity Of Thoughts. Les titres de leur premier album s’enchainent à une vitesse fulgurante jusqu’au grandiose Inno A Satana reprit en cœur par tout le public de la Mainstage 2. Les musiciens qui font mine de quitter la scène reviennent finalement pour nous interpréter deux derniers morceaux et non des moindres : Ancient Queen et Wrath Of Tyrant. Il est vrai que l’on peut s’interroger sur la sincérité de cette reformation, mais dans le cas où il s’agit d’une pure opération marketing, je ne suis pas contre une nouvelle tournée 2017 pour les 20 ans de Anthems To The Welkin At Dusk.

    Quand Solstafir joue sous la Temple, on se tait et on écoute religieusement. Peut être la plus belle prestation du festival, peut être aussi une des plus complexes à apprécier à sa juste mesure. Si leur passage en 2012 n’avait que moyennement convaincu, faute à un son moyen, ce soir les islandais ont assuré comme jamais. Enchaînant les titres d’une setlist monstrueuse, le quartet noie le public sous une déferlante de riffs lancinants, déchirants, sans jamais s’arrêter, sans jamais en faire trop, sans jamais être ennuyeux ou prétentieux. Parfait. Tout simplement parfait. Incroyable prestation qui laissera un souvenir indélébile chez les amateurs de ce Post Black Metal atmosphérique vraiment à part.

    Paradise Lost fait partie de ces groupes qui commencent à devenir des habitués du Hellfest. Mais là, ils prirent le public par surprise, voir à rebrousse poil, en orientant bien leur set (ainsi que les arrangements des titres) vers une sorte de Cold Wave métallisée, rappelant la période Host. Le groupe met en œuvre sa classe légendaire, et la voix de Nick Holmes fera le reste. Impasse quasi complète sur le début de carrière du groupe, hormis Gothic, et nous aurons droit à des versions quelques peu adoucies de certains titres, notamment One Second, avant quand même de terminer sur un Say Just Words bien enlevé. Une bien belle prestation.

    On enchaîne avec un autre poids lourd sur la Mainstage 01 : Soundgarden, attendu au tournant, et malheureusement décevant. Chris Cornell, sa permanente et son équipe se sont contentés d’envoyer leurs titres les plus accessibles, sans briller dans l’exécution, et sans l’aspect massif qui les caractérise normalement. Dommage.

    Vu leur prestation de haute volée donnée en mars à Paris, Soilwork était attendu au tournant, et autant le dire tout de suite, la scène de l’Altar n’était pas prête pour accueillir ce poids lourd du death-melo. En effet, dès le début du quatrième morceau, un bout de la scène s’écroula… Un gros blanc s’ensuivit (et à vrai dire, personne - à part dans les premiers rangs - ne comprit vraiment ce qui s’était passé). Au bout de deux minutes de silence, Bjorn repris la parole “ça me laisse sans voix, c’est la première fois qu’un truc pareil m’arrive !" La scène n’était pas assez résistante pour des suédois. A voir donc si l’an prochain l’orga monte des scènes en kit Ikea. Après cet évènement, on aurait pu craindre que le groupe ne se déconcentre, mais au contraire, ils reprirent leur set deux fois plus vénères qu’au départ ! Bjorn remercia également le public présent d’être là, car c’était un dur choix à faire entre Black Sabbath et eux. Du gros, du lourd, un final épique sur Stabbing The Drama, une bien belle mandale pour le second retour du groupe en France en peu de temps après six ans de disette. Bjorn l’a promis, ils reviendront plus souvent.

    Il est 23 heures, et c’est déjà l’heure du Ozzy Osbourne Show 2014. Alors qu’on vient juste de sortir le prince des ténèbres de sa maison de repos, et qu’il en est déjà à massacrer Warpigs avec ses petits copains de jeu, que le public se rend compte qu’on a toujours pas changé les piles du mangeur de chauve souris et que nombre d’entre nous, en souvenir d’un show catastrophique en 2012 sont déjà prêts à partir, l’appel du Black Sabbath se fait ressentir sur la plaine du Hellfest… Et ce sentiment incroyable n’est pas près de nous quitter… Oui vous avez bien Black Sabbath en face de vous. Oui Ozzy n’est plus que l’ombre de l’ombre de l’homme qu’il était, et oui à mesure que le show se déroule, même les plus sceptiques et méchants d’entre nous réaliseront qu’ils ont bel et bien devant eux un groupe plus que mythique. Ozzy se réveille petit à petit, joue avec le public, et les tubes s’enchaînent, orchestrés par un Tony Iommi d’une prestance incroyable, qui prouve à l’assistance que lui et lui seul est capable de faire sonner ces chansons à merveille, aidé par un Geezler Butler qui aurait pu gagner le mvp du meilleur bassiste du festival. Le show, minimaliste, est savoureux, le son fantastique, et personne ne pourra dire le contraire : même si Ozzy est franchement en galère (faute aux progrès en bio mécanique sur les zombies encore trop peu développés), le concert restera dans les annales du Hellfest. Il ne fallait pas manquer ce rendez vous. Un point c’est tout.

    Cette année Opeth jouera sous la tente de l’Altar, ce qui aura pour conséquence de bénéficier d’un meilleur son que lors de leur passage en 2012, au détriment, forcément, de pouvoir accorder assez d’espace à un public venu en nombre après Black Sabbath. Bon son, pas de place pour tout le monde mais bonne ambiance. Niveau performance, Opeth assure le show comme à son accoutumée, à savoir un patchwork de titres représentatifs du talent incontesté du groupe pour le Death progressif : du vieux Demon Of The Fall déterré pour l’occasion aux compos progressives récentes en passant par des classiques de Deliverance ou Blackwater Park, les suédois mettent le feu à la tente pour le dernier concert de cette édition 2014. Il est 2 heures du matin, nous quittons la plaine du Hellfest repus et comblés.

    Et dans le même temps sur la Warzone, les Norvégiens de Turbonegro mirent également le feu. Son parfait et prestation bien emmenée par leur nouveau chanteur Tony Sylvester qui accompagnait déjà le groupe lors de leur passage en 2012 en terre clissonnaise. On sent que depuis deux ans il a pu bien se roder, et le groupe déroule tout le long de l’heure qui lui était allouée les hymnes au cuir et aux jeans (mais pas que). Les incontournables sont là, I Got Erection, All My Friends Are Dead... et vers la fin nous auront même droit à une reprise punkisée du Money For Nothing de Dire Straits. De quoi finir cette 9e édition du Hellfest de bien bonne humeur !


    Top 3 :
    Bacteries : Solstafir, Black Sabbath, Tagada Jones
    Grumlee : Cobra, The Black Dahlia Murder, Soilwork
    Lelag : Solstafir, Black Sabbath, The Ruins Of Beverast
    Manuwino : Turbonegro, Unida, Soundgarden
    Nonohate : Opeth, Emperor, Ulcerate
    Pentacle : The Ruins Of Beverast, Solstafir, Unleashed
    Tang : Lowrider, Lofofora, The Ruins Of Beverast

18 juin 2014

  • Il faudra encore garder quelques forces pour cette troisième et dernière journée du Hellfest ne serait-ce que pour voir les cultissimes Black Sabbath et la reformation des tout-puissant Emperor.

    Si vous aimez Kadavar, et plus simplement le Rock ancienne école bluesy / psyché, le groupe montant dans le genre actuellement c'est Blues Pills qui fera vibrer les plus rétros d'entre-nous alors qu'Annihilator devrait donner une leçon dans un Speed / Heavy Thrash Metal pas tout à fait comme les autres. Powerwolf, un des rares groupes représentant le Power-Metal au Hellfest (avec les brésiliens d'Angra) sera sur la Mainstage 2 pour un concert qu'on suppose à la fois épique dans la musique que dans la prestations scénique de ses musiciens costumés. Si les divagations Rock Progressif de l'actuel Opeth vous ennuient, du Death Metal gore et crasseux devrait faire son petit effet sous la Altar avec Unleashed et Repulsion. Coup de cœur tout particulier de l'équipe pour Ulcerate brisant avec schizophrénie les codes d'un Death Metal suffocant qui n'appartient qu'à eux. La scène Pagan ne sera pas en reste sous la Temple avec le Black'n roll de Vreid, dont on espère pourquoi pas quelques titres de Windir, Equilibrium sous un remaniement de line-up encore frais, mais qui n'a pas perdu la magie de ses claviers tourbillonnant et des ses chants guerriers, ainsi que le Black Metal envoutant aux instruments traditionnels de Dordeduh par deux anciens Negura Bunget. Black Tusk devraient quant à eux ravir les amateurs de riffs bucheronnés, ancienne époque de Mastodon ou Kylesa, Zodiac sera présent pour ceux qui apprécient Graveyard, Horisont et les riffs bluesy et Dozer promet un Stoner à la cool made-in Suède. Du fun il y en aura sous la Warzone pour cette dernière journée. C'est à n'en pas douter ce que prévoient les graveleux Turbonegro dont on devrait assister à un set provoquant et rock n roll. Pas sûr que le niveau soit plus élevé avec les crétins finis de Cobra dont on vous conseillerait presque de ne pas aller les voir. Les tête de proue de l'Horror Punk avec The Misfits et le Psychobilly des déjantés Mad Sin devraient enfin assurer leur lot de Punk Rock à l'énergie et à la déconne contagieuses.

    Et vous, avez quels groupes conclurez-vous votre festival?

18 avril 2014

30 mars 2014

  • Milking The Goatmachine (Deathgrind) vient de sortir chez Noiseart Records, Greatest Hits - Covered In Milk, une compilation de reprises de groupes comme Boney MSisters Of MercyZZ Top, Turbonegro ou Green Day... Pour fêter ça, ils ont également mis en ligne le clip de Only Goat Can Judge Me issu de l'album précédent, Stallzeit, sorti l'année dernière.

04 décembre 2013

03 octobre 2013

30 août 2013

  • Concours : Kvelertak sera en concert dimanche 13 octobre au Divan du Monde (Paris).
    Hibooking met en jeu 2 places. Pour participer rien de plus simple il vous suffit de répondre à la question. Les places sont en vente sur Digitick. Toutes les infos sur l'event Facebook.
    Bonne chance !

    "En Norvège il n'y a pas la maison du père Noël (Rovaniemi, c'est en Finlande) mais il y a des tueurs psychopathes, des gnomes et des Trolls, de belles églises en bois et des adorateurs de satan, Burzum et Turbonegro. Pas étonnant alors que les 6 membres de Kvelertak aient choisi de se lancer dans le mélange improbable de Punk-Hardcore et de Black-Metal. Bien entourés par Kurt Ballou de Converge à la production et de John Baizley de Baroness pour les artworks, ils ont l’art de vous immerger dans un conte nordique qu’ils aiment réinterpréter car sincèrement, si dans la réalité ambiances glauques black metal, refrains entêtants et énergie punk hardcore ne peuvent s’entendre, c’est ici tout aussi naturel qu’un Kraken dévorant un navire viking, normal. Comme quoi les norvégiens savent allier les contraires et nous donner envie de brailler que les démons, c’est cool."

31 janvier 2013

  • Nouveaux noms pour le GroezrockRocket From The Crypt, Frank Turner and The Sleeping Souls, Turbonegro, Sparta, SamiamPure LoveMasked IntruderImplants, The Front BottomsMidnight SoulsCrossfaithCrushing CaspersJohn CoffeySix Ft Ditch, Smoke Or FireAdeptWhile She SleepsKristopher RoeWalter SchreifelsJonny Two BagsDave HausePJBondInto It. Over It.. 

22 novembre 2012

13 août 2012

  • Chronique : TurbonegroSexual Harassment : "Parler de Harcèlement Sexuel alors que la loi Française vient d'être remise en cause il y a quelques mois et que l'affaire DSK est encore dans la plupart des esprits est un beau moyen pour Turbonegro de revenir au grand jour. [...]"

18 juin 2012

  • Pour ceux qui n'étaient pas au Hellfest - ou bien pour ceux qui y étaient mais ont du cérumen au goût de nostalgie dans les oreilles, Arte a filmé quelques shows qui sont encore visionnables sur le site de la chaîne. Au programme, entre autres : Sodom, Kreator, Napalm Death, Aborted, Dropkick Murphys ou encore Turbonegro.

07 juin 2012

  • Nouveau clip pour Turbonegro avec You Give Me Worms. Leur nouvel album, Sexual Harassment, sort le 13 juin (digital) et en août (CD). Le groupe sera également présent le vendredi au Hellfest.

05 mai 2012

  • Turbonegro sortira Sexual Harassment chez Volcom Entertainment le 13 Juin. En attendant, du son avec leur nouveau frontman par ici.

04 février 2012

20 janvier 2012

27 décembre 2011

  • Turbonegro préparera son nouvel album avec le producteur Matt Sweeney au studio Electric Lady. 

13 octobre 2011

25 juin 2011

  • Turbonegro, que l'on pensait mort, a recruté Tony Sylvester (ex-Dukes Of Nothing) en tant que frontman. Premier concert le mois prochain.

23 juin 2011

  • Turbonegro n'est pas mort! Après le départ de son chanteur l'an dernier on pensait le groupe fini, mais le président du fan club anglais (Tony Sylvester) reprendra le flambeau.

19 juin 2011

  • Après le départ d'Hank Van Helvete en 2009, Turbonegro fait aujourd'hui son retour avec un nouveau chanteur. L'heureux élu n'est autre que le Britannique Tony Sylvester qui s'occupait jusqu'ici des relations publiques du groupe au Royaume-Uni, et dirigeait la section londonienne du fan club des Norvégiens. Ceux-ci en ont profité pour annoncer qu'ils travaillaient sur le successeur de Retox, paru en 2007.

18 mai 2011

16 février 2011

  • Nouvelle Page avec les défunts Turbonegro, groupe de DeathPunk originaire de Norvège. Petit aperçu par ici.