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Biographie
Marco Neves - chant Formation parisienne de metal industriel, Treponem Pal voit le jour en 1986 autour de Marco Neves (chant), Michel Bassin (guitare), Fergusson (basse) et David Lebrun (batterie). Le groupe recrute par la suite un second guitariste, Laurent B. et enregistre son premier album éponyme sur le label Roadracer, spécialiste du thrash metal. Pendant deux années, Treponem Pal balance à qui veut l'entendre son hardcore matiné de musique industrielle, de rythmes tribaux et de groove, se créant une cohorte croissante de fans à travers l'Europe et partageant l'affiche avec des formations confirmées telles que Prong ou The Young Gods. L'envie de retrouver des sensations plus brutes chatouille Marco Neves en 2006. Avec son acolyte Didier B., il réactive Treponem Pal, recommence à composer et s'entoure d'une nouvelle équipe avec comme objectif avoué une tournée des festivals 2007 qui devrait être ponctuée par un album début 2008 auquel participent Ted Parsons (Prong, Jesu, Godflesh) et Paul Raven (Killing Joke, Godflesh, Prong). ChroniqueWeird Machine ( 2008 )Dans les limbes depuis une dizaine d'années, la reformation de Treponem Pal comportait en elle-même son lot d'incertitude au premier rang desquelles, l'état des troupes après dix années d'absence bien sûr. Parallèlement, la campagne promo de la sortie de Weird Machine était loin de nous rassurer. Très axée sur le côté martial du groupe et la présence de guests aussi prestigieux que Ted Parsons et Paul Raven annoncée à grand renfort de trompette, tout reniflait le cache-misère à plein nez, soyons honnêtes. Même si "Dirty Dance" et sa surprenante ritournelle de piano lance la machine sur un air assez inattendu, "Planet Crash" et "Unclean" nous renvoient effectivement à notre scepticisme de départ. Malgré quelques piques, quelques orchestrations évoquant sommairement Laibach ou Test Dept, Treponem Pal erre dans un périmètre trop conventionnel et trop prévisible pour que la production de David Weber, pourtant loin d'être le premier venu (The Young Gods, Kill The Thrill), soit un atout. Entre un Helmet un peu moisi et le Killing Joke de Pandemonium, les parisiens (re)chaussent leurs gros sabots de 1997, accumulant clichés en cascade, structures éculées, beats innoffensifs et des parties de guitares pas inspirées pour deux sous ("Hardcore Massive Soldier"). Même "Mad Box", version dub de "The Black Box" du premier album éponyme, outre qu'elle montre bien que Marco n'en a pas encore terminé avec les démons de Kingston qui avaient précipité la chute de Treponem Pal après Higher, ne résiste pas au naufrage par son manque de densité.
1. "Dirty Dance"; 2. "Planet crash"; 3. "Unclean"; 4. "Hardcore Massive Soldier"; 5. "Mad Box"; 6. "Sonic Life"; 7. "Freak Machine"; 8. "Human Attack"; 9. "Evil Angel"; 10. "One More Time"; 11. "Never Give Up"; 12. "The Revolutionist (bonus track)"; 13. "Religion" (bonus track); 14. "Manimal" (bonus track) |