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Biographie

Traveler

Initié comme un duo à l’origine, Traveler se forme en 2017 à Calgary au Canada dans une veine Heavy Metal grâce à l'impulsion de Matt Ries (Guitare - GatekrashörKontact) et Jean-Pierre Abboud (Chant, ex Gatekeeper). Rejoints en 2018 par Dave Arnold (Basse), Toryin Schadlich (Guitare) et Nolan Benedetti (Batterie - Gatekrashör) et désormais quintet, le groupe sort une démo ainsi qu'un split avec Coronary la même année, suivit d’un premier album éponyme qui parait chez Gates Of Hell Records en 2019. Les canadiens font également une apparition sur la compilation Trapped Under Ice avec Occult Burial ou encore Cauchemar. Un second effort sort en 2020 portant le nom de Termination Shock.

Chronique

14.5 / 20
2 commentaires (14/20).
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Traveler ( 2019 )

L’histoire est vue et revue. C’est celle d’un groupe de jeunes loups qui ont écouté Judas Priest et qui ont voulu faire pareil ou presque. On les connaît, ils s’appellent RangerEnforcer, Skull Fist, Chevalier et désormais, Traveler.

Inutile de faire des tirades interminables, sachez juste que si les groupes cités plus haut ont une place dans votre petit cœur ou sur vos étagères, vous pouvez vous jeter les yeux fermés sur ce premier essai des Canadiens. Car on  y retrouve tous les bons ingrédients, ceux pour lesquels on revient inlassablement vers cette scène de Heavy Metal revival qui mine de rien fait son trou depuis quelques années. J’entends par là un chant calé au poil, entre les envolées over the top et le timbre facilement atteignable par le commun des mortels pour que ces mêmes mortels puissent déclamer Starbreaker sous la douche (je vous ai dit qu’ils aimaient Judas Priest ?). On y trouve aussi des guitares sachant tenir un rôle rythmique comme mélodique, cavalant aux frontières du Speed Metal (Speed Queen) ou du Hard Rock (Fallen Heroes) tout en maintenant cohérence et équilibre tout au long de la galette. 

Traveler aligne les tubes avec facilité, aucun doute là-dessus et c’est sans doute l’argument phare de ce premier disque. Bon, après plusieurs écoutes on passera plus rapidement sur Konamized, titre instrumental qui s'essouffle assez vite. Et puis, aussi bons soient-ils, certains morceaux sont quand même assez similaires (Street Machine, Behind The Iron, Mindless Maze). De maigres défauts, mais qui n’empêcheront pas de lever le poing et de se faire posséder par le chant hyper efficace de Jean-Pierre Abboud. 

Il est indéniable, si l’on aime le genre, que Traveler pond ici une poignée de titres très vite accrocheurs. Rien de nouveau sous le soleil encore une fois, mais cet album éponyme a le potentiel pour rester longtemps sur la platine et peut-être même suffisamment pour figurer dans les bilans de fin d’année.