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Biographie

The Walkmen

The Walkmen se forment en l'an 2000 suite aux démissions de deux anciennes formations de Washington, D.C. que sont Jonathan Fire Eater et The Recoys.
Avant cela, et grâce aux fonds récoltés de leur contrat avec Dreamworks Records, les membres de JFE eurent la possibilité d'investir dans un local à New-York pour en faire un studio qu'ils nommeront le Marcata Studios. Les campagnes de publicité pour ce dernier faisait mention du goût de ses propriétaires pour des artistes tels Joy Division, Talking Heads, The Specials et Royal Trux.
Pour en revenir au groupe en lui-même, celui-ci sortira un premier EP éponyme en 2001 via Startime International, avant d'attaquer les choses sérieuses l'année suivante avec un premier album : Everyone Who Pretended to Like Me is Gone. Deux ans plus tard, son successeur, Bows + Arrows lancera définitivement la carrière du groupe avec les singles "The Rat" et "Little House Of Savages", via Record Collection, un label de Columbia. Sans oublier le fait que ces titres se retrouveront dans The O.C.
Deux ans plus tard toujours, The Walkmen éditeront A Hundred Miles Off, ainsi que Pussy Cats, qui reprend titre par titre l'album du même nom de Harry Nilsson et John Lennon. Un hommage à leur studio qu'il se devront de céder suite à l'acquisition de l'immeuble par l'université de Columbia.
2008 verra la sortie de You&Me, dont les fonds de la sortie, en avant première, et digitale via le site Amie Street, seront reversés pour le Memorial Sloan-Kettering Cancer Center.
Toujours selon le même rythme de parution, The Walkmen accoucheront de Lisbon, son sixième opus, en 2010; puis de Heaven, en 2012, pour fêter les 10 ans du groupe, via Fat Possum les deux fois.

Walter Martin : Orgue/Piano
Matt Barrick : Batterie
Paul Maroon : Guitare
Hamilton Leithauser : Chant
Peter Bauer : Basse

Chronique

14.5 / 20
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Heaven ( 2012 )

Quelle bien jolie balade que nous font faire The Walkmen avec ce Heaven. Onze ans déjà depuis leur premier album, et c'est chaque fois un réel plaisir de les retrouver. Pas d'attente particulière, pas d'inquiétude, juste le contentement de retrouver cette pop nonchalante, aux sons clairs et étincelants, et cette joie de vivre au service d'un disque... vraiment cosy.

Alors pour être tout à fait honnête, difficile d'apprécier cette sortie 2012 à sa juste valeur sans le cadre qui lui sied tant : un porche, un rocking-chair, ses proches (non pas porche une nouvelle fois), et pourquoi pas un beau coucher de soleil. La détente, le bonheur partagé et le réconfort enveloppent littéralement chacune des 13 pistes de Heaven, que ce soit ses ballades folk ("We Cant' Be Beat"; "Southern Heart"), ou même ses singles aux accents plus rock ("Heartbreaker"; "Love is Luck"). Même les fans de leur vigueur des débuts, qui pourraient dès lors rechigner à leur rythmique trop posée, pourraient y trouver leur compte puisque The Walkmen en ont effectivement encore sous le pied ("The Love You Love"; "Heaven"). Et puis s'il y a une formation qui peut faire un trait sur des paroles, au profit de "la la la la , oh oh oh oh et autres mh mh mh", c'est bien The Walkmen. Et Dieu que c'est communicatif. Preuve : ils sont parvenus à enrôler Robin Pecknold (Fleet Foxes) pour leur session en famille (cf photos du livre).

Alors merci The Walkmen de poursuivre encore et toujours votre bonhomme de chemin, tranquillement, sans jamais forcer le pas, et bien sûr, en nous laissant vous accompagner. Sourire.

A écouter : paisiblement