Who will cut our hair when we’re gone ? (rien que ça) est le second opus du groupe, et après quelques dizaines d’écoutes la seule question qu’on se pose est « Pourquoi j’ai pas connu ça plus tôt ? ». The Unicorns est un groupe qui marque, non pas grâce à des artifices promo mais seulement par leur musique, tout ce qu’on leur demande en somme.
Dans un univers pop souvent inondé de soupe mielleuse et sans goût cet album arrive comme un rayon de soleil ou plutôt comme un éclair si l’on en crois la pochette. Exit les plans musicaux couplet / refrain, ici une mélodie en cache une autre, elle s’enchaîne, s’entremêle et au moment où on la pensée disparu, absorbé par une nouvelle vague mélodique, elle réparait dans un refrain entêtant.
Rien que ça pourrait servir à The Unicorns à faire un bon CD mais le groupe ne s’arrête pas là et nous délivre un assemblage complexe de sons, d’influence et d’instruments pour être bien sur de figurer en bonne place dans notre CD-théque.
Les voix tantôt suaves tantôt écorchées vives des deux compères mêlées à des nappes de synthés retro aidée par une batterie (ou boite à rythme) et une guitare au son délicieusement minimaliste, parfois accompagnée d’un violon, d’une clarinette ou d’une multitude d’autres instruments, viennent se loger dans votre tête et y resteront pour un moment.
Inutile de conseiller un morceau en particulier, bons ils le sont tous, ensuite tout dépendra de vos affinités. Country psyché ? Lo fi à la Beck ? Rock’n roll ? Pop ? Si vous aimez ne serais qu’un peu un de ces styles allez y les yeux fermés.
A écouter : I Was Born (a unicorn), Tuff Ghost, Jellybones, Sea ghost